Auguste Jugelet (1805-1874), peintre, peintre de marine. L.A.S., 28 janvier 1868, 2p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Très sympathique lettre commençant par : « Si j'étais aussi susceptible que Diogène, je briserai ma palette, car je me sers de blanc et de noir pour ma grisaille, et vous, avec du noir seulement, vous faites plus de plaisir ». Puis il donne le secret de sa grisaille en ajoutant « n'en parlez pas » : « pour faire un ciel calme, c'est de la fumée de soustados qui mélangée avec la couleur lui donne de la finesse. Pour un temps orageux, c'est celle du crapoulos. Et pour le soleil couchant, c'est le cinq centimes adas(?) qui convient. Pour les mers, j'emploie le caporal en cigarette ». Il n'utilise donc des cigares et du tabac ! Très beau document. [129-2]