Ensemble de 7 parties en 5 volumes in-8, demi-basane marbrée de l'époque, dos lisses ornés de doubles filets dorés, pièces de titre et de tomaison de veau orange et brun.
Exceptionnel ensemble des sept parties de la source principale pour l'histoire de la "Conjuration des Égaux", première grande conjuration communiste de l'histoire.1- Edition originale. Le premier tome contient la première édition du "Manifeste des Egaux" (p. 159 et s.), dont la rédaction a été attribuée par Buonarroti à Sylvain Maréchal. "Première tentative pour faire entrer le communisme dans la réalité sociale", le manifeste jette les principes d'une doctrine égalitaire et athée fondée sur la gestion communautaire des biens et des moyens de production en prônant la prise du pouvoir par la révolution; une période transitoire de dictature populaire devant conduire à l'instauration d'une démocratie directe universelle.C'est sur les documents et les pièces contenus dans ces volumes que la Haute Cour de Justice appuya son accusation qui aboutit à la condamnation à mort de Babeuf. 2- Édition originale. La présence, parmi les prisonniers du Directoire, de Drouet député aux Cinq-Cents, obligeait constitutionnellement à juger les babouvistes et leurs alliés devant une Haute Cour qui n'était pas encore formée. Le procès ne commença à Vendôme que le 14 vendémiaire an V (5 octobre 1796). Le 7 prairial an V (26 mai 1797), Babeuf et Darthé -- qui avait prévu, dans le plan insurrectionnel, l'exécution des membres du Directoire, se poignardèrent avec un petit couteau que le fils de Babeuf leur avait remis discrètement. Ils n'en furent pas moins guillotinés le lendemain.La première partie du tome quatrième est intitulée : "Discours des accusateurs nationaux, défenses des accusés, et de leurs défenseurs, faisant suite aux débats du procès instruit" (...) (378 p.). La seconde partie "Résumé du président de la Haute-Cour de Justice, à la suite du débat, dans l'affaire du représentant du peuple Drouet, de Baboeuf et autres" (134 p.). (Daline, Saitta et Soboul, 'Inventaire des manuscrits et imprimés de Babeuf', p. 101, n° 55 et p. 102, n°51 et 52. Dommanget, 'Sylvain Maréchal', p. 459. Monglond, IV, 42 et 43).Rousseurs parfois soutenues. Quelques accrocs aux coiffes et aux mors Ex-libris armorié à la légende "Deo patri rege".Bon exemplaire en reliure uniforme de lépoque.
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Messidor/Editions Sociales, 1988, in-8°, 327 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Textes choisis de Gracchus Babeuf. Introduction nouvelle, annotations, sources et travaux, nouvelle édition revue, augmentée et corrigée. — "Claude Mazauric présente ici en introduction Babeuf et ses idées en tenant compte des recherches les plus récentes (p. 9-86). Une chronologie succincte et un bon choix de textes font de ce livre un excellent instrument de référence." (Revue française de science politique)
Paris, Armand Colin, 1935 in-8, XI pp., 330 pp., broché.
L'ouvrage fait suite à la monographie Babeuf et la Conjuration des Égaux, parue dès 1922. Le militant communiste Maurice Dommanget (1888-1976) s'était fait, en autodidacte, l'historien des grandes figures du socialisme révolutionnaire, dont évidemment ce bon Babeuf, dont la pensée et l'action forment comme le mythe d'origine du communisme révolutionnaire depuis la biographie de Buonarotti (vues que l'historiographie la plus récente s'attache à nuancer, voire à nier). Précieux exemplaire du célèbre historien de la maçonnerie Albert Lantoine (1869-1949), avec non seulement un envoi autographe de l'auteur, quelques annotations manuscrites de Lantoine sur les passages relatifs à la maçonnerie, mais surtout 6 L.A.S. de Dommanget, toutes envoyées de Morvillers (Oise), où il enseigna comme instituteur de 1911 à 1948 :1. Du 9 novembre 1935 : sur la réception de l'ouvrage de Lantoine, Histoire de La Franc-Maçonnerie française. La Franc-Maçonnerie dans L'État (1925). - 2. Du 20 novembre 1935 : annonce l'envoi de son Babeuf ainsi que de Blanqui à Belle-Île. - 3. Du 26 novembre 1935 : sur l'activité maçonnique d'Eugène Pottier. - 4. Du 11 décembre 1935 : incident postal dans l'expédition du Babeuf (déjà ..). - 5. Du 17 décembre 1935 : problème avec l'éditeur pour le Blanqui. - 6. Du 7 février 1936 : remercie pour la recension élogieuse des Pages choisies par Lantoine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, EDHIS, 1966; 2 vol. in-8, pagination multiple, avec un dépliant au volume I (le numéro 28 bis, reproduit d'après l'exemplaire des Archives Nationales, seul subsistant), brochés.
Réimpression anastatique du troisième périodique de Gracchus Babeuf (après le Journal de la Confédération et Le Correspondant picard), aussi rarissime que les deux autres : paru à partir du 3 septembre 1794, il changea de titre le 14 vendémiaire an III [5 octobre 1794] et sa vocation était de combattre avec la dernière énergie la réaction thermidorienne, ce qui valut au tribun une incarcération pour outrage à la Convention nationale, à la demande de Tallien. Il fut emprisonné à Arras le 19 pluviôse an III [7 février 1795].Martin & Walter, Journaux, 645 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
(c. 1794) in-8, 15 pp., broché sous couv. muette bleue moderne. Large mouillure brune. Petit travail de ver avec perte de quelques lettres.
Brochure très rare signée Gracchus Babeuf : " Je signe toujours. Je ne suis point de ces timides qui écrivent en tremblotant l'anonyme."Vachon, 227. Martin & Walter, Auteurs, 946. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, EDHIS, 1966 2 vol. in-8, [2] ff. n. ch., 338 pp., avec un tableau dépliant hors texte ; [2] ff. n. ch., 8 pp., 308 pp., brochés.
Réimpression anastatique des 32 numéros du Journal de la liberté de la presse (an II & an III), ainsi que des numéros 34-43 de sa continuation des ans III & IV (le numéro 33 n'a jamais paru).Il s'agit du troisième périodique de Gracchus Babeuf (après le Journal de la Confédération et Le Correspondant picard), aussi rarissime que les deux autres : paru à partir du 3 septembre 1794, il changea de titre le 14 vendémiaire an III [5 octobre 1794] et sa vocation était de combattre avec la dernière énergie la réaction thermidorienne, ce qui valut au tribun une incarcération pour outrage à la Convention nationale, à la demande de Tallien. Il fut emprisonné à Arras le 19 pluviôse an III [7 février 1795].Martin & Walter, Journaux, 645 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, Se trouve à l'Imprimerie de Franklin, an III (1794) in-8, 192 pp. (chiff. 194, saut de page, de 152 à 155, sans manque), portrait de Carrier en frontispice, demi-basane brune, dos lisse, filets dorés (reliure postérieure). Pages 159 à 162 répétées. Exemplaire rogné un peu court, coupes usées avec manque de papier sur les plats.
Édition originale de toute rareté.Babeuf expose dans cet ouvrage un point de vue original : la guerre de Vendée est le résultat d'une politique volontaire qui doit mener à une extermination à grande échelle organisée par le gouvernement révolutionnaire dont Carrier n'est que le bras armé. Cette idée, reprise par les historiens actuels qu'on taxerait volontiers de "réactionnaires", a donc été soulevée par un précurseur du communisme, ironie de l'histoire.Lemière, 17. Martin et Walter, I, 950. Inconnu à Tourneux et à Monglond. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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A Paris, de l'Imprimerie de Franklin, [1794]. In-8 de 1 portrait gravé, 194 pp., demi-percaline verte (reliure du XIXe siècle).
Édition originale rare, complète du feuillet d'errata. Portrait.Babeuf expose dans cet ouvrage un point de vue original : la guerre de Vendée est le résultat d'une politique volontaire qui doit mener à une extermination à grande échelle organisée par le gouvernement révolutionnaire dont Carrier n'est que le bras armé. Cette idée, reprise par les historiens du XXe siècle qu'on taxerait volontiers de « réactionnaires », a donc été soulevée par un précurseur du communisme, ironie de l'histoire. Bon exemplaire.Lemière, 17 ; Martin & Walter I, 950.
Vendôme, Imprimerie de la Haute-Cour, an V, (1797), in-8, 256-IV pp. de table des matières, un ff. n.ch. d'errata. Broché,non coupé et non rogné,couverture papier rose d'époque; le dos et un angle du premier plat manquent. Les marges inférieures ont été légèrement rongées, mais celà disparaitra à la rognure. Papier vergé fort bleu pâle en très bon état.
Edition originale rare. François Noël Babeuf est né en 1760 d’un père fermier du Roi. Après avoir travaillé très jeune chez un terrassier, il est employé comme apprenti dans une étude de notaire et devient un spécialiste du droit féodal. Il exerce ensuite à son compte comme géomètre. Il se marie en 1782, avec Marie Langlet, duquel il aura cinq enfants. En 1789, il participe à l’élaboration des cahiers de doléances de Roye où il réside. Il devient journaliste, correspondant du Courrier de L’Europe (édité à Londres) et oscille entre Roye et Paris. Il se bat contre les impôts indirects, organise pétitions et réunions, ce qui lui vaut une arrestation le 19 mai 1790. Il est libéré grâce à la pression de Marat. Il fonde en 1790 son propre journal le Correspondant Picard dans lequel il s’insurge contre le suffrage censitaire mis en place lors des élections de 1791. Son journal disparaît quelques mois plus tard mais Babeuf poursuit sa mobilisation aux côtés des paysans et des ouvriers picards. En août 1792, Babeuf est élu à l’assemblée électorale de la Somme. Mais mis en cause dans une affaire de droit commun alors qu’il est administrateur au district de Montdidier, il doit fuir à Paris en février 1793. Arrivé à Paris, il prend position pour les Jacobins contre les Girondins. Il entre en mai 1793 à la Commission des subsistances de Paris, où il soutient les revendications des sans-culottes et ose dénoncer un nouveau pacte de famine organisé par le procureur général de la Commune, ce qui suscite contre lui des violentes haines. À partir du 3 septembre 1794, Babeuf publie le Journal de la Liberté de la presse (devenu ensuite Le Tribun du peuple). Il combat violemment dans ce journal la réaction thermidorienne et acquiert ainsi une forte audience. Il adhère cette même année au Club électoral, club de discussion de sans-culottes, dans lequel il demande le 3 novembre que les femmes y soient admises. Accusé d’outrage envers la Convention nationale, il est une nouvelle fois arrêté et emprisonné. Il bénéficie de la loi d’amnistie du 18 octobre 1795 et retrouve sa liberté. Mais la politique de répression est de plus en plus forte : la fermeture du club du Panthéon dans lequel adhéraient de nombreux partisans et amis de Babeuf entraîne des tentatives d’arrestations, auxquelles il échappe. Il entre alors dans la clandestinité. Cette situation aboutit à la création de la « Conjuration des égaux » qu’il dirige, dans laquelle il préconise une changement radical de la société : l’abolition de la propriété privée doit rendre tous les Français égaux. Le but de cette « Conjuration » est d’aboutir à la collectivisation des terres et des moyens de production pour obtenir la parfaite égalité. Et l’action pour y arriver est de renverser le Directoire. Leur propagande se répand dans tous les faubourgs de Paris et dans de nombreuses villes de province. Grâce aux informations d’un indicateur, Babeuf et ses complices sont arrêtés en 1796 et une haute cour est constituée pour les juger le 20 février 1797. Le procès se déroule du 20 février au 26 mai 1797, en présence de deux ministres. Babeuf et l’un de ses complices Darthé sont condamnés à mort. Plusieurs autres sont condamnés à la déportation, et une majorité est acquittée. Auteur : Cindy Geraci, Directrice du Musée, juin 2021.
Collection Les Classiques de la Révolution FrançaiseParis, Armand Colin, 1935 in-8, X-330 pp., index, broché.
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Collection Les Classiques de la Révolution FrançaiseParis, Armand Colin, 1935 in-8, X-330 pp., index, demi-chagrin bleu, dos à nerfs, couv. cons.
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