Genève. Pierre Cailler. 1948. In-12 broché. 153 pages. Très propre.
La Tradition. 1942. Grand in-8°, reliure demi-basane fauve, couverture conservée. 32 gravures à l'eau-forte sous serpente, in et hors texte. 150 pages. 1/700 sur Ingres d'Arches à la forme, seul tirage.
Bel exemplaire.
Editions Bossard. 1922. In-8° broché. 193 pages. Edition tirée à 2.500 exemplaires numérotés. Très propre.
Chamonix. Jean Landru, éditeur. 1944. In-4° en feuilles sous couverture rempliée, sous chemise-étui. Nombreuses illustrations en couleurs in et hors texte de P.-G. Klein. 110 pages. 1/700 sur vélin de Renage. [3 japon / 50 Arches / 700 vélin].
Très propre.
Le Livre. 1924. In-8° broché. Illustrations in et hors texte de Pierre Falké. V + 198 pages.
Très propre.
Editions Lapina. 1929. In-8° broché. Couverture rempliée. 98 pages. E.O. 1/1.000 sur vergé de Rives. [1 japon / 19 vieux japon / 80 japon impérial / 1.000 vergé de Rives].
Très propre.
Paris. Editions Jupiter. 1960. In-4° en feuilles, chemise rempliée, étui. 119 pages + 19 planches. E.O. 1/900 sur alfa bouffant. [2 japon / 8 Arches / 95 vélin Johannot / 900 alfa].
Très propre.
Bernard Grasset. "Les Cahiers Verts". 1950. 268 pages. E.O. 1/2.850 sur alfa.
Très propre.
Alphonse Lemerre, éd. 1909. In-8° broché. Couverture jaune. 71 pages.
Bel exemplaire.
BALZAC (Honoré de) - ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR - Soulié F.- Ponsard - Bayard et Jaime- Delphine de Girardin,Emile de Girardin, Mme - Dumanoir et Mazilier.
Reference : 26345
(1847)
1847 édition du Constitutionnel Imprimerie Boniface, 1847-1848 Paris,reliure in4 demi basane noire,dos lisse à filets dorés, pagination continue 172+ 240p.,texte encadré à 2 colonnes,timbre royal à quelques pages - rare reunion Le Colonel Chabert (version 3e originale),EL VERDUGO,La Grenadiere,Le Réquisitionnaire,La Femme de trente ans ,La Recherche de l’absolu, suivi du Magasin dramatique du Constitutionne comprennant les pieces :ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR. Le docteur noir, drame en sept actes.edition originale; Soulié F, la cloiserie des Genets- edition originale;Ponsard Agnes de Merane tragedie,Ernest Jaime; Jean-François-Alfred Bayard :Le Réveil du lion, comédie-vaudeville en 2 actes, par MM. Bayard et Jaime ... [Paris, Gymnase dramatique, 2 octobre 1847.].edition originale;Emile de Girardin, Mme Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.:edition originale- Le chevalier d'Essonne : comédie-vaudeville en trois actes -Auteur : Charles Dupeuty; Anicet-Bourgeois, M.; A Doche; Théâtre du vaudeville (Paris, France) 1847- edition originale;- Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.[Paris, Théâtre-français, 13 novembre 1847.].- edition originale;Les cinq sens, ballet-pantomime en trois actes et cinq tableaux de MM. Dumanoir et Mazilier. Musique d'Adolphe Adam. Décorations de MM. Cambon et Thierry.- edition originale; bon état,trés rare
Textes parus dans le Constitutionnel et reliés ensemble supplément littéraire du Constitutionnel theatre magasin dramatique 1846/1847Le Colonel Chabert sera publié en feuilleton une nouvelle fois dans le supplément littéraire du Constitutionnel en 1847.BALZAC (Honoré de) supplément littéraire du Constitutionnel Eugenie Grandet -En avril 1847, Le Constitutionnel réimprime le roman en cahiers détachables. Le texte compte plusieurs moments de correction, depuis celles du manuscrit et des premières épreuves en placards pour L'Europe littéraire jusqu'à celles faites par Balzac sur le texte publié par Furne, puis le Furne corrigé. Ces modifications successives n'ont pas été sans compliquer quelques données du roman.edition en partie originale;EL VERDUGO (1829)- Œuvre dédiée par Honoré de Balzac A MARTINEZ DE LA ROSALa Grenadiere est une nouvelle d'Honoré de Balzac parue en 1832 dans la Revue de Paris.Le Réquisitionnaire est une nouvelle d’Honoré de Balzac, parue en 1831dans La Revue de Paris et reprise la même année en volume chez Gosselin, puis en 1832 dans les Contes philosophiques chez le même éditeur. Rééditée chez Werdet en 1835 dans la série des Études philosophiques, puis dans l’édition Furne de La Comédie humaine en 1846, elle paraît de nouveau dans Le Constitutionnel en 1847.La Femme de trente ans est un roman d’Honoré de Balzac écrit entre 1829 et 1842. L’ouvrage est classé dans les Scènes de la vie privée de La Comédie humaine et est dédié au peintre Louis Boulanger.La Recherche de l’absolu est un roman d’Honoré de Balzac, paru d’abord en 1834 dans le tome 3 des Études de mœurs, Scènes de la vie privée, puis, fréquemment remanié par l’auteur, il est publié dans une version raccourcie de 40 pages, en 1839, avec une dédicace à Joséphine Delannoy, bienfaitrice du romancier. Enfin, dans sa troisième version (1845), il est classé dans les Études philosophiques de La Comédie humaine.theatre magasin dramatique du Constitutionnel 1847 :ESCLAVAGE). ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR ; . ANICET-BOURGEOIS (Auguste) ; DUMANOIR. Le docteur noir, drame en sept actes.edition originale;Dès sa création, ce drame fit courir tout Paris. Le célèbre Frédérick Lemaître y jouait le personnage dun esclave affranchi de lîle Bourbon, Fabien le mulâtre, connu dans lîle sous le nom de docteur noir, victime humiliée par amour pour une jeune héritière. « Le premier des blancs qui donnerait sa fille à un homme de couleur, celui-là aurait posé les fondements d'une alliance entre les deux races, celui-là aurait bien mérité de la patrie, celui-là serait un grand citoyen ! » (Acte III, scène 7).Soulié F, la cloiserie des genets- edition originale;Ponsard Agnes de Merane tragedie En 1846, son second ouvrage Agnès de Méranie, que l'on prétendit supérieur à Lucrèce, n'obtint pourtant pas le même succès- edition originale;Le Réveil du lion, comédie-vaudeville en 2 actes, par MM. Bayard et Jaime ... [Paris, Gymnase dramatique, 2 octobre 1847.].edition originale;Auteur : Ernest Jaime; Jean-François-Alfred BayardÉditeur: (Paris) : Impr. de Dondey-Dupré, (date de publication non identifiée)Le chevalier d'Essonne : comédie-vaudeville en trois actesAuteur : Charles Dupeuty; Anicet-Bourgeois, M.; A Doche; Théâtre du vaudeville (Paris, France) 1847- edition originale;Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.[Paris, Théâtre-français, 13 novembre 1847.].- edition originale;Auteur : Delphine de GirardinAuteur : Emile de Girardin, Mme Cléopatre; tragédie en cinq actes, en vers, par Émile de Girardin.Les cinq sens, ballet-pantomime en trois actes et cinq tableaux de MM. Dumanoir et Mazilier. Musique d'Adolphe Adam. Décorations de MM. Cambon et Thierry.- edition originale;Auteur : Dumanoir, M.; N Mazillier; Adolphe Adam Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de l'Académie royale de Musique, le 14 février 1848.Auteur : Dumanoir; N Mazillier; Adolphe Adam; Académie nationale de musique et de danse (France).Éditeur: [S.l.] : [s.n.], [s.d.] Extrait du Magasin dramatique du constitutionnel.Paginé 233-240.Description: [8] p. ; 4°Éditeur: [Paris?] [1848?]Auteur : Emile de Girardin, Mme
Paris, A la Cité des Livres - Aux Editions Lapina 1923, 1924, 1925, 1927, 1928, 205x135mm, broché. Papier cristal d’origine conservé. Exemplaires rassemblés dans les 500 exemplaires sur papier vergé à la forme des papeteries d’Arches. Exemplaire n.° 7 sur papier gris perle, numéroté n.° J / L, pour MM. Jérôme et Jean Tharaud. Bel exemplaire.
Une des œuvres-clés de Balzac, pénétrée d'occultisme. Paris, Hippolyte Souverain, 1842. 2 volumes in-8 de 327 pp., 336 pp. Demi-chevrette rouge, dos lisses ornés de filets dorés et de fleurons noirs, entièrement non rognés. Reliure de l'époque 225 x 137 mm.
Édition originale rare. (Clouzot 30). Elle faisait défaut à la collection romantique de Maurice Escoffier. Vicaire, I, 217; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 306; Catalogue Destailleur 1379. Une des œuvres-clés de Balzac, pénétrée d'occultisme. Balzac qualifiait de "privilégiée" l'histoire d'Ursule, "sœur heureuse d'Eugénie Grandet". Le roman ouvre les Scènes de la vie de province : une jeune fille parvient à triompher de la machination ourdie contre elle visant à la spolier. Ce portrait de jeune fille fut dédié par Balzac à sa nièce, Sophie Surville. La première partie d’Ursule Mirouet, « Les Héritiers alarmés », nous présente la bonne société de Nemours ou plutôt les quatre familles bourgeoises apparentées les unes aux autres qui, sous la Restauration, dominaient la petite ville. Minoret-Levrault, maître de poste, est une espèce d’Hercule stupide, dominé par sa femme, l'inquiétante Zélie; le couple vit pour son fils, Désiré, jeune dandy qui fait ses études de droit. Le docteur Minoret, ancien disciple des encyclopédistes et athée convaincu, a fait retour à sa ville d'origine, où il achève dans la retraite sa brillante carrière d'ex-médecin de l'Empereur. Le docteur n'a pas d'enfant, et ses neveux, dont le maître de poste, pensent qu'ils se partageront son héritage. Mais Minoret amène dans sa maison une orpheline, Ursule Mirouet, fille d'un chanteur, lui-même enfant naturel d'un organiste. Ursule est sa nièce et il l'élève comme sa fille, dirigeant lui-même son instruction avec l'aide de ses vieux amis, le curé Chaperon, le juge de paix Bongrand et le vieil officier de Jordy. En grandissant, la petite Ursule s'aperçoit que son oncle et parrain, ne partage pas sa foi, elle en éprouve une vive douleur. Le vieux docteur, brouillé depuis longtemps avec un ancien camarade qui s'est lancé dans l'étude du magnétisme, reçoit soudain de ses nouvelles. Son ami lui demande de le revoir à Paris. Minoret se rend au rendez-vous et assiste à une séance d'expériences magnétiques au cours de laquelle une voyante lui expose, point par point, les menus gestes de sa filleule restée à Nemours. De retour dans sa maison, le docteur constate que les dires de la voyante étaient scrupuleusement exacts. Ébranlé dans ses convictions, ému par la souffrance que cause à Ursule devenue une jeune fille son impiété, le vieil athée se convertit brusquement. Cet événement imprévu sème le trouble parmi les héritiers : Minoret ne va‑t‑il pas laisser ses biens à l’Église, pis encore, faire de sa filleule héritière ? Aussi entoure-t-on le vieillard de manœuvres et de suspicion. Mais le docteur est bien davantage troublé par une découverte qu'il vient de faire ; Ursule est amoureuse d’un jeune voisin, Savinien de Portenduère. Peu après, le jeune homme est mis en prison pour dettes; sa mère, veuve et pauvre, ne peut rien pour lui, et c'est le docteur Minoret qui avance l'argent nécessaire à sa libération; il va lui-même le tirer de prison. C’est au tour de Savinien de tomber amoureux de la belle Ursule. L'indulgent docteur Minoret est prêt à donner son consentement à cette union, si Savinien rachète sa conduite passée ; mais la fière Mme de Portenduère reste intraitable, son fils n'épousera pas une orpheline, fille d'un « capitaine de musique », lui-même fils naturel. Aussi Savinien quitte-t-il Ursule pour s'engager dans la marine lors de la conquête de l'Algérie. Il en revient gradé et glorieux, toutefois sa mère ne veut pas céder. Devant cette attitude, le docteur se voit obligé de fermer sa porte à Savinien. Cette première partie n'est que le prélude du drame qui s'ouvre avec la mort du docteur (IIè partie, « La Succession Minoret »). Les dispositions du vieillard avaient été prises, il avait dissimulé des titres au porteur pour sa filleule, laissant à ses héritiers légaux leur part normale d'héritage. Sur son lit de mort, le docteur remet à Ursule la clé qui ouvre le cabinet où se trouve caché l'argent qu'il lui destine ; mais la jeune fille, troublée, se laisse distancer par un des héritiers, le maître de poste Minoret-Levrault, lequel, dissimulé près de la chambre mortuaire, a tout entendu. Minoret-Levrault s'empare du magot et tout le monde s'étonne qu’Ursule n'ait reçu qu'une somme insignifiante. La jeune fille, en butte à la persécution des héritiers, se retire dans une petite maison avec une servante ; tout espoir d'épouser Savinien de Portenduère est maintenant perdu pour elle. Mais la présence d'Ursule dans la ville gêne Minoret-Levrault, qui n'a avoué à personne, pas même à sa femme, son larcin. Il demande à l'ignoble Goupil, clerc de notaire satanique et repoussant, de l'aider à chasser la jeune fille. Celui-ci commence alors une campagne de lettres anonymes qui fait planer la terreur sur la pauvre fille et la conduit bien près de la mort. Mais comme Minoret-Levrault qui s'est constitué une immense fortune ne paie pas suffisamment les services rendus par Goupil, celui-ci décide de se venger. Il avoue être l’auteur de la machination mais il n'a été qu'un instrument entre les mains de Minoret-Levrault. Les vieux amis du docteur, qui continuent à protéger Ursule et Savinien, demeuré fidèle, se demandent quelle raison a pu pousser Minoret-Levrault à vouloir à tout prix le départ d’Ursule. Celle-ci revoit son oncle en rêve, et le mort lui dévoile dans tous ses détails l'infamie de Minoret-Levrault. De présomption en présomption, on parvient à découvrir le vol. Le fils ainé de Minoret-Levrault meurt dans un accident qui avait été annoncé par le défunt à sa filleule; sa femme devient folle, quant à lui, durement éprouvé, il devient un vieillard blafard et dévot qui s'efforce de racheter son acte. Ursule épousera enfin Savinien et ils vivront dans le château acquis par le maitre de poste que celui-ci leur a abandonné. Il est à peine besoin de souligner la naïveté de l'intrigue, dans laquelle le magnétisme, les manifestations supra-terrestres, les apparitions jouent un très grand rôle. Balzac se laisse aller ici à ses convictions profondes sur la réalité des phénomènes occultes. Dans cet étrange mélodrame, d'ailleurs fort poignant, l'innocence est persécutée, mais elle recevra la récompense dont elle est digne, et les méchants seront châtiés. Seulement Ursule Mirouet est aussi un très émouvant récit des rapports entre un vieillard et une jeune fille, évocation pleine de délicatesse, inspirée par une connaissance délibérément optimiste du cœur humain, et, en contraste, une analyse impitoyable des mœurs provinciales et des malhonnêtetés, qui vont parfois jusqu'au crime, et auxquelles peuvent se laisser entraîner des bourgeois qui aspirent à une succession et estiment avoir des droits sur un héritage. Rarement Balzac est allé aussi loin dans sa rigueur et dans sa haine pour la bourgeoisie provinciale et pour les germes malsains qu'elle suscite, entretient et développe. Très bel exemplaire relié par Wagner, entièrement non rogné, pour Balzac lui‑même. Dans un article paru dans le Courrier balzacien, Thierry Bodin souligne combien "les exemplaires personnels de Balzac sont très rares. Ils ont été dispersés pour la plupart lors des ventes avant et après décès de Madame de Balzac [Madame Hanska] en mars et avril 1882." Les reliures ont toutes été exécutées soit par Spachmann, soit par Wagner, soit par les deux artisans lorsqu'ils travaillaient ensemble, selon les directives de l'écrivain. "Aussi se présentent-ils de façon à peu près uniforme : dos lisse en basane rouge (orné de quelques filets dorés et fleurons à froid) aux coutures assez souples qui permettent une bonne ouverture du livre, celui-ci non rogné, à pleines marges, et largement protégé par des plats plus grands revêtus de papier marbré, les gardes étant toujours de papier blanc sur lequel il serait possible d'écrire" (Thierry Bodin). Provenance : Honoré de Balzac - Madame Hanska, veuve d'Honoré de Balzac, dans la vente de laquelle environ 2 500 volumes furent proposés en lots (Paris, 25 avril 1882); Auguste Lambiotte (Cat. I, 1976, n° 48, reprod. pl. XII) ; Pierre Bergé, 14 décembre 2018, n° 904 (estimé 38 000 – 50 500 € frais inclus)
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Sans avoir été familiers, Honoré de Balzac et Honoré Daumier se rejoignent par le regard aigu qu'ils ont porté sur leurs contemporains. L'écrivain a brossé un vaste panorama de la société, analysant les moeurs de la province comme celles de Paris, tandis que le dessinateur a surtout observé le petit peuple de la capitale.</p><p data-mce-fragment="1">Les concierges, les saute-ruisseau, les grisettes, les cuisinières, les employés et les petits commerçants trouvent ainsi une large place tant dans La<span data-mce-fragment="1"></span><i data-mce-fragment="1">Comédie humaine</i><span data-mce-fragment="1"></span>que dans l'oeuvre gravé de Daumier. Ici comme là, l'observation relève les travers, les petitesses et les ridicules, tout en témoignant d'une sensibilité profonde pour la grande humanité de chaque personnage.</p><p data-mce-fragment="1">Aux estampes, s'ajoutent des extraits de textes écrits par Honoré de Balzac et son art génial de la description. Les lunettes chaussées par les deux artistes restent efficaces - c'est la grande liberté et le génie de l'humour, lorsqu'il s'agit d'observer nos contemporains et de mieux les comprendre.</p> Paris, 2023 Paris Musées/Maison de Balzac 80 p., illustré, cartonnage éditeur. 24 x 35
Neuf
Hippolyte Souverain, Paris 1842, 13,5x22cm, relié.
Edition originale rare. Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs. Important envoi autographe signé d'Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine. Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ». « ... le singulier fait de l'inventeur qui fit manuvrer à Barcelone, au XVIème siècle un vaisseau par la vapeur, et qui le coula devant trois cent mille spectateurs sans qu'on sache ce qu'il est devenu, ni le pourquoi de cette rage. Mais j'ai deviné le pourquoi et c'est ma comédie. » (lettre à Mme Hanska) Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. Peut-être l'auteur de La Comédie humaine pensait-il que le principal ressort comique tient au personnage principal et à ses réparties cinglantes. Or justement, ce personnage, cet arlequin féroce et éloquent, Balzac le connaissait bien, il se nommait Laurent-Jan et ce fut le plus proche et le plus fidèle ami des dernières années de sa vie. Bien que la majeure partie de leur correspondance semble avoir disparu, on estime que leur rencontre est antérieure à 1835.(Albéric Second fait mention d'un diner rue Cassini où Balzac demeura de 1829 à 1835). Personnage excentrique et provocateur, Laurent-Jan occupe une place de choix dans la vie de bohème que Balzac mène durant ces années avec notamment Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni et Albéric Second, auprès desquels l'écrivain « s'encanaille avec plaisir et profit » (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). Tous sont restés discrets sur les « excès » de ces années tumultueuses dont on conserve pourtant d'éloquentes traces dans leurs correspondances, comme cette missive dans laquelle Balzac invite Gavarni à une soirée chez Laurent-Jan pour « [s]'élonger un brin une chotepis très bien habillée » signée « TicTac dit vit d'ours ». Laurent-Jan fut le principal organisateur de ces orgies balzaciennes, dans sa demeure du 23 rue des Martyrs, qui ont inspirées quelques scènes de la Comédie Humaine : «Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices. Il y avait une danseuse nue sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme : - La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !» (cf. Hervé Manéglier, Les artistes au bordel, 1997) Ces années folles coïncident dans l'uvre de Balzac avec la création de personnages sexuellement ambivalents ou clairement homosexuels comme Zambinella et Séraphita les androgynes, Raphaël de Valentin qui a « une sorte de grâce efféminée», Louis Lambert, « toujours gracieux comme une femme qui aime », Lucien de Rubempré, et surtout celui que l'on considère aujourd'hui comme le premier homosexuel de la littérature française : Vautrin. Au regard de cet intérêt particulier pour les différentes formes de sexualité dont témoigne La Comédie humaine durant les années 1830 à 1836 (ni avant, ni après si l'on en croit Maurice Regard), de nombreux critiques se sont intéressés à la sexualité de Balzac durant cette période lors de laquelle l'écrivain connut la presque totalité de ses jeunes collaborateurs. Ainsi S. J. Bérard et P. Citron s'interrogent-ils sur les surprenantes saillies qui parsèment la correspondance de Balzac avec ses jeunes « protégés ». « Vous qui m'envoyez faire foutre [...], vous me prenez [...] par le sentiment que j'ai pour vous, venez donc vous faire foutre ici; et au plus vite» écrit-il à Latouche. Plus étranges encore, ses correspondances avec Eugène Sue se concluent par des formules pour le moins étonnantes: « à vous de glande pinéale » ; « à vous de périnée» ; « j'admire votre prépuce et je suis le vôtre » ... On n'a retrouvé aucune correspondance avec Laurent-Jan avant 1840, mais à cette date, celui-ci lui adresse des lettres s'ouvrant sur un « très aimé» ou « mon chéri » et s'achevant par un explicite « je me presse sur ton gros sein ». D'après les allusions de certains de ses contemporains, la double sexualité de Balzac semble avérée. Albéric Second compare ses relations masculines à celles de Nisus et Euryale, Roger de Beauvoir le surnomme « Seraphitus », et Edward Allet légende sa caricature de Balzac : « le R.P. dom Seraphitus culus mysticus Goriot(...) conçoit (...) une foule de choses inconcevables et d'incubes éphialtesticulaires.» [Référence à Ephialte qui prit à Revers Léonidas aux Thermopyles]. Pour les critiques actuels en revanche, la question de ce que Pierre Citron nomme « l'ambisexualité » de Balzac, reste posée. Parmi les hypothèses avancées par P. Citron, S. J. Bérard ou P. Berthier, les relations de Balzac avec Laurent-Jan, auquel on ne connaîtra pas d'aventures féminines, concordent avec l'hypothèse d'une homosexualité active ou fantasmée de Balzac. Si l'on ajoute que la pièce Vautrin est dédiée à Laurent-Jan - pour le remercier, écrira Gautier, d'avoir « sérieusement mis la main à la pâte » - Laurent-Jan apparaît comme une des principales figures liées aux « zones obscures de la psychologie de Balzac » (titre de l'étude que Pierre Citron consacre à ce sujet). A partir de 1841, la correspondance entre Balzac et Laurent-Jan s'avère moins ambiguë, et les excès de langage font place aux déclarations d'amitié et d'admiration réciproques jusqu'à la mort du Maître dont Laurent-Jan signe le 18 août 1850 l'acte de décès. Durant ces dix dernières années, celui que Gozlan considérait comme le « meilleur ami de Balzac » et Philibert Audebrant comme « le bras droit de l'auteur de La Comédie humaine » fut plus particulièrement le principal partenaire de Balzac dans sa grande aventure théâtrale, passion qui allait consumer le romancier endetté en quête de reconnaissance et de succès financier. Théophile Gautier relate qu'en 1840, lorsque Balzac le convie avec Laurent-Jan, Ourliac et de Belloy à lui écrire la pièce Vautrin qu'il a déjà vendue au théâtre de la Porte-Saint-Martin mais pas encore composée, seul Laurent-Jan se prête au jeu : « Balzac a commencé par me dire, en parlant de Vautrin, votre pièce puis, peu à peu, notre pièce et enfin... ma pièce. » Laurent-Jan héritera toutefois d'une prestigieuse dédicace imprimée, un honneur qu'il partage avec quelques illustres contemporains dont Victor Hugo, George Sand ou Eveline Hanska, auxquels Balzac dédia également certaines de ses uvres. L'interdiction de la pièce ne décourage pas Balzac qui persiste dans son rêve de fortune théâtrale, avec la collaboration active et enthousiaste de Laurent-Jan auquel le Maître confie l'écriture, la correction ou la réécriture de nombreuses pièces et ouvrages : Lecamus, Monographie de la presse parisienne, Le Roi des mendiants (« un scénario superbe pour une pièce à deux »), etc. « Aussi recevras-tu plusieurs scénarios qui pourront occuper tes loisirs, car je veux ta collaboration » lui écrit Balzac de Wierzchownia en 1849. L'année précédente, avant son départ en Pologne, Balzac avait officialisé cette collaboration par une procuration littéraire à Laurent-Jan établie le 19 septembre 1848 : « Je déclare avoir investi Monsieur Laurent-Jan de tous mes pouvoirs, en tout ce qui concerne la littérature. [...] Il pourra faire les coupures ou les ajouts, enfin tous les changements nécessaires ; [...] Enfin il me représentera entièrement. » Laurent-Jan accomplira sa mission avec le plus grand sérieux comme en témoignent ses multiples échanges avec le malheureux démiurge. Balzac ne connaîtra jamais le succès espéré, contrairement à ses amis Dumas et Hugo auxquels il se compare pourtant, même dans l'échec. Ainsi, après le four des Ressources de Quinola, écrit-il à Mme Hanska : « Quinola a été l'objet d'une bataille mémorable, semblable à celle d'Hernani. » Dont acte ! Le 10 décembre 1849, c'est un Balzac presque mourant qui associe encore Laurent-Jan à tous ses projets dans une lettre admirable de courage et d'espoir : « Allons mon ami, encore un peu de courage, et nous nous embarquerons sur la galère dramatique avec de bons sujets, pour aller vers les terres de Marivaux, de New-Beaumarchais, et de la nouvelle Comédie ». Il est très probable que le personnage de Quinola soit en partie inspiré de cet ami fidèle et admiré de Balzac qui concluait ses lettres de « mille amitiés » ; « tout à toi de cur » ou « ton maître respectueux et fier de son prétendu valet » (en réponse au titre que s'attribuait Laurent-Jan). Cet homme d'un esprit aussi brillant que vain ne produisit aucune uvre digne de ce nom mais fut sans doute une source d'inspiration considérable pour Balzac qui lui doit nombre de « bons mots » ponctuant ses uvres. Dans La Comédie humaine en particulier, Bixiou et Léon de Lora, sont directement inspirés de ce bohème excentrique, mais au-delà de ces deux personnages, écrit Maurice Regard : « Bien des ombres balzaciennes accompagnent ce vieux corps bossu et sec: Schinner, Steinbock, Gendrin » lui doivent «un peu d'eux même [et] beaucoup de leur esprit ». Balzac n'aura de cesse de communiquer à ses proches l'indéfectible affection qu'il éprouve pour son « misanthrope sans repentir » qui n'eut pas toujours bonne presse. « Il vaut mieux que ses apparences. Moi je l'aime beaucoup et sérieusement » (lettre à Laure de Surville). Quelques jours avant la mort de son mari, Eve de Balzac rapportait encore à sa nièce Sophie de Surville, l'effet salvateur des visites de son dilectus. « Votre oncle va beaucoup mieux, il a été fort gai, fort animé, toute la journée, et je l'attribue à une bonne visite de notre ami Laurent-Jan, qui a été plus éblouissant que jamais hier soir - il nous a fasciné véritablement, et mon cher malade a répété plusieurs fois hier et aujourd'hui : « avouez qu'on n'a pas plus d'esprit que ce garçon ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
1927 Editions Lapina, Paris, 1927-1928. Quatre volumes in-8 brochés sous couvertures rempliées roses et étuis cartonnés, env. 60pp. par volume. Légère insolation au dos des étuis, sinon parfait état, exemplaires numérotés sur vergé d'Arches.
N° 5: Lettres de femmes adressées à Honoré de Balzac. Deuxième série (1837-1840). N° 6: Correspondance inédite de Honoré de Balzac avec la Duchesse de Castries (1831-1848). N° 7: Lettre sur Kiew par Honoré de Balzac, fragment inédit. N° 8: Correspondance inédite de Honoré de Balzac avec le Docteur Nacquart (1823-1850). La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
s.l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841], 13,5x21,6cm, une page sur un double feuillet, enveloppe jointe.
| Le succès damné d'Honoré |<br>* Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. «Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle.» Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [...] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [...] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [...] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [...] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l'uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Garnier, Frères, Libraires-Editeurs, sans date (circa 1873), 1 volume de 145x225 mm environ, xxxi-614 pages, reliure signée Bonleu, demi-chagrin à coins framboise, dos portant titres dorés, orné de motifs romantiques dorés, cuir souligné par un filet doré sur les plats, tranche de tête dorée, gardes marbrées, couvertures conservées, feuillets à toutes marges, non rognés. Papier de Chine, exemplaire non justifié, Huitième édition, illustrée de 425 dessins par Gustave Doré. Dos légèrement insolé, coins frottés, des rousseurs, sinon bon état.
Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII du calendrier républicain), et mort à Paris le 18 août 1850 (à 51 ans), est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes uvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine. À cela s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq oeuvres ébauchées. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris : L. de Potter, (1854),4 vol. in-8 reliures demi basane,dos lisses,plats et coins frottés,texte moyen,
edition originale; page de titre manquante au tome 1, pages 135/136 manquantes au tome 2; tres rare - Le Depute d’Arcis fut laisse inacheve par Balzac. Dans le Catalogue de 1845 cette œuvre, placee dans les Scenes de la vie politique, est indiquee comme terminee : en realite Balzac n’en ecrivit jamais que la premiere partie, l’Election, qu’il publia en feuilleton de l’Union monarchique du 7 avril au 3 mai 1847.Le texte de Balzac s'arrête à la page 65 du tome II.
s.l. [Neuchâtel] [29 septembre 1833], 13,4x21,1cm, une page sur un double feuillet.
| Balzac rencontre Madame Hanska pour la première fois : "Je suis très content de ce que j'ai vu" | * Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à son ami l'écrivainCharles de Bernard. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Au verso du dernier feuillet, figure l'adresse du destinataire [Charles de Bernard du Grail] rédigée de la main de Balzac, ainsi que des tampons postaux et le cachet portant les armesdes Balzac d'Entraigues, que l'écrivains'était appropriées. Quelques infimes trous sans atteinte au texte, traces de plis inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa correspondance (Paris, Calmann Lévy, 1876, CXIV, p. 252-253). Balzac écrit cette missive quatre jours après sa toute première rencontre et son premier baiser avec Madame Hanska à Neuchâtel, à la suite de longs mois d'échanges épistolaires. J'ai été très heureux ici. Je suis très content de ce que j'ai vu, le pays est délicieux; mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures. Deux ans après la première lettre de « l'Étrangère »Eveline Rzewuska, un Balzac enamouré quitte Paris pour la retrouver en Suisse. L'écrivain faisant une « escale » à Besançon, servant de prétexte à son départ de la capitale, y avait brièvement vu son correspondant Charles de Bernard :«Il me semble que je vous ai bien peu remercié de la bonne journée que vous m'avez donnée; mais j'espère vous prouver que je ne suis point un ingrat. A mercredi donc; vous devez penser que j'aurai bien du plaisir à vous revoir, vous qui avez fait que mon voyage à Besançon n'a pas été inutile et que j'y ai trouvé du plaisir». Après cette journée à Besançon et un voyage en malle-poste chaotique, Balzac rencontra enfin sa belle, qu'il dut malheureusement partager avec son mari le comte Hanski. Profitant d'une absence de ce dernier, l'écrivain échangea, sur un antique banc de pierre de la colline du Crêt, un baiser tant attendu avec Madame Hanska. Tout au bonheur de cette première rencontre, il ne peut s'empêcher cependant de citer l'omineuse fable de la Fontaine dans cette lettre : «mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures». Ses amours avec Madame Hanska ne seront pas, en effet, d'un calme olympien, comme le résumera Gonzague Saint Bris:«dix-huit ans d'amour, seize ans d'attente, deux ans de bonheur et six mois de mariage». De Neuchâtel, ils garderont l'image d'un lieu symbolisant leur union. La ville figurera dans une soixantaine de leurs lettres :« Neuchâtel, c'est comme le lys blanc, pur, plein d'odeurs pénétrantes, la jeunesse, la fraîcheur, l'éclat, l'espoir, le bonheur entrevu », lui écrira-t-il. De Bernard, qui avait arrangé son transport vers la Suisse, est de nouveau missionné pour le retour de Balzac : «J'aurai le plaisir de vous revoir mercredi, 2 octobre. Voulez-vous avoir l'obligeance de me retenir une place àla malle pour Paris ?». Le voyage le séparant de nouveau de sa bien-aimée sera particulièrement misérable : « La Malle-poste était retenue pour 6 jours, en sorte que mon ami de Besançon [Charles de Bernard] n'a pu m'y avoir une place ; j'ai donc fait la route sur l'impériale d'une diligence en compagnie de 5 Suisses du canton de Vaud qui m'ont traité corporellement comme un animal qu'on mène au marché et qui ont singulièrement aidé les paquets à me contusionner» (lettre à Madame Hanska, 6 octobre 1833). Balzac livre dans ces lignes sa toute première impression de ses premiers moments passés avec l'objet de sa plus vive passion, à qui il devait plus tard donner son nom. - Photos sur www.Edition-originale.com -
BALZAC (Honoré de) - BARBEY d'AUREVILLY (Jules, recueil établi par).
Reference : 9893
(1909)
Paris, Alphonse Lemerre, 1909. Un vol. in-12 (188 x 119 mm) de 71 pp., broché.
Edition originale en volume, faisant suite aux publications fragmentaires et interrompues au sein du journal Le Pays, en 1854. ''Nous ne sommes pas d'accord sur les mérites de Balzac. Grand homme de caractère et de génie, mort, comme Moïse, après avoir vu, sans y entrer, le Chaaman du bonheur domestique et de la gloire. Je suis convaincu que quand vous lirez ce travail d'extraction auquel je viens de me livrer sur cet Oural de diamants (les oeuvres complètes et inédites) de Balzac, vous modifierez vos opinions sur un pareil homme, et vous l'admirerez autant que moi. Vous le verrez alors par les côtés inconnus et obscurs, et qui seront, d'ici peu, croyez-moi, les côtés éclatants de sa pensée et de ses ouvrages''. (Lettre de Barbey à Trébutien). ''Recueillies dans ses oeuvres complètes et jusque dans ses lettres les plus intimes, avec la piété de l'admiration et la conscience de l'exactitude, des pensées frapperont le public comme une oeuvre qui viendrait tout à coup de sortir de la tête puissante que nous regrettons. Vaste travail, triange d'un magnifique écrin intellectuel entrepris avec le respect dû à tant de génie et à une si glorieuse mémoire, nous ne nous doutions pas, il faut bien l'avouer, de l'aspect nouveau sous lequel, ce curieux travail terminé, Balzac devait nous apparaître''. (in Préface). Discrètes plissures affectant les plats. Lesquels présentent en outre un éclat légèrement altéré. Petit manque au dos entraînant parfois une légère faiblesse du brochage. Du reste, bonne condition. Peu courant.
DE BALZAC Honoré - Marcel Bouteron, Henri Longnon (texte révisé et annoté par) - Charles Huard (illustrations de) - Pierre Gusman (gravées sur bois par)
Reference : 96186
(1910)
1910 Louis Conard libraire-éditeur - 1910 - In-8 broché, dans un coffret - 345 pages - quelques illustrations
Bon état, ombre sur le premier et le quatrième plat, légères salissures sur le quatrième plat
[Huard, Charles.] - Balzac, Honoré de.
Reference : LCI-348
(1948)
ISBN : Huard, Charles.
1948 1948 Paris Louis Conard 1948 35 in 4 carré Broché * UVRES COMPLÈTES / de Honoré de Balzac. - Paris, Louis Conard, 19I2-1940. 35 vol. Texte révisé et annoté par Marcel Bouteron et Henri Longnon. Illustrations de Charles Huard, gravées sur bois par Pierre Gusman.I-XXXIII. La Comédie humaine. Tomes n°1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-21-22-24-25-26-27-28-33XXXIV-XXXV. Théâtre. XXXVI-XXXVII. Les Contes drolatiques. I-2XXXVIII-XL. uvres diverses. Tomes n° 1 1*Etudes Analytiques : Tomes n° 1-2Etudes Philosophiques : Tomes n° 4-5[Première édition d'uvres complètes annotée].
Format 21x15,5 cm Etat de conservation Excellent, Etat Neuf Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Paris, Pressédition, 1948. Collection ""Oeuvres oubliées de Balzac"". Illustrations de Daumier. 2 vols in-12, brochés. bon état.
dos jaunis,
Du Trait. 1948., Paris. IN-8. broché couverture rempliée 252 pages avec illustration de J. Cocteau. BON ETAT . exemplaire n:1603, sur papier pur fil du marais accompagnés de la suite de quatre études originales d"un portrait d"honoré de balzac par J. Cocteau.Cette édition reproduit scrupuleusement le texte de l"édition originale parue chez Barba en 1825
petite tache bord 1er plat jacquette imp.
Charpentier, Paris 1842, 12x19cm, relié.
Premières éditions définitives, en partie originales. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à quatre faux nerfs orné de caissons et filets estampés à froid, chiffre enlacé de Jules Hetzel en pied, exemplaire non rogné, reliure de l'époque. Quelques rares rousseurs. Précieux envoi autographe signé d'Honoré de Balzac à Jules Hetzel «en témoignage de l'amitié de l'auteur». Dans les années 1840, Balzac «collabore à un recueil collectif illustré de vignettes de Grandville Scènes de la vie privée et publique des animaux,publié en livraisons par un nouvel éditeur, Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), qui va devenir un ami et jouer un rôle essentiel dans l'association d'éditeurs qui publieront la Comédie humaine. [Balzac] aide également Hetzel dans la rédaction des textes signés P.-J. Stahl, pseudonyme de l'éditeur.» (Roger Pierrot, Honoré de Balzac, Paris, Fayard, 1994) Remarquable exemplaire, portant un précieux envoi autographe, dans une charmante reliure du temps. - Photos sur www.Edition-originale.com -