vers 1850 315 x 415 mm.
Belle vue animée du port de Rouen, dessinée et lithographiée par Jules Arnout. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Paris circa 1850 150 x 221 mm.
Vue de la ville de Biarritz dessinée et lithographiée à deux tons par Arnout pour la série France en miniature. Infimes rousseurs dans la marge inférieure.
Paris circa 1850 150 x 218 mm.
Vue de la ville de Biarritz dessinée et lithographiée à deux tons par Arnout pour la série France en miniature. Petites rousseurs dans la marge gauche.
Paris, Jeannin, Londres, Gambart, Junin & Co. 1846 323 x 441 mm.
Belle vue aérienne de Paris, dessinée d'après nature et lithographiée à deux teintes par Louis Jules Arnout. La vue est prise au-dessus du quartier François Ier sur la rive droite, à hauteur du pont des Invalides et du début de l'avenue des Champs-Élysées, en regardant vers l'est. Au premier plan sur la gauche, on peut voir le grand espace arboré qui accueillera le Palais de l'Industrie pour l'Exposition universelle de 1855, palais qui sera détruit en 1896 pour laisser place aux Petit et Grand Palais ; sur la droite, l'ancien pont suspendu des Invalides avec ses deux portiques, construit entre 1828 et 1829, qui sera démoli et reconstruit pour l'Exposition universelle de 1855. Dans le ciel, l'auteur a représenté sa montgolfière survolant Paris. Le peintre et lithographe Louis Jules Arnout fut l'élève de Jean Sébastien Rouillard, et exposa à Paris, au Salon, de 1852 à 1867, des vues de grandes villes françaises et européennes. Tout comme son contemporain Alfred Guesdon, il voyageait en France et en Europe à bord d'une montgolfière, et dessinait ses vues aériennes depuis la nacelle. Il représentait sa montgolfière sur chacun de ses dessins, comme on peut la voir ici au-dessus de Paris. En 1845, le journal L'Iconographe décrivait ce tout nouveau procédé en ces termes : « Cette ingénieuse et toute nouvelle idée, exécutée avec une exquise perfection, aura une vogue immense ; c’est la première fois que des vues de villes ont été prises par ce moyen étourdissant ; aussi l’aspect en est-il des plus extraordinaires [...] leur exactitude scrupuleuse et leur exécution exquise, font, de chaque vue, un admirable panorama. Cette excellente idée sera appliquée à tous les points culminants du globe : capitales, villes importantes, ou fêtes intéressantes ». Bel exemplaire. Cachets à froid de l'éditeur Henri Jeannin et de l'artiste Jules Arnout. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1846, p. 107 ; Dutertre, L’Iconographe, Journal des imprimeurs-lithographes et des marchands d’estampes, 1846, p. 198.
Paris, Jeannin, Londres, E. Gambart, Junin & Co. 1847 329 x 443 mm.
Superbe et rare vue aérienne de Paris, dessinée d'après nature et lithographiée à deux teintes par Louis Jules Arnout, et coloriée à l'époque. Cette vue générale de Paris est prise au-dessus de la colline où se trouve le fort du Mont Valérien, à l'ouest de Paris, et nous donne un bel aperçu des fortifications et des forts détachés situés tout autour de Paris en 1847. Ainsi on peut voir l'enceinte de Thiers encerclant la ville. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, etc. Tout autour de cette enceinte, on fit construire, entre 1840 et 1846, 16 forts détachés (forts de l'Est, de Vanves, du Mont Valérien, d'Aubervilliers, de Romainville, de Bicêtre, de Charenton, d'Ivry, de Montrouge, de Nogent, de Rosny, etc), tous visibles sur l'estampe, tels que celui du Mont Valérien que l'on voit ici au premier plan. L'enceinte de Thiers et les forts ont été aquarellés à l'époque en rouge-orangé. Le peintre et lithographe Louis Jules Arnout fut l'élève de Jean Sébastien Rouillard, et exposa à Paris, au Salon, de 1852 à 1867, des vues de grandes villes françaises et européennes. Tout comme son contemporain Alfred Guesdon, il voyageait en France et en Europe à bord d'une montgolfière, et dessinait ses vues aériennes depuis la nacelle. Il représentait sa montgolfière sur chacun de ses dessins, comme on peut la voir ici au-dessus de Paris. En 1845, le journal L'Iconographe décrivait ce tout nouveau procédé en ces termes : « Cette ingénieuse et toute nouvelle idée, exécutée avec une exquise perfection, aura une vogue immense ; c’est la première fois que des vues de villes ont été prises par ce moyen étourdissant ; aussi l’aspect en est-il des plus extraordinaires [...] leur exactitude scrupuleuse et leur exécution exquise, font, de chaque vue, un admirable panorama. Cette excellente idée sera appliquée à tous les points culminants du globe : capitales, villes importantes, ou fêtes intéressantes ». Bel exemplaire. Cachet à froid de l'artiste Jules Arnout. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1847, p. 22 ; Dutertre, L’Iconographe, Journal des imprimeurs-lithographes et des marchands d’estampes, 1846, p. 240.
Paris, Jeannin, Londres, Gambart, Junin & Co., 1846. 327 x 444 mm.
Belle vue aérienne de Paris, dessinée d'après nature et lithographiée à deux teintes par Louis Jules Arnout. La vue est prise au-dessus du Pavillon de Marsan, en regardant vers le sud. Au premier plan, les jardins du Carrousel et des Tuileries, animés de nombreux promeneurs ; puis la place de la Concorde, avec son obélisque et ses deux fontaines, la Fontaine des Fleuves et la Fontaine des Mers, installées entre 1835 et 1840 par l'architecte Jacques Hittorff ; et enfin les Champs-Élysées jusqu'à l'Arc de Triomphe. Sur la gauche, on voit la Seine, le Palais Bourbon et l'Hôtel des Invalides ; sur la droite, la rue de Rivoli. Dans le ciel, l'auteur a représenté sa montgolfière survolant Paris. Le Pavillon de Marsan faisait partie du Palais des Tuileries. Après l'incendie et la destruction du Palais des Tuileries lors de la Commune le 24 mai 1871, le Pavillon de Marsan fut reconstruit à entre 1875 et 1878. Il est aujourd'hui un élément du palais du Louvre, et abrite le Musée des Arts décoratifs. Le peintre et lithographe Louis Jules Arnout fut l'élève de Jean Sébastien Rouillard, et exposa à Paris, au Salon, de 1852 à 1867, des vues de grandes villes françaises et européennes. Tout comme son contemporain Alfred Guesdon, il voyageait en France et en Europe à bord d'une montgolfière, et dessinait ses vues aériennes depuis la nacelle. Il représentait sa montgolfière sur chacun de ses dessins, comme on peut la voir ici au-dessus de Paris. En 1845, le journal L'Iconographe décrivait ce tout nouveau procédé en ces termes : « Cette ingénieuse et toute nouvelle idée, exécutée avec une exquise perfection, aura une vogue immense ; c’est la première fois que des vues de villes ont été prises par ce moyen étourdissant ; aussi l’aspect en est-il des plus extraordinaires [...] leur exactitude scrupuleuse et leur exécution exquise, font, de chaque vue, un admirable panorama. Cette excellente idée sera appliquée à tous les points culminants du globe : capitales, villes importantes, ou fêtes intéressantes ». Bel exemplaire. Cachet à froid de l'artiste Jules Arnout. Salissures dans l'angle inférieur droit. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1846, p. 107 ; Dutertre, L’Iconographe, Journal des imprimeurs-lithographes et des marchands d’estampes, 1846, p. 198.
Dimension avec cadre : 39 x 49 cm, sans cadre (extérieur) 34,2 x 46,5 cm et cuvette 29 x 40 cm. Vue à vol d’oiseau du palais royal à Paris. Cadre décollé (voir photos), nombreuses épidermures mais reste dans un état global correcte.
Sachez que cette gravure peut être nettoyée par un professionnel pour la somme d’environ 30 euros.
POUR LE TEXTE : MM. Audiganne, P. Bailly, Eugène Carissan, A. Darcel, Louis Enault, Victor Fournel, Edouard Fournier, Amédée Gabourd, J. De Gaulle, Eugène de la Gournerie, Bon F. De Guilhermy, L. Lacour, Lassus, Albert Lenoir, F. Lock, Le Roux De Lincy, Mary Lafon, A. Mazure, P. Mérimée, A. De Montaiglon, L'Abbé A.-M. Touzé, Troche, E. Vinet, Viollet Le Duc, O. De Watteville, ETC… // POUR LES DESSINS ET LITHOGRAPHIES : MM. Philippe Benoist, pour le plus grand nombre et avec l'aide de la photographie ; Jules Arnout, Bachelier, A. Bayot, Félix Benoist, Chapuy, Eugène Ciceri, Hubert Clerget, Jules David, Fichot, Jules Gaildrau, Guérard, J. Jacottet, Gustave Janet, Hippolyte Lalaisse, Aug. Mathieu, Sabatier, ETC… / Vignettes de Félix Benoist et Catenacci, exécutées sur bois par les Premiers Graveurs.
Reference : REG780M
VOLUME 1 : Description de Paris : Les Palais / Eglises, Chapelles, Cimetières / 1863 / 206 pages // VOLUME 2 : Description de Paris : Promenade dans Paris / Beaux-Arts, Sciences et Lettres / Administration / Etablissements de Bienfaisance / Etablissements de Plaisir / Industrie et Commerce / 1861 / 219 pages // VOLUME 3 : Histoire de Paris - Environs de Paris : Paris Ancien / Paris Moderne / Appendice, Coups d'oeil sur les environs de Paris / 1863 / 184 pages // ATLAS : 100 Planches.
Publié par Henri Charpentier au format : 36 x 50 cm reliés en demi-chagrin Havane. Les couvertures présentent d'infimes frottements d'usage très peu signifiant, les dos sont conservés malgré un petit manquement sur le troisième volume au niveau du titre, les intérieurs sont frais malgré des rousseurs plus ou moins éparses. // Très belle condition générale autant pour la qualité des papiers que des reliures. SUPERBE & FRANCO DE PORT.