Armand Guilmot de Saint-Gilles, journaliste et surtout escroc. L.A.S., Rosny-sous-Bois, 19 novembre 1893, 1pœ in-8 (33 lignes). Ayant proposé à Scholl de tirer une comédie de sa « délicieuse nuit d'orage », celui-ci a donné son accord, il attend la brochure pour voir ce qu'il peut faire. Il lui demande aussi son autorisation pour La Sorcellerie moderne. Il signe en se disant « Rédacteur au Figaro ». On ne trouve pourtant qu'un seul article de lui, le 2 novembre 1893 intitulé La Filouterie littéraire. Il se trouve que Le Figaro ne parlera de lui que le 23 décembre 1894, en page 2, pour parler des escroqueries d'Armand Guilmot (on se demande d'ailleurs d'où sort le de Saint Gilles). Il s'était donné le titre de rédacteur dans de nombreux journaux, membres de sociétés, lauréat des Jeux-Floraux, directeur du théâtre Poquelin, chevalier de nombreux ordres. Ce belge escroqua plusieurs personnes. Guilmot était belge. [126]