Plon, 1928, in-12, 296 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Le Roman des grandes existences)
"Camille Desmoulins, dont Raoul Arnaud, l'historien de la Princesse de Lamballe et de Cambon. nous narre la Vie turbulente, fut-il un grand homme, comme on voulut, un temps, nous le faire croire ? Raoul Arnaud ne le pense pas une seconde, et nous lui devons un portrait enfin vrai de ce brouillon, de cet intrigant, de ce diffamateur auquel, on doit pour une bonne part, les infâmes calomnies contre la Reine. Ce qui rachète la mémoire de l'affreux pamphlétaire de la France libre et des Révolutions du procureur de la lanterne, de l'instigateur des massacres, c'est l'appel à la pitié, à la clémence, qu'il finit par lancer dans le Vieux Cordelier. Cet appel, d'ailleurs, devait lui coûter la vie. Robespierre ne devait plus l'oublier. Ce qui nous incline encore à nous montrer indulgents envers ce néfaste Camille, c'est l'amour héroïque que lui porta la tendre et charmante Lucile..." (Raymond Escholier, La Gazette de Paris, 1928) — "Après avoir hurlé aux quatre vents avec la meute sanguinaire, après avoir même suscité ses pires débordements et mérité le titre de procureur de la lanterne, Camille Desmoulins pris conscience de la folie qui animait la Terreur, et, sous couvert d’érudition et de retour aux éternelles tragédies grecques, il osa ces deux brûlots que sont les numéros 3 et 4 du “Vieux Cordelier”, les dérobant avant édition à la vigilante censure de Rosbespierre… et ça lui vaudra une grande balafre en travers du col le 5 avril 1794 !" (La Carène)
Perrin, 1913, fort in-8°, 391 pp, 6 pl. de gravures hors texte, broché, état correct
"M. Raoul Arnaud ajoute une étude très solide et très intéressante à celles qu'il a déjà publiées sur la Rvolution. “Sous la Rafale” est un ouvrage documentaire. Mais les récits, simplement traités, sont si émouvants par eux-mêmes ; ils nous font pénétrer la psychologie. des personnages de l'époque d'une façon si précise, que je ne connais guère de lecture plus attachante. Les romans d'aventures sont fades à côté de ces histoires tragiquement vécues, et c'est bien là qu'il faut rechercher la vérité sur le jacobinisme, la Terreur, et toutes les illusions « libérales » qui les ont enfantées. La Fayette est le type achevé des illusionnistes « constitutionnels » de 1789. Sa femme, – « héroïne de la piété conjugale, » comme la qualifie M. Arnaud, – a suivi pas à pas son mari dans toutes ses erreurs. Dans son salon se pressèrent « en foule » les « républicains de la plus belle eau » (Gouv. Morris). Le marquis, « dont toutes les préférences étaient pour la République, » avait employé une grande partie de sa fortune à « mettre son nom à la tète de la Révolution, » et cette « sainte folie » se perpétua. En son château de Chavagnac, Mme de La Fayette, devenue « suspecte, » préférait toujours la compagnie des « patriotes » à celle des aristocrates. Le supplice de Louis XVI lui fit horreur, mais les régicides, – Vergniaud, Desmoulins, Hérault, Danton, Robespierre – n'étaient-ils pas ses anciens commensaux ? Qu'avait-elle à en redouter ?.... En 1794, elle fut incarcérée au collège du Plessis, – la « boutique à Fouquier, » – où dix-sept cents détenus attendaient la guillotine. Parmi eux, se trouvait sa soeur, la vicomtesse de Noailles, dont le mari avait, lui aussi, donné tant de gages aux démagogues. Cependant, « elle ne fut jamais assaillie d'aucune crainte ; » elle était « patriote » et n'avait fait que du bien... Les « fournées » vidaient la prison : il y eut alors jusqu'à treize cent soixante-seize exécutions en sept semaines ! Mme de La Fayette, d'ailleurs bonne chrétienne, restait calme : « Je pardonne de tout mon coeur à mes ennemis, écrivit-elle dans son testament...., à mes persécuteurs quels qu'ils soient et même aux persécuteurs de ceux que j'aime. » Ces « persécuteurs, » c'étaient les guillotineurs de la maréchale de Noailles qui monta sur l'échafaud à l'âge de soixante-dix-sept ans, avec sa fille, la duchesse d'Ayen, sa petite-fille, la vicomtesse de Noailles, et une demi-douzaine d'autres dames... Le 9 thermidor sauva Mme de La Fayette qui, très courageusement, alla s'enfermer avec son mari dans la prison autrichienne d'Olmültz, où le « héros des deux mondes » expiait « le crime d'avoir été l'apôtre de la liberté. » Elle crut y mourir du scorbut. Délivrée en 1797, la famille alla s'établir à Witmold (Holstein), chez la soeur du duc d'Ayen, la comtesse de Tessé, toujours « libérale et voltairienne, » puis à Vianen, en Hollande, où La Fayette « se réjouissait de voir un arbre de la liberté devant sa fenêtre, » enfin à la Grange-Blesneau (en Brie). Elle mourut, en 1807, à Paris, chez Mme de Tessé, et fut enterrée au cimetière de Picpus : là reposaient seize cents victimes de la Révolution, parmi lesquelles sa mère, sa grand'mère et sa soeur, guillotinées cinq jours avant la chute de Robespierre... “Sous la Rafale” renferme deux autres récits intitulés : La fin tragique d'un mariage d'amour, Mme de Bellescize, et La Terreur à Nîmes : Mlle Chabaud de Latour. Le premier de ces « épisodes » présente de curieux détails sur les massacres de Pierre-en-Cise, – la « Bastille lyonnaise, » – dont le marquis de Bellescize était gouverneur, et sur les émigrés de Turin. Fille unique du marquis de Troussebois, l'héroïne épouse, malgré son père, Charles de Bellescize, vagabond déclassé qui s'est fait colporteur et vient à Paris traîner sa misère. Il se dit « bon patriote » : la section des Tuileries lui accorde des « mentions civiques ; » il monte la garde au Comité et au Temple ! Au reste, la situation du jeune couple est épouvantable : tandis qu'Armande se meurt de faim et de froid dans sa mansarde, Charles court à la recherche d'un morceau de pain ; la nuit, il se terre où il peut, et « deux fois il dormit avec les dogues qui gardaient les halles. » Dénoncé par son beau-père, – que son acte infâme ne sauve pas, du reste, de l'échafaud, – il est ar¬rêté comme conspirateur (!) et guillotiné le 26 ventôse an II : Fouquier-Tinville s'est servi contre lui du réquisitoire déjà prononcé contré Troussebois... Folle de douleur, Armande ne veut pas survivre à son amour : elle va se livrer elle-même aux administrateurs de la police, se nomme, se garde de dire qu'elle est sur le point d'être mère, comparaît, le 7 flôréal, devant le tribunal révolutionnaire, n'entend même pas qu'on l'accuse « d'avoir conspiré contre le peuple français, » et monte, le soir même, sur l'échafaud. – Son corps rejoignit au cimetière de la Madeleine ceux de son mari et de son père... Mlle Chabaud de Latour n'eut pas une fin si tragique : mais elle n'y échappa et ne sauva son frère, le lieutenant-colonel Antoine Chabaud, que grâce à sa merveilleuse énergie. L'auteur trace du mouvement révolutionnaire à Nîmes un tableau qui nous paraît trop favorable aux protestants devenus les maîtres de la cité. Au reste, M. Arnaud ne tarde pas à étaler leur lâcheté : en juillet 1793, leur simulacre de résistance à la Montagne conventionnelle aboutit à la plus servile des soumissions. A Pont-Saint-Esprit, les « guerriers » nîmois se rendirent sans verser une goutte de sang. Parmi les marchands, qui avaient « voué au mépris public » les proconsuls jacobins, ce fut « à qui, le plus tôt, ferait amende honorable. » Et Nîmes fut livré à de féroces terroristes qui firent tomber jusqu'à trente et une têtes en une seule journée : « Les jours d'exécution, de véritables orgies avaient lieu chez Courbis, dont la maison donnait sur l'Esplanade. Le représentant Borie, les juges au tribunal, les membres de la municipalité et du Comité révolutionnaire, viennent là comme au spectacle. » Vers thermidor, plus de quatre mille personnes étaient en prison. Mme Chabaud était parmi elles : la chute de Robespierre obligea le tribunal à l'acquitter, et elle put rejoindre son mari, que Mlle Chahaud avait réussi à faire évader de la citadelle quelques heures avant sa comparution devant les exécuteurs." (Gustave Gautherot, Revue des Questions historiques, 1914)
Paris, Perrin, 1909. in-8 (13 x 22,2 cm), 3ff.n.ch.-VIpp.-368pp. Relié à l'époque demi-chagrin rouge, dos à 4 nerfs sautés, couverture et dos conservés, ébarbé.
Édition originale. Stanislas Fréron, fils du plus célèbre ennemi de Voltaire. - Un des 10 exemplaires sur Hollande Van Gelder (n° 8), seul grand papier. Marge extérieure du faux-titre jaunie, ainsi que le verso du dernier feuillet de table. Le reste du volume en très bon état.
Librairie academique perrin 1913 in8. 1913. broché. 390 pages. Bon Etat intérieur propre
Paris, Plon - Le Roman des Grandes Existences n° 16, 1928. In-12 broché non rogne, 296 pp. Edition originale limitée à 785 exemplaires, celui-ci un des 600 sur pur fil Lafuma (n° 597). Cet ouvrage est le 16 e de la collection "Le Roman des Grandes Existences".
In "Le roman des grandes existences" n°16. Plon, Paris, 1928. 1 volume in-8 broché, 296 pages. Léger accident aux coiffes et mors faible.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Perrin.1926.In-8 br.321 p.BE.Couv.avec qques rousseurs.
Perrin 1913, in-8 broché, 391 p. (quelques rousseurs sans gravité, sinon très bon état) Sur bon papier ; quelques illustrations HT. Portraits de trois femmes prises dans la tourmente de la Révolution française, laquelle n'a certes pas épargné le beau sexe, Madame de La Fayette, Madame de Bellescize ainsi qu'une victime de la Terreur à Nîmes, Mademoiselle Chabaud de Latour.
Broché - 18.5x12 - 296 pp - 1928- Plon ,Paris
Collection le roman des grandes existences N° 16
Paris, Perrin, 1913 in-8, [4]-391 pp., avec 5 planches hors-texte, demi-chagrin cerise, dos à nerfs, couverture muette factice conservée (reliure moderne). Dos passé. Bon exemplaire.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Perrin, 1909 petit in-8, VI-368 pp., portrait-frontispice, ill. h. t., broché. Quelques rousseurs. Envoi de l'auteur à Henri d'Alméras.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1909 Paris, Perrin et Cie, 1909, in 8 br. de (2) ff., 1 portrait en front., VI-368 pp., ouvrage orné de portraits, bon ex.
Ed. orig.
Paris, Perrin et Cie, 1908. In-8 de (6)-375 pp., demi-chagrin bordeaux, dos lisse orné, titre frappé or, chiffre G. H. frappé or en pied, tête dorée, couverture conservée (reliure de l'époque).
Édition originale. Ouvrage illustré de cinq portraits dont un en frontispice. Eugène Adélaïde Louise d’Orléans (1777-1847) fille de Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, et de son épouse Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, est titrée à sa naissance Mademoiselle de Chartres, sa jumelle recevant le titre de Mademoiselle de Blois. Elle est élevée, comme ses frères, selon les idées philosophiques de leur gouvernante Madame de Genlis. Très proche de son frère, le duc d’Orléans, elle contribue à le convaincre de devenir roi des Français en 1830 et devient une conseillère très écoutée.Provenance : bibliothèque Georges Hersent, avec son chiffre en pied.
1 volume in-12° broché, 294 p., non coupé, petites rousseurs éparses sur la tranche sinon très bon état.
Phone number : 06.31.29.75.65
PLON Le Roman des Grandes Existences n° 16. 1928. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 296 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
CHEZ L'AUTEUR. Non daté. In-18. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Mouillures. 16 pages. Quelques photos en noir et blanc, hors-texte.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Classification Dewey : 792-Théâtre
PERRIN et Cie. 1913. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 390 pages. Frontispice en noir et blanc. Ouvrage de bibliothèque : étiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Etudes d'Histoire Révolutionnaire. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Librairie Académique Perrin et Cie, Paris. 1908. In-8. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 375 pages. Reproduction en noir et blanc en frontispice (portrait). Illustré reproductions en noir et blanc hors texte. Dos très abîmé, avec moitié manquante. Dos et plats détachés. Cahiers se détachant.. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
(Rare) L'égérie de LOUIS-PHILIPPE. Ouvrage orné de portraits. Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
PLON. 1928. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 296 pages - plats jaspés - titre + auteur + filets dorés sur pièce de titre bleu .. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
COLLECTION LE ROMAN DES GRANDES EXISTENCES N°16. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
PERRIN ET CIE. 1911. In-8. Relié. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 402 pages - quelques illustrations en noir et blanc hors texte dont une en frontispice - 2ème plat désolidarisé - coins frottés - coiffe en tête abîmée - manque sur le dos - titre et filets dorés sur le dos.. . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN. 1913. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 390 Pages - Frontispice en noir et blanc - Quelques planches en noir et blanc. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
Une héroïne de la piété conjugale : Mme DE LA FAYETTE - La fin tragique d'un mariage d'maour : Mme DE BELLESCIZE - La terreur à Nîmes : Mlle CHABAUD DE LATOUR Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
PLON. 1928. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Non coupé. 296 Pages - BANDEAU EDITEUR CONSERVE. . . . Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Plon. 1928. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 296 pages.. . . . Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
,Paris, Perrin 1913, 390 pp., 1 vol. in 12 relié demi-percaline, dos lisse, illustrations hors-texte
P. Perrin, 1908. In-8, 376 pages. Demi maroquin marine de l'époque, dos à nerfs richement orné, tête dorée,coins, filets sur les plats, couvertures et dos conservés. Reliure signée Pierson.
Portraits hors texte. Index.