P., Union Générale d'Editions, 1973, in-12, 306 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. 10/18)
L’expérience d’Artaud marque, dans la poésie et l’écriture du XXe siècle, une coupure définitive. Dans la langue, dans la pensée. On comprend que des tentatives intéressées s’attachent à limiter la portée de cette intervention-irruption. Le sens de ce débat sur Artaud est clair : réactiver, laisser libre, tranchante, efficace son aventure. « Le fait, écrit Artaud, n’est pas réductible à un élément simple et arrêté. Il doit être considéré en mouvement, car c’est en mouvement qu’il est vécu et n’existe pas hors le mouvement. » Et encore : « Je ne crois pas au sublime ni à la poésie mais à la nécessité. » — Table : Pourquoi Artaud, pourquoi Bataille (Philippe Sollers) – I. L'état Artaud (Philippe Sollers) – II. Le sujet en procès (Julia Kristeva) – III. La matière pense (Marcelin Pleynet) – IV. Langage du corps (Pierre Gutotat) – V. Héliogabale, travestissement (Xavière Gauthier) – VI. Trou-Matière (Georges Kutukdjian) – VII. Artaud travaillé par la Chine (Jacques Henric) – VIII. La dialectique change de matière (Guy Scarpetta) – Discussions.