A Amsterdam 1787 Due tomi in un vol. in-16° (162 x 100), pp. 240, 240, legatura in mezza pelle con titolo e fregi in oro al dorso. Edizione pubblicata dal figlio dell'autore, Antoine-René de Voyer d'Argenson, marchese de Paulmy, sui manoscritti di suo padre. René Louis de Voyer de Paulmy, 2° marchese di Argenson, è stato uno statista e scrittore francese nato a Parigi il 18 ottobre 1694 e morto al castello di Segrez a Saint-Sulpice-de-Favières (attuale dipartimento dell'Essonne) il 26 gennaio , 1757. Fu segretario di Stato agli affari esteri di Luigi XV dal 1744 al 1747, ma è conosciuto soprattutto per le sue opere letterarie e storiche, in particolare le sue Memorie e il suo Diario. Les loisirs sono il risultato di una nuova edizione basata sui Saggi nello stile di Montaigne pubblicati per la prima volta nel 1736 e poi nel 1785. Si tratta di una raccolta di ritratti e aneddoti su personaggi contemporanei che, sotto l'apparenza di bonarietà e spensieratezza, non mancano di finezza. L'autore si dichiarò favorevole ai filosofi ed era amico di Voltaire. "Il marchese d'Argenson fu un precursore dei fisiocratici, Adam Smith e degli economisti classici, ai quali lasciò in eredità la massima del 'laissez-faire'. Sostenitore della libertà di commercio, critico delle normative statali sull'industria e sull'agricoltura, il marchese d'Argenson segnò, nella storia del pensiero economico, una tappa importante, dando inizio ad un movimento liberale che fiorirà con i fisiocratici e Turgot, poi, nel corso del XIX secolo, con tutta la scuola economica francese. (André Alem, Il marchese d'Argenson e l'economia politica all'inizio del XVIII secolo, Coppet Institute, 2015).
Amsterdam (Paris), 1784. (4), vii, (1), (9)-301, (3) pp. 8vo. Contemporary marbled calf, spine gilt in compartments, label with gilt lettering, monogram in compartment at foot made black, red edges. INED 87; Stourm, p. 107; not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi; not in Carl Menger; Renouvin, Assemblées provinciales, pp. 31-36; Lichtenberger, Le Socialisme au XVIIIe siècle, pp. 93-103. The rare second and improved edition, edited by de Paulmy, son of Argenson and printed in a limited number of copies. This is the first issue of the edition, with the errata at the end. There is another edition which lacks the errata while these have been corrected. The original title was to be: "Jusqu'ou la démocratie peut s'étendre dans un Etat monarchique", but this was changed into the title under which the book is now known. The text was substantially modified for the French market and the text also made more moderate, but even after these alterations the book was and remained forbidden and prosecuted. In this book, D'Argenson tries to establish the principles of democratic and municpal government and he is considered by Lichtenberger as one of the forerunners of the great social and economic reforms of later ages.'Le texte de 1764 et celui de 1784 sont si dissemblables qu'ils ne peuvent pas être considérés de prime abord comme exprimant tous deux la pensé de d'Argenson.' (Renouvin, Assemblées provinciales). It is thus important to have both editions. In the preface to the second edition de Paulmy stresses the influence the work has had on the 'économistes', a fact that is confirmed by INED: 'Ces quelques examples montrent que sa doctrine économique a de nombreux point communs avec celles des disciples de Quesnay.'René-Louis de Voyer de Paulmy, Marquis d'Argenson (1694-1757), French writer on economic and political subjects. The main principle in d'Argenson's philosophy was universal liberalism- 'not too much government' (pas trop gouverner). In politics the 'democracy' which he wished to 'admit into the monarchic state' depended primarily on the abolition of inherited distinctions between the estates and on the decentralization of administration. In the economic sphere he demanded the cessation of all interference with the production and circulation of goods (G. Weulersse in ESS, vol. 2, p. 182). 'En matière sociale et politique les idées de d'Argenson sont à la fois hardies, brutales et timorées... d'Argenson tend vers une sorte de socialisme imposé et surveillé par une aristocratie qui n'en prendrait que ce qu'elle voudrait' (Mornet, Les Origines Intellectuelles de la Révolution Française).
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...Des occupations qui me retiennent à la campagne [...] et la conscience de mon infériorité me défendent de joindre mon nom à ceux des publicistes distingués dont vous avez la bonté de menvoyer la liste. Jen éprouve un vif regret..
A Amsterdam, Chez M.M. Rey, 1764. Title printed in red and black, with title-vignette. xvi, 328 pp. 8vo. Contemporary marbled calf, spine gilt in compartments, label with gilt lettering, a bit rubbed, spine-ends somewhat worn. Goldsmiths 10051; Higgs 3090; Weulersse i, p. xix; Stourm, p. 107; Menger p. 544; cf.: INED 87; Renouvin, Assemblées provinciales, pp. 31-36; Lichtenberger, Le Socialisme au XVIIIe siècle, pp. 93-103; Conlon 64:512; not in Kress; not in Einaudi; Mattioli 76, but the 1784 edition; Le Bucher Bibliographique, 481. First edition of this remarkable work. The original title was to be: "Jusqu'ou la démocratie peut s'étendre dans un Etat monarchique", but this was changed into the title under which the book is now known. The text was substantially modified for the French market and the text also made more moderate, but even after these alterations the book was and remained forbidden and prosecuted. In this book, D'Argenson tries to establish the principles of democratic and municpal government and he is considered by Lichtenberger as one of the forerunners of the great social and economic reforms of later ages. Although written as early as 1737, the author's theories have already much in common with those of the Physiocrats. The work was severely prosecuted in France, but M.M. Rey printed at least three issues during the years 1764-1765. René-Louis de Voyer de Paulmy, Marquis d'Argenson (1694-1757), French writer on economic and political subjects. The main principle in d'Argenson's philosophy was universal liberalism- 'not too much government' (pas trop gouverner). In politics the 'democracy' which he wished to 'admit into the monarchic state' depended primarily on the abolition of inherited distinctions between the estates and on the decentralization of administration. In the economic sphere he demanded the cessation of all interference with the production and circulation of goods (G. Weulersse in ESS, vol. 2, p. 182). 'En matière sociale et politique les idées de d'Argenson sont à la fois hardies, brutales et timorées ..... d'Argenson tend vers une sorte de socialisme imposé et surveillé par une aristocratie qui n'en prendrait que ce qu'elle voudrait' (Mornet, Les Origines Intellectuelles de la Révolution Française).
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ARGENSON (Marc-Pierre de Voyer, comte d'), LECZINSKA (Marie).
Reference : 109187
(1922)
Paris Albert Messein 1922 1 vol. broché in-8, broché, XII + 275 pp. (petit pli angulaire), portrait gravé d'après Nattier en frontispice. Publiée par le marquis d'Argenson. Préface de Pierre de Nolhac. Très bon exemplaire.
Amsterdam, 1785, 2 vol. in-8°, viii-230 et 231 pp, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre doré, tête dorée (rel. postérieure), traces de mouillure ancienne sur les 35 premiers feuillets du tome 1, bon état. Edition originale rare
Ouvrage apprécié à l'époque et recherché aujourd'hui pour son contenu regroupant des pensées et anecdotes aussi bien philosophiques que morales et littéraires, composé par René-Louis de Voyer, marquis d'Argenson (1684-1757), ministre des Affaires étrangères sous Louis XV. Le livre « est composé de réflexions qu'il (d'Argenson) avoit faites avant d'entrer dans le Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations avec les gens de son temps, dont la Société lui étoit chère, & dont il croyoit que la fréquentation pouvoit lui être de quelque utilité. Ces pensées, conçues dans le silence du cabinet, sont mêlées de traits & d'anecdotes » (pages v-vj). On y trouve également un intéressant passage sur la collection des livres précieux, l'auteur faisant référence à l'Abbé de Rothelin : « Sa bibliothèque commence à devenir très-considérable; il la montre volontiers & avec faste...» (tome 2, p. 151). L'auteur se montre très critique envers les bibliomanes : « Comme il (Rothelin) parle communément à des gens bien moins savans que lui, on ajoute foi à tout ce qu'il dit, & on le félicite de posséder de si belles choses, qui seront vendues bien cher après sa mort. Quelques gens sensés trouvent qu'il y a du charlatanisme dans cette démonstration, & je suis assez de leur avis... Il est plaisant d'imaginer qu'il pourra venir un temps, où des gens qui ne sauront pas un mot de Latin, mettront un prix exorbitant à des Livres écrits en cette Langue, qui ne seront nullement à leur usage; qu'ils donneront jusqu'à cent pistoles d'un Livre, parce que, sur un Catalogue connu, on l'aura honoré de l'épithete de Livre rare & singulier, & parce que, dans une vente précédente, il aura déjà été porté à un grand prix » (pages 152-154). L'originale de ce texte parut en 1785, imprimée à Paris par Moutard sous la fausse adresse d'Amsterdam et publiée par M. de Paulmy, fils de l'auteur. Le garde des Sceaux, Hue de Miromesnil, avait demandé à ce dernier de n'en faire imprimer qu'un petit nombre d'exemplaires si bien qu'il n'en fut tiré que 250 destinés à la famille et aux amis. La deuxième édition destinée au commerce date de 1787.— Une erreur d'impression a été commise lors de l'édition : le mot Montaigne a été orthographié Montagne !
Paris, Baudouin frères, Libraires, 1825. In-8°, demi-veau noir, dos lisse orné de filets doré et de fleurons à froid, tranches mouchetées (reliure de l'époque). 484 pp.
Edition établie par l'arrière-petit-neveu de l'auteur, dans la collection des Mémoires relatifs à la Révolution française. Un portrait d'après Rigaud rajouté en frontispice. Sans la carte dépliante du partage de l'Italie Autrichienne.Il s'agit d'une réimpression des Loisirs d'un ministre, ou Essais dans le goût de ceux de Montaigne, ouvrage paru pour première fois en 1785 et tiré à très petit nombre, dont il n'a été retenu que la partie personnelle et contemporaine complétée de fragments inédits. (Avertissement de l'éditeur).Le marquis d'Argenson (1694-1757) fut secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 1744 à 1747. Proche de Voltaire, il est également connu pour ses travaux littéraires et historiques dont son Journal, un des documents des plus précieux sur l'histoire du règne de Louis XV.Ex-libris de la bibliothèque du baron Voysins de Gartempe.Un coin légèrement enfoncé et un mors fendillé sinon bon exemplaire.
Chez C. Plompteux, à Liege 1787, In-8 (13,5x21,3cm), viij, 230pp. ; (4) 231pp., 2 tomes en un volume relié.
Première édition sous ce titre, les Essais dans le goût de Montaigne ont paru initialement en 1785 à Amsterdam, mais l'édition ne fut tirée qu'à un petit nombre d'exemplaires destinés à la famille et aux amis. Le manuscrit a été revu, corrigé et arrangé pour la publication par le fils du Marquis d'Argenson, le Marquis de Paulmy. Reliure en pleine basane brune granitée. Dos lisse orné de 4 fers à l'urne, filets et roulettes. Triple filet d'encadrement sur les plats. Pièce de titre en maroquin rouge. Très bel exemplaire. Ce recueil de réflexions et de pensées sur divers sujets est en fait une composition du Marquis de Paulmy, son fils, d'après les manuscrits des mémoires, qui ne seront publiés qu'en 1857. Il s'agit donc plus effectivement du premier livre des Mémoires du Marquis d'Argenson publié. On y trouve une galerie de portraits de personnages contemporains, mais également de nombreuses considérations historiques, notamment sur le Cardinal de Retz, des critiques littéraires, en bref, l'ouvrage donne l'impression d'être un salon d'autrefois, où la conversation, toujours fine, traîne sur différents sujets. Le Marquis d'Argenson fréquenta tôt les philosophes, et notamment Voltaire, il était préoccupé de pensées politiques, et on le tient pour un précurseur du libéralisme économique et des physiocrates ; bien qu'il fut ministre des affaires étrangères et très versé dans la diplomatie, son principal intérêt s'est toujours porté vers les belles-lettres. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Amsterdam, Marc Michel Rey, A Amsterdam, Marc Michel Rey1765 ; in-8, basane fauve marbrée, armes dorées sur les plats, dos orné, tranches rouges. (Reliure du XIXe siècle dans un style XVIIIe) VII pp., 312 pp.Ouvrage posthume, publié par le Marquis de Paulmy, le fils de l’auteur. “L’évolution d’Argenson sur la base des principes dont on trouve les prémisses dans cet ouvrage (voir les développements consacrés à Lycurgue) radicalisa sa critique des vices de la propriété individuelle, jusqu’à faire de lui, ainsi que que le conclut Lichtenberger, citant Rathery, “un des grands précurseurs de nos réformes économiques et sociales”. Dans cet ouvrage, d’Argenson cherchait à “établir les principes d’un gouvernement démocratique et municipal. L’édition qui s’introduisait en France était très altérée, le véritable titre étant : Jusqu’où la démocratie peut s’étendre dans un Etat monarchique. On avait dû mettre beaucoup de cartons, et même adouci, le livre était poursuivi” - Belin. Le mouvement philosophique p. 182 - Jammes. Le bûcher bibliographique 481.INED p. 12 “ Sa doctrine économique a de nombreux points communs avec celle des disciples de Quesnay. Si les physiocrates ne reconnurent pas en Argenson un précurseur direct, du moins ils lui adressèrent les mêmes éloges qu’à Gournay”.Barbier 720 se trompe en donnant 1765 comme date de l’originale. Les Considérations ont été publiées pour la première fois en 1764 à Amsterdam chez Marc Michel Rey, le grand éditeur des Lumières. Cette édition de 1765 porte bien son adresse mais il s’agit d’une contrefaçon probablement parisienne. On connaît au moins trois contrefaçons de ce livre célèbre, publiées en 1764 et 1765. Voir Deux siècles de contrefaçon. Dijon, Univ. de Bourgogne et Bibl. municipales, 1987 pp. 26-27Exemplaire relié aux armes et portant l’ex-libris du Comte Balincourt, héritier de la bibliothèque P. Guiraudi (Reinaud et R. de Genas).
Paris, Vve Jules Renouard, 1859-1867 9 vol. grand in-8, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné, tête dorée (reliure de l'époque). Rousseurs, parfois fortes. Qqs frottements au dos mais bon exemplaire.
La meilleure édition de ces importants mémoires.René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson (1694-1757), fils du célèbre lieutenant-général de police de Paris sous Louis XIV, fut l'un des hommes d'état les plus éclairés de son temps. Ministre des Affaires Étrangères de 1744 à 1747, il fut le dernier homme d'État français à persévérer dans la politique anti-autrichienne. Ses Considérations sur le gouvernement de la France, publiées de façon posthume, furent lues à l'état de manuscrit par Voltaire, avec lequel il était lié. Ses mémoires sont l'une des meilleures sources qui nous soit parvenue sur la vie politique et littéraire sous le règne de Louis XV, véritable œuvre de philosophie politique.Il n'existe aucune publication de l'ensemble des travaux économiques et politiques du marquis. La présente édition fut faite sur les manuscrits originaux conservés à la Bibliothèque du Louvre (ancienne Bibliothèque du Conseil d'État). En effet, après une édition inutilisable publiée en 1825 en un volume, la Bibliothèque Elzévirienne publia la première "édition complète" bornée à cinq volumes in-12 en 1857-1858. Tout de suite après la Société d'Histoire de France entreprit une grande édition critique, encore partielle, mais incomparablement plus achevée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Vve Jules Renouard, 1859-1867 9 vol. grand in-8, broché. Rousseurs. Petits manques de papier au dos du tome VIII. Très bon état général.
La meilleure édition de ces importants mémoires.René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson (1694-1757), fils du célèbre lieutenant-général de police de Paris sous Louis XIV, fut l'un des hommes d'état les plus éclairés de son temps. Ministre des Affaires Étrangères de 1744 à 1747, il fut le dernier homme d'État français à perséverer dans la politique anti-autrichienne. Ses Considérations sur le gouvernement de la France, publiées de façon posthume, furent lues à l'état de manuscrit par Voltaire, avec lequel il était lié. Ses mémoires sont l'une des meilleures sources qui nous soit parvenue sur la vie politique et littéraire sous le règne de Louis XV, véritable œuvre de philosophie politique.Il n'existe aucune publication de l'ensemble des travaux économiques et politiques du marquis. La présente édition fut faite sur les manuscrits originaux conservés à la Bibliothèque du Louvre (ancienne Bibliothèque du Conseil d'État). En effet, après une édition inutilisable publiée en 1825 en un volume, la Bibliothèque Elzévirienne publia la première "édition complète" bornée à cinq volumes in-12 en 1857-1858. Tout de suite après la Société d'Histoire de France entreprit une grande édition critique, encore partielle, mais incomparablement plus achevée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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A Amsterdam, 1787. 2 volumes in 1. 240 pp.; 240 pp. 8vo. Contemporary marbled calf, spine gilt with raised bands, label with gilt lettering, red edges. Originally published as Essais dans le goût de ceux de Montagne in 1785 but in an edition of 250 copies only for friends of the author. Published by his son, Voyer de Paulmy. d'Argenson played an important role in the history of France in the 18th century and was a 'homme des lettres' who entertained a large 'salon'. The above work is a portrait-gallery of contemporaries, it contains reflections of the author on what he read, and considerations on France and French society in the 18th century.
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Bruxelles, et se trouve à Paris, Buisson, 1788 in-8, VIII-415 pp., basane blonde, dos lisse orné de filets dorés, encadrement de double filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Troisième édition, reprenant le titre exact de l'originale qui était parue en 1785. La deuxième édition (1787) mettait en exergue les Loisirs d'un ministre d'Etat au titre.Fils du redouté lieutenant de police de Paris, René d'Argenson, Louis-René d'Argenson, Ministre des Affaires étrangères, pouvait se montrer un doux rêveur qu'on a comparé à l'Abbé de Saint-Pierre. Il fut proche de Voltaire et des Encyclopédistes. Écrit en 1736, cet ouvrage, rédigé au jour le jour, fait partie de ses Mémoires qui ne seront publiés in extenso qu'au XIXe. On y trouve "des réflexions qu'il avait faites avant d'entrer au Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations. On a précieusement conservé le caractère de franchise, le ton de vérité, l'espèce de naïveté".Cioranescu, XVIII, 8395.Armes non identifiées poussées au XIXe siècle au centre du plat supérieur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin frères, 1825; in-8, 484-[1] pp., une carte dépliante en début de volume, broché. Qqs rousseurs.
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[Argenson (René Louis de Voyer de Paulmy, marquis d’ ; 1694-1757)]
Reference : 20106
(1787)
Liège, C. Plomteux, 1787 ; 2 tomes in-8, veau fauve moucheté, dos lisse à faux nerfs dorés, fleurons “à la lyre” pièces de titre grenat et de tomaison vert empire (reliure de l’époque) ; VIII, 230 ; [4], 231 pp.
Edition originale sous ce titre, des “Essais” (publiés à Amsterdam en 1785) qui sont un recueil de réflexions, anecdotes, portraits ou commentaires historiques de personnages de son temps ou plus anciens et qui ne manque ni de lucidité, ni de finesse. Le relieur a utilisé plusieurs morceaux de peau, ce qui se voit de temps en temps, il ne fallait pas gaspiller ! Bel exemplaire qui aurait été refait et publié par le marquis de Paulmy, son fils, et tiré à 250 exemplaires pour les amis de la famille puis, republié en 1788 à Bruxelles.
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,A Liège, Chez Plomteux 1787, viij, 230 pp. ; (4), 231 pp. pp., 1 vol. in 8 relié pleine basane, dos à nerfs ornés aux petits fers dorés, tranches rouges, manques de cuir aux coiffes et aux mors (mais ceux-ci restent solides), traces angulaires d'humidite anciennes aux 100 premieres pages et aux 60 dernieres pages (avec manques de papier sans atteinte du texte). Ces essais 'dans le goût de Montaigne' du Marquis d'Argenson, ami de Voltaire, des philosophes et des physiocrates, furent édités par son fils le Marquis de Paulmy. Exemplaire avec defauts.
1785 Amsterdam, 1785; in-8 de (4) - IV- 410pp. - (1)f.; plein veau marbré de l'époque, dos misse orné en long de larges palettes, titre doré sur étiquette de maroquin rouge, tranches rouges.Ces Essais anonymes sont du Marquis d'Argenson et ont été publiés par son fils, le marquis de Paulmy.
Dos frotté, perte des ors dans la partie inférieure, fente à la charnière du 1er plat sur 10 cm (reliure solide); petits travaux de vers dans la partie supérieure de 20 feuillets (pp. 255 - 303), perte de quelques lettres sans gêne la lecture. Exemplaire très correct. (S2)
Amsterdam, No printer, 1787. 8vo. Bound in two uniform half calf with gilt title-label to spine. Ex-libris pasted on to pasted down front end-paper. Spines with wear, however, firmly attached to book block. A Nice and clean copy. 240 pp. 240 pp.
Early edition of d'Argenson's famous collection of portraits and stories about contemporary characters. A new edition was published under the title of Mémoires relatifs à la Révolution mémoires in 1825.
1765 Amsterdam, Marc Michel Rey, 1765, in-8 de VIII-312 pp., petite vignette illustrée gravée sur la page de titre, rel. d'ép. de plein veau fauve granité, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de chagrin rouge, encadrement de roulette dirée sur les plats, très bon ex.
L'édition originale a paru chez Marc Michel Rey à Amsterdam un an auparavant. Il s'agit probablement ici d'une contrefaçon parisienne. "Un autre ouvrage avait aussi grand'peine à paraître, quoiqu'il fut d'un ancien ministre de Louis XV. c'étaient les Considérations sur le gouvernement ancien et présent de la France du marquis d'Argenson qui avait cherché à y établir les principes d'un gouvernement démocratique et municipl. (...). Le titre même en était changé : le véritable titre était : Jusqu'où la démocratie peut s'étendre dans un état monarchique. (...)" (Belin, Le mouvement philosophique, p. 182). Jammes, dans Le bucher bibliographique, 481, cite cette édition et nous dit que l'adresse de Rey est supposée.
Amsterdam, 1785. 2 volumes reliés en un in-8 plein veau, viij, 230 pp., 2ff., 231pp. Charnières faibles, petit manque de cuir au dos. Intérieur en bon état, pas de rousseurs. Edition originale rare. Ouvrage apprécié à l'époque et recherché aujourd'hui pour son contenu regroupant des pensées et anecdotes aussi bien philosophiques que morales et littéraires, composé par René-Louis de Voyer, marquis d'Argenson (1684-1757), ministre des Affaires étrangères sous Louis XV. Le livre « est composé de réflexions qu'il (d'Argenson) avait faites avant d'entrer dans le Ministère, tantôt d'après ses lectures, tantôt d'après ses conversations avec les gens de son temps, dont la Société lui était chère, & dont il croyait que la fréquentation pouvait lui être de quelque utilité. L'originale de ce texte parut en 1785, imprimée à Paris par Moutard sous la fausse adresse d'Amsterdam et publiée par M. de Paulmy, fils de l'auteur. Le garde des Sceaux, Hue de Miromesnil, avait demandé à ce dernier de n'en faire imprimer qu'un petit nombre d'exemplaires si bien qu'il n'en fut tiré que 250 destinés à la famille et aux amis. La deuxième édition destinée au commerce date de 1787. Une erreur d'impression a été commise lors de l'édition : le mot Montaigne a été orthographié Montagne !
Amsterdam, Rey , 1765, Plein veau. Dos orné. Petit manque à la coiffe supérieure. Un trou de vers sur le premier plat. Coupes frottées. Qq. rousseurs., VII, 312 pages.
A Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, M. DCC. LXV. (1765) 1 vol. in-12 (165 x 100), relié plein veau fauve raciné, dos orné de fleurons au gland, pièce de titre en maroquin rouge, filet à froid encadrant les plats, tranches marbrées, reliure de l'époque, de VIII (titre compris) - 206 pp. Mors légèrement frottés, mouillure pâle angulaire touchant la fin de l'ouvrage, bel exemplaire.
Très certainement une contrefaçon parisienne en 206 pp. L'édition originale date de l'année précédente, chez Rey en 328 pp. On trouvera une note ancienne au crayon au verso de la première page blanche : " Le vrai titre de ce livre que 'on avait changé par mesure de prudence était : "Jusqu'où la Démocratie peut s'étendre dans un état monarchique" Il fut néanmoins poursuivi".
ARGENSON, Antoine René de Voyer (1722-1787) marquis de Paulmy d']
Reference : 13868
(1789)
Londres et Paris Gattey 1789
2 volumes in-16. :: Reprise de l'édition de 1786 avec changement de page de titre. Cohen signale 2 figures qui ne sont pas présentes dans notre exemplaire. Le N.U.C. en signale 2 exemplaires. OCLC en localise un exemplaire à l'Université d'Ottawa. BARBIER 1,588 notre édition seulement; MARTIN 86.56 en note; GAY 1,576; COHEN 787. Comprend 4 romans : Les Mémoires du juif errant (bien avant Sue et Féval); Histoire de Dodin; Les Amours d'Aspasie; et Les Exilés de la cour d'Auguste. :: Reliure début 19e, demi-basane verte à coins, dos à nerfs orné de motifs dorés, tranches marbrées. Une charnière fendue, quelques feuillets jaunis autrement bel exemplaire. (Ancienne collection Jean Leduc)
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Amsterdam Marc Michel Rey 1765
in-8, xvi et 328p. :: Deuxième édition, après celle de 1764, première émission avec l'Errata aux pages xv-xvi. Titre imprimé en noir et rouge, illustrée d'une vignette gravée. :: Reliure de l'époque, basane mouchetée, dos ornée, pièce de titre, tranches rouges. Coiffes et coins frottés, une charnière habilement restaurée. Rousseurs éparses. Timbre de la librairie Perdereau, Lyon.
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Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1765 in-12, 272 pp., (6) pp., demi-basane fauve mouchetée, dos à nerfs orné (reliure pastiche).
Un des tirages de la première version, d'abord donnée en 1764. Le terme de "seconde édition" a été utilisé ensuite par le marquis de Paulmy pour la sortie corrigée qu'il donna en 1784. L'ouvrage, lu sous forme manuscrite par Voltaire et Rousseau (et bien d'autres) dès 1739, mais publié seulement après la mort du ministre, forme comme un anti-Montesquieu, dont sont blâmés le refus du "despotisme" et la confiance en la liberté. C'est que le marquis, comme son correspondant Voltaire, incline vers ce système du "despotisme éclairé" qui fut partagé par une grande proportion de l'élite des Lumières, et y sacrifie ce que l'organisation de l'ancienne France lui opposait de privilèges et de franchises locales.Cioranescu, XVIII, 8397. INED, 87 (rend compte de l'édition de 1784). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT