Londres - Paris, chez M. Elmesly, chez les frères Debure 1779 In-8 20 x 12,5 cm. Reliure de l’époque demi-basane havane, dos lisse orné de fers dorés, 480 pp. Reliure en mauvais état, premier mors fendu, intérieur assez frais avec rousseurs marginales, manque la carte. Ouvrage d’une relative rareté. En l’état.
“Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome et le premier maire de Paris lors de la Révolution Française, nous livre dans ce recueil de lettres adressées à Voltaire, sa proposition de localisation de l'Atlantide. Elle est située au Nord de l'Europe, proche de la Sibérie,qui demeure une réception classique de ce mythe chez les penseurs Européens du XVIe au XVIIIe siècles.” Bon état d’occasion
LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).
Reference : 4503
(1791)
Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.
Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris, Nyon, 1766.
First edition. The major work of Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), who succeded Lacaille as a member of Académie des Sciences. "Bailly approached the problem of inequalities in the motions of the four known satellites of Jupiter with Clairaut's lunar theory in mind. Improvements had been made in tables of the motions since Cassinis 1668 ephemerides, but these improvements had been made empirically. Bailly was the first to attempt to achieve better tables theoretically, by treating each satellite in turn as the third body in a three-body problem. His success was not complete - there were considerable discrepancies between his theoretical formulation of orbitary elements and their observed values - but he did demonstrate that the problem was amenable to solution by Newtonian principles." DSB 1, 400. Bailly's theoretical astronomy works were all published in the Mémoires de l'Académie des Sciences, with only this "Essai" published separately. Small scrach at the cap. Very fine copy. /// In-4 de LIII, (3), 114, 40 pp., 2 planches. Demi-basane brune, dos à nerfs orné, tranches rouges. (Reliure de l'époque.) //// Première édition. L'ouvrage majeur de l'astronome Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), qui succéda à Lacaille comme membre de l'Académie des Sciences. "Bailly a abordé le problème des inégalités dans les mouvements des quatre satellites connus de Jupiter avec la théorie lunaire de Clairaut à l'esprit. Des améliorations avaient été apportées aux tables des mouvements depuis les éphémérides de Cassini en 1668, mais ces améliorations avaient été faites de manière empirique. Bailly fut le premier à tenter d'obtenir de meilleures tables sur le plan théorique, en traitant chaque satellite à tour de rôle comme le troisième d'un problème à trois corps. Son succès ne fut pas total - il y avait des divergences considérables entre sa formulation théorique des éléments orbitaux et leurs valeurs observées - mais il démontra que le problème pouvait être résolu par les principes newtoniens". DSB 1, 400. Les travaux d'astronomie théorique de Bailly ont été tous été publiés dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, seul cet "Essai" a été publié de manière séparée. Petite éraflure à la coiffe. Très bel exemplaire. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
GUERRE DE SUCCESSION A LACADEMIE DES SCIENCES DE PARIS.IMPORTANTE LETTRE CONCERNANT LELECTION DE SON « ILLUSTRE AMI » POALO FRISI, un éminent professeur de mathématiques qui enseigna à Londres, Berlin et Milan. Bailly qui soutient sa candidature à lAcadémie des sciences, tout comme La Rochefoucauld-Liancourt, émet un certain nombre de conjectures quant à ses chances de lemporter.Bailly lui envoie le discours quil a prononcé à lAcadémie française lors de sa réception en février ...Je puis vous dire quil a assez bien réussi à la lecture publique et particuliere. On a été assez content de la simplicité du stile, et je serai très heureux sil ne perd rien de ce faible mérite dans le païs étranger. Jai reçu les 3 volumes de M. le Comte Carli que je dois à votre bonté (...). Je vais en faire traduire quelque chose et peut-être le tout si on le juge assez intéressant. Alors je pourrois y joindre quelques notes en réponse aux objections. Je vous dirai quon a fait la nommination aux deux places vacantes à lAcadémie. Lune a été donnée à M. Priestlis [le chimiste anglais JOSEPH PRIESTLEY] qui, comme vous le savez, le mérite par la révolution quil a faite dans la chimie ; lautre à M. Albert Euler [le mathématicien, JOHANN ALBERT EULER, fils de LEONHARD EULER]. Vous avez eu des voix et vous avez été nommé en second dans la présentation au Roi. Je ne puis approuver ce choix, le titre le plus réel dAlbert est dêtre le fils de Léonard, mais ceci nest point une affaire dhérédité. On sait à nen pas douter que les meilleurs ouvrages ont été faits par son père et en conséquence on ne devait point le nommer à une des premières places de lEurope ; mais cela est fait, il faut en prendre notre parti. Etant nommé en second, il y a lieu de croire que vous serez nommé en premier lorsque loccasion sen présentera. Jai parlé hier à M. de la Rochefoucault qui ma assuré quil vous appuieroit de tout son crédit. (...) comme il ny a point dAnatomiste on pourroit bien leur donner leur tour. Cest particulierement dans le cas de la mort de Jean Bernoulli [1710-1790, mathématicien] que nous serions en droit et en forces pour vous y faire succéder. En attendant nous ferons toujours tout ce que nous pourrons à chaque occasion (…), soïez tranquille, reposez vous sur nous et sur notre amitié ; surtout ne vous fachez pas. On a toujours tort de se facher contre les Corps ; ils peuvent retarder la justice, mais ils finissent toujours par la rendre. Mandez moi que vous vous en remettez à nos soins (...), mandez moi (...), que vous maimez toujours, car je vous suis et vous serai toute ma vie fidellement et tendrement attaché…Éminent astronome des Lumières, le découvreur des satellites de Jupiter, JEAN SYLVAIN BAILLY, se classe incontestablement parmi les plus grands scientifiques du XVIIIe siècle. Sa monumentale Histoire de l'astronomie lui ouvrit les portes de lAcadémie française en novembre 1783. Membre de l'Académie Royale des Sciences depuis 1763, nommé par le Roi, choyé dans les salons de l'aristocratie et à la Cour, il fut autorisé à sinstaller au Palais du Louvre, siège de lAcadémie depuis sa création en 1666. À la Révolution, il choisit cependant dêtre élu député du Tiers-État, puis accède à la mairie de Paris en remplacement de Jacques de Flesselle qui venait dêtre assassiné ; il fut lun des premiers présidents de lAssemblée constituante (du 17 juin au 3 juillet 1789), avant de céder sa place au duc de La Rochefoucauld-Liancourt.La brillante carrière politique et intellectuelle de Bailly sacheva tragiquement sur léchafaud : il fut guillotiné en 1793 pour avoir pris la défense de la Reine Marie-Antoinette lors de son procès.
Chez Les Frères Debure Paris 1775 In-4 ( 265 X 205 mm ) de ( 1 ) f. blanc, titre, XXII pages de "Discours préliminaire", 526 pages, 3 planches dépliantes, veau tabac marbré, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre maroquin grenat, coiffes et coupes filetées d'or, tranches brique ( Reliure de l'époque ). ÉDITION ORIGINALE de cet « ouvrage important et agréable tout à la fois, rempli de dissertations savantes, d'idées lumineuses, de peintures brillantes » ( De Lalande, "Bibliographie Astronomique", page 731 ). « Cet ouvrage, écrit avec élégance, d'un style brillant, quelquefois animé, fut reçu avec une extrême faveur. » ( MICHAUD, II, 644 ). Bien COMPLET des TROIS PLANCHES dépliantes de reproductions de signes zodiacaux dessinés par Fossier et gravés par Y. Le Gouaz. Bel exemplaire.
1777 A Londres, Chez Elmesly Et à Paris, Chez les Freres Debure 1777 In-8 de (4)-348 pp.reliure plein veau époque usagée, sans le portrait frontispice gravé.Ed. originale.Correct.
Ed. originale. En 1775, Bailly avait publié une histoire de l’astronomie dans laquelle il exposait sa théorie sur les arts et les sciences d’un peuple détruit et oublié, habitant les hauts plateaux de la Tartarie, qui serait une transition de la civilisation indo européenne. Voltaire réfuta ces théories, ce qui occasionna un duel épistolaire entre les deux auteurs dans trois lettres adressées à Bailly (placées en tête de l’ouvrage), suivies des réponses de ce dernier à Voltaire.Bailly, constatant des similitudes entre les connaissances et les croyances des différents peuples de l'antiquité en vient à la conclusion d'une origine commune : celle d'un peuple disparu venu d'Asie qu'il assimile aux Atlantes de Platon. Ouvrage précurseur sur l'origine Indo-Européenne de la Race Blanche (DSB I, 402 - Brunet, VI 2282).
27/11/1784 SUPERBE LETTRE À LÉMINENT SAVANT ITALIEN PAOLO FRISIAprès avoir soutenu ardemment lélection de Paolo Frisi à lAcadémie royale des Sciences de Paris, Bailly apprend la maladie de son confrère et ami. En réalité, Paoli Frisi est déjà mort [le 22 novembre] lorsque Bailly lui écrit cette lettre : …Jai été affligé, en recevant votre lettre, dapprendre que vous avez été si longtems malade. Une vie comme la vôtre consacrée au travail devroit bien être exemte de ces souffrances ; mais la célébrité qui nous éleve, qui souvent nous expose à des maux nouveaux ne nous sauve point de ceux qui affligent lespece humaine. Les bonnes nouvelles que vous me donnez me donnent cependant lesperance que ma lettre vous trouvera rétabli... Il souhaiterait recevoir les rapports que Frisi a fait traduire en italien lui soieint envoyés par le comte de Vergenne. ...Je presenterai avec grand plaisir votre éloge de M. dAlembert à lAcadémie française... Il prévient quétant surnuméraire à lAcadémie il ne disposera que dune voix en faveur de son ami, ...cest le plus digne usage que jen puisse faire. Je me concerterai avec M. le Duc de la Rochefoucault [La Rochefoucauld duc dEnville, président de lAcadémie des Sciences] et jespère que, soit cette fois-ci, soit une autre, nous réussirons. Un de mes amis traduit les Lettres Américaines ; si nous croyons que cela puisse réussir à Paris nous pourrons les faire imprimer. Je nai point compris ce que vous dites que vous avez reduit à la solution dun triangle sphérique tout ce que M. de la Grange [le mathématicien Joseph Louis Lagrange] a dit dans les mémoires de lAcadémie. Vous ne vous êtes pas assez expliqué à cet égard…Éminent astronome des Lumières, le découvreur des satellites de Jupiter Jean Sylvain Bailly se classe incontestablement parmi les plus grands scientifiques du XVIIIe siècle. Sa monumentale Histoire de l'astronomie lui ouvrit les portes de lAcadémie française en novembre 1783. Membre de l'Académie Royale des Sciences depuis 1763, nommé par le Roi, choyé dans les salons de l'aristocratie et à la Cour, il fut autorisé à sinstaller au Palais du Louvre, siège de lAcadémie depuis sa création en 1666. À la Révolution, il choisit cependant dêtre élu député du Tiers-État, puis accède à la mairie de Paris en remplacement de Jacques de Flesselle qui venait dêtre assassiné ; il fut lun des premiers présidents de lAssemblée constituante (du 17 juin au 3 juillet 1789), avant de céder sa place au duc de La Rochefoucauld-Liancourt.
P., Boivin, 1927, un volume in 4 relié en demi-basane rouge, dos orné de fers dorés, couvertures conservées (reliure de l'époque), 1 portrait, 7pp., 457pp., (1), nombreuses illustrations dans le texte et à pleine page
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- La première vocation d'un futur savant - Un astronome en herbe - Premiers travaux - Premières découvertes - Pourquoi Bailly ne fut pas élu "perpétuel" - Bailly à Chaillot - Les premiers grondements du volcan - La nation consultée - Les débuts de la Constituante - Bailly maire de Paris - Les débuts d'une magistrature difficile et périlleuse - Le roi règne et Paris gouverne - L'affaire du Champ de Mars - Les étapes de l'adversité - La justice révolutionnaire**7322/K4
1777 A Londres, chez M. Elmesly. Et à Paris, chez les frères Debure, quai des Augustins, 1777. Un volume in-8° (135 x 200 mm) de [4]+348 pages. Reliure moderne à lancienne en demi-veau marbré, dos à nerfs ornés à froid, pièces de titre jaune et verte, tranches mouchetées. Timbre humide sur la page de titre: «Bibliothèque dEichbuhl».
EDITION ORIGINALE de trois lettres adressées par Voltaire à lastronome et futur maire de Paris Jean Sylvain Bailly (1736-1793) entre décembre 1775 et février 1776 et de sept lettres formant les réponses de Bailly, selon lesquelles toutes les civilisations anciennes (Chine, Chaldée, Inde) proviennent dune même origine, savoir un peuple qui aurait habité lAsie vers le 49e parallèle et qui aurait été à lorigine de toutes sciences.
1779 A Londres, chez M. Elmesly. Et à Paris, chez les frères Debure, quai des Augustins, 1779. Un volume in-8° (135 x 200 mm) de [4]+480 pages, plus une carte gravée dépliante (485 x 270 mm) de lEurasie, gravée par De la Gardette. Reliure de lépoque en pleine basane marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges. Ex-libris héraldique «F. Spielmann» (XXe siècle)et étiquette de la «Librairie maçonnique Van de Graaf-Dopéré» à Bruxelles sur le premier contreplat; timbre humide «Eugène Giraudias» sur le recto de la première garde.
EDITION ORIGINALE de ces lettres dont Voltaire navait pas encore pris connaissance au moment de sa mort. Lastronome et futur maire de Paris Jean Sylvain Bailly (1736-1793) y soutient que lAtlantique se trouvait sur les côtes de lAsie Mineure et «attribue la création de tous nos arts à un peuple ancien, originaire du Nord, habitant primitivement les hauts plateaux de la Tartarie orientale. De ce peuple détruit, les arts auraient passé aux Chinois, aux Indiens, aux Chaldéens, aux Grecs, etc» (Caillet I, 649).
Chez M. Elmesly & les frères Debure, A Londres & à Paris 1777, In-8 (12,3x20,8cm), (4) 348pp., relié.
Edition originale. Bailly fera publier une suite en 1779, intitulé :Lettres sur l'atlantide de Platon et sur l'ancienne historie de l'Asie. Pour servir de suite aux lettres sur l'origine des sciences. Reliure en plein veau blond moucheté d'époque. Dos à nerfs orné de filets. Pièce de titre en maroquin rouge. Accrocs aux mors en tête. Frottements. Papier jauni. Bon exemplaire. Dans son Histoire de l'astronomie ancienne, Jean-Sylvain Bailly avait établi que l'origine des sciences et techniques provenaient des anciens peuples d'Asie, ce qui l'amena à une polémique avec Voltaire. Il s'ensuivit un échange de lettres dont cet ouvrage porte témoignage. Le recueil contient les réponses de Voltaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1 volume in-8° relié pleine basane noisette marbrée, dos à nerfs décoré, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, 3 f. nchf. + 444 p. + carte dépliante. Petites traces de frottement en coupes et plats sans gravité. Très bon état. Bel exemplaire. Parmi les multiples réceptions du mythe platonicien de l’Atlantide, l’académicien et astronome Jean-Sylvain Bailly, éphémère premier magistrat de la ville de Paris, nous livre dans ce recueil de lettres adressées à Voltaire, sa proposition de localisation de l’Atlantide. Elle est située au Nord de l’Europe, proche de la Sibérie, ce qui reste, somme toute, une réception classique de ce mythe chez les penseurs Européens du XVIe au XVIIIe siècles.
Phone number : 06.31.29.75.65
Chez De Bure fils Aîné, 1781, 1 volume de 200x260 mm environ (1) f., xxiv-527 pages, 3 planches, (1) f., plein veau marbré fauve, dos à 5 nerfs portant titres dorés sur pièce de titre bordeaux, orné de caissons à motifs dorés, coupes dorées,gardes et tranches marbrées. Galeries de ver sur un mors, épidermures, coins émoussés, petites taches sur le premier plat, quelques pages légèrement brunies, bon état pour le reste.
Jean Sylvain Bailly, né le 15 septembre 1736 à Paris et mort guillotiné le 12 novembre 1793 à Paris, est un mathématicien, astronome, littérateur et homme politique français. Il a été le premier maire de Paris. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
L'ensemble des cinq volumes est illustré de 21 planches. Paris, De Bure, 1781. In-4 de xxiv pp., 527 pp., 3 planches. * Histoire de l’astronomie moderne depuis la fondation de l’école d’Alexandrie, jusqu’à l’époque de M.D.CC.XXX. Paris, De Bure, 1785. 3 volumes in-4 de xvi pp., 728 pp., 13 planches; II/ (2) ff., 751 pp., 5 planches; III/ (2) ff., 415 pp. * Traité de l’astronomie indienne et orientale. Ouvrage qui peut servir de suite à l’Histoire de l’Astronomie ancienne. Paris, De Bure, 1787. In-4 de (2) ff., clxxx pp., 427 pp. Soit un ensemble de 5 volumes in-4 reliés uniformément en veau marbré de l’époque, roulette doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés de fers en forme de fleurs, pièce de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque. 260 x 193 mm.
Rare série complète en seconde édition pour la totalité des volumes de cet «ouvrage estimé» (Brunet). Lalande p. 544; Poggendorff I/89; Dorbon n°5399 "Rare complet des 5 volumes."; DSB I, pp. 400-402; Houzeau & Lancaster 22; Brunet, I, 615 «Ouvrage estimé. L'astronomie indienne est rare». «‘L’astronomie indienne’ est rare, et vaut seule 15 à 18 fr. ‘L’astronomie ancienne’ parut d’abord en 1775, et ‘l’astronomie moderne’, de 1779 à 1782; mais on préfère la seconde édition, parce qu’elle contient des augmentations.» (Brunet). L'Histoire de l'astronomie fut considérée par les contemporains de Bailly à la fois comme une œuvre scientifique et une œuvre littéraire, et c'est elle qui lui ouvrit les portes de l'Académie française grâce à son ami Buffon et malgré l'opposition de d'Alembert, alors qu'il faisait déjà parti par ses travaux de l'Académie des sciences depuis 1763. Il est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789. Arrêté en 1793, il est appelé à témoigner au procès de Marie-Antoinette, mais dépose en sa faveur, ce qui le conduit à sa perte. Il est guillotiné en novembre 1793. La réussite de l'ouvrage de Bailly tient au fait qu'il était également littérateur et qu'il accorda une égale place à la narration qu'aux savants calculs. Disciple de Lacaille, ses recherches sur les satellites de Jupiter constituent son principal titre scientifique.Dans l'Histoire de l'astronomie ancienne, Bailly recherche essentiellement l'origine de l'astronomie, ses progrès et l'influence qu'elle eut sur différents peuples, rejetantl'idée ancienne selon laquelle elle serait "la fille" de l'astrologie. Elle fut en fait un préalable à l'Histoire de l'astronomie moderne.«Ouvrage important et agréable tout à la fois, rempli de dissertations savantes, d'idées lumineuses, de peintures brillantes» (De Lalande, Bibliographie astronomique). «Cet ouvrage, écrit avec élégance, d'un style brillant, quelque fois animé, fut reçu avec une extrême faveur» (Michaud, Biographie universelle). L'ensemble des cinq volumes est illustré de 21 planchesgravées par P. Cl. de La Gardette : 3 planches pour l'Histoire de l'astronomie ancienneet 18 pour l'Histoire de l'astronomie moderne (mesures, plans, instruments, reproductions de signes zodiacaux). Le présent ensemble constitué des 5 volumes en reliure uniforme de l’époque forment une rare réunion des œuvres importantes de Bailly sur l'astronomie. Superbe exemplaire bien complet de l’ensemble des volumes et de ses 21 planches, conservé dans une très élégante reliure uniforme de l’époque aux dos très finement ornés. Provenance: exemplaire de Henry de Cessole avec ex-libris manuscrit, ex-libris armoriés A.G. du Plessis et P. de La Morandière.
REVOLUTION FRANCAISE - TE DEUM, DESAUGIERS (Marc Antoine), BAILLY (Jean Sylvain), DUVEYRIER (Baron Honoré-Marie-Nicolas).
Reference : 38689
In-8, broché, couverture papier d'attente gris, (2), 17 p. [Paris], Imprimerie Nationale, [1790].
A l'occasion de la fête de la Fédération, sur une proposition de Dusaulx, il est convenu qu'électeurs et notables se rendraient le 14 juillet de chaque année à l'Hôtel-de-Ville et, de là, à Notre-Dame où seront chanté un Te Deum et prononcé des discours; un festin patriotique suivra cette fête.Le compte rendu des séances où est minutieusement organisé l'événement est rédigé par Jean Sylvain Bailly et le baron Honoré Duveyrier. Il est suivi du texte d'un hiérodrame musical composé pour l'occasion par le chansonnier, poète, goguettier et vaudevilliste Marc-Antoine Désaugiers (1772-1827), alors tout jeune homme, mis en musique par Candeille. Il s'intitule: "La prise de la Bastille, Hyérodrame [sic], tiré des Livres saints". Suivi d'un Cantique en action de grâces. Texte et didascalies (pages 7 à 10).L'oeuvre fut représentée à Notre-Dame, à la suite du Te Deum, deux années consécutives (les 13 juillet 1790 et 1791).En annexe: liste des électeurs pour les différentes députations et discours de réception.(Tourneux, 1703).Très bon exemplaire, imprimé sur papier vergé de Hollande.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Chez De Bure fils aîné, à Paris 1781 - 1785, In-4 (20x25,7cm), xvj, 728pp. (13Pl.) et 751pp. (5Pl.) et (4) 415pp., 4 volumes reliés.
Seconde édition, après la première parue en 2 volumes en 1779. Un troisième volume fut ajouté en supplément en 1782, il se trouve dans cette série à la date de 1785. L'Histoire de l'astromie ancienne a été éditée pour le première fois en 1775 et fut en fait un préalable à l'Histoire de l'astronomie moderne. 18 planches dépliantes pour l'astromie moderne (mesures, plans, instruments), 3 pour l'astronomie ancienne. Les 4 volumes en reliure uniforme constitue une rare réunion de deux oeuvres sur l'astronomie de Bailly, qui forment un ensemble. Reliure en plein veau brun marbré et glacé. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin rouge. Mors supérieur du tome I fendu en tête. Un accroc avec manque sur le mors inférieur au niveau du premier caisson. Mors supérieur du tome II étroitement fendu en queue. Restaurations habiles et parfois quasi invisibles aux coiffes et mors. Page de titre de L'astromie ancienne avec une marge brunie ; brunissures dans les marges des feuillets de garde. Quelques feuillets brunis. Les tomes de l'astronomie moderne sont tomés de I à III, le volume de l'astronomie ancienne ne porte pas de tomaison. Petites piqûres éparses et rares dans les volumes. Traces de mouillure brune sur 3 feuillets préliminaires au tome I. Bel exemplaire dans l'ensemble. L'histoire de l'astronomie fut considérée par les contemporains de Bailly à la fois comme une oeuvre scientifique et une oeuvre littéraire, et c'est elle qui lui ouvrit les portes de l'Académie française alors qu'il faisait déjà parti par ses travaux de l'Académie des sciences depuis 1763. La résussite de l'ouvrage de Bailly tient au fait qu'il était également littérateur et qu'il accorda une égale place à la narration qu'aux savants calculs. Dans l'Histoire de l'astromie ancienne, Bailly recherche essentiellement l'origine de l'astromie, ses progrès et l'influence qu'elle eut sur différents peuples. "Ouvrage important et agréable tout à la fois, rempli de dissertations savantes, d'idées lumineuses, de peintures brillantes". De Lalande, Bibliographie astronomique. "Cet ouvrage, écrit avec élégance, d'un style brillant, quelque fois animé, fut reçu avec une extrème faveur". Michaud, Biographie universelle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1927 Paris, Boivin, 1927, grand in 8 carré broché, VII-459 pages ; couverture illustrée
Illustrations in et hors-texte. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Genève, Mégariotis, 1975, in-8°, iv-436 pp, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Réimpression de l'édition de 1821
Tome III seul (sur 3) — Mémoires de Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), astronome et député du Tiers aux Etats généraux. Après la prise de la Bastille, il fut nommé maire de Paris par acclamation et reçut Louis XVI à l'Hôtel de Ville. Arrêté à Melun en 1793, il fut traduit devant le tribunal révolutionnaire et condamné à mort pour sa participation aux massacres du Champ-de-Mars. Mémoires très importants pour l'histoire de Paris et des débuts de la Révolution de 1789 à 1791. (Tourneux, I, 416 ; Fierro, 63)
Londres, chez M. Elmesly et Paris, Debure, 1779 ; in-8, demi veau marbré, dos à nerfs décoré et doré, titre doré, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (4), 480 pp. , carte dépliante de l'Europe, Asie et l'Afrique du Nord, gravée sur cuivre par De la Gardette.
Edition originale ; une édition à la même date ne comporte que 444 pp. , comme celle de 1805. «Un des plus intéressants écrits du célèbre Maire de Paris. L'auteur y attribue la création de tous nos arts à un peuple ancien, originaire du nord, habitant primitivement les hauts plateaux de la Tartarie orientale. De ce peuple détruit, les arts auraient passé aux Chinois, aux Indiens, aux Chaldéens, aux Grecs, etc...» (Caillet-649 ; Stanislas de Gaïta-30). Ces lettres, écrites avant la mort de Voltaire, n'avaient pas pu lui être communiquées, c'est pour cela qu'elles ne commencent qu'à la quatrième lettre, les trois précédentes étaient connues du grand philosophe, qui contrairement à Bailly, était persuadé que les Brames sont les auteurs de la philosophie et des sciences, pour Bailly, ils n'en étaient que les dépositaires. Une petite épidermure à hauteur du titre de la reliure a fait disparaître quelques lettres, sinon, très bon exemplaire, frais d'intérieur.
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Londres, Elmesly et Paris, Debure, Londres, Elmesly et Paris, Debure1777 ; in-8, broché, entièrement non rogné. (État de parution.) ÉDITION ORIGINALE. en 1775, Bailly avait publié son Histoire de l’Astronomie. Elle suscita entre l’auteur et Voltaire un discussion au sujet des Brames que le patriarche de Ferney considérait comme les inventeurs des arts et sciences alors que Bailly rapportait cette origine à un peuple primitif disparu sans trace. Ce fut à propos de cette discussion que Bailly publia ce livre. En tête de l’ouvrage on trouve 3 lettres de Voltaire de 1775 et 1776. -Bengesco 2008 - Caillet 650 .Séduisant exemplaire broché.
Paris, Impr. nationale, 1790 in-8, 7 pp., en feuilles.
Astronome, membre de la Constituante et premier Maire de Paris, Bailly se distingua par son intelligence et sa modération. Sur les 200 milllions de biens du clergé parisien, le bureau de la ville juge nécessaire de récupérer une partie de cette somme pour honorer les frais de fonctionnement de la capitale. Non," les parisiens ne sont ni avides ni intéressés". Bailly rappelle que "toute la révolution pèse sur Paris", notamment en ce qui concerne le commerce et la présence des touristes étrangers. Il convient de relancer le luxe, la consommation et d'embaucher des ouvriers dans les ateliers.Martin & Walter, I, 1203. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Londres, chez M. Elmesly et à Paris, chez les frères De Bure, 1777. In-8, rel. postérieure (début XIXe) demi-basane fauve à coins, dos lisse, orné de double filet dorés, tranches rouges, 348pp, édition originale. Bel ex-libris armorié contre-collée en page de garde (bibliothèque du Marquis de Clapiers).
"Dans une série de 10 lettres adressées à Voltaire, le Bailly (1736 - 1793), célèbre mathématicien, astronome, érudit, académicien de France et maire de Paris, guillotiné pendant la Terreur (il avait attiré la haine des Jacobins pour son appartenance au modérantisme), il y parle des peuples anciens d’Asie et de leur contribution aux arts et aux sciences, reprenant et étendant le traitement à cet égard dans l’Histoire de l’astronomie ancienne (1775)." Coiffe de tête absente, dos un peu frotté, intérieur frais, bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Levrault, Schoell et Cie, XII-1804. 3 vol. in-8°, basane racinée, dos lisses ornés à la grotesque sur deux caissons et d'une feuille de chêne dorée sur les deux autres, de filets et de roulettes dorées, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, encadrement d'un filet, de dents de rat et d'une fine roulette dorée sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches jaspées de rouge et de bleu. Reliures de l'époque, coins râpés. Agréable exemplaire. (2) ff., 335 pp.; (2) ff., 388 pp.; (2) ff., 374 pp. et (1) p. d'errata. Rousseurs uniformes à qq. ff. du tome III, qq. mouillures.
Edition originale de ces importants mémoires sur les débuts de la révolution française (ils s'arrêtent au 5 octobre 1789). A la fin du troisième volume, on trouve les lettres et discours de Bailly pendant ses fonctions officielles. Bailly, astronome célèbre en son temps, fut le premier maire de Paris et le premier président de l'assemblée nationale constituante. Quérard I, 158.
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À Paris, De l'Imprimerie Nationale, 1790 in-8, 15 pp., dérelié.
Bailly, alors Maire de Paris, présente une totale réorganisation du clergé parisien. Le 5 février 1790 l'Assemblée Nationale avait en effet décrété que les maisons de religieux d'un même ordre serait réduite à une seule dans chaque municipalité.Martin et Walter, Anonymes, 11898. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT