Paris, nrf Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1969. AUBIGNÉ, Théodore d'Agrippa. 172 x 106 mm, LII-1594-(4) pp. Reliure cuir sous jaquette ill. et rhodoïd, état parfait. Très bel exemplaire.
Charpentier, libraire-éditeur, Paris, 1854, in-12 ,broché, 468pp
bon etat,
Édition originale de l'Histoire d'Agrippa d'Aubigné extrêmement rare en séduisante condition du temps. Maillé, Jean Moussat, 1616-1620.3 volumes in-folio de : I/ 365 pp., (14) ff., (1) f.bl. ; II/ 489 pp., (7) ff. ; III/ 549 pp., (7) ff. Veau brun granité, double encadrement de filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Petit accroc à un mors. Reliure de l'époque. 310 x 202 mm.
« Edition originale, extrêmement rare. Quelques exemplaires seulement ayant échappé au feu » mentionne Tchemerzine. L'Histoire de France narrée avec talent par Aubigné sera surtout celle de la France protestante dont Henri IV, roi de Béarn, incarne le personnage central. « Le livre est animé d'une grande flamme, l'auteur montrant dans son œuvre, un sens de la dignité de l'historien peu commun à son époque ».Cet important ouvrage historique, l’ouvrage de toute une vie, est publié aux frais d’Agrippa d’Aubigné. Les 2 premiers volumes paraissent à Maillé, avec privilège royal en 1616 et 1618. La passion emporte l’écrivain lors de la rédaction du 3e volume et l’esprit partisan de celui-ci empêche Aubigné d’obtenir le privilège indispensable. L’auteur décide de passer outre et fait paraitre le volume au début de l’année 1620. Dès le 4 janvier le Parlement de Paris condamne tout l’ouvrage à être brûlé par le feu. Aubigné lui-même, impliqué dans la conspiration des princes contre de Luynes, était condamné à mort pour la quatrième fois, et contraint de quitter une France définitivement monarchique et catholique, pour Genève. Les bibliographes sont unanimes à souligner l’extrême rareté de cette première édition. Tchemerzine (I, 164) la souligne à juste titre en ces termes: « Édition originale, extrêmement rare, de cet ouvrage. Dès sa publication une sentence du 2 Janvier 1620, condamna l'ouvrage à être brûlé; quelques exemplaires seulement échappèrent au feu ». Brunet (I, 545) renchérit: « Cet ouvrage est écrit avec beaucoup de liberté, et il contient bien des faits curieux dont l’auteur a été témoin. A peine cette édition était-elle publiée, qu'une sentence en date du 2 janvier 1620 condamna l'ouvrage à être brûlé par la main du bourreau, en sorte que les exemplaires en sont devenus rares ». « La Préface de cet ouvrage constitue l'édition originale de la ‘Lettre du sieur d'Aubigné sur quelques histoires de France et sur la sienne’. Cette lettre fut imprimée depuis sous le titre ‘Lettre du sieur d'Aubigné à la postérité’. » Tchemerzine. Séduisant exemplaire pur et grand de marges conservé dans ses séduisantes reliures de l’époque.
Chez Jean-Frederic Bernard, à Amsterdam 1731, In-12 (10x17cm), (12) 222pp. ; 235pp. (4), 2 tomes en un volume relié.
Nouvelle édition, mais première sous cette forme et cet intitulé. In fine, catalogue des livres imprimés parJean-Frédéric Bernard. Reliure en plein veau fauve marbré d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête. Etroite fente au mors inférieur en tête sur 1cm. Frottements. Bon exemplaire. Ces mémoires ontparupour la première fois en complément de l'édition de 1729 des Aventures du baron de Foeneste sous le titre d'"Histoire secrète". Ils sont une critique sévère de Henri III et de sa cour et des Catholiques tout autant qu'un témoignage du climat anti-protestant. Après l'édition de ce pamphlet qui fut interdit, d'Aubigné se sauvaà Genève. "Cette édition est beaucoup plus proche du manuscrit original que celle de 1729 établie par les soins peu scrupuleux de Le Duchat sous le titre dHistoire secrète" (cf. Agrippa dAubigné et son temps, p. 64). Plusieurs pièces viennent compléter les Mémoires d'Aubigné, celles de Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, lequel fut longtemps une des âmes de la Fronde contre Richelieu et Louis XIII ; ils ont étécomposés par Aubertin son domestique ; est joint égalementun fragment d'une relation de la cour de France par Priolo et l'Histoire de madame de Mucy par Guillaume de Valdory. On trouve en plusune lettre de Scarron à M. Fouquet écrite à l'occasion du démêlé entre Scarron et Gilles Boileau, frère de Nicolas Boileau Despréaux. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Par Jean Moussat, Chez la Vesve M. Guillemot & S. Thiboust] - D'AUBIGNE, Sieur ; Anonyme [ AUBIGNE, Théodore Agrippa d' ; MATTHIEU, Pierre ]
Reference : 64549
(1611)
1 vol. in-folio reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 6 nerfs orné, Par Jean Moussat, A Maillé, 1620, 549 pp. et 7 ff. n. ch. [ Suivi de : ] Chez la Vesve M. Guillemot & S. Thiboust, Paris, 1611, 2 ff., 144 pp. [ Histoire de Henri IV ], 14 ff. [ Trophées de la Vertu ], 128 pp. et 1 f. n. ch. [ Panégyrique et Discours funèbre ]
Ce volume réunit le tome 3 de l'édition originale "extrêmement rare", de l'Histoire Universelle de Théodore Agrippa d'Aubigné, et l'édition originale de "l'Histoire de la mort déplorable de Henri IIII" par Pierre Matthieu. Dès la publication du premier titre, "une sentence du 2 Janvier 1620, condamna l’ouvrage à être brûlé ; quelques exemplaires seulement échappèrent au feu » (Tchemerzine I, 163-164). Brunet précise de son côté que « l’ouvrage, écrit avec beaucoup de liberté, contient bien des faits curieux dont l’auteur a été témoin… Les exemplaires en sont devenus rares ” (Brunet I, 545). Quant au second titre, peu commun, "cet ouvrage, écrit dans un noble esprit de reconnaissance, donne de nombreux détails inconnus des autres auteurs [... ]" (Tchermerzine, VIII, 169, qui fournit une collation incomplète). Etat satisfaisant (importants mq. en coiffes et mors, mq. en coupes et plats, rares petits accrocs marginaux - dont un restauré - à 5 ff., bon état par ailleurs, ex-libris gravés Pierre-Antoine Convers et Marquis de Fortia)
Aubigné Théodore Agrippa d' Mongrédien Georges
Reference : 44575VCSL
ISBN : B0018JN2ES
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1931 150 pages
Paris, Alphonse Lemerre 1892 6 volumes. In-8 20,5 x 13 cm. Reliures demi-basane havane, dos lisses, pièces de titre maroquin grenat et vert foncé, XXVII-609-703-448-406-397-499 pp., portrait de l’auteur en frontispice, table des matières en fin de chaque volume. Reliures frottées avec épidermures, 1 mors fendillé, intérieur frais.
Bon état d’occasion
MEDICIS (Catherine de) - ESTIENNE (Henri), BEZE (Théodore de), SERRES (Jean de)], CONTI (Louise-Marguerite de Lorraine princesse de), AUBIGNE (Théodore Agrippa d'),
Reference : 32448
Ensemble de 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (126 x 70 mm) , plein parchemin ivoire de l'époque.
Ce recueil rassemble les pamphlets majeurs qui ont contribué à façonner la légende noire du machiavélisme et du despotisme de Catherine de Médicis dans l'imaginaire collectif. Cette perception a perduré durant des siècles avant d'être largement remise en cause à partir de la seconde moitié du XXe siècle.1- Attribué par ses contemporains à Henri Estienne, ce pamphlet pourrait également avoir pour auteur Jean de Serres, Théodore de Bèze ou Innocent Gentillet."Pamphlet très violent, écrit pendant la régence de 1574 contre la tyrannie et les vices de Catherine de Médicis, histoire des guerres de religion où les responsabilités sont rejetées sur la reine. L'auteur, qui se donne comme un catholique modéré, semble être un huguenot apparenté au Parti des Politiques" (Sources de l'Histoire de France, n°2240). (Cf. Renouard, Estienne, 142-143, n°8. Brunet, II, 751).2- Recueil de pamphlets visant aussi bien Henri III quHenri IV. Contient :I. "Journal du règne de Henry III" [par Servin, avocat général au parlement de Paris].II. "L'Alcandre, ou les amours du Roy Henry le Grand" [Chronique scandaleuse attribuée à la Princesse de Conti].III. "Le Divorce satyrique, ou les amours de Reine Marguerite de Valois" [Pamphlet extrêmement virulent contre Marguerite de Valois, attribué à P.-V. Palma Cayet].IV. "La confession de M. de Sancy" par L.S.D.A., auteur du Baron de Feneste [Théodore Agrippa d'Aubigné].L. Brouillant (dans 'Pierre du Marteau', p. 179) précise que ce dernier recueil, publié sous une fausse adresse à Cologne, aurait en réalité été imprimé à La Haye par Adrian Vlacq, comme le précédent. (Brunet, IV, 1146).Bon exemplaire, relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Le Petit Conseil de Genève, scandalisé par l’irrévérence et la gauloiserie des propos condamna l’imprimeur à l’amende et s’apprêtait à défendre à l’auteur de publier de tels écrits, lorsque celui-ci mourut. Au Dezert, Imprimé aux despens de l'Autheur, 1630. In-8 de (6) ff. titre compris et 308 pages, infime manque de papier en marge de la p. 67 sans atteinte au texte, pte. mouillure claire dans le coin inf. de 5 ff. sans gravité. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Capé vers 1860. 161 x 96 mm.
Edition originale collective de troisième tirage, la première renfermant les quatre parties, la quatrième paraissant ici en édition originale. Tchemerzine, I, p. 174. Cette édition présente la particularité suivante : la distinction typographique entre l’u et le v est observée dans le texte, bien qu’elle ne le soit pas dans le titre. L’adresse « Au Dezert » serait celle de Pierre Aubert à Genève. La publication de ce volume fit condamner son imprimeur à l’amende et à la prison sur un arrêt d’avril 1630 du Petit Conseil de Genève, avec injonction de détruire toute l’édition. Ce roman satirique est composé, pour la plus grande partie, de dialogues entre le baron de Faeneste, soldat vaniteux et fanfaron, et le seigneur d’Enay, homme bon, simple et modeste, « Faeneste » en grec signifie Apparence tandis qu’ « Enay » représente l’Etre. Le soldat s’exprime dans un français mêlé de dialecte gascon, tandis que le seigneur parle en termes nobles et choisis. « Le baron revient de la guerre et rencontre Enay, humblement vêtu. Le soldat prétentieux fait l’éloge de la vie guerrière, mais Enay discute ses théories pour lui montrer par de solides arguments, et avec beaucoup de finesse, le malheur d’une existence vécue au jour le jour avec, pour seul but, le succès immédiat. De dialogue en dialogue, l’auteur raconte les aventures de Faeneste : son arrivée à la Cour, ses amours et ses duels, ses exploits surprenants se terminant en fumée. Enfin les souffrances infligées au peuple par l’homme d’armes sont condamnées, ainsi que l’ambition de dominer par la force, même au déni de toute justice. La satire contre le catholicisme à l’occasion du séjour du baron en Italie, et particulièrement à Rome, tient dans l’œuvre une place importante. Les discussions sur le baptême, sur les prêtres, sur les miracles et sur les Limbes, révèlent les intentions polémiques de l’auteur, huguenot réputé et sévère pour la mémoire d’Henri IV, « apostat » par politique. L’œuvre se termine sur l’éloge ironique de l’impiété. » « Par sa double vocation de soldat et d’écrivain calviniste, Agrippa d’Aubigné s’est progressivement imposé comme une figure de premier plan dans la littérature française de la Renaissance. Sainte-Beuve, déjà, voyait en lui « l’image abrégée de son siècle », jugement que la critique moderne s’accorde à confirmer, tant il est vrai que le destin de l’individu, tout comme la marque de son œuvre demeurent inséparables des violentes contradictions du temps des guerres civiles. A la fois acteur et témoin d’une époque particulièrement tourmentée, celui que l’on a trop souvent assimilé au seul poète des Tragiques laisse derrière lui un corpus impressionnant d’écrits, dont on commence seulement à mesurer la pleine diversité. Que ce soit par les formes poétiques ou celles, non moins riches de la prose : la satire, le pamphlet, l’histoire, le roman, l’autobiographie, le traité politique, la méditation religieuse, la controverse et la correspondance constituent quelques-uns des genres privilégiés, où s’expriment les convictions et le génie d’un écrivain hors de pair. Il ne manque que le théâtre à cette œuvre puissante et protéiforme, qui joue pourtant de la mise en scène la plus ostentatoire et finit par désigner son auteur comme un des représentants les plus expressifs du baroque français du XVIe siècle. Il faudra attendre Victor Hugo pour retrouver une telle énergie et une telle variété d’inspiration dans notre littérature. Cette verve se retrouve en partie dans Les Aventures du baron de Faeneste, sorte de roman picaresque, où se croisent les influences de Rabelais et du Don Quichotte, et dont les deux premiers livres parurent en 1617, le troisième en 1619 et le quatrième en 1630. Faite pour rire et divertir, l’œuvre offre une série de dialogues et d’anecdotes qui mettent en scène, un gentilhomme poitevin, Enay (être, en grec) et un aventurier gascon Faeneste (paraître). Le principal élément comique procède du contraste de ces deux caractères, l’un le Poitevin (c’est-à-dire d’Aubigné lui-même) ne tenant compte que des faits et de la vérité, le Gascon, au contraire, tout aux apparences et aux rodomontades débitées dans un langage coloré qui intervertit savoureusement l’usage des consonnes b et v. Le gentilhomme champêtre au reste, n’ignore pas la cour, où se rend l’aventurier pour y faire fortune ; il y est allé plusieurs fois et les croquis de courtisans et de petits maîtres qu’il esquisse à l’occasion, sont d’excellentes caricatures. Les mœurs des laboureurs poitevins revivent également en ses propos, dans une foule d’anecdotes rustiques et gaillardes. Le Petit Conseil de Genève, scandalisé par l’irrévérence et la gauloiserie des propos, condamna l’imprimeur à l’amende et s’apprêtait à défendre à l’auteur de publier de tels écrits, lorsque celui-ci mourut. » Le plus vif intérêt de l’œuvre réside dans la vivacité de la description et dans le portrait très aigu de la France du début du XVIIe siècle. Précieux exemplaire finement relié en maroquin rouge signé de Capé.
Charpentier, Paris 1854, 11x18cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi chagrin violet, dos à quatre nerfs orné de triples caissons dorés aux centres desquels figurent un motif floral doré, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Couverture rigide. Reliure de l'éditeur. 340 pages.
Livre. Collection "Mémoires pittoresques et libertins". Introduction du Comte François de Clermont-Tonnerre. Edition établie et annotée par Pierre-André Weber. Les Amis de l'histoire, 1976.
sansot Broché D'occasion très bon état 01/01/1905 150 pages
Amsterdam, Chez Jean-Frédéric Bernard, 1731. "10 x 17, viii-222 + 235 pages, reliure d'époque plein cuir à 5 nerfs, dos orné de ""5 caissons"", chants décorés, tranches rougies, état moyen (reliure état d'usage; coins émoussés; pages 21 à 51 (tome 2), brûlées dans la partie haute, mais sans manque de texte)."
"Une relation de la Cour de France en 1700, par M. Priolo, Ambassadeur de Venise, et l'Histoire de Madame de Mucy; 2 tomes reliés en 1 seul volume."
Paris, P. Jannet, 1857. "11 x 17, xxxix-351 pages, lettrines, bandeaux et culs-de-lampe, reliure d'édition pleine percaline rouge, dos : titre et tomaison et orné du macaron or Elzevier, exemplaire non rogné, bon état (pas de rousseur; dos légèrement insolé)."
Charpentier. 1854. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. XII + 468 pages. Plats, contreplats et tranches dorés. Tampons en page de titre et de gardee. Annotation à l'encre en page de garde. Dos cuir à 4 nerfs, titre, filets et motifs dorés. Dos passé.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
à Amsterdam 1731, In-12 (10x16,8cm), (24) cxciv (12) et (8) 384pp., 2 volumes reliés.
Nouvelle et meilleure édition critique réalisée par Le Duchat, avec un nouvel avertissement, des notes, et des reemarques. Pages de titre en rouge et noir.Cette édition contient une préface, l'Histoire secrète de Théodore Agrippa d'Aubigné, écrite par lui-même & adressée à ses enfants, et des textes attribués à Maître Guillaume, pseudonyme emprunté au nom du bouffon d'Henri IV et utilisé par des auteurs de satyres, désireux de garder l'anonymat : Les Commandements de Maître Guillaume, Réponse de Maître Guillaume au soldat français ainsi que L'Inventaire des livres trouvés en la bibliothèque de Maître Guillaume. Reliure en pleine basane brune marbrée d'époque. Dos à nerfs orné de 4 fleurons, roulette en queue. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Très étroite fente au mors supérieur du tome I, en tête et queue. Gardes marbrées refaites. Satire et aventures d'un jeune gascon sous le gouvernement de Louis XIII. Certains y vient la peinture du Duc d'Epernon. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Malaucène Arfuyen n° 7 1978 1 vol. broché plaq. gr. in-8, brochée, couverture illustrée, (16 p.). Numéro spécial de Arfuyen n° 7 (1978). Très bon état.
[Bibliothèque Elzévirienne] - AGRIPPA d'AUBIGNE (Théodore) - [MERIMEE (Prosper)].-
Reference : 33473
P., Jannet (Bibliothèque Elzévirienne), 1855, in 12 relié pleine percaline rouge de l'éditeur, dos lisse orné de la "sphère elzévirienne" dorée, XX-348 pages ; quelques rousseurs.
On trouve relié en fin de volume un "Catalogue de la Bibliothèque Elzévirienne et des autres ouvrages du fonds de P. Jannet" de 32 pages. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
chez P. Jannet 1855 1 vol. relié in-16, percaline éditeur rouge, non rogné, XX + 348 pp. Excellente édition, recherchée pour les notes de Mérimée, de ce roman satirique publié entre 1617 et 1620 et constitué d'une série de dialogues où se mêlent le patois gascon, les barbarismes en vogue à la cour et un certain vocabulaire galant emprunté à la langue italienne (Daval, 6). Cartonnage usé mais reste solide. Intérieur très propre.
A Paris, Les Amis de l'Histoire 1968, reliure éditeur avec dos et 1er plat très orné en noir, rouge et or, 12x20cm, 337 pages sur bouffant alfa vergé, collection "Mémoires pittoresques et libertins", une illustration couleur en frontispice et nombreuses illustrations hors texte.
Reliure demi-chagrin. Dos passé à cinq nerfs avec fleurons, titre et mention d'auteur dorés. Date dorée au talon. Pages non-ébarbées. Bel état du contenu orné de bandes, lettrines et culs-de-lampe en noir et blanc. Ouvrage accompagné d'un signet de tissu multicolore. Bel exemplaire.
Paris. Librairie des bibliophiles. 1889. XVIII-253 pp. In-12. Relié. Très bon état. 1 volume.
Au Dezert, Imprimé aux despens de l’Autheur, 1630.In-8 de (6) ff. dont le titre et 308 pp. Relié en plein maroquin bleu nuit, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné de glands dorés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée F. Bedford. 170 x 104 mm.
Second tirage de l’édition originale collective, la première renfermant les quatre parties, la quatrième paraissant ici en édition originale. Tchemerzine, I, p. 175. « Seule édition complète de ces dialogues qui ait paru du vivant de l’auteur ». (Brunet, I, 545). « Ce second tirage de la première édition collective est considéré par M. de Backer comme une contrefaçon. Les pp. 306, 307 et 308 sont bien numérotées, le fleuron de titre est différent, les grandes capitales des têtes de livres sont plus petites, et beaucoup de fautes d’impression ont été corrigées » (Tchemerzine). Cette édition présente la particularité suivante : la distinction typographique entre l’u et le v est observée dans le texte, bien qu’elle ne le soit pas dans le titre. L’adresse « Au Dezert » serait celle de Pierre Aubert à Genève. La publication de ce volume fit condamner son imprimeur à l’amende et à la prison sur un arrêt d’avril 1630 du Petit Conseil de Genève, avec injonction de détruire toute l’édition. Ce roman satirique est composé, pour la plus grande partie, de dialogues entre le baron de Faeneste, soldat vaniteux et fanfaron, et le seigneur d’Enay, homme bon, simple et modeste, « Faeneste » en grec signifie Apparence tandis qu’ « Enay » représente l’Etre. Le soldat s’exprime dans un français mêlé de dialecte gascon, tandis que le seigneur parle en termes nobles et choisis. « Le baron revient de la guerre et rencontre Enay, humblement vêtu. Le soldat prétentieux fait l’éloge de la vie guerrière, mais Enay discute ses théories pour lui montrer par de solides arguments, et avec beaucoup de finesse, le malheur d’une existence vécue au jour le jour avec, pour seul but, le succès immédiat. De dialogue en dialogue, l’auteur raconte les aventures de Faeneste : son arrivée à la Cour, ses amours et ses duels, ses exploits surprenants se terminant en fumée. Enfin les souffrances infligées au peuple par l’homme d’armes sont condamnées, ainsi que l’ambition de dominer par la force, même au déni de toute justice. La satire contre le catholicisme à l’occasion du séjour du baron en Italie, et particulièrement à Rome, tient dans l’œuvre une place importante. Les discussions sur le baptême, sur les prêtres, sur les miracles et sur les Limbes, révèlent les intentions polémiques de l’auteur, huguenot réputé et sévère pour la mémoire d’Henri IV, « apostat » par politique. L’œuvre se termine sur l’éloge ironique de l’impiété. » Le plus vif intérêt de l’œuvre réside dans la vivacité de la description et dans le portrait très aigu de la France du début du XVIIe siècle. Précieux exemplaire de seconde émission, grand de marges, finement relié en maroquin bleu nuit.
Paris, Libriarie des Bibliophiles, 1879; in-12°, demi-chagrin bleu nuit , filet doré soulignant les mors, dos à nerfs, filet pointillé doré sur les nerfs, caissons de double filet doré très ornés de fleurons et petits fers dorés, date dorée en pied, titre doré, tête dorée, couverture et dos conservés; (4)pp.,XVIIIp-(II)pp., 252pp., (4)pp.Mors frottés, très bon état intérieur, dos joliment orné.
De la Collection " Bibliothèque des Mémoires ", imprimée par Jouaust. 1 des 340 exemplaires numérotés , ici N° 278, 1 des 300 exemplaires numérotés sur Hollande. (GrG)