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‎Attribué à Debon, François-Hippolyte (Paris, 02–12–1807 - Paris, 29–02–1872), dessinateur-lithographe- Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur ‎

Reference : 25990

(1831)

‎Les Grenouilles qui demandent un roi. / De celui-ci contentons nous, / De peur d’en rencontrer un pire Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ 1831 La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique - 1831- Lithographie originale en noir sur Velin blanc,rousseurs dans les bonnes margesOeuvre:: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 22.3cmx Largeur: 27.3cm- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 2, 11 août 1831, (Planche n°82) - Titre en bas au centre : « Les Grenouilles qui demandent un roi. / De celui-ci contentons nous, / De peur d’en rencontrer un pire » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°82. » - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, date tronquée : « 183 […] » Sur le carnet tenu par la grenouille incarnant Casimir Périer, ses initiales : « C P »‎


‎Allusion à la fable de La Fontaine "Les grenouilles qui demandent un roi". Des grenouilles adorent la tête d’un roi soliveau (Louis-Philippe) directement envoyé par Dieu qu’on aperçoit en ht de la composition. Sur cette tête est assis Casimir Périer sous l’apparence d’une grenouille, acclamée par d’autres batraciens. A dte, certaines tiennent un bonnet phrygien au bout d’une tige végétale. En ht à gche, un volatile (pélican ?) assiste à la scène.Personnages représentés:Périer, Casimir; Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR150.00 (€150.00 )

‎Attribué à Debon, François-Hippolyte (Paris, 02–12–1807 - Paris, 29–02–1872), dessinateur-lithographe- Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur ‎

Reference : 25992

(1831)

‎Les Grenouilles qui demandent un roi. / De celui-ci contentons nous, / De peur d’en rencontrer un pire. Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ 1831 La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique - 1831- Lithographie originale en noir sur Velin blanc,petites rousseurs dans les marges courtes du bas.Oeuvre:: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 22.3cmx Largeur: 27.3cm- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 2, 11 août 1831, (Planche n°82) - Titre en bas au centre : « Les Grenouilles qui demandent un roi. / De celui-ci contentons nous, / De peur d’en rencontrer un pire » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°82. » - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, date tronquée : « 183 […] » Sur le carnet tenu par la grenouille incarnant Casimir Périer, ses initiales : « C P »‎


‎Allusion à la fable de La Fontaine "Les grenouilles qui demandent un roi". Des grenouilles adorent la tête d’un roi soliveau (Louis-Philippe) directement envoyé par Dieu qu’on aperçoit en ht de la composition. Sur cette tête est assis Casimir Périer sous l’apparence d’une grenouille, acclamée par d’autres batraciens. A dte, certaines tiennent un bonnet phrygien au bout d’une tige végétale. En ht à gche, un volatile (pélican ?) assiste à la scène.Personnages représentés:Périer, Casimir; Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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‎Attribué à Grandville JJ - Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste‎

Reference : 25630

(1834)

‎Imitation libre d’un tableau de Mr. Horace Vernet, représentant le massacre des Janissaires - Lithographie double sur blanc.‎

‎ 1834 Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 10 avril 1834 (Planche n°376-377),Pli vertical médian- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.2cm - Image: Hauteur: 25.2cmx Largeur: 37.2cm - Titre en bas au centre : « Imitation libre d’un tableau de Mr. Horace Vernet, représentant le massacre des Janissaires. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°179 », en ht à dte : « Pl. 376 et 377. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, galerie Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Les encens utilisés dans le brûle-parfum sont des feuilles de journaux favorables au gouvernement : le « FIGAR […] [FIGARO] », « PARFUMS // DES // DÉBATS » (Journal des débats), le « NOUVELLIST […] [NOUVELLISTE] », l’ « ENCE […] [ENCENS] // MON […] [MONITEUR] ». Sur la feuille tenu par le personnage se trouvant à côté de d’Argout : « SOMMATIONS ». L’enseigne de la boutique de l’immeuble à gche : « AU GUET-APENS // [ ?] ND MAGAZIN [MAGASIN] DE NOUVEAUTÉS »‎


‎Le 16 juin 1826, le sultan Mahmoud II fit massacrer les janissaires (l'élite de l'infanterie de l'armée ottomane) qui refusaient la modernisation de leur corps et se révoltèrent à de nombreuses reprises au début du XIXe siècle. La planche est une parodie de l’huile sur toile "Le massacre des mamelouks de la citadelle du Caire" réalisée par Horace Vernet (1819 ; Amiens, musée des Beaux-Arts), relatant le massacre des mamelouks par le gouverneur d’Egypte, Méhémet Ali, en 1811. Celui-ci ayant appris que les mamelouks souhaitaient l’assassiner, il décida d’éliminer 470 chefs mamelouks, mettant ainsi définitivement fin à leur puissance. Un parallèle est donc établi entre le massacre des mamelouks et celui des janissaires. L’explication insiste sur la répétition des événements historiques au fil du temps : « différence de forme ; cela ne change rien au fond ». Et c’est une comparaison avec le traitement réservé par le gouvernement de la monarchie de juillet au peuple que la pl. établit. Les persécutions d’innocents sous le règne du roi des Français sont comparables, d’après "La Caricature", aussi bien aux massacres des Janissaires qu’à ceux des Mamelouks. La pl. dénonce ainsi la violence faite à l’encontre des citoyens français. Louis-Philippe commanda de nombreuses œuvres à Horace Vernet, lequel participa à la propagande du futur roi. Il est ironique que la pl. fasse la parodie d’une œuvre de Vernet pour dénoncer les actions du règne de Louis-Philippe. A la place d’Ali Pacha de Janina (qui massacra la population musulmane de la ville de Gardiki) se trouve Louis-Philippe, portant une constituée d’une visière et d’un bonnet à pompon d’influence orientale. Il repose sur la « CHARTE » au lieu d’être allongé sur un tapis oriental. Le brûle-parfum a une forme de poire à face humaine et porte une couronne. Le perroquet de Valmy est à côté de lui. Derrière lui, s’abritant du soleil sous un parasol : Soult, Barthe et Persil. Une seringue à clystère dépasse du parasol (référence à Lobau) : elle est considérée comme le signe annonçant les massacres (au lieu de l’étendard de Mahomet dressé par Mahmoud II juste avant de massacrer les janissaires). Thiers, agenouillé au premier plan, tout en regardant le spectateur, est occupé à faire parvenir le tuyau partant du sac de « MILLIONS » « aux mains pompantes du Système » (in explication). D’Argout à gche, « présidant aux assomages [assommages], la cravache à la main » (in explication). A l’arrière-plan, à gche, à l’ombre du bâtiment de la Bourse se trouvent des assommeurs chargés de frapper les passants. Une femme est à terre avec son enfant. Ainsi, la pl. veut rendre la comparaison totale entre la répression française sous Louis-Philippe et le massacre des janissaires (ou des Mamelouks) : « au lieu du massacre des janissaires, vous aurez une scène d’ordre public, tel que l’entend le 9 Août qui, du reste, n’a pas que ce seul rapport avec les gouvernemens à la turque ». La comparaison avec ces régimes autoritaires n’est pas flatteuse pour la monarchie de Juillet.Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Barthe, Félix; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau ‎

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‎Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur- Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste ‎

Reference : 25650

‎Hé bien ! vous devez être content ?..... ça marche…..je n’en descends pas mal ! – Oh ! il y en a encore diablement qui m’inquiètent !.....Lithographie coloriée sur blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°401)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 25.8cm - Titre en bas au centre : « hé bien ! vous devez être content ?..... ça marche…..je n’en descends pas mal ! // – Oh ! il y en a encore diablement qui m’inquiètent !...... » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal). N°191. », en ht à dte : « Pl. 401. » - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Sur le dos des livres rangés dans la bibliothèque, à dte, des titres : « police », « FORTIFICATIONS » (référence à la volonté du gouvernement d’encercler Paris de forts afin de protéger la ville. Cette idée fut vivement contestée par l’opposition qui y vit un moyen pour le pouvoir d’emprisonner les Parisiens dans leur ville), « VIDOCQ » (certainement les Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté, jusqu'en 1827 par Eugène-François Vidocq), « HISTOIRE », « L’AVARE » (de Molière, en référence à la cupidité du roi Louis-Philippe), deux vol. sur « MANDRIN » et « CARTOUCHE » (deux célèbres brigands du XVIIIe siècle). Enfin, un autre livre porte sur la quatrième de couverture le nom de l’auteur du Prince « MACHI // AVEL [MACHIAVEL] ». Les autres ouvrages ne portent pas de titre. La frise décorative sup. de la bibliothèque comporte des motifs de poires encadrant une petite cassolette. L’ouvrage posé sur la chaise à dte, sous laquelle repose un coffre, est le registre « DES // BUDJETS [BUDGETS] ». Enfin, gisent à terre au premier plan à dte des papiers épars portant les titres : « RAPPORT // DE // POLICE », « JOURNAL DEP […] [DEPARTEMENTAL] »‎


‎iconographie:La mort, personnifiée par un squelette portant des vêtements et un bicorne, vient recueillir les louanges auprès du roi Louis-Philippe, que ce dernier lui doit pour le travail accompli. Ce travail, c’est l’élimination des ennemis du régime. Le roi, vu de dos (mais reconnaissable aux favoris et au toupet), vêtu d’une grande redingote et chaussé d’une petite paire de lunettes, est occupé à lire la liste des personnes évincées par le gouvernement. De ht en bas : « DEPUTE Géneral [général] Lamarqu […] [Lamarque] // IDEM……. Dulong » // IDEM Genrl [général] Laffayett […] [Lafayette] // [ ?] nger Napoléon 2 // […] ional [national] Conseil » (références à Jean-Maximilien Lamarque, à Charles Dulong, et au général La Fayette). Suit la liste des journaux de l’opposition, inquiétés par le gouvernement, de ht en bas : « Tribune // Messager // Caricature // Charivari ». Enfin, c’est la liste des personnes dont se méfie le gouvernement : « Sous Offici […] [Officiers] // Electeurs // Henri V // L’abbé La […] [Lamennais] // Précurseur // Patriotes [ ?] // REPUBLICain ». D’après la pl., le roi aimerait également voir ces personnes mortes afin de pouvoir exercer son pouvoir en toute tranquillité sans opposition ni contestation d’aucune sorte. L’explication précise que « la Mort a endossé la livrée de la monarchie citoyenne », c’est-à-dire qu’elle s’est mise au service du gouvernement de Juillet. Sur le mur du fond, à gche, est accroché le parapluie du roi. Enfin, le tableau accroché au mur, au centre, est certainement une représentation de la bataille de Valmy de 1792. ‎

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‎Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur - Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe‎

Reference : 25627

(1833)

‎Messieurs, l’auteur de la pièce que nous avons eu l’honneur de jouer devant vous désire garder l’anonyme - Lithographie sur blanc.‎

‎ 1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 mars 1833 (Planche n°258)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 23.3cm- Largeur: 29.2cm - Titre en bas au centre : « Messieurs, l’auteur de la pièce que nous avons eu l’honneur de jouer devant vous désire garder l’anonyme. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°124. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]Inscription - Sur le livret tenu par Louis-Philippe, le texte de « L’ATTENT […] [ATTENTAT] Horribl […] [horrible] », tel qu’ont surnommé les journaux de l’opposition l’attentat du 19 novembre 1832- Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français‎


‎En rapport avec l’article p. 990-991 et avec l’affiche en supplément au numéro. La phrase de titre est prononcée par Dubois, à gche, et Persil, à dte, sur la scène du « Théâtre des Folies Politiques » au moment où va tomber le rideau orné de poires, de balances, de sacs d'écus, de la croix de la Légion d'Honneur et de pistolets. Louis-Philippe, auteur de L'Attentat horrible - la pièce qu'on vient de jouer - s'est caché dans le trou du souffleur, entre deux mouchards, leur sifflet à la bouche.Une foule d’acteurs se tient à l’arrière-plan, tandis que trois gardes nationaux se trouvent à gche. Il s’agit certainement d’une interruption du troisième tableau de la pièce dans lequel jouent Persil, « un magistrat irréprochable », et Dubois « un juge impartial » (in supplément). La pl. est avant tout une parodie des enquêtes sur la recherche du coupable de l’attentat du 19 novembre 1832 sur la personne du roi. La plupart des journaux de l’opposition, dont La Caricature, ont dénoncé cet attentat comme étant une machination mise en place par le gouvernement lui-même. Adèle Boury témoigna en affirmant avoir aperçu l’assassin, puis s’évanouit, sous le coup de l’émotion. La presse d’opposition vit en elle un des rouages du stratagème monté par la monarchie pour faire croire à un attentat. La pl. dénonce les moyens malhonnêtes employés par le roi pour regagner la faveur populaire. Le journal satirique ministériel La Charge avait insinué, dans son numéro 6 (11 novembre 1832) que la presse d’opposition poussait au régicide, soit huit jours avant l’attentat. Mais la presse d’opposition refuse d’endosser cette responsabilité. Selon Erre, « la presse anti-gouvernementale accuse le pouvoir de créer artificiellement un climat d’insécurité pour justifier sa mise au pas du pays et museler l’opposition ». La pl. se propose d’être une illustration de la pièce de théâtre que l’attentat du 19 novembre a inspiré à La Caricature.Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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‎Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)‎

Reference : 25607

(1832)

‎Tau-tau-tau, battez chaud, du courage ! il faut du cœur à l’ouvrage. Lithographie coloriée- Hand-coloured lithograph,.‎

‎ 1832 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 29 novembre 1832 (Planche n°224)- Lithographie coloriée,avant les muméros- - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 15cmx Largeur: 21.8cm - Titre en bas au centre : « Tau-tau-tau, battez chaud, du courage ! // il faut du cœur à l’ouvrage. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N° [108] », en ht à dte : « Pl. [224] »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert, N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur ? Le titre est un extrait du Vaudeville du Maréchal : « Tôt, tôt, tôt, // Battez chaud // tôt, tôt, tôt, // Bon courage, // Il faut avoir cœur à l’ouvrage. » (contenu dans Les Sabbats jacobites, 1791), reprenant le vaudeville final du Maréchal Ferrant, opéra comique de Philidor (1761). L'air « Tôt, tôt, tôt, battez chaud » connut un succès particulier pendant la Révolution française. La pl. inverse le discours qui, pendant la révolution française, avait une connotation fortement républicaine, incitant à mettre à bas les institutions et symboles monarchiques. Au contraire, ici, c’est la figure de la république qui est mise à mal. Un jouet d’enfant est constitué de deux figurines peintes, chacune munie d’un marteau (le manche du marteau est planté dans les ventres): il s’agit de Soult à gche (une tenaille et un autre marteau, plus petit, dépassent de sa besace) et de Louis-Philippe à dte (des clés sont accrochées à son pantalon. Philipon, dans l’explication s’interroge d’ailleurs sur leur usage : « Sont-elles un témoignage de l’ordre et de l’économie qui règnent dans sa maison ? – Veulent-elles dire qu’il est un geôlier ? – Sont-ce les clefs d’Anvers ? – ou les clefs de nos coffres ? – ou bien celles de nos cœurs ? »). Ils exercent leur marteau à tour de rôle sur la tête féminine de la République (ou la Liberté) placée au milieu de la pièce de bois transversale. Selon qu'on tire dans un sens ou dans un autre, le jouet permet à Soult ou Louis-Philippe de taper à tour de rôle sur la Liberté. La pl. dénonce ainsi le mauvais traitement infligé par les membres du gouvernement de la monarchie de juillet à la liberté, dont les principes sont bafoués.‎


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‎Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur-lithographe‎

Reference : 26360

(1832)

‎Cages !... cages !.... souricières ! Lithographie- Lithographie originale sur Velin blanc.‎

‎ 1832 La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)1832 - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 16 février 1832, (Planche n°137) Lithographie - Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm- Image: Hauteur: 20cmx Largeur: 20cm‎


‎- Titre en bas au centre : « Cages !... cages !.... souricières ! » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / N°68. », en ht à dte : « Pl. 137. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; attribution: Jean-Jacques Grandville, dessinateur, ou Pierre Numa Bassaget, dessinateur lithographe ?Inscription - Sur les cages, inscriptions, de gche à dte : « Ste PELAGIE », « BICETRE », « FORCE », « POISSY » ; sur le sol, à dte : « […] GRAMME [PROGRAMME] / […] [DE L’HOTEL DE] VILLE » (fréquemment rappelé par l’opposition, mais dont Louis-Philippe nia l’existence)Description iconographique:Louis-Philippe déguisé en marchand ambulant, transporte des cages portant le nom des principales prisons de France. La pl. dénonce l’emprisonnement, jugé injuste, de certains hommes républicains (Marrast, Lennox, Bascans, Barthélemy, Thouret, Trélat, Raspail, Cavaignac, Sarrut, Philipon). Cf ; pl. 267 (numéro 129 ; 25 avril 1833). ‎

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‎Attribué à Grandville , dessinateur et Eugène Forest, lithographe‎

Reference : 25195

(1832)

‎La chair est faible.Lithographie en noir ,(Planche n°221-222)‎

‎ 1832 Planche double HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 22 novembre 1832 (Planche n°221-222) - Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 23.5cm x Largeur: 33.8cmTitre en bas au centre : « LA CHAIR EST FAIBLE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°107. », en ht à dte : « Pl. 221.222. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographeDescription iconographique:Dans la partie gauche de la composition, les membres du gouvernement son rassemblés. Dans les bulles au-dessus des personnages, au second plan de gche à dte : Dupin, refusant de suivre d’Argout : « Non, non, // vous n’y voyez // pas plus long // que votre nez. Ça // finira mal. », d’Argout, s’adressant à Dupin : « Venez donc avec nous, // [mon] cher, chacun-z-a // le droit d’y aller. », Lobau : « Connu, connu, la // vieille. On les a // vues tes femmes ! », Guizot, s’adressant à Louis-Philippe : « J’ai prouvé que vous auriez // tort, j’ai prouvé que vous // auriez raison. Je prouverai // tout ce qu’il faudra. », Barthe, s’adressant à Louis-Philippe : « Allez y, je vous // y engage, foi de Carbonaro ! ». Au premier plan, de gche à dte : Soult, s’adressant à Louis-Philippe et posant une main sur l’épaule de ce dernier pour l’inciter : « Allez donc, allez // donc, ce sont de // bonnes personnes, // Je les connais de // longue main. », Thiers au tout premier plan, et enfin Louis-Philippe, vu de trois quarts dos. Il porte un grand manteau et tient à la main son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Les membres du gouvernement se trouvent dans la rue, « Boulevard // De // Coblentz » (Coblentz est le lieu où Louis-Philippe trouva, lors de son exil, sauvegardées des éléments de la noblesse française d’ancien régime). Les ministres incitent le roi à aller rendre visite à des prostituées, incarnations de l’ancien régime. La pl. se moque ainsi des tentations monarchiques auxquelles est soumis Louis-Philippe. La mère maquerelle, vieille femme portant une fleur de lys sur sa coiffe, un médaillon avec la lettre « H » surmontant une poire au cou, est vêtue d’une robe sur laquelle peut se lire « GAZETTE //DE // FRANCE // et // Holyrood » : il s’agit du journal le plus légitimiste sous la Monarchie de Juillet. Il essaie d’attirer le roi. Holyrood est une référence à un des lieux de séjour en Ecosse des émigrés aristocrates après la Révolution française. Cette mère maquerelle dit à Louis-Philippe : « Venez donc, belhomme, // elles sont bien aimables, // elles ont un bon feu. belhomme ! // cupidon ! ». Derrière se tiennent deux courtisanes : la première, mince, porte une robe décorée d’une frise de poire en bas. Elle a le pied droit posé sur une feuille volante titrée « CHARTE », montrant de manière significative que les principes de la Charte sont bafoués. Il s’agit de la princesse Louise, fille aînée de Louis-Philippe. La seconde prostituée, plus forte, porte deux broches en forme de fleur de lys. Il s’agit de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Les deux travailleuses représentent respectivement la légitimité et l’illégalité. Au fond à dte, dans la pénombre, un homme assiste à la scène. Il cache un fusil dans son dos, porte une arme blanche à sa ceinture, et un médaillon avec l’initial « H » autour du cou, certainement l’initial de Henri V, qui aurait dû monter sur le trône à la place de Louis-Philippe.La pl. dénonce les mauvais conseils prodigués par les ministres au roi des Français, lequel est poussé à abandonner ses principes républicains et d’embrasser les idées moins libérales. La pl. utilise le parallèle d’un homme incité à s’adonner aux plaisirs de la chair. Le titre est la parole du Christ tirée de l'Evangile affirmant « Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi. Veiller et prier pour ne pas entrer en tentation; l'esprit est ardent mais la chair est faible ». Louis-Philippe est, quant à lui, tenté par les principes monarchiques.Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix‎


‎Personnages : Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix ‎

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‎Anonyme - Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur-lithographe‎

Reference : 25991

‎Le cri du peuple - Lithographie originale en noir sur Velin blanc. ‎

‎ La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique volume 2, 4 aout 1831,N°80 -rousseurs - Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 20.7cmx Largeur: 26cm- Titre en bas au centre : « Le cri du peuple. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°80. » - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, date : « 1831 »Inscription - Différents éléments auxquels est amarré le trône : « Ste ALLIANCE », « CLERGE », « Pairie Heréditaire [Héréditaire]», « Sens [cens] / Electoral », « Contribu-/ tions [Contributions] » ; sur la pierre, près du menuisier : « 28.29. / 1830 »‎


‎explication de la pl. p. 313 ; description, analyse : le trône royal est entouré de protecteurs : militaires, ecclésiastiques, étrangers (notamment la Sainte-Alliance de la Russie, l’Autriche et la Prusse) qui font poids pour l’empêcher de s’envoler. Il est également retenu au sol par la pairie héréditaire, le prix du cens électoral permettant d’écarter la frange la moins aisée de la population… Au premier plan, un homme du peuple, taillant le pied d’un nouveau trône, certainement, qui, celui-ci, prendrait appui sur des bases républicaines, comme tendent à le faire comprendre les inscriptions sur la pierre (dates des Trois Glorieuses). La pl. tend à montrer qu’un régime, s’il veut durer, doit à tout prix recevoir l’appui du peuple : « c’est que tout trône qui n’est point assis sur les bases inébranlables de la liberté doit finir par tomber devant le cri du peuple (…) » ‎

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‎Attribué à Grandville ‎

Reference : 25270

(1834)

‎On dansait au Château !!... - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ 1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 février 1834 (Planche n°365) - LithographieDimensions - Hauteur: 27cm x Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 21.7cm x Largeur: 27.9cm - Titre en bas au centre : « On dansait au Château !!... » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°173. », en ht à dte : « Pl. 365. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Benard. » [imprimeur]Description iconographique:La composition est clairement séparée en deux parties. La partie de dte montre un cortège funéraire en pleine rue de Paris, tandis que la partie de gche laisse le spectateur entrevoir à travers la fenêtre d’un bâtiment, certainement celui des Tuileries puisque s’y trouvent Louis-Philippe jouant du violon lors d’une réception donnée dans son palais. Aux second et arrière-plans, des gens dansent. L’auteur de cette pl. a voulu créer un contraste saisissant entre la scène de réception royale, légère et insouciante, et la scène du cortège funèbre. Le corbillard progresse dans la rue, séparé et protégé de la population par une rangée de gardes. Quelques personnes suivent le carrosse, la tête basse et le chapeau ôté. La personne que les hommes pleurent est François-Charles Dulong. Député de l’opposition, il fut tué le 30 janvier 1834 en duel par un député de la monarchie, le général Bugeaud, qui s’était senti offensé sur une question militaire (à propos de l’obéissance des membres de l’armée) lors de la séance de la chambre des députés du 16 janvier 1834. Bugeaud aurait été poussé par Louis-Philippe (plus précisément, il aurait été encouragé par un proche de Louis-Philippe, Marie-Théodore Gueilly, vicomte de Rumigny) à provoquer Dulong en duel. Les journaux défenseurs de la cause républicaine y ont vu une manière commode que le roi aurait eue pour se débarrasser d’un député de l’opposition encombrant. Ainsi, la pl. crée un contraste significatif entre l’humeur joviale et insouciante du roi et de ses convives, alors que la mort de Dulong affecte profondément une grande partie de la population. Sur le même sujet, et pour plus de détails, cf. pl. 361, du numéro 171 (13 février 1834)Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎


‎iconographiqe: La composition est clairement séparée en deux parties. La partie de dte montre un cortège funéraire en pleine rue de Paris, tandis que la partie de gche laisse le spectateur entrevoir à travers la fenêtre d’un bâtiment, certainement celui des Tuileries puisque s’y trouvent Louis-Philippe jouant du violon lors d’une réception donnée dans son palais. Aux second et arrière-plans, des gens dansent. L’auteur de cette pl. a voulu créer un contraste saisissant entre la scène de réception royale, légère et insouciante, et la scène du cortège funèbre. Le corbillard progresse dans la rue, séparé et protégé de la population par une rangée de gardes. Quelques personnes suivent le carrosse, la tête basse et le chapeau ôté. La personne que les hommes pleurent est François-Charles Dulong. Député de l’opposition, il fut tué le 30 janvier 1834 en duel par un député de la monarchie, le général Bugeaud, qui s’était senti offensé sur une question militaire (à propos de l’obéissance des membres de l’armée) lors de la séance de la chambre des députés du 16 janvier 1834. Bugeaud aurait été poussé par Louis-Philippe (plus précisément, il aurait été encouragé par un proche de Louis-Philippe, Marie-Théodore Gueilly, vicomte de Rumigny) à provoquer Dulong en duel. Les journaux défenseurs de la cause républicaine y ont vu une manière commode que le roi aurait eue pour se débarrasser d’un député de l’opposition encombrant. Ainsi, la pl. crée un contraste significatif entre l’humeur joviale et insouciante du roi et de ses convives, alors que la mort de Dulong affecte profondément une grande partie de la population. Sur le même sujet, et pour plus de détails, cf. pl. 361, du numéro 171 (13 février 1834). Personnage représenté: Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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‎Grandville , dessinateur - Attribué à Julien, Bernard-Romain‎

Reference : 25649

‎Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi - Lithographie sur blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 16 août 1832 (Planche n°191- Lithographie - Œuvre:Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 28.8cm - Titre en bas au centre : « Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; // Mieux vaudrait un sage ennemi. » ; légende plus bas à dte : « (L’ours et l’amateur de jardins. Lafontaine.) » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) // (N°93) », en ht à dte : « Pl. 191. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Grandville et Julien » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]Inscription - Sur la pierre tenue par l’ours : « Procès », « Saisies » ; sur les ailes de la grosse mouche : « Caricature », « Journal » ; sur les liasses de papier sur lesquelles s’est endormi le roi : « Protocole 7 », « Protocole 9999 »Description iconographique:Observations : cf. explication de la pl. p. 742 et l’article « VINGT ET UNIEME SAISIE » p. 739. Parodie de la fable de La Fontaine "L’ours et l’amateur des jardins", dans laquelle un ours assomme un vieillard endormi avec une pierre alors qu’il voulait simplement tuer une mouche. La pl. dénonce les moyens répressifs considérables déployés par le gouvernement (saisies, procès) à l’encontre de certaines pl. (en l’occurrence, il s’agit de la pl. 187 du numéro 92 de La Caricature). Ici, dans un jardin, au premier plan à dte, l’ours incarne le mandat Zangiacomi qui permit la saisie de plusieurs numéros de La Caricature. A bout de bras, il tient une pierre en l’air, qu’il s’apprête à jeter sur la mouche incarnant le journal La Caricature, posée sur un homme endormi par terre, le roi Louis-Philippe. Ce dernier est reconnaissable à sa coiffure (toupet), au parapluie et au chapeau à cocarde tricolore disposés à dte de la composition. La pl. tente d’expliquer que les saisies de pl. de La Caricature jouent finalement contre le roi, puisqu’elles tendent à en faire la publicité, à populariser des motifs inventés par le journal qui serait passés presque inaperçus sans cela. L’explication rappelle le succès populaire rencontré par les poires dessinées par Philipon lors d’une séance de son procès. Ainsi, les saisies sont jugées irresponsables puisqu’elles contribuent à détruire l’image du roi des Français, bien plus que l’image caricaturale en elle-même.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎


‎iconographie:Observations : cf. explication de la pl. p. 742 et l’article « VINGT ET UNIEME SAISIE » p. 739. Parodie de la fable de La Fontaine "L’ours et l’amateur des jardins", dans laquelle un ours assomme un vieillard endormi avec une pierre alors qu’il voulait simplement tuer une mouche. La pl. dénonce les moyens répressifs considérables déployés par le gouvernement (saisies, procès) à l’encontre de certaines pl. (en l’occurrence, il s’agit de la pl. 187 du numéro 92 de La Caricature). Ici, dans un jardin, au premier plan à dte, l’ours incarne le mandat Zangiacomi qui permit la saisie de plusieurs numéros de La Caricature. A bout de bras, il tient une pierre en l’air, qu’il s’apprête à jeter sur la mouche incarnant le journal La Caricature, posée sur un homme endormi par terre, le roi Louis-Philippe. Ce dernier est reconnaissable à sa coiffure (toupet), au parapluie et au chapeau à cocarde tricolore disposés à dte de la composition. La pl. tente d’expliquer que les saisies de pl. de La Caricature jouent finalement contre le roi, puisqu’elles tendent à en faire la publicité, à populariser des motifs inventés par le journal qui serait passés presque inaperçus sans cela. L’explication rappelle le succès populaire rencontré par les poires dessinées par Philipon lors d’une séance de son procès. Ainsi, les saisies sont jugées irresponsables puisqu’elles contribuent à détruire l’image du roi des Français, bien plus que l’image caricaturale en elle-même.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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