s.d., 6 pp. in 12, sur papier de deuil à ses chiffre et adresse.
«Chère Madame, je compte toujours sur votre aimable et précieux concours le samedi 15…» — «Chère madame, Puis-je espérer votre concours pour le samedi 8 mars… Lévy m’écrit que vous pourriez chanter un trio lequel? Je compte toujours sur la chanson de la Pentecôte et sur le duo: d’un cœur qui l’aime… je vous admire...» « Que j’ai mille regrets de ne pouvoir aller vous trouver lundi soir! J’étais encore si fatiguée de ma soirée de samedi…» Lydie Aubernon (1825-1899) recevait, à Paris l’hiver, à Louveciennes l’été, le gratin des lettres et des arts. Hôtesse du type gendarme, elle donnait à l’avance à ses convives le sujet de la conversation, et usait volontiers de la sonnette pour rappeler à l’ordre des invités indisciplinés.
Juin 1892. 2 pp. in 12, sur papier à en-tête du Cœur volant à Louveciennes, enveloppe.
«J’ai été bien heureuse de votre grand succès que j’aurais voulu constater moi-même. Vous seriez bien aimable de me dédommager de tout ce que j’ai perdu en venant dîner chez moi jeudi prochain... Vous devez prendre le train de 4 h 49… descendre à Louveciennes où mes autres convives vous guideront jusqu’à ma voiture qui vous attendra. A bientôt j’espère dans mon ermitage.»