Gallimard, 1977, in-8°, 367 pp, 32 pl. de gravures hors texte, carte, généalogies, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Trente journées qui ont fait la France)
Le 31 juillet 1358, le massacre d'Etienne Marcel marqua la fin de la première Révolution de la bourgeoisie française. Grâce à l'étude approfondie des événements militaires, politiques, financiers consécutifs à la défaite et à la capture du roi Jean le Bon à Poitiers par les Anglais, ainsi que l'état économique et social de la France à l'époque, Jacques d'Avout donne tout son relief à la tentative d'Etienne Marcel et à son échec. Il dépouille le célèbre prévôt des marchands de ses couleurs d'image d'Epinal et nous présente un chef politique se heurtant à des adversaires supérieurs en habileté ou en duplicité. — "Un remarquable livre d'histoire d'une lecture agréable. Au début du XIVe siècle, les populations de différentes provinces de France montraient de l'opposition à l'absolutisme royal. Dans certaines régions les trois Etats, noblesse, clergé, bourgeois, s'unissaient contre cet absolutisme ; ailleurs, la bourgeoisie et le peuple seuls se rebellaient. Ce qu'on reprochait particulièrement aux derniers Capétiens directs et aux premiers Valois, c'était le caractère excessif des impôts et aussi les manipulations monétaires : dans les dix années qui suivirent la mort de Philippe VI, la livre tournois changea soixante-dix fois de valeur. A ces causes de mécontentement s'ajoutaient les désordres causés par les débuts de la guerre de Cent ans. « La vieille armature féodale de la France capétienne tombe en morceaux. » Aux Etats de langue d'oïl de 1355, Etienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fut l'orateur du troisième ordre et défendit les intérêts des « bonnes villes ». Marchand drapier, d'une famille bien apparentée de riches bourgeois, ses fonctions de prévôt, faisaient de lui le premier magistrat de Paris, partageant l'autorité avec le prévôt royal. Aux Etats de 1356, alors que le roi Jean II était prisonnier des Anglais et que les Etats manifestaient leur désir de participer à la direction des affaires du royaume, il fut encore l'orateur des « bonnes villes ». Au début ses revendications concernant la fixité des monnaies étaient des plus justifiées. Mais peu à peu, sans doute grisé par sa popularité qui était grande, il se laissa entraîner par les passions qu'il avait contribué à déchaîner. En janvier 1357, il accentue son opposition au dauphin – le futur Charles V – régent du royaume et prend figure de rebelle, de chef d'émeute. L'année suivante, il envahit le palais royal, suivi d'une populace, et trois familiers du Dauphin sont massacrés ; il renforce les défenses de Paris et organise au cœur de la Cité une armée de mercenaires. Mais, tandis que le régent assiège Paris, un complot est ourdi dans le propre parti d'Etienne Marcel et celui-ci est assassiné... L'absolutisme royal, dans la suite, est rétabli ; la tentative d'association des Etats au gouvernement du royaume a échoué. Dans le livre si attachant de M. Jacques d'Avout, Etienne Marcel n'apparaît ni comme un « traître », ni comme une préfiguration de Danton." (Revue des Deux Mondes, 1960)
Gallimard, 1961, in-8°, 367 pp, 32 pl. de documents hors texte, une carte, généalogies, chronologie, biblio, index, reliure pleine percaline vert olive, bon état (Coll. Trente journées qui ont fait la France)
Le 31 juillet 1358, le massacre d'Etienne Marcel marqua la fin de la première Révolution de la bourgeoisie française. Grâce à l'étude approfondie des événements militaires, politiques, financiers consécutifs à la défaite et à la capture du roi Jean le Bon à Poitiers par les Anglais, ainsi que l'état économique et social de la France à l'époque, Jacques d'Avout donne tout son relief à la tentative d'Etienne Marcel et à son échec. Il dépouille le célèbre prévôt des marchands de ses couleurs d'image d'Epinal et nous présente un chef politique se heurtant à des adversaires supérieurs en habileté ou en duplicité. — "Un remarquable livre d'histoire d'une lecture agréable. Au début du XIVe siècle, les populations de différentes provinces de France montraient de l'opposition à l'absolutisme royal. Dans certaines régions les trois Etats, noblesse, clergé, bourgeois, s'unissaient contre cet absolutisme ; ailleurs, la bourgeoisie et le peuple seuls se rebellaient. Ce qu'on reprochait particulièrement aux derniers Capétiens directs et aux premiers Valois, c'était le caractère excessif des impôts et aussi les manipulations monétaires : dans les dix années qui suivirent la mort de Philippe VI, la livre tournois changea soixante-dix fois de valeur. A ces causes de mécontentement s'ajoutaient les désordres causés par les débuts de la guerre de Cent ans. « La vieille armature féodale de la France capétienne tombe en morceaux. » Aux Etats de langue d'oïl de 1355, Etienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fut l'orateur du troisième ordre et défendit les intérêts des « bonnes villes ». Marchand drapier, d'une famille bien apparentée de riches bourgeois, ses fonctions de prévôt, faisaient de lui le premier magistrat de Paris, partageant l'autorité avec le prévôt royal. Aux Etats de 1356, alors que le roi Jean II était prisonnier des Anglais et que les Etats manifestaient leur désir de participer à la direction des affaires du royaume, il fut encore l'orateur des « bonnes villes ». Au début ses revendications concernant la fixité des monnaies étaient des plus justifiées. Mais peu à peu, sans doute grisé par sa popularité qui était grande, il se laissa entraîner par les passions qu'il avait contribué à déchaîner. En janvier 1357, il accentue son opposition au dauphin – le futur Charles V – régent du royaume et prend figure de rebelle, de chef d'émeute. L'année suivante, il envahit le palais royal, suivi d'une populace, et trois familiers du Dauphin sont massacrés ; il renforce les défenses de Paris et organise au cœur de la Cité une armée de mercenaires. Mais, tandis que le régent assiège Paris, un complot est ourdi dans le propre parti d'Etienne Marcel et celui-ci est assassiné... L'absolutisme royal, dans la suite, est rétabli ; la tentative d'association des Etats au gouvernement du royaume a échoué. Dans le livre si attachant de M. Jacques d'Avout, Etienne Marcel n'apparaît ni comme un « traître », ni comme une préfiguration de Danton." (Revue des Deux Mondes, 1960)
Gallimard Broché D'occasion bon état 06/05/1960 372 pages
Gallimard Broché D'occasion très bon état 06/05/1960 372 pages
1943 in-8, 431pp., ill., br. (papier de guerre). P. Gallimard 1943,
Coll. La suite des temps 9.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Gallimard 1943 in8. 1943. Broché.
Bon état de conservation intérieur propre couverture défraîchie
Trente journÈes qui ont fait la France. 31 juillet 1358. format moyen, couverture souple. 367 pages. Exemplaire non coupÈ 1960 NRF Gallimard
Gallimard "Trente journées qui ont fait la France n° 8" 1960, in-8 broché sous rhodoïd, 369 p. (très bon exemplaire) Première édition ; avec 38 illustrations HT, généalogie, bibliographie et index. Pour l'auteur, c'est la première des grandes dates révolutionnaires de l'histoire de France.
1943 Paris, NRF Gallimard, 1943, volume in-8 broché, 431 pages, illustrations hors texte, tableau généalogique dépliant in fine, collection "la suite des temps", bon état
P., Gallimard, 1960, in-8, br., rhodoïd éd., XXXI-367 pp., illustrations hors-texte, index, bibliographie. (L.63)
Collection Trente journées qui ont fait la France, n°8.Complet du bandeau rouge.
Gallimard "Trente journées qui ont fait la France n° 8" 1960 (retirage de 1961), in-8 broché, 369 p. (très bon état) Sur bon papier ; avec 38 illustrations HT, généalogie, bibliographie et index. Pour l'auteur, c'est la première des grandes dates révolutionnaires de l'histoire de France.
Paris, Gallimard 1961, 205x140mm, 367pages, broché. Couverture rodhoïd et banbeau d’annonce conservée.
photos n/b,
GALLIMARD.. 1943.. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Intérieur acceptable. 431 pages. 1ère de couverture illustrée en marron et blanc. Nombreuses illustrations en noir et blanc, hors texte. Auréoles sur la 1ère de couverture ainsi que sur le haut de quelques pages de l'ouvrage, n'altérant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Collection : la suite des temps n° 9. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
GALLIMARD. 7 AVRIL 1960. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 367 pages. Nombreuses planches en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
TRENTE JOURNEE QUI ONT FAIT LA FRANCE Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
GALLIMARD. 1943. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 431 pages - arbre généalogique dépliant hors texte en fin d'ouvrage - ouvrage recouvert d'un plastique transparent - quelques illustrations en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Collection la suite des temps n°9. Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
GALLIMARD. 1945. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Non coupé. 429 pages - 1 arbre genealogique depliant en noir et blanc hors texte en fin d'ouvrage - pages non coupées.. . . . Classification Dewey : 929.6-Héraldique
Classification Dewey : 929.6-Héraldique
GALLIMARD. 6-09-1961. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. XXXI + 367 pages- bandeau d'éditeur- quelques planches en noir et blanc. . . . Classification Dewey : 904-Recueils de récits d'événements
Classification Dewey : 904-Recueils de récits d'événements
GALLIMARD. 17-09-1945. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 423 pages- quelques planches en noir et blanc- 1 planche dépliante en 9 volets: arbre généalogique. . . . Classification Dewey : 944.02-Histoire de France de 987 à 1589
LA SUITE DES TEMPS 9 Classification Dewey : 944.02-Histoire de France de 987 à 1589
Paris: Gallimard, 1961 in-8, 372 pages, 32 illustrations hors texte. Bibliographie, index. Broché, couv. défraîchie, assez bon état. (Collection "Trente journées qui ont fait la France").
Le meurtre d'Etienne Marcel, 31 juillet 1368. (Paris: Gallimard, 1961) [M.C.: Histoire, Moyen Age]
Paris, Gallimard 1960, 200x140mm, XXXI - 367pages, reliure toile d'éditeur. Très bel exemplaire.
Paris, N.R.F., Gallimard, 1970, Trente journées qui ont fait la France n°8 in 8 reliure toile imprimée de l'éditeur sous rhodoïd
Réedition en version reliée (La première édition est de1960). Illustrations hors-texte. Infimes défauts au rhodoïd sinon bel exemplaire.
[TRENTE JOURNÉES QUI ONT FAIT LA FRANCE] - AVOUT (Jacques d') -
Reference : 201704234
Librairie Gallimard, 1960, in-8vo, 367 S. ill. + 1 S. (Table des matières), cartonnage original.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1943 broché in-octavo, légère pliure sur la première de couverture, 8 illustrations hors-texte, 431 pages, 1943 à Paris Librairie Gallimard Editeur,
supplèment : arbre généalogique de Charles de Valois (1270-1325) - collection "La suite des temps", bon état.
Paris, NRF, 1943 in-8, 431 pp., planches hors-texte et grande planche généalogique dépliante, broché