Chez Abrah. Saugrain, Paris 1605, petit -in-12 (7x13,5cm), (1f. tit.) (3f. épit.) (1p. priv.) (6p. arg.) (1p. bl.) 161pp., relié.
Edition originale, rare, de cette nouvelle traduction française par François de Rosset, l'oeuvre avait auparavant été traduite en 1540 par Vauzelles. Reliure XVIIIème en plein maroquin citron. Dos lisse orné à la grotesque, pièce de titre de maroquin rouge. Large dentelle dorée en encadrement des plats. Dentelle dorée en encadrement des contreplats de papier crème à étoiles dorées. Toutes tranches dorées.Deux coins très légèrement émoussés, sinon très bel exemplaire. La traduction de l'Aretin n'en est en fait pas une, c'est une manière de paraphrase, avec des reformulations amplifiées ou au contraire minimisées, l'Aretin mettant l'accent sur telle scène ou tel sentiment ou au contraire diminuant leur intensité. En outre, il s'agit bien d'une interprétation manifeste du sens des psaumes et d'une mise en scène dramatique de ces derniers, l'Aretin cherchant à démontrer sa thèse principale de correspondance entre la miséricorde divine et l'efficacité de la pénitence ; il transforme ainsi des textes divers en une unité suivie en créant un narrateur qui parle de David à la troisième personne, et qui lui permet, non seulement de donner des commentaires mais d'encadrer le texte à la première personne des psaumes : c'est une forme de recréation littéraire. - Photos sur www.Edition-originale.com -