A propos du Salon des Artistes français et des récompenses associées à cette exposition. Il souhaite à son « cher collègue et ami », une seconde médaille. « Je vous remercie bien vivement de vos compliments qui me font d’autant plus de plaisir que vous êtes un peintre de la bonne souche du bon maître Vollon. Votre intérieur d’église est extrêmement bien et nul plus que moi ne serait heureux de lui voir une seconde médaille, et ce ne serait que justice. Au moment des propositions, il vous a manqué 2 voix mais j’ai travaillé mes amis depuis et j’espère bien qu’au moment du vote définitif vendredi être plus heureux ».
A propos du Salon des Artistes français et des récompenses associées à cette exposition. Il souhaite à son « cher collègue et ami », une seconde médaille. « Je vous remercie bien vivement de vos compliments qui me font d’autant plus de plaisir que vous êtes un peintre de la bonne souche du bon maître Vollon. Votre intérieur d’église est extrêmement bien et nul plus que moi ne serait heureux de lui voir une seconde médaille, et ce ne serait que justice. Au moment des propositions, il vous a manqué 2 voix mais j’ai travaillé mes amis depuis et j’espère bien qu’au moment du vote définitif vendredi être plus heureux ».
Magnifique lettre à propos de son tableau « Le Bénédicité des Hospitalières de Beaune » qui figura au Salon de 1903. Il adresse à son correspondant de nombreux détails à propos de cette œuvre et la décrit telle qu’il l’a ressent « Ce titre vous indique où j’ai pris mon sujet c’est à l’Hôtel Dieu de Beaune en Bourgogne fondé en 1443 par Nicolas Robin chancelier de Philippe le Bon Duc de Bourgogne […] J’ai 14 dames hospitalières debout autour d’une table au moment du déjeuner elles disent le Bénédicité. Elles sont vêtues du costume datant de l’époque de la fondation et qui est en laine blanche et coiffée du hennin en toile blanche également. La réfection est toute en boiseries Louis XV et dans le fond un grand tableau sur Toile représentant Jésus devant Pilate, dû au pinceau du peintre Moillon ».
Très belle lettre à propos de son tableau « Le Bénédicité des Hospitalières de Beaune », tableau qui figura au Salon de 1903. Il adresse à son correspondant de nombreux détails à propos de cette œuvre en la décrivant selon son ressenti. « Ce titre vous indique où j’ai pris mon sujet c’est à l’Hôtel Dieu de Beaune en Bourgogne fondé en 1443 par Nicolas Robin chancelier de Philippe le Bon Duc de Bourgogne […] J’ai 14 dames hospitalières debout autour d’une table au moment du déjeuner elles disent le Bénédicité. Elles sont vêtues du costume datant de l’époque de la fondation et qui est en laine blanche et coiffée du hennin en toile blanche également. La réfection est toute en boiseries Louis XV et dans le fond un grand tableau sur Toile représentant Jésus devant Pilate, dû au pinceau du peintre Moillon ».