Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Paris, Claude Morlot, 1627 2 parties en un volume in-4 de 14 pp., (2) ff., 258 (mal chiffrées 330) pp., (1) f., 52 pp., vélin ivoire, traces de lacets, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale in-4, donnée par Claude Morlot, concurremment à son édition in-8, témoignage d'une ""offensive éditoriale très concertée"" (M. Bombart, p. 239) L'Apologie s'inscrit dans le cadre de la querelle déclenchée par la publication, en 1624, des Lettres de Balzac, dont elle vise à légitimer l'esthétique. Il s'agit initialement d'une réponse au manuscrit d'un moine Feuillant - répandue par le supérieur général de son ordre, Jean Goulu -, Conformité de l'Eloquence de Monsieur de Balzac. Son auteur, dom André de Saint-Denis, relevait divers extraits des Lettres pour dénoncer les larcins de Balzac et son manque d'originalité. Ami de Balzac, François Ogier entreprend de répondre à ces attaques. Mis au courant des intentions de son ami, Balzac prend le projet à son compte et reformule lui-même sa propre Apologie : ""M. de Balzac, parlant de cet ouvrage, disait qu'il en était le père, et qu'Ogier n'en était que le parrain; qu'il avait fourni la soie, et qu'Ogier n'avait fourni que le canevas"" (Ménage). ""Le coup de maître de Balzac, ou d'Ogier, est d'avoir précisément confisqué à leur profit cette lourde machine de guerre [la Conformité de l'Eloquence]"" (Jehasse). Confrontant les extraits des Lettres avec leurs sources supposées par André de Saint-Denis - ce texte revu et corrigé par Balzac est présenté à la fin de l'ouvrage. L'Apologie, s'appuyant sur l'apport humaniste pour mieux assurer la réussite d'un Moderne et d'un Mondain, affirme l'originalité de Balzac. Elle définit la bonne imitation par rapport au larcin et souligne que Balzac dépasse toute forme d'imitation, en s'émancipant de tout modèle. L'Apologie répond également aux attaques de Sorel dans Francion (1626), justifiant la pertinence et la propriété du style et défendant l'usage des hyperboles en rattachant l'écriture de Balzac au sublime, en référence au traité de Longin. La publication de l'Apologie avec sa dédicace dithyrambique au cardinal de Richelieu et l'Ode liminaire de Monsieur Racan, relance la polémique autour des Lettres : dès l'automne 1627, Jean Goulu répond aux attaques contre la Conformité, dans ses Lettres de Phyllarque à Ariste où il critique Balzac pour son raffinement et sa vanité d'auteur. ""Affirmation superbe de la supériorité de Balzac, l'Apologie est l'éloquent témoignage d'une société jeune, expansionniste, qui demande aux Lettre de consacrer sa puissance dans les armes. Elle traduit le renouveau moral et le sursaut nationaliste suscité par les victoires de Louis XIII et les succès d'un Richelieu […]"" (Jehasse). Très bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Mouillure marginale au coin externe supérieur sur une dizaine de pages seulement. Apologie pour monsieur de Balzac, J. Jehasse (éd.), Université de Saint-Étienne, 1977. - Beugnot, 134. - M. Bombart, Guez de Balzac et la querelle des ""Lettres"" : écriture, polémique et critique dans la France du premier XVIIe siècle, 2007."
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Paris, Michel Bobin, 1660 In-12 de (8)ff., 420pp., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées (reliure de l'époque).
"Première édition in-12 du fameux panégyrique à double-tranchant de LouisXIII par Guez de Balzac. Guez de Balzac, surnommé ""l'ermite de la Charente"", fut, durant la première moitié du XVIIe siècle, un modèle de prose élégante en réaction contre la rhétorique gréco-latine qui fleurissait alors. On a ainsi pu le qualifier de ""Restaurateur de la langue française"". Le Prince, contrairement à ce que peut faire penser son titre machiavélien, est un ouvrage sans doute unique en son genre. Encore aujourd'hui, il n'y a pas consensus quant à son interprétation. Commande de Richelieu en personne, est-ce là un éloge décidément trop chargé d'emphase? Une farce audacieuse jouée au commanditaire dont le rôle politique considérable paraît réduit à rien par la figure imposante du souverain, élevé par Guez de Balzac au rang de roi-soleil avant la lettre? Ou même un authentique détournement de la commande initiale, véritable satire déguisée où l'hyperbole ne serait qu'une forme d'ironie? On sait en tout cas que la Sorbonne, cela dès la deuxième édition, contraignit l'auteur à modifier son texte. Plus important, Roland Purnal -collaborateur régulier de la N.R.F. proche de Jean Paulhan- a souligné, au moment d'évoquer l'œuvre de Guez de Balzac, que c'est bel et bien ""dans le Prince que l'on trouve les meilleures pages qu'il ait écrites."" Très bel exemplaire en maroquin du temps. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 358, b."
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A Amsterdam, chez les Elzéviers, 1664. Un vol. in-16 (138 x 78 mm) de 424 pp. (dont titre-frontispice gravé), 2 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice allégorique gravé, signé P. Philippe. Ecrivain libertin, maître de la littérature épistolaire, Guez de Balzac compte parmi les premiers à siéger à l'Académie et passe pour l'un des créateurs de la prose classique dans la première moitié duXVIIesiècle. Après avoir passé deux ans à Rome de 1621 à 1623 comme agent du cardinal de La Valette, il vint à Paris où il s’était fait connaître par ses lettres qui, adressées à ses connaissances et aux personnages importants de la cour, lesquelles lui assurèrent une grande réputation. Paru en 1624, le premier volume de ses Lettres lui valut d’emblée les plus grands éloges. Surnommé «le grand épistolier», il devint l’oracle de l’hôtel de Rambouillet, côtoyant entre autres, Chapelain, Malherbe ou Boisrobert. Néanmoins l’orgueil, vu comme un signe de libertinage caractérisant ses Lettres, fera bientôt l’objet d’attaques... Il n'en demeure pas moins que cette correspondance épistolaire renferme des ''billets spontanés et sensibles, dans un style dont la négligence mêle grâce et beauté’ » (in Dictionnaire des lettres françaises). Dans ces Lettres se rencontrent une élégance et une harmonie jusque-là jamais rencontrées dans aucun ouvrage en prose de langue française. En effet, l'ensemble des lettres de Guez, démontrent une véritable maîtrise du style en introduisant dans la prose française une clarté et une précision nouvelles qui encouragent à développer la langue française sur ses propres ressources en privilégiant les plus idiomatiques de ses éléments. Il peut donc à bon droit être crédité d’avoir réalisé pour la prose une réforme parallèle à celle de Malherbe pour la poésie. Tchemerzine, Bibliographie d'éditions originales et rares, 401 et Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 632 (pour l'édition de 1659) - Willems, Les Elséviers, 688 - Beugnot, 119. Angles émoussés. Frottements affectant les plats. Dos à l'éclat altéré présentant des frottements ainsi qu'un infime manque en queue. Quelques rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
Paris, Louis Billaine, 1665 2 volumes in-folio de (31) ff., 1059, (1) pp. - (6) ff., 717 pp., (3) ff., 220 pp., mal chiffrées 218, (1) f., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs ornés de filets, caissons et motifs dorés, coupes filetées or, bordures décorées, tranches dorées (Capé).
"Première édition complète, en partie originale, des Œuvres de Guez de Balzac. Donnée par Valentin Conrart et précédée d'une analyse de l'abbé Cassaigne, c'est la plus belle édition ancienne, la seule au format in-folio. Le tome I s'ouvre sur un magnifique portrait en médaillon de Guez de Balzac gravé en taille-douce par Guillaume Vallet (1634-1704). Titre en rouge et noir, large marque typographique, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Le tome I est entièrement consacré aux lettres, dont quelques unes adressées à Balzac. Le tome II contient les œuvres principales (Le Prince, Aristippe, Socrate chrestien), des éléments des Œuvres diverses et des Entretiens répartis en trois rubriques - Dissertation chrestiennes et morales, Dissertations politiques et Dissertations critiques - ainsi, entre autres, que Le Barbon. ""C'est la seule édition qui ait tenté de rassembler tout l'œuvre de Balzac"" (Beugnot). Les exemplaires de cette édition furent imprimés au même moment sous les noms de Louis Billaine ou de Thomas Jolly ""dans la petite salle du Palais, à la Palme et aux armes de Hollande"". Superbe exemplaire, très grand de marges, magnifiquement établi par Capé. De la bibliothèque Ferdinand Brunetière avec ex-libris. Tchemerzine, I, 389-390. - Bibas et Butler, I, p. XXVI-XXVII. - Beugnot, n° 130."
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A Grenoble, chez Philippes Charbus, Libraire et Imprimeur du Roy, 1665, 1 volume in-16 de 145x85 mm environ, (2) ff., 172 pages, (11) ff. (table), (2) ff., reliure moderne signée, avec titres en longs sur le dos en rouge et noir, orné de bandeaux et culs-de-lampe. Notes manuscrites au crayon à papier sur le premier contreplat, Bon état.
Jean-Louis Guez de Balzac, né à Angoulême le 31 mai 1597 et mort à Angoulême le 8 février 1654, est un écrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Toussaint Du Bray, de l'Imprimerie de Rob. Estienne, 1628 Un volume in-8 de (20) ff., 740 pp., (6) ff. de table, vélin ivoire moucheté brun, traces de lacets, titre doré, tranches nues (reliure de l'époque).
"Nouvelle édition avec un privilège du 12 juin 1627 donné pour l'édition de 1627 des Œuvres. Vignette de titre des Estienne, lettrines. En 1627, Balzac donne une version corrigée et augmentée de ses Lettres, ""selon un ordre entièrement nouveau"" (Jehasse), mettant en valeur le patronage de Richelieu et sous le nouveau titre explicite d'Œuvres. Cet ouvrage est réédité l'année suivante avec l'indication ""septiesme édition"". Il rassemble 95 Lettres réparties en 4 livres. Les Œuvres s'ouvrent sur leur présentation au cardinal de Richelieu par Jean de Silhon, puis la préface de Jacques de la Motte Aigron. La lettre de Richelieu qui précédait la lettre XLI dans l'édition princeps de 1624 passe désormais en tête recueil. Par ailleurs, les noms des destinataires ne sont plus précisés. ""Le livre est conçu pour se défendre, en doublant la démonstration de l'apologiste [voir n° précédent] d'une preuve en acte. […] le changement de titre a aussi la vertu d'élever les écrits que le livre rassemble. Le terme d'Œuvres efface la désignation générique du texte, et avec elle le soupçon de médiocrité attaché à la forme épistolaire ; à la place, il insiste sur la vocation générale des écrits de Balzac […]"". Bel exemplaire en vélin de l'époque. Tchemerzine, I, p. 406 (titre et collation identique). - Beugnot, n° 72 (L'édition présentée - tout comme celle de la BnF - porte au titre la spécification ""Première partie"" absente de notre exemplaire). - Les premières lettres de Guez de Balzac, H. Bibas et K.-T. Butler (éd.), 1933-1934, I, p. XXII, G. - J. Jehasse, Guez de Balzac et le génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977."
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Paris, Augustin Courbé, 1658 Petit in-4 de (3) ff., 244 pp., (10) de tables et privilège, vélin ivoire, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale du ""Grand Œuvre"" de Balzac. Frontispice gravé par Grégoire Huret (1606-1670) : Minerve dans un habit fleurdelysé, tenant d'une main une lance et un rameau d'olivier, appuyée sur un écu aux armes de Suède, le pied sur la tête de la Gorgone. Vignette de titre gravée. Paru quatre ans après la mort de Balzac, Aristippe représente le travail de toute une vie, tant sur le plan formel, dans la maîtrise de la langue, que du fond, avec les idées politiques et la philosophie du pouvoir développée. Le succès de cet ouvrage contribua à la gloire posthume de l'auteur. ""Son Aristippe est sans doute ce qu'il a fait de plus beau"" (Chapelain à N. Heinsius, 1657). En 1631, la publication du Prince, bien peu conforme aux attentes de son puissant commanditaire, Richelieu, avait entraîné avec le cardinal ministre, une rupture que la réédition, fort peu corrigée, de 1634 ne chercha pas véritablement à réparer. C'est donc avec tout son esprit d'indépendance que Balzac entreprend cette réflexion - sur un mode augustinien - sur les mœurs de la Cour, cherchant le moyen de concilier devoir et politique, et n'hésitant pas à dénoncer les vices des Grands avec la plus grande liberté. Devant l'opposition du ""tyran"" Richelieu, Balzac conserve ce projet dans ses portefeuilles jusqu'en 1644. Prétendant à nouveau jouer un rôle politique après la mort de ""l'homme rouge"", Balzac envisage de dédier son ouvrage, sous le titre de Cleophon sive de la Cour, à Mazarin. Las, il est également tenu à l'écart par le nouveau pouvoir, suspect entre autres de trop de sympathie à l'égard des princes ; Balzac se propose alors d'adresser sa dédicace à Auguste. En 1651, il remet son ouvrage en chantier, et dans une lettre semble songer à une dédicace à la Reine Christine de Suède, ce que retiendront ses exécuteurs testamentaires. ""Je le dis sans exagérer la chose, et il est très vrai néanmoins, que mon Aristippe est mon bien-aimé, qu'il est les délices de mes yeux et la consolation de ma vieillesse. Je l'ai fait et refait une douzaine de fois ; j'ai employé à le faire toute ma science, toute mon expérience, tout mon esprit, tout celui des autres. Voilà de grandes paroles ; mais après de si grandes paroles, après tant de veilles et tant de travail, je serais bien attrapé si le monde faisait peu de cas de ces veilles et de ce travail."" (Balzac à Valentin Conrart, 11 déc. 1652). Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Petite galerie de vers au coin supérieur extérieur très éloignée du texte. Tchemerzine, I, p. 374. - Beugnot, n° 126. - Jean Jehasse, Guez de Balzac et le Génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977. - IFF Graveurs du XVIIe siècle, t. V, p. 383, n° 406."
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Paris, Jean Camusat, 1637 In-8 de (10) ff., 512 pp., vélin ivoire, tranches nues (reliure à l'imitation de l'époque).
"Édition originale de 61 lettres en français inédites. Bandeaux typographiques et culs-de-lampe. Table complète en fin de volume. Privilège du 1er avril 1637 et achevé d'imprimer du 14 août 1637. Ce recueil, publié chez l'imprimeur-libraire de l'Académie Jean Camusat, contient 61 lettres en français - datées de 1632 à 1637 (la plupart de 1636) - et 2 lettres en latin de Daniel Heinsius. La seconde partie, Ioannis Ludovici Balzacii Epistolarum Liber unus, entièrement en latin, regroupe 16 épîtres, dont 4 à Richelieu, ainsi que 3 poèmes. ""C'était s'afficher avec éclat devant ""le païs latin"" comme latiniste, tant en prose qu'en poésie. Et confirmer par l'exemple [ses] prétentions humanistes […]"" (Jehasse). Le Recueil s'ouvre sur une lettre de remerciements, datée du 1er juillet 1637, adressée au chancelier Séguier qui venait d'interdire la publication d'un libelle contre Balzac, témoignant ainsi que ""l'ermite de la Charente"" n'avait pas encore totalement renoncé à la Cour. ""Mais, Monseigneur, la bonté que vous avés pour moy, va plus loin que la Justice ordinaire. Vous ne voulés pas seulement que je sois en repos dans l'agitation de toute l'Europe : vous voudriez encore que le Monde respectast mon repos, & qu'estant esloigné des hommes, je fusse hors de la portée de la médisance."" Frontispice gravé par Claude Mellan (1598-1688), Minerve appuyée sur une cippe sur laquelle est inscrit le titre, un enfant tenant deux couronnes de laurier à ses côtés : ""Monsieur, Quoy que je n'aye pas les yeux fort sçavans, je connois bien que l'ouvrage de Mellan est plus noble & mieux conceû que celuy de l'autre Sculpteur. Mais le bon Camusat fait bien de l'honneur à mes Escrits, de les enrichir de si belles & si ingénieuses figures. Que dites-vous particulièrement de cette Pallas rêveuse & mélancholique ? Ne semble-t-il pas, qu'elle n'est à l'entrée du Livre avec une verge, que pour en donner sur les doigts au Sophiste Gorgias & au Grammairien Palemon"" (à Chapelain, 15 octobre 1637). Bel exemplaire. Tchemerzine, I, 414. - Beugnot, n° 77. - Guez de Balzac, Épîtres latines, Jean Jehasse et Bernard Yon (éd.), Université de Saint-Étienne, 1982. - IFF Graveurs du XVIIe siècle, t. 17, Claude Mellan, 1988, n° 303."
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A Amsterdam, chez les Elseviers (sic), 1656. Petit in-12 de 12 feuillets (titre-frontispice, avertissement, adresse, table) et 404 pages. Etat intérieur satisfaisant : déchirure aux pages 27 et 29 restaurée et un très petit manque de papier en marge des deux premiers feuillets sans atteinte à la gravure. Plein vélin postérieur (début XIXème) mais bien exécuté, pièce de titre de maroquin rouge, en très bon état.
Premier tirage à cette date, imprimé par Louis et Daniel Elzevier, avec les remarques indiquées par Rahir. Les éditions elzeviriennes ont consacré le succès de l'oeuvre de Guez de Balzac et de la grande renommée de l'auteur à cette époque. La réputation actuelle de Balzac se fonde essentiellement sur ses Lettres dont un premier recueil parut en 1624 et un second en 1636. On y lit, selon les critiques, une élégance et une harmonie « jusque-là jamais rencontrées dans aucun ouvrage en prose de langue française. » Les lettres de Balzac, qui connaissait également litalien et lespagnol, démontrent une véritable maîtrise du style en introduisant une prose française claire, précise, nouvelle, affranchie du latin. Rahir W.1193.
Leide Jean Elzevier 1659 In-12 (14 x 8,5 cm.), 396 pp., y compris le titre-frontispice, (5) ff de table. Pleine reliure veau blond, plat décoré d'un encadrement à la roulette et d'un double filet doré, dos à nerfs, tranches dorées. Frontispice gravé par P. Philippe, lettrines.
Première édition élzévirienne (Willems, p. 206, n 840 ; Tchemerzine, I-432) établie par Girard, archidiacre de l'archevêque d'Angoulême.Guez de Balzac (1597-1654) est le représentant d'une humaniste mondain, au style facilement héroïque, reconnu pour son style (selon le témoignage du grammairien Ménage et la variété de ses sujets. "Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l'art de plaire et persuader qu'il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis-XIII" (Dictionnaire des Lettres Françaises - XVIIe siècle). Bel exemplaire dans une reliure du XIXe de fine facture.Début de fente à un mors, petit manque à une coiffe, quelques épidermures. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
A Paris, chez Toussaint du Bray, rue Saint Jacques aux Efpics Meurs, 1630, 20 ff., 712 pp. In-8, vélin ivoire, dos et tranches lisses (Reliure de l'époque).
Troisième édition, en partie originale, des lettres de Balzac (1594-1654) dont Boileau écrivait : On peut dire que jamais personne n'a mieux su sa langue que lui…La première édition des lettres, sous le titre d’ Œuvres", parut en 1627, avec sur le titre, la mention fictive "Sixième édition" ; la seconde en 1628, portant "Septième" ; et enfin la nôtre, qui constitue la troisième, en 1630, avec la mention "Huitième édition".La première sous le titre de "Lettres" fut publiée par le même T. du Bray en 1624.Déchirure restaurée avec manque au feuillet liminaire. De la bibliothèque F. de Gramont, avec ex-libris et note manuscrite (XIXe siècle).Restauration marginale à quatre feuillets (pp. 577 à 584). Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654), surnommé "le grand épistolier", fut l'un des plus prestigieux académiciens.Considéré comme le réformateur de la prose française, ses œuvres déchainèrent en son temps les plus vives polémiques. Le style épistolier jusqu’alors peu considéré acquit ainsi avec lui ses lettres de noblesse. BEL EXEMPLAIRE EN RELIURE DU TEMPS.
Paris, Claude Barbin, 1658. In-12, 452 pp., demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, tranches mouchetées (petit manque et épidermures à la reliure, quelques petites taches éparses).
Nouvelle édition d'oeuvres choisies de Jean-Louis Guez de Balzac. Ex-libris manuscrit I. Avril au titre, tampon ex-libris Charles Henneguier. Brunet, I, 632. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
BALZAC (JEAN-LOUIS GUEZ DE. 1597-1654). OGIER FRANCOIS (1597-1670).
Reference : 1008
(1663)
A PARIS. CHEZ THEODORE GIRARD. 1663. IN-12 (9 X 14,5 X 2 CENTIMETRES ENVIRON) DE (12) + 203 ET 68 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU BRUN, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE, ROULETTE DOREE SUR COUPES, TRANCHES MOUCHETEES ROUGES. SECONDE EDITION DECRITE PAR TCHEMERZINE (I. 351). «L’APOLOGIE EST ATTRIBUEE A F. OGIER, PSEUDONYME DE J. L. GUEZ DE BALZAC POUR CERTAINS AUTEURS. D’APRES MENAGE, BALZAC AURAIT SEULEMENT CONTRIBUE POUR UNE GRANDE PART A LA REDACTION DE CET OUVRAGE». PETIT TRAVAIL DE VER SANS AUCUNE ATTEINTE AU TEXTE EN MARGE BASSE, PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, SINON BON EXEMPLAIRE.
In-12, plein vélin rigide ivoire à petits rabats, pièce de titre de maroquin olive, tranches rouges (rel. du XIXe s.), 388, (18) p., titre-frontispice gravé. Amsterdam, Louis et Daniel Elzevier, 1663.
Edition posthume elzévirienne de ce recueil dessais publié et préfacé par Claude Girard, ami et correspondant de Guez de Balzac, secrétaire du duc dEpernon devenu archidiacre dAngoulême.La page de titre gravée représente lauteur, en "entretien" avec ses amis, dans un grand décor classique, un jardin "à la française" en arrière-plan.(Beugnot, n°217. Tchemerzine-Scheler, I, 373. Willems, 1297).Bon exemplaire, très frais, bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1648 Paris, Augustin Courbé, 1648 ; in 8°, Reliure plein-maroquin rouge, dos à 5 nerfs très ornés, triple filets dorés sur les plats, larges dentelles interieures . : travail signé de Trautz-Bauzonnet . De la bibliothèque du Dr Desnos (ex-libris) . . Edition originale, ornée d'un beau frontispice de François Chauveau gravé sur cuivre par Nicolas Regnesson. Ce récit romancé est en fait un écrit polémique de Balzac, qui, sous les aspects de Barbon, s'en prend à deux de ses adversaires, François de Harlay, archevêque de Rouen, et le philologue Guyet
Rouen/ Paris Courbé 1660 In-16 (8 X 14 cm) basane brune, dos à nerfs orné de fers dorés. 90 pp non chiffrées (épitre) + 387 + 20 non chiffrées (table).sur le titre F.de Malherbe manuscrit du temps
Edition posthume elzévirienne de ce recueil d’essais publié et préfacé par Claude Girard, ami et correspondant de Guez de Balzac. Elle contient un titre-frontispice et une vignette de titre. (un mors fendu, caisson au bas du dos un peu écrasé, un cerne en marge des soixante premières pages, une petite galerie dans la partie supérieure des premiers feuillets).
Paris, Claude Marette, 1634 In-8 de (12) ff., 424 pp., vélin ivoire, lacets, tranches nues (reliure de l'époque).
"Contrefaçon de l'édition de 1626. Elle reprend la structure, pièces liminaires comprises, de l'édition originale de 1624, en 61 lettres numérotées ; les premières adressées au duc d'Épernon et au cardinal de La Valette. Sont ajoutées à la suite une ""Réponse à une lettre de M[ademoiselle] D[e] G[ournay]"", une lettre à ""Monseigneur le comte de Schomberg"" ainsi que la réponse du même, qui apparaissaient pour la première fois dans l'édition de 1625 donnée par Toussainct du Bray. ""[…] j'ay toujours bien creu, que si quelqu'un devoit eslever nostre langue jusqu'au mérite & à la réputation de l'éloquence des anciens, que c'estoit à lui seul à qui nostre siècle en devroit la gloire"" (La Motte Aigron). Vignette de titre, bandeaux typographiques et lettrines. Bel exemplaire en vélin de l'époque à lacets. Gardes renouvelées, petites et discrètes restaurations à la reliure. Tchemerzine, I, 407. - Les premières lettres de Guez de Balzac, H. Biba et K.-T. Butler (éd.), 1933-1934, I, p. XXV."
Rouen, Louys Behourt, 1658 Un volume in-8 de (4) ff., 450 pp., vélin ivoire, titre manuscrit à la plume au dos, tranches mouchetées rouges (reliure de l'époque).
"Édition rouennaise. Elle réunit les 18 Discours publiés originellement à Paris, chez Rocolet, en 1644. Vignette de titre, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois. Bel exemplaire en vélin de l'époque. Marque d'appartenance manuscrite à l'encre brune en haut du contre-plat : ""h. de Chantelois"". Beugnot, Guez de Balzac, n° 108. - Non répertorié par Tchemerzine."
Amsterdam, Louis & Daniel Elzevier, 1661, in-12°, 332 p., quelques ornements typographiques gravés sur bois, papier très frais, si ce n'est de très petites traces de vers dans les premières pages, reliure en parchemin rigide, titre ms. à l'encre noire sur le dos, bon exemplaire.
Deuxième édition, et dernière édition elzévirienne, réimpression de l'édition originale de Jean Elzevier à Leiden en 1656, d'un des ouvrages qui firent la gloire de Jean-Louis de Balzac, homme de lettres célèbre par l'éclat de son style “un des écrivains qui, au commencement du dix-septième siècle, contribuèrent le plus au perfectionnement de la langue française” (Hoefer). Ses lettres, de vraies missives, inaugurèrent le genre épistolaire en France; durant la première moitié du XVIIe siècle, l'oeuvre de Balzac sert de “modèle de la prose éloquente et galante, et constitue ainsi un objet d'étude privilégié pour l'histoire littéraire” (Beaumarchais). Rahir 1300; Willems 1265; Berghman 1414; Pieters n° 285; Hoefer NBG IV/327; Beaumarchais (1984) p. 119.
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1660 un volume, reliure plein veau brun raciné in-douze (binding full calfskin duodecimo), dos à nerfs (spine with raised bands) décoré or (gilt decoration) filets or (gilt line) et filets à froid (blind-stamping line decoration) - entre-nerfs à fleuron au fer plein (between the raised bands floweret with full blocking stamp)- titre frappé or (gilt title) - pièce de titre sur fond bordeaux foncé (label of title) avec triple filets or (label of title with triple gilt line) coiffes supérieures et inférieures légèrement manquantes (are missing the head and tail of the spine), charnière fendue (cracked joints) sur 2 cm, tête lisse (top edge smooth) toutes tranches lisses (all smooth edges) jaspées rouges (all red marbled edges), orné d'un frontispice titre gravé sur bois (engraving-wood) en noir + avec marque gravée d'Augustin Courbé gravée sur bois (engraving-wood) en noir en bas de la page de titre et orné de bandeaux - lettrines et de culs-de-lampe (illuminated of headpieces and dropped initials and of tailpieces) gravés sur bois (engraving-wood) en noir, légères mouillures dans les toutes premières pages, 278 pages + (14) ff. de Table et Privilège, 1660 Imprimé à Rouen et se vend à Paris chez Augustin Courbé Editeur,
achevé d'imprimer pour la première fois le 30 novembre 1657 à Rouen, par L. Maurry......Bel exemplaire de cet ouvrage considéré, bien que posthume, comme le chef-d'oeuvre de Guez de Balzac......en bon état général malgré les petits défauts signalés (good condition in spite of the smalls defects indicated).
Paris, Charles de Sercy, 1656 in-4 de (7) ff., 228 pp., ff., vélin ivoire, titre manuscrit à la plume au dos, tranches mouchetées rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale de cet ouvrage apocryphe. Considérés par l'archidiacre d'Angoulême, Guillaume Girard, éditeur des Entretiens de Feu Monsieur Balzac (Paris, Courbé, 1657) (voir n° ZZ) comme controuvés, ou publiés sans aveu de l'auteur à partir de matériaux dérobés, Les derniers Entretiens de Mr Du Mas avec Mr de Balzac, se voient cependant créditer d'une importante et élogieuse notice dans les Remarques critiques sur le Dictionnaire de Bayle de l'abbé Philippe-Louis Joly (1752). ""Quel que soit l'Auteur de ce Livre, […], il n'est pas indigne de Balzac"". Cet ouvrage, dédié au cardinal Spada, contient 9 entretiens. Le premier sur l'unité de la même foi absolument nécessaire pour la conservation d'un État ; le deuxième sur la descriptions des misères du temps causées par la guerre ; le troisième au sujet de l'union qui devrait être entre l'Ordre ecclésiastique et l'Ordre Religieux ; le quatrième sur éloquence française ; le cinquième sur l'éloge de la langue française ; le sixième contre l'amour propre ; les septième et huitième pour établir une Académie chrétienne ; et le neuvième condamne deux opinions lues dans Jansénius, ""en prouvant que J. C. est mort pour tous les hommes, et que ses Commandements ne sont pas impossibles"" Le Dumas des Entretiens a été identifié au récollet Félix Dumas, auteur de la Tyrannie de l'amour-propre détruite par les fidèles pratiques du pur amour, publiée en 1646 (Beugnot). Vignette d'éditeur sur cuivre au titre, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe sur bois. Privilège registré le 28 septembre 1655 ; achevé d'imprimé du 30 avril 1656. Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Beugnot, n° 661."
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Paris, E. Droz, 1933-1934. 2 vol. in-12 br., couv. impr.,XXXVII pp., (1) p., 298 pp., (3) ff.; (2) ff., 190 pp., (3) ff. Annotations marginales au crayon.[C54]
De la collection de la Société des Textes français modernes.
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Rouen/Paris, Chez Louis Billaine, 1663. "7 x 13, 256 + 53 pages, bandeaux et lettrine, 1 vignette en page de titre, reliure d'époque plein cuir, dos à 5 nerfs orné d'une pièce de titre et de 5 caissons à motifs floraux, tranches mouchetées, état moyen (reliure usagée : dos frotté, plats éraflés ; papier jauni mais quasi sans rousseur)."
"Il a été ajouté à cet ouvrage : Conformité de l'éloquence de Mr de Balzac, avec celle des plus grands personnages du temps passé et du présent; Rouen, L. Maurry, 1663 (53 pages)."
Paris, Augustin Courbé, 1657 in-4 de (48) ff., 477 pp., (11) ff., vélin ivoire, titre manuscrit à la plume au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale. Réunis après la mort de Balzac, par l'archidiacre d'Angoulême, Guillaume Girard, les Entretiens, s'ouvrent sur une épître dédicatoire au marquis de Montausier. Cette introduction constitue une justification de Balzac contre Pierre Costar (1603-1660) qui, avait attaqué l'épistolier, y compris dans des pamphlets, en prenant partie pour Voiture. On relève parmi les sujets évoqués dans ces 41 Entretiens : ""Qu'il n'est pas possible d'escrire beaucoup & de bien escrire"", ""le faux Critique"", ""De la vénération qu'il faut avoir pour les Cérémonies de l'Eglise"", ""De Montaigne & de ses escrits"", ""Portrait ou eloge du duc de Guise"", ""Comparaison de Ronsard & de Malherbe"", ""Du stile Burlesque"", etc. Vignette d'éditeur sur cuivre au titre, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe sur bois. Achevé d'imprimé du 26 juillet 1657. Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Tchemerzine, I, p. 370. - Beugnot, n° 121."
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