Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1971 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 145 pages
10 figures dans le texte en noir et blanc nouveau tirage de la 2eme édition, 1971 "Contents, Chapitres : Préface de Jean Itard, Avertissement de l'éditeur Jules Houel, Liste des travaux publiés par Jean-Robert Argand, xix, Texte, 126 pages - Essai sur une manière de représenter les quantités imaginaires dans les constructions géométriques (60 pages) - Appendices : Extraits des Annales de Mathématiques Pures et Appliquées de Gergonne - Nouveaux principes de géométrie de position, par J.-F. Français - Extraits de lettres et de correspondance, de J.-F. Français, M. Lacroix, etc.. Notes diverses - Jean-Robert Argand, né le 18 juillet 1768 à Genève et mort le 13 août 1822 à Paris, est un mathématicien (amateur) suisse. En 1806, alors qu'il tient une librairie à Paris, il publie une interprétation géométrique des nombres complexes comme points dans le plan, en faisant correspondre au nombre (où i est la racine carrée de -1) le point de coordonnées (a,b). Pour cette raison, le plan, vu comme ensemble des nombres complexes, est parfois appelé le plan d'Argand. Argand est également connu pour une démonstration rigoureuse du théorème de d'Alembert-Gauss, publiée en 1814. - Paru en 1806, publié par un illustre inconnu, cet essai tombe très vite dans l'oubli. Jean-Robert D'Argand en avait soumis un exemplaire à la critique de Legendre mais celui-ci n'a pas réagi sauf dans une lettre envoyée à François Français. Cette lettre est retrouvée par Jacques Frédéric Francais, frère du précédent, professeur à l'école impériale de l'Artillerie et du Génie, qui développe la même notion, y ajoute une notation exploitable et en fait un article dans les Annales de mathématiques de Gergonne en 1813. Il reconnaît que l'idée n'est pas de lui et en recherche son auteur. Il s'ensuit alors une correspondance entre les deux hommes, Argand cherchant en vain à donner une représentation algébrique de l'espace de dimension trois. - Cependant cette conception géométrique d'un outil algébrique heurte le sens logique de certains mathématiciens de l'époque qui n'y voient qu'un artifice de calcul. Entre-temps d'autres mathématiciens développent de manière indépendante la même idée. Ce n'est que lorsque Gauss et surtout Cauchy, s'emparent de cette idée que cette conception acquiert ses lettres de noblesse et devient un tremplin qui permet à Hamilton de créer ses quaternions. (source : Wikipedia). - NB : L'édition ""Houel"" parue en 1874, reprend les différents éléments de ces correspondances, elle est agrémentée d'une préface de Jean Itard." infimes traces de pliures aux coins des plats de la couverture sans aucune gravité, cela reste un bel exemplaire, intérieur frais et propre