Mercure de France, Paris 1913, 11,5x18,5cm, broché.
Édition originale, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse, il n'a été tiré que 23 Hollande en grands papiers. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso. Dos insolé comportant de discrètes restaurations. Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi maroquin rouge, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier, étui de papier identique bordé de maroquin rouge, ensemble signé Boichot. Rare envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire?: «?à Henri Ghéon dont j'aime la poésie, Guillaume Apollinaire?». Notre exemplaire comporte, en outre, cinq corrections à la plume de la main d'Apollinaire aux pages 71, 77, 92, 110 et 189. Un quatrain autographe à l'encre noire a été monté au verso du frontispice. *** Apollinaire envoya cet exemplaire au critique littéraire de La Nouvelle Revue Française, Henri Ghéon. Le poète prit soin de corriger lui-même les coquilles encore présentes dans cette toute première édition, corrections que l'on retrouve dans d'autres exemplaires du service de presse ou offerts par l'auteur. Après réception de son exemplaire, Ghéon consacra un article à Alcools («?Alcools, par Guillaume Apollinaire?», Nouvelle Revue Française, n° LVI, 1er juillet 1913), qualifiant le recueil de «?démarche aventureuse?». Les envois d'Apollinaire sur ce texte sont rares et recherchés. Le petit quatrain satirique autographe d'Apollinaire monté au verso du frobntispice, composé deux ans plus tôt, n'a pas la prétention poétique d'Alcools. Il partage toutefois avec ce célèbre recueil quelques détails qui éclairent la composition de la plus grande uvre d'Apollinaire. Publié, sous le pseudonyme de «Montade», dans le Mercure de France d'avril 1911 avec cinq virgules, le manuscrit du poème est composé sans aucune ponctuation, comme ceux de l'avant-gardiste Alcools. La forme même de ce petit poème révèle la curiosité d'Apollinaire et sa constante recherche de renouvellement du genre poétique comme en témoigne le chapeau qui introduira la publication auMercure de ce petit pamphlet: «Chantecler a été l'occasion pour les poètes français de reprendre un genre délaissé l'épigramme.(...) Le Rivoli de M. Fauchois a aussi inspiré des épigrammes. En voici deux qui sont bien tournés. L'une a été insérée dans l'Intransigeant : Après Beethoven, Amen! Après Rivoli, au lit! La seconde, parce qu'il y a plus de ruelles, court les brasseries: Le grand Napoléon, au jour de Rivoli, Avait fait, par ma foi, une belle trouvaille, Inutile vraiment puisque partout on lit Qu'à l'Odéon Fauchois a perdu la bataille» On notera l'appréciation du poète sur sa propre production, et son désir d'une poésie qui flâne, libérée du carcan de l'imprimerie, dans les rues et les bistrots, sans entrave de ponctuation ou de rectitude, à l'instar de la calligraphie plongeante de ces vers manuscrits, neuf ans avant Calligrammes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
3 Kataloge + Beilagen. London, The Institute of Contemporary Arts, 4°. Originalbroschuren und lose Beilagen in Originalkartonmappe.
Guillaume Apollinaire 1880-1918. A Celebration 1968. 28 n.n. S. - Apollinaire par delà la Manche et l'Atlantique. A Bibliography of and about Guillaume Apollinaire in English. 1940-1967. Compiled by Peter Hoy. 12 n.n. S. - 'Come back Guillaume, all is forgiven'-Annie. An invitation exhibition of works created especially for the Apollinaire Anniversary Celebration. 8 n.n. S. - 1 Bl. Index für die 9 losen Beilagen (8 Blatt und 1 Schallplatte), 1 Bl. Films, 1 gefaltetes Blatt «Guillaume Apollinaire. Horoscope. By Valentine Penrose. - Mappe stellenweise etwas knittrig und am Rücken eingerissen. Horoskop im Falz gestaucht.
Paris Louis Michaud 1910 In-12 Rare cartonnage éditeur Edition originale Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE dont il n'a pas été tiré de grand papier. Préface de Ugo Capponi - d'après Michel Decaudin, probable pseudonyme d'Apollinaire - et texte liminaire de Charles Simond. 44 gravures et portraits in et hors texte. Tirage unique sur papier d'édition. Exemplaire portant sur le faux titre cet ENVOI autographe signé : « A mon vieil ami Jean Mollet Guillaume Apollinaire ». ------- Début 1909, Apollinaire s'assure un revenu modeste mais assez régulier en collaborant à la collection « Les Maîtres de l'amour » publiée par la Bibliothèque des curieux qui dirigeaient les frères Briffaut. Ces travaux valurent à Apollinaire une réputation d'érudition dont il n'était pas peu fier, comme en témoigne l'article publié dans Gil Blas le dimanche 9 octobre 1910, à propos de la sortie de son THEATRE ITALIEN : « Il fallait, pour venir à bout de ce travail de vulgarisation - instructif même aux lettrés - un sens critique très sûr et une grande variété dans l'érudition au double point de vue historique et linguistique. Mais cette érudition, c'est une des coquetteries de Guillaume Apollinaire ». Arrivé à Paris vers la fin du XIXe siècle, le picard Jean Mollet est épris d'avant-garde. Son enthousiasme lui fait rencontrer le milieu littéraire fin de siècle, introduit par Ernest Lajeunesse l'entrainant à La Revue Blanche. Le jeune homme fréquente également les artistes - Brancusi, Modigliani, Manolo qui lui présente Picasso - mais le bouleversement vint pour lui lors d'une soirée organisée par La Plume en 1903, où il rencontre Guillaume Apollinaire qui l'adopte immédiatement. Jean Mollet devient alors le fidèle ami avec qui le poète envisage le lancement du Festin d'Esope, revue aussi vite disparue qu'apparue, mais qui lui permet de faire la connaissance de d'Alfred Jarry, André Salmon, Max Jacob. Il est alors promu par Apollinaire baron, et secrétaire attitré, fonctions qu'il ne tint jamais. Mais jusqu'à la disparition du poète en 1918, ces deux-là restèrent inséparables, comme en atteste la tendre dédicace d'Apollinaire à son « vieille ami » sur LE THEATRE ITALIEN. Bon exemplaire 0
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.
Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé "Décembre", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de «Décembre» témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe: «Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà! Nous taire» Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: «Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même». Le poème se situe un25 décembre, étrange Noël peuplé de «missels en fleurs», de «Mages» et de «cloches gâles». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle («le bouchon de gui»), rappelant le surnom d'Apollinaire «Gui», qui figure dans ses poèmes et ses lettres. «Décembre» est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide: «Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre.» Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'uvre du poète, peu après la publication de «Décembre» dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[APOLLINAIRE Guillaume]. QUE VLO-VE ? « Bulletin de lAssociation internationale des amis de Guillaume Apollinaire » puis « Bulletin international des études sur Apollinaire ».
Reference : 10260
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
Rare numéro initial.
[APOLLINAIRE Guillaume]. QUE VLO-VE ? « Bulletin de lAssociation internationale des amis de Guillaume Apollinaire » puis « Bulletin international des études sur Apollinaire ».
Reference : 10261
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
1/50 réservés aux membres bienfaiteurs.
[APOLLINAIRE Guillaume]. QUE VLO-VE ? « Bulletin de lAssociation internationale des amis de Guillaume Apollinaire » puis « Bulletin international des études sur Apollinaire ».
Reference : 10262
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
1/50 réservés aux membres bienfaiteurs.
Albi. Editions de la Tête Noire. 1946. In-8° broché. 3 planches hors texte. 2 textes inédits d'Apollinaire. 91 pages. E.O. Envoi autographe signé de Marcel Adéma à Robert Valançay. Bon état.
Souvenirs et témoignages inédits de Louis de Gonzague Frick, Roch Grey, Jean-Yves Blanc, Pierre Varenne, Jean Mollet, Pierre Albert-Birot, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Léopold Survage, présentés par Marcel Adéma. Poèmes en hommage à Guillaume Apollinaire de René-Guy Cadou, Luc Decaunes, Jean Digot, Maurice Fombeure, Gaston Puel, Jean Rousselot, Yves Salgues, Georges Vergnes.
APOLLINAIRE, Guillaume (Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky) - RAMONDOT, Jacques.
Reference : 109822
Les Franc-Bibliophiles, 1959, 1 volume in-folio de 320x255 mm environ, 2ff.blancs, 200 pages, en feuillets sous chemise illustrée et emboîtage de l'éditeur, feuillets non rognés. Exemplaire N° 151, un des 160 exemplaires sur Vélin à la cuve de Rives avec une suite complète en noir avec remarques sur Japon vergé des 46 eaux-fortes originales de Jacques Ramondot (y compris la couverture illustrée), accompagnée d'un menu illustré, et de 4 planches non annoncées (2 épreuves de chacune des deux illustrations qui ornent les plats de l'emboîtage). Frottements sur les coins et l'ouverture de l'étui, dos de la chemise-étui légèrement insolé avec début de fente sur les mors, intérieur bon état.
Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, est un poète et écrivain français, critique et théoricien d'art qui serait né sujet polonais de l'Empire russe, le 25 août 1880 à Rome. Il meurt à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, mais est déclaré mort pour la France en raison de son engagement durant la guerre. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1918 Paris, Payot et Cie, 1918. In-12 (123 X 185) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs sertis de filets à froid, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture illustrée conservés (P. GOY & C. VILAINE) ; (1) f. blanc, 335 pages (dont faux-titre et titre), (1) page.
ÉDITION ORIGINALE de cette édition publiée par Guillaume APOLLINAIRE dans la "Nouvelle Bibliothèque Bleue" ; il n'a pas été tiré de grand papier. Les plats de la couverture sont illustrés de la reproduction de bois gravés anciens. Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A madame Paul Dupuy / Hommage très respectueux / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 81, n°16). BEL EXEMPLAIRE, frais, présenté dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Paris, Bibliothèque des Curieux, 1916 1 vol. (115x 185 mm) de 316 p. et [1] f. Demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure signée de Vermorel). Édition originale. Jointe : enveloppe d'expédition adressée à Apollinaire (1 enveloppe 145 x 110 mm, cachet de la Poste « Paris, 28 janvier [19]16 », avec son nom souligné 2 fois en rouge et bleu avec un espace entre les deux traits pour rappeler le drapeau français : elle est adressée à « Guillaume de Kostrowitsky / S=Lieutenant au 96 regt d'infanterie / Secteur Postal 139 ».
L'enveloppe est imprimée à l'en-tête de « Hotel de Castille 37 rue Cambon à Paris » : à cette date, deux personnalités proches d'Apollinaire y résident : Natalia Gontcharova et Mikhaïl Larionov, pour qui le poète avait donné, en 1914, la préface pour le catalogue de l'ouverture de la galerie Paul Guillaume, qui présentait les oeuvres des deux artistes. En mars, il écrit à leur sujet à Max Jacob : " MM. GONTCHAROVALARIONOF [sic] sont je crois toujours hôtel de Castille, rue Cambon, je leur ai envoyé un poème qu'ils voulaient publier à Paris [...] mais je crains qu'ils le publient en Russie sans le publier ici [...] si tu avais du temps tu irais le copier et me ferais plaisir " (lettre à Max Jacob, 14 mars 1916, collection R.B.L., 22 mai 2019, n° 9). Sous-lieutenant d'infanterie depuis le 18 novembre 1915, Apollinaire regagne Paris début janvier, après sa rupture avec Louise de Coligny-Châtillon, à qui il écrit pour la dernière fois le 18 janvier 1916. Son régiment entre en repos en janvier et février et Apollinaire a alors quelque loisir pour écrire et terminer les nouvelles d'un futur recuei de nouvelles, le deuxième après L'Hérésiarque et Cie (publié en 1910) : un ensemble de textes écrits entre 1900 et 1913, mais qu'il est en train, comme l'attestent les manuscrits, de considérablement remanier. Il retire cinq contes et en ajoute un dernier, le « Cas du brigadier masqué c'est-à-dire le poète ressuscité ». Début février, il peut écrire à son éditeur P.V. Stock qu'il a « l''intention de faire paraître un volume de nouvelles si je trouve un éditeur. Je l'intitulerai le poète assassiné (…)", et pour lequel il souhaite contacter les frères Briffaut, fondateurs de la maison d'édition Bibliothèque des Curieux. Apollinaire leur confiera l'édition de son recueil, en octobre. Il repart sur le front début mars, après une ultime permission à Oran chez Madelaine Pagès, avant de monter en ligne avec son unité à quelques kilomètres de Berry-au-Bac. mars : blessé le 17 mars par un éclat d'obus qui l'atteint à la tempe droite, il est transféré à l'hôpital italien du Quai d'Orsay, il est trépané le 9 mai et reçoit la Croix de guerre le 17 juin. Le recueil sera livré en librairie en novembre, avec, en frontispice, un portrait du « sous-lieutenant Guillaume Apollinaire » par André Rouveyre, répondant au dessin de couverture de Leonetto Cappiello : une illustration en couleurs montrant un cavalier au front sanguinolant. Le 9 novembre 1918, presque deux ans jours pour jours après la parution de ce livre, le poète mourrait de la grippe espagnole dans Paris presque libéré. Bon exemplaire, sans rousseurs. Reliure modeste ; couverture légèrement rognée en marge.
APOLLINAIRE Guillaume ...//...? Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire (1880-1918).
Reference : 10677
(1959)
Paris, Gallimard, 1959, 1 volume, in-12, relié, LXXV-1283 p.. Volume n° 121 de la "Bibliothèque de la Pléiade". Texte établi et annotés par Marcel Adéma et Michel Decaudin, préface d'André Billy, gravures sur bois in texte (reproductions) notes, bibliographie et index des textes en fin de volume. Reliure éditeur, plein chagrin marron foncé, filets dorés et pièce de titre verte au dos, tête orangée, jaquette, rhodoïd et emboîtage présents.
Bien complet en un volume. Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Mercure de France, Paris 1918, 14,5x23cm, relié.
Édition originale, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse. Reliure en demi maroquin marron, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats papier bleu-gris, tête dorée sur témoins, couvertures et dos en parfait état conservés, reliure signée T. Boichot. Second recueil majeur du poète-soldat aux innovations graphiques inédites et illustré, en frontispice, d'un portrait de Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso. "Quelques-uns des meilleurs poèmes de guerre, toutes langues confondues, sont réunis dans ce recueil, à côté d'oeuvres expérimentales comme Les Fenêtres (proche du cubisme) et La Jolie Rousse, qui étaient très en avance sur leur temps" (Cyril Connolly, Cent livres-clés de la littérature moderne, nº 32). Bel exemplaire au papier non cassant ce qui est peu fréquent, rare et étonnant envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire?: «?à monsieur le critique littéraire de La Libre Parole, hommage de Guill. Apollinaire.?» Qui pouvait être le destinataire de cette dédicace non nominative mais adressée à un collaborateur du célèbre journal antisémite fondé par édouard Drumont? On connait la position ostensiblement philosémite de Guillaume Apollinaire qui s'enorgueillit dans une lettre de 1899 auprès de Toussaint Luca d'avoir tenté de provoquer Henri Rochefort lisant justement La Libre parole, en déployant devant lui L'Aurore mais sans oser, regrette le jeune dreyfusard, engager la polémique. En 1902, il marque publiquement sa fraternité avec le peuple juif avec une nouvelle parue dans La Revue blanche, Le Passant de Prague?: «?J'aime les juifs car tous les juifs souffrent partout?». Puis dans Alcools, il dédiera un poème à la religion hébraïque?: La Synagogue. Mais c'est sans doute à travers son poème «?Le Juif latin?», paru dans L'Hérésiarque et Cie qu'Apollinaire dévoile, poétiquement, l'essence de son lien particulier avec la judaïté, dont il partage la condition d'éternel étranger, le sentiment de déracinement et la recherche d'identité. Il peut donc paraître très surprenant que ce poète, dont la seule trace d'engagement politique fut en faveur de Dreyfus, dédicace son uvre à un journaliste de La Libre parole, fut-il critique littéraire. Et de fait, La Libre Parole ne contient aucune rubrique littéraire?! A quelques mois de la disparition du poète, ce laconique envoi se révèle ainsi être un formidable et ultime pied de nez de l'impertinence poétique à l'intolérance politique... - Photos sur www.Edition-originale.com -
In-8° brochés. Volumes d'environ 150 pages. Les 9 numéros proposés ici sont entièrement consacrés à Guillaume Apollinaire et font tous partie de la série " Guillaume Apollinaire ", dirigée par Michel Décaudin, paraissant au rythme d'un volume par an. Ensemble très propre.
N° 1 (Printemps 1962). [N° 69-70 de la R.L.M.]. " LE CUBISME ET L'ESPRIT NOUVEAU ", par Michel Décaudin, L.-C. Breunig, Scott Bates, J.-C. Chevalier, Pär Bergman, R. ShattuckN° 2 (Automne 1963). [N° 85-89 de la R.L.M.]. " LE CINQUANTENAIRE D'ALCOOLS ", par Michel Décaudin, N. Blumenkranz-Onimus, Marguerite Bonnet, Marie-Jeanne Durry, S. I. Lockerbie, M. Pavlovic, M. PironN° 3 (1964). [N° 104-107 de la R.L.M.]. " APOLLINAIRE ET LES SURRÉALISTES ". Lettres d'Apolinaire à Tristan Tzara et à André Breton. Textes de Michel Décaudin, Marguerite Bonnet, J. H. Matthews, Michel SanouilletN° 4 (1965). [N° 123-126 de la R.L.M.]. " LES MAMELLES DE TIRÉSIAS - L'HÉRÉSIARQUE & Cie ". Textes de Michel Décaudin, Louis Ducreux, L. C. Breunig, Jacqueline Bellas, Pierre-Marcel Adéma, Louis LelanN° 5 (1966). [N° 146-149 de la R.L.M.]. " ÉCHOS DE STAVELOT ". Textes de Michel Décaudin, Marc Poupon, Louis Lelan, Jacqueline Bellas, Raymond PoulliardN° 6 (1967). [N° 166-169 de la R.L.M.]. " IMAGES D'UN DESTIN ". Textes de Michel Décaudin, Antoine Fongaro, Marc Poupon, Louis Lelan, M. Pavlovic, Jean RicherN° 7 (1968). [N° 183-188 de la R.L.M.]. " 1918 - 1968 ". Textes de Michel Décaudin, Robert Guiette, Marc Poupon, Antoine Fongaro, René Louis, Louis Lelan, Jean BurgosN° 8 (1969). [N° 217-222 de la R.L.M.]. " LE COLLOQUE DE VARSOVIE ". Textes de Michel Décaudin, Marie-Jeanne Durry, Marciej Zurowski, Pierre-Marcel Adéma, Pascal Pia, Jean Levaillant, Zdzislaw Rylko, Jean BurgosN° 9 (1970). [N° 249-253 de la R.L.M.]. " AUTOUR DE L'INSPIRATION ALLEMANDE ET DU LIED ". Textes de Michel Décaudin, Madeleine Boisson, Pierre-Marcel Adéma, Alex de Jonge, Antoine Fongaro, Viola Cigerova
Genève, Pierre Cailler, (1948).In-8 br., 171pp., [1]f. dos partiellement bruni, intérieur très frais,
Troisième tirage. 171pp., portrait d'Apollinaire par Picasso, quelques reproductions de poemes idéogrammatiques et quelques dessins de Guillaume Apollinaire
Édition originale. Envoi signé à Camille Bloch. Exemplaire admirablement conservé, offert à l'un des futurs éditeurs du poète. Paris, Bibliothèque des Curieux, 1916. 1 vol. (120 x 190 mm) de 1 f., 316 p. et 1 f. Broché, sous chemise et étui signé (Honnelaître). Édition originale. Envoi signé : « à Camille Bloch, son ami, Guillaume Apollinaire ».
Sous un titre et une couverture prémonitoires, Apollinaire publiait à l’automne 1916 un recueil de contes conçu avant la guerre ; il en retrancha cinq et ajouta, pour le clore, un nouveau qui inspira le dessin de couverture de Leonetto Cappiello, « Le cas du brigadier masqué ou Le poète assassiné ». Lorsque paraît le livre, son auteur est encore convalescent après avoir été grièvement blessé à la tempe par un éclat d’obus. Fragilisé par plusieurs trépanations, rendu à la vie civile et décoré de la Croix de guerre, il renoue avec la vie artistique et littéraire. Son ami André Rouveyre, croqua le portrait du sous-lieutenant Guillaume Apollinaire que l’on retrouve au frontispice. Le 9 novembre 1918, presque deux ans jour pour jour après la parution du livre et deux jours avant l’armistice, le poète devait mourir de la grippe espagnole. Bel exemplaire admirablement conservé, offert à l’un de ses futurs éditeurs : Camille Bloch éditera en 1920 un Portrait de Guillaume Apollinaire aux armoiries par Louis Marcoussis. Ce libraire-éditeur officia d’abord rue du Petit Pont, puis rue du Bac – en appartement –, puis au 146 boulevard Saint Germain, puis au 366 rue Saint-Honoré, avant de s’installer au 10 rue de l’Odéon. Il publia de nombreux ouvrages de littérature (Gourmont, Paulhan…) ainsi que d’importants ouvrages de bibliophilie. En tant que libraire, il participa activement à la constitution des bibliothèques des couturiers Jacques Doucet et Jean Patou. Une bibliographie rédigée par Maurice Imbert lui est consacrée, qui recense toutes ses éditions publiées (Catalogue des ouvrages édités par Camille Bloch, chez l’auteur, 1989). Des bibliothèques Camille Bloch (envoi) et Marcel Lecomte (ex-libris).
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
- Première série (janvier 1973 - avril 1981) : N° : 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17-18, 19, 20, 21-22, 23, 24, 25, 26, 27. /// - Deuxième série (janvier 1982 - juin 1990) : N° : 10, 11, 15-16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 34. /// - Troisième série (janvier 1991 - décembre 1997) : N° : 1, 13, 15, 16, 17, 18, 19. /// - Quatrième série (janvier 1998 - décembre 2004) : N° : 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 19. /// Les 63 volumes sont en bon état. /// Prix pour l'ensemble, non divisible : 600 .
P.-V. Stock. 1910. In-8° broché. 288 pages. E.O. sur papier ordinaire. [21 hollande]. Envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire (nom du dédicataire soigneusement effacé).
Bel exemplaire du deuxième livre de Guillaume Apollinaire.
La Louvière (Belgique) numéro spécial de la revue "Savoir et beauté" (n° 2-3) 1964 1 vol. broché in-4, broché, couverture illustrée, p. 2673 à 2732, reproductions. Au sommaire : Michel Decaudin "La Blanche Neige", Anatole jakovsky "La collusion de deux églises", Marcel Thiry "note sur Apollinaire en Ardenne", M. Piron "Le cahier stavelotain de Guillaume Apollinaire", etc. Bon état.
1910 Paris, Stock, 1910. In-12 (122 X 185 mm) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture conservés (GOY et VILAINE) ; (1) f. blanc, (3) ff. de faux-titre, titre et dédicace imprimée, 288 pages. Mention fictive de «Troisième édition » sur le premier plat et le titre.
ÉDITION ORIGINALE sur papier d'édition, après 21 Hollande, seul tirage en grand papier. C'est la quatrième nouvelle qui devait donner son titre au livre, qui échoua au prix Goncourt au profit de l'ouvrage de Louis Pergaud, "De Goupil à Margot". Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A Madame Paul Dupuy / Hommage respectueux / de son reconnaissant / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 79, n°2). BEL EXEMPLAIRE, frais, du deuxième ouvrage publié par Guillaume Apollinaire, dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
s.l. [Paris] s.d. (ca. juin 1913), 15,7x24,5cm, une page sur un feuillet.
| «J'irai vous voir pour vous parler naturalisation je suis épouvanté par la nouvelle loi» |<br>* Lettre autographe signée inédite de Guillaume Apollinaire adressée à Jean Royère, une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre de remerciement de poète à poète. «Je vous remercie de l'article admirable que vous m'avez consacré. Vous avez senti mon âme comme personne.»Jean Royère avait en effet rédigé un élogieux article à la sortie d'Alcoolsdans le numéro deLa Phalangedu 20 juin 1913 :« Voici, recueilli en un in-18 d'à peine deux cents pages, l'uvre poétique presque entière d'Apollinaire. Quinze ans de poésie reposent sur ce petit volume. Je ne l'ouvre donc pas sans presque un parti pris d'admiration. En poésie, abondance signifie stérilité et l'on n'écrit trois volumes en un an que par impuissance de consacrer sa vie à un livre. Apollinaire, évidemment, ne laissera qu'un livre de vers, comme Baudelaire et Mallarmé, comme Rimbaud: c'est une chance considérable d'immortalité, car le vrai poète est celui qui a ce don trop rare de condensation.» «[...] j'irai vous voir ces jours-ci pour vous remercier d'abord et aussi pour vous parler naturalisation je suis épouvanté par la nouvelle loi.» Le poète fait ici allusion à la Loi de Trois ans (baptisée Loi Barthou), augmentant la durée du service militaire de deux à trois ans en vue de préparer l'armée française à une guerre éventuelle avec l'Allemagne. Si la biographie d'Apollinaire préfère se focaliser sur la publication de ses uvres en cette année 1913, les lettres qu'adresse la mère à son fils montrent que ce dernier remue ciel et terre pour éviter le service militaire et être naturalisé au plus vite: «Pour tes papiers un colonel Italien attaché au ministère de la guerre qui a été témoin pour ton acte de reconnaissance m'avait écrit un fois pour me donner la marche à suivre pour que tu sois exempté du service militaire en Italie et pour ta naturalisation française. Je vais d'ailleurs lui écrire pour le prier de voir à la Mairie.» (lettre d'Angelika Kostrowicka du 12 juillet 1913). La guerre surviendra bientôt et, le 3 août 1914, au lendemain de la mobilisation, le poète apatride déposera une demande d'engagement volontaire assortie d'une demande de naturalisation. Cette dernière ne lui sera accordée qu'en 1916. Intéressante lettre, rédigée à l'aube de la Grande guerre, témoignant des deux passions de Guillaume Apollinaire: la poésie et la France. - Photos sur www.Edition-originale.com -
"APOLLINAIRE, GUILLAUME - PICASSO (ILLUSTR.) - JEAN COCTEAU - LÉON BAKST - SERGE DIAGHILEV.
Reference : 60103
(1917)
Paris, Mai 1917. Folio. Original illustrated extra wrappers (with a picture by Picasso on the front and the décor for ""Baba Iaga"" on the back)"" original illustrated wrappers for ""Théatre du Chatelet"" (drawing by André Marty on front, and advertisements on back) in grey and red"" original illustrated coloured wrappers for ""Programme des Ballets Russes"" (front wrapper illustrated by Picasso with the Chinaman-costume from ""Parade""). A bit of soiling to the extra-wrappers and small professional restorations to upper front cover and top of spine (this barely noticeable) as well as to blank margin of back wrapper. Apart from that, an excellent and very well perserved copy with only slight browning to some leaves. Apart from the described wrappers and extra-wrappers, there are, in all, 24 leaves with -mostly photographic- illustrations (four of them with original hand-colouring on top) and 6 leaves of text.With the original errata-leaf laid in loose, stating also that the illustrations ""Femmes de bonne humeaur"" and ""Parade"" have been hand-painted by Carlos Socrate, after the designs of Bakst and Picasso, and that the front wrapper for ""Parade"" (the Chinaman) has been handpainted by Picasso himself.
Scarce original printing of this seminal avantgarde-publication, the May 1917 ""Théatre du Chatelet""- publication that presents Diaghilev's ""Ballets Russes"" in Paris - here containing the entire separate publication mainly devoted to Jean Cocteau's groundbreaking ballet ""Parade"" - being one of the most important publications in the history of modern art. It is here, in his presentation-article to ""Parade"" that Apollinaire coins the term ""surrealism"" and thus lays the foundation for the seminal cultural movement that Bréton came to lead. Furthermore, the ballet ""Parade"" represents a historical collaboration between several of the leading artistic minds of the early twentieth century: Erik Satie, Jean Cocteau, Pablo Picasso, Léonide Massine, and Serge Diaghilev, and is famous, not only for its contents and its music, but also for its magnificent costumes designed by Picasso, the drawings of which are presented in the present publication for the first time - most famously the front cover for the ""Parade""-programme, which depicts the ""Costume de Chinois du ballet ""PARADE""/ Aquarelle de Picasso"", an etching with original, stunning pochoir-colouring (hand-painted by Picasso himself!).It is the 1917 ballet ""Parade"" - the first of the modern ballets - originally presented for the first time in the present publication, that marks Picasso's entry into the public and bourgeois institutions of ballet and theatre and presents Cubism on the stage for the first time. The present publication constitutes an outright revolution in the history of art, theatre, and ballet.Several variants of this spectacular publication exist, but the one we have here is as original and complete as it comes, containing the entire contents of the different variants. We not only have the extremely scarce and fragile dust-wrapper and the equally scarce illustrated coloured double-wrappers (front: ""Peinture de Picasso"""" back: Décor de Larionow pour le ballet ""BABA IAGA""""), but also the entire 1917 ""Théatre du Chatelet""-programme (in original illustrated wrappers) with the entire separate ""parade""-issue -also entitled ""Programme des Ballets Russes""- (also in original illustrated wrappers), with more than 20 leaves of photographic illustrations containing pictures of the actors and actresses, also in their spectacular avant-garde-costumes, Bakst's portrait of Leonide Massine, Picasso's portrait of Stavinski, Bakst's portrait of Picasso, Picasso and Massine in the ruins of Pompei, Picasso's drawings of a scene from ""Parade"" and of Massine, as well as several (mostly humorous) advertisements. But more importantly, we have, apart from the above-mentioned famous Chinaman by Picasso, in original pochoir-colouring, the other famous etching by Picasso ""Costume d'acrobate du ballet ""Parade""/ Aquarelle de Picasso"", also in original pochoir-colouring (bright blue), the seminal presentation-article by Apollinaire, which coins the term ""surrealism"" (see bottom of description for full translation of this groundbreaking preface), the two ""Les Femmes de Bonne Humeur""-figures by Bakst, Constanza and Battista, printed and heightened in gold (pochoir), the printed costume by Larionow, ""Les contes russes"", which is with original bright red and blue pochoir-colouring, and the ""Le Mendiant""-costume by Bakst for ""Parade"", and, of course, the texts by Bakst (on choreography and décor), Georges-Michel (Ballets Russes after the War), as well as the texts for the various ballets (listing the actors and their rôles as well as a resume of the plot). "" ""Tact in audacity consists in knowing how far we may go too far."" Jean Cocteau, poet, writer, and arts advocate, made this statement in his 1918 manifesto, The Cock and Harlequin. Cocteau, in collaboration with Erik Satie and Pablo Picasso, discovered ""how far"" to ""go too far"" in the circus-like ballet Parade-one of the most revolutionary works of the twentieth century. Parade incorporates elements of popular entertainment and uses extra-musical sounds, such as the typewriter, lottery wheel, and pistol, combining them with the art of ballet. Cocteau wrote the scenario for the one-act ballet and contracted the other artists. Satie wrote the score to the ballet, first in a piano four-hands version and then in full orchestration, while Picasso designed the curtain, set, and costumes. Later, Léonide Massine, a dancer with the Ballet Russes, was brought in as the choreographer. Serge Diaghilev's Ballet Russes premiered the ballet Parade on May 18, 1917. The program notes for the ballet were written by the poet Apollinaire. They became a manifesto of l'esprit nouveau or ""the new spirit"" which was taking hold in Paris during the early twentieth-century. Apollinaire described the ballet Parade as ""surrealistic,"" and in doing so created a term which would develop into an important artistic school."" (Tracy A. Doyle, Erik Satie's ballet PARADE, p. 1).When the French poet and army officer Guillaume Apollinaire wrote the program notes For ""Parade"", he created the manifesto of the ""l'esprit nouveau"" - ""the new spirit"". Cocteau had called the ballet ""realistic"", but Apollinaire took it an important step further and described it as ""surrealistic"", thus coining a term that would soon develop into an important artistic movement. With Picasso, Apollinaire had established the aesthetic principals of Cubism and was considered a leader in the European avant-garde. ENGLISH TRANSLATION OF APOLLINAIRE'S PROGRAMME NOTES TO ""PARADE"": ""Definitions of Parade are blossoming everywhere, like the lilac bushes of this tardy spring...It is a scenic poem transposed by the innovative musician Erik Satie into astonishingly expressive music, so clear and simple that it seems to reflect the marvelously lucid spirit of France. The cubist painter Picasso and the most daring of today's choreographers, Léonide Massine, have here consummately achieved, for the first time, that alliance between painting and dance, between the plastic and mimetic arts, that is a herald of the more comprehensive art to come. There is nothing paradoxical about this. The Ancients, in whose lives music played such an important role, were totally unaware of harmony, which constitutes the very basis of modern music. This new alliance - I say new, because until now scenery and costumes were linked only by factitious bonds - has given rise, in Parade, to a kind of surrealism, which I consider to be the point of departure for a whole series of Manifestations of the New Spirit that is making itself felt today and that will certainly appeal to our best minds. We may expect it to bring about profound changes in our arts and manners through universal joyfulness, for it is only natural, after all, that they keep pace with scientific and industrial progress. Having broken with the choreographic tradition cherished by those who used to be known, in Russia, under the strange name 'balletomanes', Massine has been careful not to yield to the temptation of pantomime. He has produced something totally new-a marvelously appealing kind of dance, so true, so lyrical, so human, and so joyful that it would even be capable (if it were worth the trouble) of illuminating the terrible black sun of Dürer's Melancholy. Jean Cocteau has called this a realistic ballet. Picasso's cubist costumes and scenery bear witness to the realism of his art. This realism - or this cubism, if you will - is the influence that has most stirred the arts over the past ten years. The costumes and scenery in Parade show clearly that its chief aim has been to draw the greatest possible amount of aesthetic emotion from objects. Attempts have often been made to return painting to its barest elements. In most of the Dutch painters, in Chardin, in the impressionists, one finds hardly anything but painting. Picasso goes further than any of them. This is clearly evident in Parade, a work in which one's initial astonishment is soon replaced by admiration. Here the aim is, above all, to express reality. However, the motif is not reproduced but represented-more precisely, it is not represented but rather suggested by means of an analytic synthesis that embraces all the visible elements of an object and, if possible, something else as well: an integral schematization that aims to reconcile contradictions by deliberately renouncing any attempt to render the immediate appearance of an object. Massine has Adapted himself astonishingly well to the discipline of Picasso's art. He has identified himself with it, and his art has become enriched with delightful inventions, such as the realistic steps of the horse in Parade, Formed by two dancers, one of whom does the steps of the forelegs and the other those of the hind legs. The fantastic constructions representing the gigantic and surprising features of The Managers, far from presenting an obstacle to Massine's imagination, have, one might say, served to give it a liberating impetus. All in all, Parade will change the ideas of a great many spectators. They will be surprised, that is certain" but in a most agreeable way, and charmed as well Parade will reveal to them all the gracefulness of the Modern movements, a gracefulness they never suspected. A magnificent vaudeville Chinaman will make their imaginations soar" the American Girl cranking up her imaginary car will express the magic of their daily lives, whose wordless rites are celebrated with exquisite and astonishing agility by the acrobatin blue and white tights.""
Albi. Editions de la Tête Noire. 1946. In-8° broché. 91 pages. // Deux textes inédits d'Apollinaire. Documents photographiques. Souvenirs et témoignages inédits de Louis de Gonzague Frick, Roch Grey, Jeanne-Yves Blanc, Pierre Varenne, Jean Mollet, Pierre Albert-Birot, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Léopold Survage, Marcel Adéma. Poèmes pour Apollinaire de René-Guy Cadou, Luc Decaunes, Jean Digot, Maurice Fombeure, Simone Loudet, Gaston Puel, Jean Rousselot, Yves Salgues, Georges Vergnes.
Très bon état.
Le Flaneur des deux rives, bulletin d'études apolinariennes - [Apollinaire, Guillaume]
Reference : 2323
(1955)
1955 Paris, Le Flaneur des deux rives, 1955. 24 x 16 cm, 34 (3) pp., plaquette agrafée.
Sommaire : Guillaume Apollinaire, André Derain / Henri Matisse / Lettre à Maurice Raynal - André Derain, Guillaume Apollinaire - Maurice Raynal, Les Peintres cubistes, par G. A. - André Billy, Un successeur des Templiers - Gabriel Fournier, Souvenirs sur Apollinaire - Dominique Combette, Entretien avec Michel Décaudin - Bernard Guillemain, Mémorial pour rire - Raymond Warnier, Louis Perceau critique d'Apollinaire - Pierre-Marcel Adéma, Ephéméride apollinarien. Bulletin de souscription joint. Bon exemplaire.
P., Bibliothèque des Curieux, 1909 - 1910 ; 2 vol. in-8. 3ff.-230pp.-2 ff. Portrait de l'Arétin en frontispice. XXIX-268 pp.-3 ff.- Portrait en frontispice. Demi-chagrin rouge à coins, dos lisses ornés, couvertures et dos conservés. Monogrammes FPF dorés sur chacun des volumes dans le coin inférieur du premier plat. Etui bordé. Mouillure sur les quatre premiers feuillets du tome 1. Rousseurs sur les tranches. Légers frottements sur les charnières.
Edition originale du texte d'Apollinaire, exemplaire du tirage courant après 35 sur grands papier. Les traductions françaises des comédies de l'Arétin furent très tardives : c'est seulement au XIXe siècle qu'elles apparaissent dabord par Paul Lacroix en 1845 (à Paris ches Gosselin) puis par Alcide Bonneau en 1892 (Paris, Liseux). En 1909 et 1910 la publication d'Apollinaire est donc encore oeuvre de découverte. C'est un travail de commande que lui avaient fait les éditeurs Georges et Robert Briffaut pour leur "Bibliothèque des Curieux"; Il va largement emprunter aux traductions de Bonneau et de Lacroix.