Paris, s.n., 1847. 1 vol. in-plano, (63 x 50 cm) ; [3] ff. (faux-titre, titre, dédicace), [2] pp. (préface), 61 pp. et 18 pl., le tout monté sur onglets. Reliure moderne en demi-chagrin vert à la Bradel, dos lisse, titre doré en long. Rousseurs essentiellement sur le texte. Les trois dernières pages de texte sont brunies et la dernière a des traces de froissures restaurées. Les feuillets (texte et planches) ont des formats légèrement différents et ont été alignés en tête, la tranche de queue est par conséquent irrégulière.
Victor Baltard (1805-1874), fils de l'architecte et graveur Louis-Pierre Baltard (1764-1846), a remporté le Grand Prix de Rome en 1833, ce qui lui permit d'être pensionnaire à la Villa Médicis à Rome du 2 mars 1834 au 31 décembre 1838, sous la direction de Jean Auguste Dominique Ingres, à qui il a dédicacé la publication de ce livre : "Monsieur et honoré Maître, En toutes circonstances, j'ai trouvé près de vous de hauts enseignements et d'utiles conseils ; j'en ai particulièrement ressenti l'effet, lorsqu'à Rome, sous votre direction, je complétais mes études académiques et que je recueillais les matériaux de la publication de la VILLA MÉDICIS. En mettant au jour cet ouvrage et en vous priant d'en agréer la dédicace, je suis heureux d'avoir ainsi l'occasion de vous adresser un témoignage public de ma vive gratitude et de mon respectueux attachement." Victor Baltard est surtout reconnu aujourd'hui pour avoir construit les douze pavillons des Halles de Paris dans les années 1850 (pavillons qui seront détruits dans les années 1970 et dont un seul a été reconstruit, à Nogent-sur-Marne). Les pages de texte se composent ainsi : - Pages 1-14 : Première partie. - Pages 15-32 : Deuxième partie. - Pages 33-35 : Règlements pour les concours aux grands prix de l'Académie royale des Beaux-arts (28 articles). - Pages 37-43 : Règlements pour les pensionnaires de l'Académie de France à Rome (48 articles). - Pages 45-58 : État général et chronologique des grands prix de peinture, sculpture, architecture, musique et gravure. - Page 59 : État nominatif des directeurs de l'Académie de France à Rome. - Pages 60-61 : Restaurations de monuments antiques adoptées par les pensionnaires architectes pour leur travail de quatrième année, depuis MDCCLXXXVI, et dont la collection est conservée aux archives de l'Académie des Beaux-arts de l'Institut de France. Liste des planches : 1. Porte d'entrée ; 2. Plan général comprenant les bâtiments, les jardins et leurs alentours ; 3. Fac-similé d'une ancienne gravure et reproduction d'une ancienne médaille représentant le grand duc Ferdinand de Médicis ; 4. Plan du rez-de-chaussée sur la promenade ; 5. Plan de l'entresol ; 6. Plan du rez-de-chaussée sur le jardin ; 7. Plan du premier étage sur le jardin ; 8. Vue générale du côté de la ville ; 9. Façade sur la promenade ; 10. Fontaine en avant de la porte principale sur la promenade, Fontaine sur le balcon côté de la ville et Fontaine sur la grande esplanade côté des jardins ; 11. Vue générale du côté des jardins ; 12. Façade sur les jardins ; 13. Détails de la grande façade côté des jardins, coupe de la grande fenêtre et coupe de la petite baie et de l'entablement au-dessus ; 14. Vue de la terrasse ; 15. Coupe longitudinale ; 16. Plafonds des pièces du premier étage, côté des jardins ; 17. Vue de la grande loge sur les jardins ; 18. Fontaine sur le perron en avant de la grande loge. Les planches sont gravées par Aubert et Leisnier, Hibon, Aubert Père, E. Ollivier, A. F. Lemaitre et Varin. Édition originale.
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Vue d'Apollinopolis magna à Etfu, prise de l'ouest à l'est de ce temple sur des hauteurs qui le dominent, et d'où on voit tout à la fois son développement extérieur et quelques parties de son intérieur. J'ai fait un voyage de plus de cinquante lieues dans la seule pensée d'ajouter ce dessin à ma collection, d'achever de faire connoitre ce superbe édifice ; et cependant , arrivé à Etfu, je fus au moment d'en repartir sans avoir pu le dessiner, par l'impossibilité de supporter l'ardeur du soleil auquel il falloit que je fusse exposé pour faire cette vue. Je dois à l'intelligence du citoyen Baltard d'avoir rendu l'esquisse très imparfaite, que j'avois faite comme j'avois pu, tourmenté par les éblouissements que mes yeux éprouvoient de la vivacité du jour, et ceux que mon sang en ébullition me causoit à chaque instant : cette estampe est une des nombreuses obligations que j'ai au citoyen Baltard, qui s'est prêté à l'exécution de mon ouvrage avec une exactitude, un zele, et une amitié, qui ont égalé le talent qu'il lui étoit si facile d'y mettre. Dans le développement de ce grand monument on peut remarquer à droite la porte d'entrée ; entre les deux grands môles deux pierres avançant sur le chambranle, contre lequel venoient sans doute appuyer les têtes de deux statues en forme de cariatides ; les quatre niches longues devant lesquelles ont dû être des obélisques, comme je suis autorisé à le croire par la répétition des mêmes niches derriere des obélisques que j'ai trouvés à Philée ; sur les parois des môles trois ordres d'hiéroglyphes, devenant toujours plus gigantesques, et finissant par avoir vingt-cinq pieds de proportion ; la cour intérieure, décorée d'une galerie de colonnes, portant deux terrasses, qui aboutissent à deux portes, par lesquelles on arrive aux escaliers qui montent aux plates-formes des môles ; dans la cour les édifices modernes, qui font partie du village d'Etfu, dont on appercoit l'autre partie au-delà du temple ; le portique de dessous lequel j'ai fait le dessin, pl. LVII, n° 1 ; ce qui suit contient sans doute différents appartements, et le sanctuaire du temple enfoui, et maintenant encombré d'ordures, à l'exception de quelques vides qui servent de magasin aux maisons bâties sur la plate-forme du temple ; à l'arasement un mur de circonvallation, décoré en-dedans comme en-dehors d'innombrables hiéroglyphes, exécutés avec un soin recherché ; tout à la partie gauche de l'estampe les tombeaux arabes que l'on rencontre sur la route d'Esnê à Etfu ; le Nil dans le troisieme plan, et tout au fond la chaîne arabique ; sur le devant le monticule de décombres , sous lequel sont les restes de l'antique ville d'Apollinopolis ; et le groupe des figures, le repas frugal d'une famille d'Arabes.N° 2. Vue de la situation du temple d'Apollinopolis magna, prise de plusieurs lieues ; ce temple, bâti sur une éminence au milieu de la vallée, a l'air d'une forteresse, placée ainsi pour commander au pays.Rousseurs marginales, un accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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61 x 43,2 1805 Gravure à l'eau-forte dur papier vergé, [1805], 43,7 x 34, représentant des fragments de l'entrée démolie du Château d'Ecouen et le détail du chapiteau. Signature "Baltard del. et sculp" en bas à droite de la gravure. "Pl. 10" en haut à droite. La gravure est extraite (planche 10) de l'ouvrage de Baltard édité en 1803-1805, consacré à "Paris et ses monuments". Baltard commente à la page 4 du tome II : "...le château d'Ecouen dans l'état de dégradation où il est maintenant. La belle galerie au milieu de laquelle se trouvait le portique d'entrée, a été démolie par ordre du Prince [la famille des Codé] qui possédait cet édifice avant la révolution". Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Estampes - Gravures - Dessins
Lyon, Imprimerie de Brunet et Cie, 1837.
Seule édition. Ouvrage entièrement lithographié, illustré de 32 vues dans le texte. C'est le récit d'un voyage en Savoie et dans la vallée de Chamonix de Louis-Pierre Baltard, architecte, mais qui était fort connu en son temps comme graveur. Il a notamment gravé des planches pour le "Voyage dans la Basse et Haute-Égypte" de Vivant-Denon et le "Voyage en Espagne" de Laborde. Un gravure en fin d'ouvrage est un plan, avec vue de la façade, du Palais de justice de Lyon, dont Baltard était l'architecte. Cette gravure n'est pas décrite dans les deux exemplaires qui se sont vendus ces dernières années, ni dans Perret. Pourtant, elle a été publiée avec cet ouvrage, puisqu'elle est annoncée à la fin du texte. "Cette excursion, cette absence passagère, ne pût ralentir les travaux de construction du palais de Justice. ... les plans en étaient invariablement arrêtés. En les faisant graver, en les réunissant à ce recueil pittoresque, ils ne seront pas déplacés ..." Perret, Guide des livres sur la montagne et l'alpinisme 246 : "Bel album, rare et recherché". Perret, Regards sur les Alpes 36-b. /// In-4 de (4), 45 pp. Demi-basane verte. (Reliure de la fin du XIXe.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
1837 Lyon, Imprimerie de M. Brunet et Cie, (1837). In-folio,1 f. de titre, (1) f., 45 pp. entièrement autographiées et 34 grandes lithographies ; demi-veau brun avec coins, dos à nerfs orné (Rel.postérieure).Édition originale très rare car tirée à petit nombre, de ce charmant album entièrement lithographié, à l'allure d'un carnet de croquis commenté. Louis-Pierre Baltard (1764-1846) décrit son voyage en Savoie de la vallée de Chamonix jusqu' "au sommet des pics dominateurs", et l'illustre lui-même de vues pittoresques.C'est après un voyage en Italie en 1786 qu'il se consacra à l'architecture, et devint l’un des architectes les plus réputés de la génération néo-classique. Il est le père de l'architecte Victor Baltard (auquel cet ouvrage est parfois attribué).Bon exemplaire, à grandes marges, à peine affecté de rares et pâles rousseurs.Les 3 premiers feuillets plus courts. Petite décoloration sur la plat supérieur.De la bibliothèque Henri Massemy, avec ex-libris, qui avait constitué une riche bibliothèque sur la montagne.
Lyon, Chez les principaux libraires de Paris et de Lyon, 1830.
Première édition. Rare. Illustré de 11 planches dépliantes. Ce palais de Justice a été construit par Louis-Pierre Baltard entre 1835 et 1845, le long de la Saône. Monument majeur de Lyon, c'est un des plus beaux édifices néo-classiques français. L'architecte Louis-Pierre Baltard était aussi fort connu en son temps comme graveur. Il a notamment gravé des planches pour le "Voyage dans la Basse et Haute-Égypte" de Vivant-Denon et le "Voyage en Espagne" de Laborde. Le dos a été refait, les papiers de garde renouvelés. Ex libris doré sur le premier plat : Mle Lily Descressonniere. Bel exemplaire, grand de marges. /// In-4 de (4), 23 pp., 11 planches dépliantes hors-texte. Demi-chagrin vert, dos orné, couverture imprimées conservées. (Reliure de l'époque.) //// First edition. Rare. Only one copy in North America (Columbia University). The spine has been rebacked, the endpapers renewed. Ex libris gilt on the first board: Mle Lily Descressonniere. A fine copy, with wide margins. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
[Victor Baltard] - HUILLARD-BRÉHOLLES (A.) - BALTARD (Victor).
Reference : 46405886
(1844)
Paris, Panckoucke, Paris, Panckoucke1844 ; grand in-folio, demi-percaline verte du XIXe. 2 ff., 172 pp., 1 f., 35 planches h-t.Ouvrage monumental retraçant l’histoire de l’Italie méridionale depuis l’invasion des Normands au XIe siècle jusqu’à l’avènement de la maison d’Anjou au trône de Naples et de Sicile. Les 35 planches gravées au burin d’après des dessins de Victor Baltard à la demande du duc de Luynes montrent des monuments : tombeau de Bohémond à Canosa, portes de la cathédrale de Trani et de Bitonto, restes du palais de Frédéric II à Foggio, citadelle près de Lucera, ruines de Castel Fiorentino, Castel del-Monte, église Della Porta, reste d’un palais à Andria, église Delle anime de Purgatorio de Naples...Rousseurs.
Textes de Victor Baltard Maxime Ducamp présentés par Patrice de Moncan
Reference : EXP17250
(1994)
les éditions du Mécène 1994
Très bon état
les éditions de l’observatoire 1994 In-4 relié. Présentation par Patrice de Moncan. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion
S.l.n.d. (c.1862). 4 pages. (30,5x25,5 Cm). Broché. Prospectus annonçant la publication par l'architecte Baltard d'un ouvrage consacré à la description des célèbres Halles dont il avait conçu le plan et dirigé les travaux. La première partie était terminée depuis 1857, la seconde en cours d'exécution. Le texte de ce document rappelle que sur l'emplacement des anciennes Halles centrales "fouillis de constructions hybrides, entassées, pressées pêle-mêle... s'élève un véritable palais de fonte et de cristal, uniforme sans être monotone, simple et élégant tout à la fois, d'une hardiesse rare...". Mention manuscrite de l'époque: "Représentant: M. J. Brasseur, 23 Rue St. Servais, Paris". Il s'agit sans doute du représentant de l'éditeur. Traces de plis et rousseurs. Petits accrocs.
Paris 1818
in-plano (52cm), f. de titre, f. de table et 121 planches (1-120 dont la double page 20-21, plus les planches 30.2 et 30.3). :: La publication des Grands Prix fut entamé en 1787, une 2e série parue en 1806, et celle-ci, la troisième, couvre la période 1800-1815. On y trouve les premiers et 2e Grands Prix ainsi que ceux d'Emulation. :: Reliure de l'époque, demi-chagrin à petits coins, plats papier. Coins frottés, mors ouverts, peu de rousseurs. Ex-de bibliothèque avec cachets humide sur les f. de garde et un discret cachet perforé au f. de Table, sinon bon état. Complet.
Phone number : 1 514 820 2324
Paris, Les Editions de l"Observatoire, 1994. Hardcover in-4° 238 pages, reproductions de gravures et photographies in-texte n/b, biblio, cartonnage de l"editeur, jaquette illustree.
Tres bel exemplaire. [PLC-9]
Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruines du temple d'Hermopolis ou la grande cité de Mercure, capitale du trente-cinquieme nome, bâtie par Ishmun, fils de Misraïm, à quelque distance du Nil, tout près d'un gros bourg appelé Ashmunein, et peu éloigné de Mélaui. Pour donner une idée des proportions colossales de cet édifice, il suffit de dire que le diametre des colonnes est de 8 pieds 10 pouces, leur espacement égal ; celui des deux colonnes du milieu, dans lequel la porte étoit comprise, est de 12 ; ce qui donne 120 pieds de face au portique : il en a 60 de hauteur. L'architrave est composée de cinq pierres de 22 pieds de long, la frise d'autant ; la seule pierre qui reste de la corniche a 34 pieds ; ces détails peuvent faire juger à la fois de la faculté que les Égyptiens avoient d'élever des masses énormes, et de la magnificence des matériaux qu'ils employoient. Ces pierres sont d'un grès qui a la finesse du marbre ; elles ne sont liées que par la perfection de leurs assises : à l'égard du plan du temple, aucun arrachement ne peut rendre compte de son enceinte et de sa nef ; le second rang de colonnes étoit engagé jusqu'à la hauteur de la porte, le reste étoit à jour : il est à croire que ce qui suivoit immédiatement n'étoit pas encore la nef ou le sacre du temple, mais une enceinte ou espece de cour qui le précédoit. Ce qui autorise à adopter cette opinion, c'est que la frise et la corniche avoient de ce côté la même décoration, et la même saillie que du côté de la façade de l'entrée. Le moment de la journée, et cette particularité, me firent choisir ce côté pour faire le dessin que je donne ici, où l'on peut remarquer l'arrachement de l'engagement des colonnes, et celui de la porte ; les fûts de colonnes semblent représenter des faisceaux, et le bas le pied de la plante du lotus au départ de la racine. Le chapiteau n'a rien d'analogue à aucun autre chapiteau connu, mais équivaut pour la gravité dans l'architecture égyptienne, au chapiteau dorique dans l'architecture grecque, et l'on peut dire que celui-ci est plus riche que l'autre. Tous les autres membres ont leur équivalent dans tous les autres ordres : sur l'astragale de l'un et l'autre côté du portique, et sous le plafond entre les deux colonnes du milieu, sont des globes ailés, emblèmes répétés à la même place dans tous les temples égyptiens.Les hiéroglyphes qui sont sur les dalles qui couronnent les chapiteaux sont tous les mêmes, et tous les plafonds sont décorés d'un méandre formé d'étoiles peintes couleur aurore sur un fond bleu. Le plan du portique est placé au-dessous de la vue. N° 3. Tombeau de Lycopolis. C'est un des plus considérables et le mieux conservé de ceux qui sont creusés dans la montagne auprès de Siuth ; le plan qui est au-dessous en fait connoître l'intérieur et la distribution : l'espece de péristyle qui lui sert d'entrée est, de même que le reste, taillé et creusé sans maçonnerie à même dans le rocher ; on a réparé les parties manquantes par un revétissement de stuc encore très bien conservé. D'abord il n'a pour ornement qu'un tore qui borde un cintre surbaissé; mais, à partir de là et jusqu'au fond de la derniere chambre, tout est couvert d'hiéroglyphes, et les plafonds d'ornements sculptés et peints : sur le parement des portes il y a de grandes figures qui sont répétées sur l'épaisseur du chambranle. Je n'y ai vu aucune trace de gonds ni autre fermeture : la partie supérieure de la porte est plus large que le bas ; ce n'est qu'à la troisieme qu'on arrive à la chambre du fond, où étoit sans doute le principal sarcophage; le sol a été fouillé presque partout. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 6 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Temple monolithe ou d'une seule pierre, où étoient logés les oiseaux sacrés : j'ai dessiné celui-ci dans le grand temple de l'isle de Philée ; il y en a deux de même grandeur, ils sont placés au fond de deux sanctuaires. N° 2. Plan du même petit temple. N° 3. Porte latérale du palais attenant au temple de Thebes, situé à Medinet-Abou ( voyez le temple, planche XLV, n° 2). N° 4. Soubassement très particulier des balcons du même palais, où l'on trouve la premiere idée des cariatides.N° 5. Fenêtre du même palais.N° 6. Vue d'un temple de Thebes à Kournou ; il est encombré de mauvaises fabriques modernes, qui se composent très pittoresquement avec la sévérité du style antique du monument et son état de délabrement ; sa forme, différente des autres temples, en auroit rendu le plan intéressant ; mais, outre la difficulté qu'opposoit la ruine de l'édifice, les circonstances ne m'ont jamais permis de l'entreprendre ; son enfouissement et la lourdeur de ses dimensions ajoutent encore à l'aspect colossal de sa grandeur effective. Très discrètes rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le voyageur aime à jouir du premier aspect de l'objet qu'il cherche, à le voir de loin placé dans un plus grand espace, à en comparer les masses, à en embrasser l'ensemble, comme on aime à observer le personnage auquel on va avoir affaire ; le lecteur doit avoir la même sensation: c'est ce qui m'a fait prendre souvent des vues très éloignées, qui semblent d'abord n'offrir qu'une ligne vague, et qui à l'examen deviennent de petites cartes topographiques, qui ont un genre d'intérêt particulier ; celle-ci offre toute la vallée de l'Egypte, terminée à l'est, à gauche du spectateur, par la chaîne arabique ; et à droite, à l'ouest, par la chaîne libyque ; le fleuve, dans la traversée de l'emplacement de Thebes, court d'abord du sud-est au nord-ouest, revient du sud-ouest au nord-est, et partage la ville. Sur la rive droite sont les ruines les plus apparentes de l'estampe, celles que l'on voit au milieu, et qui sont connues sous la dénomination de Karnak ; celles qui sont plus loin et du même bord, sont celles du temple qui est à Luxor ; l'endroit où sont deux statues, que l'on découvre de cinq lieues, est le Memnonium ; derriere sont les temples du village de Medinet-Abou, et en se rapprochant toujours sur la droite Kournou, qui sont les cinq points principaux de l'emplacement de l'ancienne Thebes, ceux où on retrouve ses grandes ruines.N° 2. La vue du grand temple de Karnak et d'une partie de l'emplacement de son enceinte ; la qualité saline du terrain de cette partie du site de Thebes a décomposé les grès, et produit des éboulements, des entassements, et une combustion, qui troublent l'intelligence des plans de cette ruine immense, qui, dans nombre d'aspects, n'offre plus que l'image d'un chantier de matériaux, au milieu desquels commence à s'élever l'édifice qu'ils doivent achever. En parcourant à plusieurs reprises tous les points de vue que présentent les parties de ce grand ensemble, celui qui m'a paru laisser voir le plus de formes qui pussent servir à l'intelligence de son plan est celui que j'ai pris de la porte de l'est : on voit d'abord sur le devant son mur d'enceinte couvert d'hiéroglyphes, les deux galeries, la grande cour, le sanctuaire, flanqué de deux portiques, les obélisques, les grandes avenues de colonnes, les portes, et au-delà de la cour les deux grands môles qui servent d'entrée à la partie opposée; à gauche ce qui reste des piecesd'eau, des monticules, des ruines des autres édifices contenus dans la même circonvallation, et tout au fond, de l'autre côté du fleuve, la chaîne libyque, et la montagne où sont les tombeaux des rois (voyez le plan , planche LXXXVIII.) N° 3. Vue des mêmes monuments, prise de la porte du sud, la mieux conservée et la moins enfouie ; on voit encore quelques sphinxs de l'immense avenue qui la précédoit, et qui arrivoit jusqu'à la porte d'un temple particulier, dont on voit la porte flanquée de deux môles ; dans le fond est la partie latérale du grand temple, dont le n° 2, même planche, est la vue ; on n'en voit que les deux grands môles ruinés, la seule colonne qui reste dans la premiere cour, et le commencement de l'avenue des colonnes colossales ; à droite de la porte du sud est une citerne ; sur le premier plan à gauche une partie du village de Karnak. Rousseurs, un infime accroc angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue générale des temples et palais situés près le village de Médinet-Abou à Thebes ; les plans qui sont au-dessous peuvent en donner l'intelligence ; la partie en avant est celle marquée figure premiere ; elle n'a jamais été terminée, et l'on y voit encore en bossage ce qui étoit destiné à être sculpté en bas-relief ; derriere, à gauche, marqué dans le plan fig. 3, est la ruine du petit palais, dont la vue est faite à part, planche XLV, n° 2 ; à droite est le temple, figure 2 ; le grand monument qui est sous la montagne est celui qui dans le plan est marqué figure 4 , une partie du village de Médinet-Abou est bâtie sur le comble de la partie h de ce temple. Au-dessous sont les plans des monuments de Médinet-Abou, dans leurs situations et à leurs distances respectives ; celui figure premiere n'a jamais été terminé ; la cour B devoit-elle être entourée de colonnes engagées comme on en voit à la partie D ? devoit-elle former un temple à la maniere de celui de Philée ? ou ces six colonnes devoient-elles former un portique devant les deux môles qui flanquoient la porte? c'est ce qu'il est difficile de résoudre ; les deux autres môles F, F, sont plus anciens et presque en ruine.Le temple, figure 2, est entouré d'une galerie de pilastres ; ses chambres sont très obscures, et son sanctuaire absolument privé de lumiere.Le plan, figure 3, est celui dont la vue est donnée planche XLV, n° 2.Figure 4. Plan d'un grand édifice, dont il est bien difficile d'assigner l'usage, et dont une grande partie h est enfouie, et couverte de maisons actuellement habitées ; les deux galeries de la cour T sont portées, l'une sur des colonnes, l'autre par des pilastres ; la cour Z est bordée de deux côtés par des pilastre devant lesquels sont des termes ; la galerie V est celle où est le grand bas-relief, planche CXXXIV ; la catholicité y avoit élevé dans cette cour une église, dont il n'y a plus que les colonnes qui soutenoient la nef. Les pieces 1, 2, et 3, sont absolument obscures ; la derniere a un soubassement creux ; tout l'extérieur du mur, marqué J, est couvert de bas-reliefs historiques, représentant des batailles entre des Égyptiens et des nations étrangeres, coiffées d'especes de mitres, comme les anciens Perses. Quelques rousseurs, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une vue de Karnak et Luxor, prise de la rive gauche du Nil, à la premiere pointe du jour.A ma seconde traversée de Thebes, bivouacquant dans l'enceinte de cette ville, sans pouvoir approcher d'aucun de ces monuments, ne sachant pas si j'y reviendrois jamais, je fis ce dessin de désespoir ; c'est sur les isles basses, comme celle qui est dans cette vue, que l'on voit le plus souvent les crocodiles. N° 2. Vue du temple de Luxor, et du quai bâti pour le défendre des invasions du fleuve ; j'y ai joint l'aspect d'un tourbillon de poussiere, comme je l'ai vu dans le moment où je finissois mon dessin. Ce phénomene, particulier à ces contrées, offriroit à la peinture une couleur et des effets nouveaux : tout ce qui est ordinairement diaphane, comme le ciel et l'eau, prend une teinte terne et opaque ; tous les corps solides et durs, se refletent du peu de rayons qui traversent la poussiere, paroissent brillants, et offrent l'image de la transparence ; l'atmosphere, empreinte d'une teinte jaune, décompose le vert des arbres, les fait paroitre bleus, met ainsi en combustion l'ordre connu de la nature, et en change tous les effets. C'est ordinairement dans le temps du kamsin que ces phénomenes ont lieu. Privée du secours de la couleur, la gravure ne peut qu'en indiquer très imparfaitement le résultat. Ce que l'on voit du monument en est la partie sud ( voyez le plan n° 2, planche XLVIII, depuis la lettre L jusqu'à X ). Très discrètes rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une vue du village de Luxor et de ses monuments, prise de l'ouest à l'est, comme il apparoit en traversant le fleuve, et comme les voyageurs l'ont appercu lorsqu'ils n'ont pas eu la liberté d'y descendre. N° 2. Le même monument, vu de l'est à l'ouest, et pris de plus près ; ce monument, le plus conservé de tous ceux de Thebes, est aussi un des plus considérables de l'Égypte ; il contient encore une nombreuse population, logé dans des cabanes, construites ou sur le comble du monument, ou dans les embrasures des colonnes, comme les maisons d'été et les maisons d'hiver des habitants de Kamtchatka ; au reste c'est la ruine de Thebes dont on a tiré le plus de parti sans l'endommager, et qui offre l'aspect le plus singulier dans son intérieur, par le mélange et l'opposition de tout ce que l'architecture a de plus fastueux, et tout ce que l'industrie humaine a de plus misérable. On peut se rendre compte des détails de ce monument en jetant un coup-d'il sur le plan n° 2, planche XLVIII : ce beau développement de la même ruine, la plus riche, la plus imposante, la plus conservée, que nous aient laissée les siecles les plus reculés, se détache sur le fond de paysage le plus brillant d'effet et le plus favorable à la peinture ; le devant est aride, d'un jaune tranquille, sur lequel les groupes des figures se détachent d'une maniere puissante ; la couleur dorée de cette noble architecture, ses belles formes, ses larges ombres, ses grandes lignes interrompues par ces pittoresques constructions arabes, ce beau fleuve réfléchissant l'azur du plus beau ciel, animé du mouvement des barques à grandes voiles, circulant à travers des isles cultivées ou sablonneuses, au-delà une plaine verte et abondante, parsemée de groupes d'arbres et des plus imposants monuments, enfin l'horizon sur lequel se découpe une chaîne de montagnes de la plus belle forme : tel est le sublime tableau que je n'ai pu rendre par une gravure, mais auquel la couleur d'un savant pinceau joindroit tout le charme de la nature et de l'art aux richesses des souvenirs de l'imagination. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette planche contient le plan et deux vues du temple d'Hermontis, à présent Ermente ; la premiere, n° 1, est une vue latérale, prise d'un bassin antique, qui reçoit l'eau du Nil au temps de l'inondation , et la retient encore malgré l'état de destruction où il est arrivé ; quatre escaliers descendent dans ce bassin ; c'étoit sans doute au milieu qu'étoit le nilometre dont parle Aristide le sophiste ; il ne reste rien de la colonne où on dit qu'étoient marqués les degrés de l'inondation ; au-dessus de ce bassin est un escalier à découvert et très bien conservé, dont les marches sont très basses, taillées dans un bloc de grès énorme ; cet escalier montoit à une plate-forme dont on voit encore de chaque côté quelque arrachement de revêtissement. Suivant toute apparence, cette plate-forme servoit de terrasse au temple qui est derriere ; le sanctuaire en est complètement conservé ; ce que l'on y avoit ajouté, et qui n'a jamais été fini, a éprouvé plus de destruction : ce qui est à gauche, près de la colonne isolée, est un tombeau moderne. N° 2. Le plan de tout ce qui compose la vue n° 1: ce qui n'est marqué que d'une taille est détruit jusqu'à rase du sol ; la partie du portique n'a jamais été ragréée ; la sculpture des chapiteaux n'a pas été terminée , et l'on ne voit que le massif dans lequel devoit être pris le relief des hiéroglyphes qui devoient couvrir les panneaux de tout l'édifice : le sanctuaire, plus anciennement construit, a été complètement achevé: il étoit divisé en trois parties ; la premiere ouvre par une porte latérale sur un escalier qui conduit au comble ; la seconde piece, 4, ne reçoit de jour que par la porte ; le sanctuaire, 5, en étoit absolument privé, et n'en reçoit maintenant que par une petite dégradation qui s'est faite près du plafond, auparavant il ne recevoit d'air que par une petite porte latérale fort basse; cette piece obscure est cependant tout aussi décorée que tout le reste, comme on peut le voir par le dessin que j'y ai fait avec beaucoup de peine, n° 5, planche CXXVI ; le n° 7 du plan est l'arrachement d'un mur, qui doit être ce qui reste de celui de la circonvallation ; il n'y a pas à douter que dans les premiers temps on n'avoit bâti que des sanctuaires, et que dans des temps postérieurs on y avoit ajouté des portiques ouverts, des circonvallations, des galeries, soit pour rendre les cérémonies plus augustes, soit pour y loger les prêtres, ou peut-être les rois. N° 3. Vue du même temple, prise d'A en B sur le plan; tout ce que l'on voit de droite et de gauche sont des tombeaux et des enclos modernes. Quelques légères taches marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Une tente et un ménage d'Arabe Bédouin ; j'ai voulu mettre ce frêle établissement des habitants actuels de l'Egypte en opposition avec le plus solide et le plus parfait des édifices des anciens ; d'un côté sont les chameaux, de l'autre la jument du chef de la famille, du guerrier, de celui qui va en expédition, qui rapporte le produit de sa part du butin ; à droite on voit deux Arabes reposant sur leurs lances ; leurs habits, qui ne sont la plupart du temps que des haillons de près, ont une forme grave et patriarchale de loin, qui est tout-à-fait du genre de l'histoire. On trouvera dans le journal la description des autres détails. N° 2. Le plan du beau portique de Latopolis, qui précédoit sans doute une suite de pieces qui composoient le temple : lorsque je l'ai mesuré il n'étoit point encore déblayé, et je n'ai pu savoir si le portique communiquoit au reste par une ou trois portes, et quelle étoit la largeur de leur ouverture, ce qui m'a empêché de rien marquer sur le plan ; toute la partie de derriere est détruite, autant que j'ai pu en juger dans l'état d'enfouissement où à mon départ étoit encore ce monument. N° 3. Vue géométrale du portique du temple de Latopolis, déblayé de tout ce qui empêchoit de le voir lorsque nous sommes arrivés à Esné ; voyez la description de ce portique à l'explication du n°1 de la planche précédente. Très discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le typhonium d'Apollinopolis magna à Etfu ; ce petit temple , quoiqu'enfoui dans les décombres et les sables, est encore très intéressant dans ses détails ; ses ornements sont d'une exécution recherchée ; il est situé au sud, et à peu de distance du grand temple, dont on voit la sommité des môles qui flanquent la porte d'entrée ; en avant du sanctuaire du typhonium on apperçoit des arrachements de construction qui attestent que ce petit temple avoit eu son portique ; la colonne dont on voit le chapiteau en est encore une preuve ; ceux de la galerie qui entourent le sanctuaire sont décorés, sur la dalle qui les surmonte, de quatre figures de la divinité ( voyez ce chapiteau à part, planche LX, n° 9).N° 2. Vue de l'intérieur du grand temple d'Apollinopolis, prise de dessous le portique entre les deux premieres colonnes de gauche (voyez le plan planche LXI, lettre D). Cette vue donne une idée de l'intérieur de ce monument, de sa magnificence , de la recherche de son exécution, de ses plates-bandes et de ses architraves, de la beauté et de la variété des chapiteaux, des colonnes, de leurs atterrissements progressifs causés par l'amoncellement des ordures et des décombres des maisons de ceux qui s'y logent encore ; ces atterrissements, l'ouvrage des siecles, sont produits par de chétives fabriques construites et détruites successivement sur le comble du temple, et dans la cour qui est entre le portique et la porte d'entrée, qui forme le second plan de cette vue ; dans le fond sont les ruines de l'ancienne ville, qui recouvertes de sables forment maintenant des monticules qui dominent le temple à l'ouest. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 12 vues ainsi décrites par l'auteur : Divers chapiteaux de colonnes égyptiennes ; cette planche, ainsi que celle qui suit, est un rapprochement de tous les différents chapiteaux que j'ai rencontrés offrant des particularités remarquables. A voir tant de formes différentes , unissant tant de richesses d'ornement à tant de graces dans les contours, on est tout étonné de s'être laissé aller à croire sur leur parole les Grecs inventeurs de l'architecture, et que trois ordres soient les seules vérités de cet art ; on peut dire qu'il ne manque à chacun de ces chapiteaux-ci qu'une histoire, comme celle de l'urne de la prêtresse de Corinthe, ou pour mieux dire, qu'ils n'ont pas besoin d'histoire pareille à celle du chapiteau corinthien, pour avoir la même célébrité, et pour être une superbe production de l'art. Les Égyptiens ont copié la nature ; ils ont copié la leur ; et les Grecs n'ont qu'ajouté des fables aux vols qu'ils leur ont faits. Ici le calice d'une fleur, au-dessus d'un faisceau de sa tige, a fourni la forme de la colonne, de sa base, et de son chapiteau : le lotus leur en a donné le premier modele ; cette plante exprimoit chez eux l'inondation ; elle étoit l'emblême de l'entrée du Nil dans les canaux, d'un grand bienfait de la nature en Egypte ; ils l'ont fait entrer dans la décoration de leur temple comme un hommage de leur reconnoissance à Isis qui présidoit à ce bienfait : comme déesse de la terre, ils lui en ont dédié toutes les productions, des tiges du lotus, de joncs, de palmiers, de vignes, etc., etc.Je n'avois dessiné ces membres d'architecture que pour m'en rendre compte, et aider mes graveurs dans l'intelligence de mes vues pittoresques ; mais arrivé à Paris, le citoyen Legrand, architecte éclairé , l'ami des arts et le mien, zélé pour tout ce qui peut étendre le domaine de l'architecture, et propager les connoissances, m'enhardit à donner au public et mes plans et les détails architecturals qui pouvoient ajouter de l'intérêt à mon ouvrage : la crainte que le citoyen Pere ne pût faire ou ne pût rapporter les opérations qui lui avoient été attribuées par la commission des arts en Egypte acheva de me déterminer à donner la foible esquisse de mes foibles moyens ; mais en attendant l'immortel ouvrage entrepris par le gouvernement, monument aussi colossal que les colossals monuments qu'il présentera, le lecteur sera bien aise de voir une petite image des formes aussi gracieuses que variées de tous ces significatifs chapiteaux , qui ornent d'une maniere explicative le culte du dieu dont ils décorent le temple. Le n° 1, sur un galbe très pur s'enlacent très agréablement les feuilles et les tiges du jonc ; le n° 2, composé de branches et de feuilles du palmier et du régime de son fruit, est peut-être le plus élégant de tous les chapiteaux connus ; et, sans avoir ici le même intérêt qu'en Egypte , il feroit encore la décoration la plus fastueuse d'une salle de fête ; le n° 3 est composé de plusieurs calices de la fleur du lotus groupés avec les feuilles de cette plante ; le n° 4, un faisceau de touffes de palmiers, lorsqu'au printemps les branches et les feuilles ne sont pas encore déployées, et où tout l'arbre ressemble à un seul bouton de fleur ; le n° 5 est composé ingénieusement du culot de la plante du lotus, de sa tige, et de sa fleur alternativement épanouie et en bouton, n° 9, les pampres de vigne mêlés à des palmiers, etc., etc. Cette variété de chapiteaux, si richement composés peut faire croire aux pompeuses descriptions qui nous ont été transmises de ceux du temple de Salomon, données dans l'écriture comme des chapiteaux corinthiens à feuilles de palmiers. Discrètes rousseurs marginales, un infime accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 12 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette estampe est une continuation de la planche précédente. Il est facile de remarquer dans le n° 3 l'origine de la volute ionique, les caulicoles du chapiteau corinthien, et les gouttes de l'entablement dorique ; n° 4, 5 et 6, que je crois pouvoir assurer être les plus anciens chapiteaux égyptiens, pourroient bien être l'image de la touffe de palmier avant d'être développée, mais est en effet le chapiteau dorique allongé ; le fût, n° 5 est un faisceau cordé de la tige triangulaire du papyrus, autre plante du Nil ; le n° 8, la tête d'Isis, avec tous ses attributs couronnant les colonnes du temple de Tintyra, dédié à cette déesse ; dans le n° 7 , tous les attributs de cette divinité ajoutés à l'emblême du débordement ; le n° 9 est tiré d'un temple qui paroît avoir été dédié à Typhon, dont on voit la figure sur un dé, qui n'est qu'un prolongement de la colonne, ce membre d'architecture, que je n'ai vu que dans la colonne égyptienne dégage le chapiteau, l'empêche de paroître écrasé par l'architrave, et produit un si bon effet lorsque l'on est près de la colonne, que je suis étonné qu'il n'ait jamais été imité ; le n° 10 est une espece de terme ne portant rien : j'en ai trouvé six comme celui-là placés par trois aux deux côtés de la porte d'un des tombeaux des rois à Thebes ; j'ai trouvé le n° 12 dans une des galeries du grand temple de Karnak. Infime insolation marginale, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : Réunion de fragments : ce rapprochement met tout à la fois sous les yeux tout ce qui constitue le genre égyptien, et le style de son architecture et de sa sculpture monumentale. N° 8. Une colonne des galeries du temple qui est près de Médinet-Abou à Thebes. N° 5. Une des colonnes du temple de l'isle d'Éléphantine (voyez planche LXV, n° 2). N° 9. Une colonne du temple de Cneph dans l'isle d'Éléphantine (voyez planche LXVI, n° 2). N° 11. Une colonne d'une des galeries du grand temple de Thebes à Karnak ; elle ressemble tellement par sa dimension et sa cannelure à la colonne dorique, qu'elle peut en être l'origine. N° 2. Figures de prêtres ou de divinités, employées comme ornement dans divers édifices, et particulièrement à celui qu'on est convenu d'appeler le Memnonium à Thebes : les cariatides n'en seroient-elles pas encore une imitation ? (voyez planche XLV, n°1). N° 12. Colonnes terminées par une tête de buf ; il s'en trouve de ce genre à la porte d'un des tombeaux des rois à Thebes. N° 4. Une des pyramides dépouillée de sa couverte, et tronquée comme le Chéops. N° 3. Un petit temple monolite, sanctuaire où l'on tenoit enfermés les oiseaux sacrés. N ° 7. Un obélisque. N° 6. Deux figures colossales, dont on est convenu d'appeler une, la statua de Memnon ; sur le premier plan, une statue enfouie; c'est une des deux figures placées à la porte du village de Luxor ; le pied qui est auprès est celui de la statue qui est devant le Meïnnonium, et qui avoit 75 pieds de proportion ; la tête d'oiseau qui est devant est le couvercle d'un vase canopite. N° 2. Plan du temple d'Apollinopolis magna. Deux grands môles de formes pyramidales, réunis par une grande porte A, dont les battants venoient poser sur les dormants du tambour B ; les battants de ces portes avoient environ 45 à 50 pieds d'élévation, et rouloient sur des gonds dont on ne voit plus que l'entaille dans laquelle ils étaient fixés : en-dehors il est resté deux pierres saillantes, sous lesquelles il est à croire que venoient appuyer deux statues en forme de cariatides, dans le genre de celles que l'on voit à la porte du Muséum Clementinum ; à côté sont deux niches , longues et étroites, devant lesquelles étoient sans doute des obélisques , tels que j'en ai vu deux dans la même situation à côté de la porte du môle du principal temple de Philée.La distribution intérieure de ces deux môles les partageoit également en trois parties ; II, le tambour d'un escalier tournant, de foulées douces, qui amene à des paliers qui donnent d'espace en espace dans deux tristes chambres, H et K, dont il est bien difficile d'imaginer l'usage, sinon pour éclairer et aérer l'escalier, alléger la masse de l'édifice, et empêcher que, comme à Thebes, il ne s'écrasât de son propre poids ; ces escaliers aboutissent à deux plates-formes, qui pouvoient servir d'observatoires ou de vedettes militaires pour éclairer tout le pays. La cour C est entourée de trois côtés d'une galerie faisant terrasse F, portée par des colonnes d'un diametre et d'une élévation moindres que celles du portique D, et qui semblent en rehausser la majesté ; cette belle cour est encombrée de méchants petits habitacles, qui écroulent et se rebâtissent depuis bien des siecles, exhaussent le sol, ont déja enfoui les belles colonnes du portique jusqu'aux deux tiers de leur hauteur, et ferment actuellement jusqu'à la cymaise la porte qui entroit dans les différentes pieces de la partie E de la nef du temple ; cette partie de l'édifice sert dans ce moment-ci de magasins à ceux qui ont leur maison sur le comble : un mur de circonvallation forme un couloir G, qui termine à deux fausses portes ; ce mur, moins élevé et tout aussi couvert de sculptures que le reste de l'édifice, semble être pour sa décoration extérieure un magnifique soubassement (voyez planche XLVI, n° 2) ; ce mur d'enceinte est terminé par une corniche, et couvert d'hiéroglyphes en-dedans comme en-dehors ; enfin ce monument, qui a plus de 500 pieds de longueur, construit avec un grès qui a l'égalité et presque la finesse du marbre, est couvert d'hiéroglyphes , sculptés d'une maniere si ferme et si précieuse, que le travail a plutôt l'air d'être coulé en bronze et ciselé que d'être sculpté. Très discrètes rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de Contra-Syene, à deux milles d'Éléphantine et de Syene, sur la rive gauche du Nil. A mi-côte de la montagne, à droite de l'estampe, est un couvent de cophtes, au-dessus une guérite à placer une védette, d'où on découvre tout le pays ; dans le troisieme plan, à gauche du Nil, une forêt de palmiers par laquelle on arrive à Syene ; et tout au fond la ruine d'un château arabe, comme il y en a beaucoup sur toute cette frontiere de l'Egypte ; sur le devant à droite une touffe de palmiers, les uns portant des fruits, les autres dans leur premiere croissance : au milieu un palmier-doum, avec ses branches bifourchues , et ses feuilles seches qui pendent sous les nouvelles. N° 2. Un des temples d'Éléphantine vu de l'est à l'ouest, avec les habitations modernes telles qu'elles existent, et qui contrastent si pittoresquement avec les monuments, qu'on ne pourroit les grouper avec plus de goût. N° 3. Vue de Philée de l'ouest à l'est au soleil levant ; cette isle est si pittoresque, que j'ai cherché à la présenter sous tous ses aspects et à tous les instants du jour (voyez les autres numéros où il en est question, planches LXXI et LXXII). Rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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