Barêges, 1er août 1816. 2 pp. in 4°.
Elle lui donne des détails sur les progrès de sa cure et les retards qu'elle a subis : « combien de pareils retards sont dangereux pour la tête d'une malade, qui pense à ses devoirs, et à se rendre digne d'une administration qui partage avec elle les sacrifices d'un aussi long voyage. » Mais le médecin exige qu'elle reste jusqu'à la fin de septembre. « Mon congé expire le premier, ce n'est pas sans peine que je réclame auprès de vous cette dernière grâce… pour prendre mon service il faut que la maladie soit entièrement disparue. Je mène ici la vie la plus triste… M. Peignot ami de Laïs m'a fait de brillantes propositions pour Toulouse, Bordeaux, et Bagnière, soyez bien persuadé, monsieur, que je ne suis occupé que de faire provision de santé pour l'Opéra de Paris. »Mlle Armand l’Aînée (1774-1846) travailla d’abord au théâtre Feydeau avant de rejoindre l’Opéra en 1801. Fétis vante sa voix sonore et bien timbrée tout en critiquant ses vocalises parfois hasardeuses.