Paris, Le Conte & Montalant, 1711 fort vol. in-4, [24] ff. n. ch. (titre, dédicace au cardinal de Rohan, préface, table des chapitres), [638] pp. mal chiffrées 640 (il y a saut de chiffrage de 227 à 230 sur le même feuillet), [7] ff. n. ch. de table des matières et de privilège, cartonnage de papier bleu marbré, dos lisse orné de guirlandes dorées, pièce de titre brique, tranches jaunes (rel. du début du XIXe s.). Un mors supérieur fendu, déchirure au ff. 303-304 maladroitement réparée.
Edition originale de cet ouvrage qui ne forme au départ qu'une réfutation du Platonisme dévoilé (Cologne [Amsterdam], 1700) du pasteur Jacques Souverain (1645-1699), de tendances sociniennes, et pourrait ainsi n'être compris que comme une pièce de plus dans l'immense matériel de controverse catholico-protestante du XVIIe siècle, mais qui en réalité pose la question essentielle de l'instrument philosophique antique que les Pères et écrivains ecclésiastiques ont utilisé pour élaborer tant leur exégèse de l'Ecriture que leur théologie. Or, il n'est pas douteux que, sans être exclusif, l'influence du néo-platonisme sur les théologiens chrétiens fut considérable, et notamment - point d'achoppement majeur - dans la formation de la doctrine orthodoxe de la Trinité.Jean-François Baltus (1667-1743), jésuite, avait acquis une profonde connaissance patristique pendant ses études de théologie à Reims.Backer-Sommervogel I, 858 (5). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
3 parties en un volume in-12, pleine basane de l'époque, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées (coiffes et coins usés), (20) f., 374 p., (7) f ., frontispice allégorique gravé, titre noir et rouge. Strasbourg, Jean Renauld Doulssecker, 1707.
Edition originale. Dans cette réfutation de Van Dale et de Fontenelle, le père Baltus synthétise les critiques qui avaient accompagné "l'Histoire des Oracles" à sa sortie: le livre est une machine de guerre contre les miracles et le christianisme.L'ouvrage eut un important retentissement et rouvrit le débat sur la religion de Fontenelle en France comme en Hollande. Sur cet épisode, Cf. A. Niderst, 'Fontenelle', p. 226 sq. Le "beau et curieux" frontispice est gravé en taille douce par Scupel.(Caillet, 677. Dorbon, 193).Bon exemplaire.
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A Paris, Chez le Conte & Montalant, 1711. In-4 de [48-titre-épitre-préface-table des chapitres]-640-[14-table-privilège] pages, pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné de filets, fleurons, encadrements et titre dorés, étiquette de titre bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées. Petites épidermures.
Illustré d'un frontispice et de 2 bandeaux. Edition originale. Baltus est l'auteur de plusieurs ouvrages d'apologétique chrétienne, notamment de cet ouvrage, où il réfute le "Platonisme dévoilé" du pasteur réformé socinien rationaliste Jacques Souverain.
Paris chez Le Conte & Motalant 1711, in-4, (24)-640 pages-(7), frontispice et bandeaux gravés. Basane brune époque, dos à nerfs orné; usure des coins, frottements; des rousseurs mais bon état intérieur. (C)-(1,6 kg).
Baltus est l'auteur de plusieurs ouvrages d'apologitique chrétienne, notamment cet ouvrage où il réfute le "Platonisme dévoilé" du pasteur réformé socinien rationaliste Jacques Souverain qui s'opposait à la vision du platonisme défendue par les pères de l'église. Exemplaire en première édition.
Amsterdam, Humbert, 1709. In-8, plein veau, dos à nerfs orné, tranches mouchetées, titre, 15 ff non chiffrés, 459 pp, 6 ff non chiffrés. Ouvrage orné de 3 bandeaux, 2 culs-de-lampe et d'une lettrine. Coins émoussés, coiffes manquantes, dorures au dos en grande partie effacées, frottements sur les coupes, les mors et les plats, les 2 mors fendillés en tête et en pied, papier jauni, quelques tâches intérieures.