[Argenson (René Louis de Voyer de Paulmy, marquis d’ ; 1694-1757)]
Reference : 20106
(1787)
Liège, C. Plomteux, 1787 ; 2 tomes in-8, veau fauve moucheté, dos lisse à faux nerfs dorés, fleurons “à la lyre” pièces de titre grenat et de tomaison vert empire (reliure de l’époque) ; VIII, 230 ; [4], 231 pp.
Edition originale sous ce titre, des “Essais” (publiés à Amsterdam en 1785) qui sont un recueil de réflexions, anecdotes, portraits ou commentaires historiques de personnages de son temps ou plus anciens et qui ne manque ni de lucidité, ni de finesse. Le relieur a utilisé plusieurs morceaux de peau, ce qui se voit de temps en temps, il ne fallait pas gaspiller ! Bel exemplaire qui aurait été refait et publié par le marquis de Paulmy, son fils, et tiré à 250 exemplaires pour les amis de la famille puis, republié en 1788 à Bruxelles.
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Chez C. Plompteux, à Liege 1787, In-8 (13,5x21,3cm), viij, 230pp. ; (4) 231pp., 2 tomes en un volume relié.
Première édition sous ce titre, les Essais dans le goût de Montaigne ont paru initialement en 1785 à Amsterdam, mais l'édition ne fut tirée qu'à un petit nombre d'exemplaires destinés à la famille et aux amis. Le manuscrit a été revu, corrigé et arrangé pour la publication par le fils du Marquis d'Argenson, le Marquis de Paulmy. Reliure en pleine basane brune granitée. Dos lisse orné de 4 fers à l'urne, filets et roulettes. Triple filet d'encadrement sur les plats. Pièce de titre en maroquin rouge. Très bel exemplaire. Ce recueil de réflexions et de pensées sur divers sujets est en fait une composition du Marquis de Paulmy, son fils, d'après les manuscrits des mémoires, qui ne seront publiés qu'en 1857. Il s'agit donc plus effectivement du premier livre des Mémoires du Marquis d'Argenson publié. On y trouve une galerie de portraits de personnages contemporains, mais également de nombreuses considérations historiques, notamment sur le Cardinal de Retz, des critiques littéraires, en bref, l'ouvrage donne l'impression d'être un salon d'autrefois, où la conversation, toujours fine, traîne sur différents sujets. Le Marquis d'Argenson fréquenta tôt les philosophes, et notamment Voltaire, il était préoccupé de pensées politiques, et on le tient pour un précurseur du libéralisme économique et des physiocrates ; bien qu'il fut ministre des affaires étrangères et très versé dans la diplomatie, son principal intérêt s'est toujours porté vers les belles-lettres. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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P., Vve Jules Renouard, 1859-1867, 9 vol. gr. in-8°, reliures demi-maroquin vert, dos à 5 nerfs filetés, titres et tomaisons dorés, filet à froid sur les plats (rel. de l'époque), rousseurs, bon état. Bel exemplaire
La meilleure édition de ces importants mémoires. René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson (1694-1757), fils du célèbre lieutenant-général de police de Paris sous Louis XIV, fut l'un des hommes d'Etat les plus éclairés de son temps. Ministre des Affaires étrangères de 1744 à 1747, il fut le dernier homme d'Etat français à perséverer dans la politique anti-autrichienne. Ses “Considérations sur le gouvernement de la France”, publiés de façon posthume, furent lues à l'état de manuscrit par Voltaire, avec lequel il était lié. Ses mémoires sont l'une des meilleures sources qui nous soit parvenue sur la vie politique et littéraire sous le règne de Louis XV, véritable oeuvre de philosophie politique. Aucune édition intégrale de ces mémoires ne furent publiés : ses notes représentent 56 volumes manuscrits à la bibliothèque du Louvre ! Après une édition inutilisable publiée en 1825 en un volume, la bibliothèque elzévirienne publia la première « édition complète » en 5 volumes in-12 en 1857-1858. Tout de suite après la Société de l'Histoire de France entreprit une grande édition critique, encore partielle, mais la plus achevée qui ait été publiée.
Amsterdam, 1785, 2 vol. in-8°, viii-230 et 231 pp, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre doré, tête dorée (rel. postérieure), traces de mouillure ancienne sur les 35 premiers feuillets du tome 1, bon état. Edition originale rare
Ouvrage apprécié à l'époque et recherché aujourd'hui pour son contenu regroupant des pensées et anecdotes aussi bien philosophiques que morales et littéraires, composé par René-Louis de Voyer, marquis d'Argenson (1684-1757), ministre des Affaires étrangères sous Louis XV. Le livre « est composé de réflexions qu'il (d'Argenson) avoit faites avant d'entrer dans le Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations avec les gens de son temps, dont la Société lui étoit chère, & dont il croyoit que la fréquentation pouvoit lui être de quelque utilité. Ces pensées, conçues dans le silence du cabinet, sont mêlées de traits & d'anecdotes » (pages v-vj). On y trouve également un intéressant passage sur la collection des livres précieux, l'auteur faisant référence à l'Abbé de Rothelin : « Sa bibliothèque commence à devenir très-considérable; il la montre volontiers & avec faste...» (tome 2, p. 151). L'auteur se montre très critique envers les bibliomanes : « Comme il (Rothelin) parle communément à des gens bien moins savans que lui, on ajoute foi à tout ce qu'il dit, & on le félicite de posséder de si belles choses, qui seront vendues bien cher après sa mort. Quelques gens sensés trouvent qu'il y a du charlatanisme dans cette démonstration, & je suis assez de leur avis... Il est plaisant d'imaginer qu'il pourra venir un temps, où des gens qui ne sauront pas un mot de Latin, mettront un prix exorbitant à des Livres écrits en cette Langue, qui ne seront nullement à leur usage; qu'ils donneront jusqu'à cent pistoles d'un Livre, parce que, sur un Catalogue connu, on l'aura honoré de l'épithete de Livre rare & singulier, & parce que, dans une vente précédente, il aura déjà été porté à un grand prix » (pages 152-154). L'originale de ce texte parut en 1785, imprimée à Paris par Moutard sous la fausse adresse d'Amsterdam et publiée par M. de Paulmy, fils de l'auteur. Le garde des Sceaux, Hue de Miromesnil, avait demandé à ce dernier de n'en faire imprimer qu'un petit nombre d'exemplaires si bien qu'il n'en fut tiré que 250 destinés à la famille et aux amis. La deuxième édition destinée au commerce date de 1787.— Une erreur d'impression a été commise lors de l'édition : le mot Montaigne a été orthographié Montagne !
...Des occupations qui me retiennent à la campagne [...] et la conscience de mon infériorité me défendent de joindre mon nom à ceux des publicistes distingués dont vous avez la bonté de menvoyer la liste. Jen éprouve un vif regret..
Paris, Vve Jules Renouard, 1859-1867 9 vol. grand in-8, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné, tête dorée (reliure de l'époque). Rousseurs, parfois fortes. Qqs frottements au dos mais bon exemplaire.
La meilleure édition de ces importants mémoires.René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson (1694-1757), fils du célèbre lieutenant-général de police de Paris sous Louis XIV, fut l'un des hommes d'état les plus éclairés de son temps. Ministre des Affaires Étrangères de 1744 à 1747, il fut le dernier homme d'État français à persévérer dans la politique anti-autrichienne. Ses Considérations sur le gouvernement de la France, publiées de façon posthume, furent lues à l'état de manuscrit par Voltaire, avec lequel il était lié. Ses mémoires sont l'une des meilleures sources qui nous soit parvenue sur la vie politique et littéraire sous le règne de Louis XV, véritable œuvre de philosophie politique.Il n'existe aucune publication de l'ensemble des travaux économiques et politiques du marquis. La présente édition fut faite sur les manuscrits originaux conservés à la Bibliothèque du Louvre (ancienne Bibliothèque du Conseil d'État). En effet, après une édition inutilisable publiée en 1825 en un volume, la Bibliothèque Elzévirienne publia la première "édition complète" bornée à cinq volumes in-12 en 1857-1858. Tout de suite après la Société d'Histoire de France entreprit une grande édition critique, encore partielle, mais incomparablement plus achevée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Vve Jules Renouard, 1859-1867 9 vol. grand in-8, broché. Rousseurs. Petits manques de papier au dos du tome VIII. Très bon état général.
La meilleure édition de ces importants mémoires.René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson (1694-1757), fils du célèbre lieutenant-général de police de Paris sous Louis XIV, fut l'un des hommes d'état les plus éclairés de son temps. Ministre des Affaires Étrangères de 1744 à 1747, il fut le dernier homme d'État français à perséverer dans la politique anti-autrichienne. Ses Considérations sur le gouvernement de la France, publiées de façon posthume, furent lues à l'état de manuscrit par Voltaire, avec lequel il était lié. Ses mémoires sont l'une des meilleures sources qui nous soit parvenue sur la vie politique et littéraire sous le règne de Louis XV, véritable œuvre de philosophie politique.Il n'existe aucune publication de l'ensemble des travaux économiques et politiques du marquis. La présente édition fut faite sur les manuscrits originaux conservés à la Bibliothèque du Louvre (ancienne Bibliothèque du Conseil d'État). En effet, après une édition inutilisable publiée en 1825 en un volume, la Bibliothèque Elzévirienne publia la première "édition complète" bornée à cinq volumes in-12 en 1857-1858. Tout de suite après la Société d'Histoire de France entreprit une grande édition critique, encore partielle, mais incomparablement plus achevée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Baudouin frères, Libraires, 1825. In-8°, demi-veau noir, dos lisse orné de filets doré et de fleurons à froid, tranches mouchetées (reliure de l'époque). 484 pp.
Edition établie par l'arrière-petit-neveu de l'auteur, dans la collection des Mémoires relatifs à la Révolution française. Un portrait d'après Rigaud rajouté en frontispice. Sans la carte dépliante du partage de l'Italie Autrichienne.Il s'agit d'une réimpression des Loisirs d'un ministre, ou Essais dans le goût de ceux de Montaigne, ouvrage paru pour première fois en 1785 et tiré à très petit nombre, dont il n'a été retenu que la partie personnelle et contemporaine complétée de fragments inédits. (Avertissement de l'éditeur).Le marquis d'Argenson (1694-1757) fut secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 1744 à 1747. Proche de Voltaire, il est également connu pour ses travaux littéraires et historiques dont son Journal, un des documents des plus précieux sur l'histoire du règne de Louis XV.Ex-libris de la bibliothèque du baron Voysins de Gartempe.Un coin légèrement enfoncé et un mors fendillé sinon bon exemplaire.
Bruxelles, et se trouve à Paris, Buisson, 1788 in-8, VIII-415 pp., basane blonde, dos lisse orné de filets dorés, encadrement de double filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Troisième édition, reprenant le titre exact de l'originale qui était parue en 1785. La deuxième édition (1787) mettait en exergue les Loisirs d'un ministre d'Etat au titre.Fils du redouté lieutenant de police de Paris, René d'Argenson, Louis-René d'Argenson, Ministre des Affaires étrangères, pouvait se montrer un doux rêveur qu'on a comparé à l'Abbé de Saint-Pierre. Il fut proche de Voltaire et des Encyclopédistes. Écrit en 1736, cet ouvrage, rédigé au jour le jour, fait partie de ses Mémoires qui ne seront publiés in extenso qu'au XIXe. On y trouve "des réflexions qu'il avait faites avant d'entrer au Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations. On a précieusement conservé le caractère de franchise, le ton de vérité, l'espèce de naïveté".Cioranescu, XVIII, 8395.Armes non identifiées poussées au XIXe siècle au centre du plat supérieur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin frères, 1825; in-8, 484-[1] pp., une carte dépliante en début de volume, broché. Qqs rousseurs.
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Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1765 in-12, 272 pp., (6) pp., demi-basane fauve mouchetée, dos à nerfs orné (reliure pastiche).
Un des tirages de la première version, d'abord donnée en 1764. Le terme de "seconde édition" a été utilisé ensuite par le marquis de Paulmy pour la sortie corrigée qu'il donna en 1784. L'ouvrage, lu sous forme manuscrite par Voltaire et Rousseau (et bien d'autres) dès 1739, mais publié seulement après la mort du ministre, forme comme un anti-Montesquieu, dont sont blâmés le refus du "despotisme" et la confiance en la liberté. C'est que le marquis, comme son correspondant Voltaire, incline vers ce système du "despotisme éclairé" qui fut partagé par une grande proportion de l'élite des Lumières, et y sacrifie ce que l'organisation de l'ancienne France lui opposait de privilèges et de franchises locales.Cioranescu, XVIII, 8397. INED, 87 (rend compte de l'édition de 1784). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Liège, Plomteux, 1787 2 tomes en 1 vol. in-8, VIII-230 pp. et 231 pp., demi-veau brun moucheté, dos lisse, filets dorés, tranches jaspées (rel. de l'époque). Bon exemplaire.
Quérard, La France littéraire, p. 86, qui indique qu'il s'agit du même ouvrage intitulé Essais dans le goût de ceux de Montaigne, etc. (Ouvrage refait et publié par le marquis de Paulmy, son fils), paru à Amsterdam en 1785. Mais celui-ci ne fut tiré qu'à 250 exemplaires pour les amis de la famille de l'auteur. Il fut donc réimprimé deux ans plus tard à Liège sous ce titre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1765 in-12, 272 pp., (6) pp., vélin souple ivoire, tranches marbrées (reliure postérieure). Léger manque de cuir en bas du premier plat, mais bon exemplaire.
Un des tirages de la première version, d'abord donnée en 1764. Le terme de "seconde édition" a été utilisé ensuite par le marquis de Paulmy pour la sortie corrigée qu'il donna en 1784. L'ouvrage, lu sous forme manuscrite par Voltaire et Rousseau (et bien d'autres) dès 1739, mais publié seulement après la mort du ministre, forme comme un anti-Montesquieu, dont sont blâmés le refus du "despotisme" et la confiance en la liberté. C'est que le marquis, comme son correspondant Voltaire, incline vers ce système du "despotisme éclairé" qui fut partagé par une grande proportion de l'élite des Lumières, et y sacrifie ce que l'organisation de l'ancienne France lui opposait de privilèges et de franchises locales.Cioranescu, XVIII, 8397. INED, 87 (rend compte de l'édition de 1784). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1765 in-8, VII-312 pp., demi-basane fauve à coins, dos lisse orné (reliure un peu postérieure).
Forme le deuxième tirage de la première version, d'abord donnée en 1764. Le terme de "seconde édition" a été utilisé ensuite par le marquis de Paulmy pour la sortie corrigée qu'il donna en 1784. L'ouvrage, lu sous forme manuscrite par Voltaire et Rousseau (et bien d'autres) dès 1739, mais publié seulement après la mort du ministre, forme comme un anti-Montesquieu, dont sont blâmés le refus du "despotisme" et la confiance en la liberté. C'est que le marquis, comme son correspondant Voltaire, incline vers ce système du "despotisme éclairé" qui fut partagé par une grande proportion de l'élite des Lumières, et y sacrifie ce que l'organisation de l'ancienne France lui opposait de privilèges et de franchises locales.Cioranescu, XVIII, 8397. INED, 87 (rend compte de l'édition de 1784). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam : Marc Michel Rey, 1765 In-8°, VII-312 pages. Basane marbrée de l'époque, dos à nerfs orné.
Troisième édition. L'édition originale parut l'année précédente. "Historique et politique. [...] Sa doctrine économique a de nombreux points communs avec celle des disciples de Quesnay. Si les physiocrates ne reconnurent pas en d'Argenson un précurseur direct, du moins ils lui adressèrent les même éloges qu'à Gournay". (INED 87 pour l'édition de 1784). Barbier I-720, Quérard I-86.
Amsterdam, No printer, 1787. 8vo. Bound in two uniform half calf with gilt title-label to spine. Ex-libris pasted on to pasted down front end-paper. Spines with wear, however, firmly attached to book block. A Nice and clean copy. 240 pp. 240 pp.
Early edition of d'Argenson's famous collection of portraits and stories about contemporary characters. A new edition was published under the title of Mémoires relatifs à la Révolution mémoires in 1825.
Amsterdam, Rey , 1765, Plein veau. Dos orné. Petit manque à la coiffe supérieure. Un trou de vers sur le premier plat. Coupes frottées. Qq. rousseurs., VII, 312 pages.
NB. Les commandes sont traitées endéans 2-3 jours et seront expédiées à partir du 10 février. Merci.
A Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, M. DCC. LXV. (1765) 1 vol. in-12 (165 x 100), relié plein veau fauve raciné, dos orné de fleurons au gland, pièce de titre en maroquin rouge, filet à froid encadrant les plats, tranches marbrées, reliure de l'époque, de VIII (titre compris) - 206 pp. Mors légèrement frottés, mouillure pâle angulaire touchant la fin de l'ouvrage, bel exemplaire.
Très certainement une contrefaçon parisienne en 206 pp. L'édition originale date de l'année précédente, chez Rey en 328 pp. On trouvera une note ancienne au crayon au verso de la première page blanche : " Le vrai titre de ce livre que 'on avait changé par mesure de prudence était : "Jusqu'où la Démocratie peut s'étendre dans un état monarchique" Il fut néanmoins poursuivi".
Paris, Messein, 1926 in-8, 334 pp., demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, couv. et dos cons. Qqs usures.
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A Amsterdam, 1787. 2 tomes en 1 volume. 240 pages. et 240 pages. (17x10 Cm). Plein veau marbré. Dos à nerfs orné. Filet doré sur les coupes. Tranches rouges. Initialement parues en 1785, ces réflexions furent rédigées au jour le jour par le célèbre homme d'Etat, d'après ses lectures et ses conversations. Bel exemplaire.
ARGENSON. (RENE LOUIS DE VOYER DE PAULMY, MARQUIS D'. 1694-1757). LA MOTTE (YVES DE. 1680-1738).
Reference : 3185
(1750)
A LONDRES. CHEZ SAMUEL HARDING. 1750. 2 VOLUMES IN-12 (10,5 X 17 X 7 CENTIMETRES ENVIRON) DE (6) + 518 ET (6) + 356 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN HAVANE, TRANCHES ROUGES. (BARBIER. II. 778-779). RELIE AVEC, DU MEME AUTEUR:VIES DES PAPES ALEXANDRE VI ET LEON X. A LONDRES. CHEZ SAMUEL HARDING. 1749. 184 PAGES.QUELQUES DEFAUTS EXTERIEURS, DONT PETITE DECHIRURE SUR UN MORS, SINON BON EXEMPLAIRE.
Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1765. In 8, plein veau, dos à nerfs estampé de 3 feuillets non-chiffrés, 272 pages, 4 feuillets non-chiffrés de table. Quelques légers frottements mais belle reliure, un manque sur le page du titre de 1 sur 2 cm., mais page restauré.
Paris chez Mme Veuve Jules renouard, 1859- 1867. 9 volumes in-8 brochés (24 x 16 cm), couverture beige titrée en noir, impression sur papier vergé par Lahure, non rogné, table des matières et table analytique des matières dans le dernier volume. Rousseurs claires inégalement surtout dans les marges, petits manques de papier sur le dos sans gravité. Bon état général. Les Mémoires du marquis d'Argenson et son Journal inédit ont été publiés dans la Bibliothèque elzévirienne en 1857-1858, 5 vol., mais cette nouvelle édition donnée par la veuve Renouard, a été fortement augmentée sous le titre Journal et Mémoires (1861-1867), et demeure fort rare. C'est un document des plus précieux sur l'histoire politique et morale du règne de Louis XV. Le marquis d'Argenson fut Secrétaire d'État aux Affaires étrangères de Louis XV de 1744 à 1747, mais il est surtout connu pour ses travaux littéraires et historiques.-7100g.C. - Bel ensemble homogène et complet des neuf volumes.
[Typis N. & J. De la Court] - Collectif ; [ DE VOYER DE PAULMY D'ARGENSON, François-Elie ; DE SOURDIS, Cardinal François ; PREVOST DE SANSAC, Antoine ]
Reference : 37294
(1728)
Illustrissimi ac Reverendissimi D. D Francisci-Eliae Devoyer, De Paulmy, D'Argenson, Archiepiscopi Burdigalensis Aquitaniae Primatis jussu typis iterato Mandato, 1 vol. in-8 rel. de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, toutes tranches dorées, Typis N. & J. De la Court, Burdigalae, [ Bordeaux ], 1728, 4 ff., 147-164 pp.
Cette réédition des Conciles provinciaux bordelais de 1583 et 1624 (convoqué par le Cardinal François de Sourdis), mettant en place les décrets du Concile de Trente, a été établie à l'instigation de l'Archevêque de Bordeaux Mgr. François De Voyer de Paulmy d'Argenson. (Desgraves, Livres Imprimés XVIIIe, 210 ; Labadie, 409, 2638). Etat satisfaisant (rel. frottée avec mq. en pièce de titre, anciens cachets d'institution religieuse, étiquette de cote en garde, bon état par ailleurs).
Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696-1764), ministre, secrétaire d'état de la guerre, dédicataire de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Reference : 014901
Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696-1764), ministre, secrétaire d'état de la guerre, dédicataire de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. L.A., Les Ormes, 8 février 1762, 1p 1/2 in-4. A Barbe de Szembeck (1709-1762), « la maréchale de Lowendal ». « Je ne laisserai point, ma chère Commère, partir d'ici votre gendre [Lancelot Turpin de Crissé] sans joindre aux nouvelles qu'il vous passera de ma santé des assurances personnelles de la continuation des sentiments qui m'attachent à vous. Il m'a fait grand plaisir en m'apprenant que vous vous portez mieux que ce que vous n'avez fait depuis longtemps. Il m'a parlé avec amitié de son beau-frère [François de Lowendal] et d'une façon satisfaisante. Je compte que dans la journée qu'il va passer avec moi [mot illisible] plus en détail tout ce qui le concerne mais comme il veut absolument me quitter demain matin à cause de l'inquiétude où il est sur la santé de sa femme, je n'aurais pas le temps de vous écrire par lui, si je ne prenais pas ce moment-ci, pour vous assurer de la satisfaction que j'ai eu à l'entendre parler jusqu'à présent de vous et de tout ce qui vous appartient. Il ne peut pas douter du tendre intérêt que j'y mets et j'aurai encore plus d'une fois dans la journée la satisfaction de l'en entretenir. Soyez persuadée, ma chère Commère, que je conserverai toute ma vie pour vous l'amitié la plus sincère et le plus inviolable respect ». Cachet aux armes au dos du second feuillet. Barbe de Szembeck ne devait pas être totalement remise, elle meurt peu de temps après, le 18 mai. Rappelons que le comte d'Argenson était ministre de la guerre quand le comte de Lowendal passa au service de la France (1744) et quand il devint maréchal (1747). Belle lettre amicale. [361]