Paris René Kieffer éditeur 1925 In-4° (240 x 188 mm), [2] ff. bl. - [1] pl. - [4] ff. - 112 pp. - [2] ff., veau caramel, dos lisse, décor doré à la plaque sur les plats, contregardes et gardes de papier marbré doré et argenté, couvertures et dos conservés, tête dorée (Reliure de René Kieffer, étiquette estampée à la première garde blanche).
Un décor illustratif reprenant un dessin de l'ouvrage. Un des 500 exemplaires sur vélin blanc à la forme (n° 319), après 50 exemplaires de tête sur Japon contenant une aquarelle originale et une suite en violet des gravures de Camis, pour un tirage total de 550 exemplaires numérotés. Le présent est enrichi d'une aquarelle originale inédite signée par Max Camis datée de l'année de la parution de l'ouvrage. La reliure est ornée sur les plats d'une plaque illustrative reprenant le dessin de la page 81 de l'ouvrage. Il représente l'abbé Birotteau et Monsieur de Bourbonne. La reliure éditeur décrite par Sanjuan (p. 686), représente une croix de Malte, formée de filets s'entrecroisant à la manière d'un objet damasquiné. Ouvrage illustré de 29 vignettes rectangulaires dans le texte et de 2 hors-texte. Colorées au pochoir, ces illustrations évoquent bien le décor de province où le malheureux abbé Birotteau est tourmenté par les événements. Max Camis (Levallois-Perret : 1890 - Paris : 1985) n'aurait illustré que 2 ouvrages, tous deux pour les éditions René Kieffer. Dessinateur de presse et affichiste, il exposa certaines de ses peintures à la Société normande de peinture moderne au début du XXe siècle. Le Curé de Tours, courte nouvelle de Balzac, fait partie des scènes de la vie de province de La Comédie humaine où l'auteur narre les tourments dans lesquels est pris l'abbé Birotteau, vicaire de la cathédrale de Tours. Monod 805 ; Sanjuan 68