APOLLINAIRE (Guillaume). BILLY (André). TOURNADRE (Claude). VIRMAUX (Alain).
Reference : 45833
Paris : Archives des Lettres Modernes (Archives Guillaume Apollinaire, n°5), 1971. Un volume 14,5x19,2cm sous portefeuille de 118 pages avec des planches hors texte. Exemplaire hors commerce en feuilles (non coupées) sur vélin pur fil Lafuma Navarre. Bon état.
APOLLINAIRE (Guillaume) - JAMMES (Francis) - GOURMONT (Rémy de) - LEAUTAUD (Paul) - BOURGES (Elémir) - FAGUS - RACHILDE - FORT (Paul) -
Reference : 40309
Paris : Société du Mercure de France, 1904 - un fort volume in-8 (15,5x23,2cm) demi vélin souple à coins, avec pièces de titre, d'année et de tomaison (reliure de l'époque), 860 pages - Papier uniformément jauni et mors légèrement fendus, sinon exemplaire en bon état - Au sommaire de ces trois numéros : Guillaume Apollinaire : L'Exil de la volupté; Elémir Bourges : La Nef; Fagus : A une Mémoire; Rémy de Gourmont : Epilogues; Francis Jammes : Sous la treille pacifique où chantent mes colombes; Paul Léautaud : Variétés : Le grand match; Stuart Merrill : Ton Ame; Valentine Schefhouldt : Le Siège des amants, etc.
Créé en 1890 et animé par Alfred Vallette, Le Mercure de France s'est imposé rapidement comme la revue de nouvelles générations d'écrivains réunis autour de Rémy de Gourmont : Rachilde, Henri de Régnier, Marcel Schwob, Emile Verhaeren, Pierre Louys, Léon Bloy, Paul Léautaud, André Gide, Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire...
Paris : Gallimard, 1952. Un volume in-12 (18,8 x 12,2 cm) de 354 (2) pages + 6 reproductions de lettres, imprimées sur 3 feuillets hors texte de papier couché. Édition originale tirée à 1 560 exemplaires, celui-ci un des 420 sur beau papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, numéroté, (après 2 japon, 27 Madagascar, 61 Hollande et avant 1050 sur papier vélin labeur). Très bon état de conservation, papier des plus blancs.
Quelque deux cents lettres adressées entre le 16 avril 1915 et le 16 septembre 1916. Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Il retourne au 38e régiment d’artillerie de campagne de Nîmes où il fait ses classes. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses. Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mlle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Pendant plusieurs semaines, le poète encourage sa «petite fée» à se déclarer : «écrivez-les ces mots qui font que l’on vit», l’implore-t-il. Après les aveux, se développe une relation épistolaire d’une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l’amour idéal. Comblant toutes les distances, unissant la grave dignité du combattant à la sensualité lyrique de l’amoureux, les lettres d’Apollinaire défendent sans trêve la poésie, la beauté et la vie. (Gallimard - Folio n°4428).
Mercure de France, Paris 1913, 11,5x18,5cm, broché.
| «?à Henri Ghéon dont j'aime la poésie, Guillaume Apollinaire?» | * Édition originale, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse, il n'a été tiré que 23 Hollande en grands papiers. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso. Dos insolé comportant de discrètes restaurations. Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi maroquin rouge, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier, étui de papier identique bordé de maroquin rouge, ensemble signé Boichot. Rare envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire?: «?à Henri Ghéon dont j'aime la poésie, Guillaume Apollinaire?». Notre exemplaire comporte, en outre, cinq corrections à la plume de la main d'Apollinaire aux pages 71, 77, 92, 110 et 189. Un quatrain autographe à l'encre noire a été monté au verso du frontispice. *** Apollinaire envoya cet exemplaire au critique littéraire de La Nouvelle Revue Française, Henri Ghéon. Le poète prit soin de corriger lui-même les coquilles encore présentes dans cette toute première édition, corrections que l'on retrouve dans d'autres exemplaires du service de presse ou offerts par l'auteur. Après réception de son exemplaire, Ghéon consacra un article à Alcools («?Alcools, par Guillaume Apollinaire?», Nouvelle Revue Française, n° LVI, 1er juillet 1913), qualifiant le recueil de «?démarche aventureuse?». Les envois d'Apollinaire sur ce texte sont rares et recherchés. Le petit quatrain satirique autographe d'Apollinaire monté au verso du frobntispice, composé deux ans plus tôt, n'a pas la prétention poétique d'Alcools. Il partage toutefois avec ce célèbre recueil quelques détails qui éclairent la composition de la plus grande uvre d'Apollinaire. Publié, sous le pseudonyme de «Montade», dans le Mercure de France d'avril 1911 avec cinq virgules, le manuscrit du poème est composé sans aucune ponctuation, comme ceux de l'avant-gardiste Alcools. La forme même de ce petit poème révèle la curiosité d'Apollinaire et sa constante recherche de renouvellement du genre poétique comme en témoigne le chapeau qui introduira la publication auMercure de ce petit pamphlet: «Chantecler a été l'occasion pour les poètes français de reprendre un genre délaissé l'épigramme.(...) Le Rivoli de M. Fauchois a aussi inspiré des épigrammes. En voici deux qui sont bien tournés. L'une a été insérée dans l'Intransigeant : Après Beethoven, Amen! Après Rivoli, au lit! La seconde, parce qu'il y a plus de ruelles, court les brasseries: Le grand Napoléon, au jour de Rivoli, Avait fait, par ma foi, une belle trouvaille, Inutile vraiment puisque partout on lit Qu'à l'Odéon Fauchois a perdu la bataille» On notera l'appréciation du poète sur sa propre production, et son désir d'une poésie qui flâne, libérée du carcan de l'imprimerie, dans les rues et les bistrots, sans entrave de ponctuation ou de rectitude, à l'instar de la calligraphie plongeante de ces vers manuscrits, neuf ans avant Calligrammes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Édition originale du premier recueil de poèmes d’Apollinaire. Paris, Mercure de France, 1913. In-12 de 1 f. bl., faux-titre, titre, texte des pp. 7 à 200, 2 ff. de table, achevé d’imprimer, 1 f. blanc. Dans une riche reliure signée de Paul Bonet datée de 1962, couverture bi-partie, un tiers en box vert, deux tiers en box blanc, séparés verticalement. Un élégant décor vertical en box cache la séparation des peaux : ce décor abstrait est mosaïqué par de petites pièces où alternent le noir, le gris, le rouge, l’orange et le jaune. De chaque côté de ce motif sont mosaïquées de façon symétrique des petites formes géométriques variées : tons chauds (rouge, orange, jaune et blanc) sur le fond vert, et tons froids (noir, gris et vert) sur le fond blanc. Les deux plats sont ornés du même décor, de façon symétrique par rapport à l’axe du dos ; le box blanc est donc à droite sur le premier plat et à gauche sur le deuxième. Les doublures sont en daim blanc, les gardes en daim vert. Tranches dorées, couvertures spéciales de teinte brique conservées. Chemise de demi-maroquin vert à bandes et étui vert. Dimensions de la reliure : 184 x 115 mm.
Édition originale du premier recueil de poèmes d’Apollinaire. Le recueil est composé de textes pour la plupart éparpillés dans diverses Revues et qui offrent le reflet mêlé de la poésie d’Apollinaire entre 1898 et 1912. Au cours de la correction des épreuves, le poète a systématiquement supprimé toute ponctuation de ses textes, procédé qui fut considéré comme une innovation importante et qui fut vivement critiqué ; « Le rythme même de la coupe des vers, voilà la véritable ponctuation. », expliquait Apollinaire en 1913. (Collection littéraire Lagarde et Michard, XXe siècle, p. 41 ; Histoire de la Littérature Française, Hatier, XXe siècle, p. 86). Parue après la rupture de la liaison d’Apollinaire avec le peintre Marie Laurencin, cette œuvre assura la gloire du poète et exerça une influence considérable sur la poésie de la première moitié du siècle. « Dans Alcools, la poésie d’Apollinaire atteint sa cime la plus haute et la plus pure, tant on sent de sincérité, d’authenticité dans l’émotion, même dans les morceaux qui peuvent paraître d’une drôlerie artificielle ou relevant du pur caprice de la fantaisie ». (Dictionnaire des Œuvres, I, p. 75). « L’univers d’ « Alcools » est un univers de fuite, d’éloignement, de disparition : c’est l’eau qui coule, les bruits qui meurent, l’amour qui se défait, les êtres qui passent, le temps qui nous sépare de nous-mêmes... La gravité, la tendresse, l’ironie, le jeu verbal composent le visage multiple de la poésie ». Cet exemplaire est unique car il est conservé dans ses couvertures spéciales d’origine, de teinte brique, portant, imprimée au bas du premier plat, soulignée et encadrée de noir, la mention suivante : « Collection particulière de l’imprimerie E. Arrault et Cie. Cet exemplaire ne peut être vendu ». C’est en effet chez E. Arrault et Cie, à Tours, que fut imprimé l’édition, tandis que la couverture ne fut pas imprimée par cette maison mais à Poitiers chez G. Roy ; c’est la couverture jaune que l’on connait, portant la mention : « avec un portrait de l’auteur par Pablo Picasso ». Cette mention ne figure par sur la couverture du présent exemplaire, non plus que le portrait, bien entendu, en regard de la page de titre. L’imprimerie Arrault fit donc tirer cette couverture pour son propre exemplaire d’archives, qui se présente ainsi, aujourd’hui, comme une curiosité bibliophilique exceptionnelle. La somptueuse reliure de cet exemplaire unique fut réalisée par Paul Bonet en 1962. Ce relieur renommé utilisa ici sa technique de prédilection, le mosaïquage, auquel il donna une vitalité nouvelle en créant une opposition subtile entre des peaux aux tons et aux formes extrêmement variés. Paul Bonet expliquait d’ailleurs en 1933. « Ma conception de la reliure : Au point de vue technique : me servir de tous les acquis ; rechercher constamment de nouvelles constructions dans la structure du corps d’ouvrage ; employer tous les matériaux ; ne pas se borner à un procédé, chercher et innover sans cesse... Au point de vue décoratif : dans la limite du possible, le décor d’une reliure doit être la synthèse décorative du livre ; se tenir entre l’abstrait et le concret, faire en sorte qu’une reliure tente d’exprimer l’âme du livre... ». Yves Devaux. L’Univers de la bibliophilie, p. 406. Cette reliure symbolise effectivement de façon abstraite les thématiques de l’eau et du feu, celle de la mort et de la renaissance développées dans Alcools. Paul Bonet les exprime ici par l’opposition des tons chauds et des tons froids, par une composition subtile et abstraite hautement symbolique. Unique exemplaire conservé dans ses couvertures d’origine spécialement conçues pour lui, afin de devenir l’exemplaire d’archives de l’imprimerie Arrault en 1913.
3 Kataloge + Beilagen. London, The Institute of Contemporary Arts, 4°. Originalbroschuren und lose Beilagen in Originalkartonmappe.
Guillaume Apollinaire 1880-1918. A Celebration 1968. 28 n.n. S. - Apollinaire par delà la Manche et l'Atlantique. A Bibliography of and about Guillaume Apollinaire in English. 1940-1967. Compiled by Peter Hoy. 12 n.n. S. - 'Come back Guillaume, all is forgiven'-Annie. An invitation exhibition of works created especially for the Apollinaire Anniversary Celebration. 8 n.n. S. - 1 Bl. Index für die 9 losen Beilagen (8 Blatt und 1 Schallplatte), 1 Bl. Films, 1 gefaltetes Blatt «Guillaume Apollinaire. Horoscope. By Valentine Penrose. - Mappe stellenweise etwas knittrig und am Rücken eingerissen. Horoskop im Falz gestaucht.
Vésenaz, Pierre Cailler éditeur, 1947. In-12, 171 pp., demi-maroquin à coins bleu pétrole, filets à froid sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, tête dorée, couverture conservée (dos insolé, quelques minuscules taches à la couverture).
Édition en partie originale et posthume, certains extraits avaient paru, sous forme amputée dans Calligrammes, de ce recueil. Il est illustré en frontispice de la reproduction d'un portrait photographique en noir et blanc d'Apollinaire ainsi que la reproduction en couleurs de son portrait fait par Picasso. En fin de volume ont été reproduits plusieurs manuscrits et dessins de Guillaume Apollinaire. Un des 150 exemplaire sur papier "swiss thick". Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris Louis Michaud 1910 In-12 Rare cartonnage éditeur Edition originale Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE dont il n'a pas été tiré de grand papier. Préface de Ugo Capponi - d'après Michel Decaudin, probable pseudonyme d'Apollinaire - et texte liminaire de Charles Simond. 44 gravures et portraits in et hors texte. Tirage unique sur papier d'édition. Exemplaire portant sur le faux titre cet ENVOI autographe signé : « A mon vieil ami Jean Mollet Guillaume Apollinaire ». ------- Début 1909, Apollinaire s'assure un revenu modeste mais assez régulier en collaborant à la collection « Les Maîtres de l'amour » publiée par la Bibliothèque des curieux qui dirigeaient les frères Briffaut. Ces travaux valurent à Apollinaire une réputation d'érudition dont il n'était pas peu fier, comme en témoigne l'article publié dans Gil Blas le dimanche 9 octobre 1910, à propos de la sortie de son THEATRE ITALIEN : « Il fallait, pour venir à bout de ce travail de vulgarisation - instructif même aux lettrés - un sens critique très sûr et une grande variété dans l'érudition au double point de vue historique et linguistique. Mais cette érudition, c'est une des coquetteries de Guillaume Apollinaire ». Arrivé à Paris vers la fin du XIXe siècle, le picard Jean Mollet est épris d'avant-garde. Son enthousiasme lui fait rencontrer le milieu littéraire fin de siècle, introduit par Ernest Lajeunesse l'entrainant à La Revue Blanche. Le jeune homme fréquente également les artistes - Brancusi, Modigliani, Manolo qui lui présente Picasso - mais le bouleversement vint pour lui lors d'une soirée organisée par La Plume en 1903, où il rencontre Guillaume Apollinaire qui l'adopte immédiatement. Jean Mollet devient alors le fidèle ami avec qui le poète envisage le lancement du Festin d'Esope, revue aussi vite disparue qu'apparue, mais qui lui permet de faire la connaissance de d'Alfred Jarry, André Salmon, Max Jacob. Il est alors promu par Apollinaire baron, et secrétaire attitré, fonctions qu'il ne tint jamais. Mais jusqu'à la disparition du poète en 1918, ces deux-là restèrent inséparables, comme en atteste la tendre dédicace d'Apollinaire à son « vieille ami » sur LE THEATRE ITALIEN. Bon exemplaire 0
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.
Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé "Décembre", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de «Décembre» témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe: «Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà! Nous taire» Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: «Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même». Le poème se situe un25 décembre, étrange Noël peuplé de «missels en fleurs», de «Mages» et de «cloches gâles». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle («le bouchon de gui»), rappelant le surnom d'Apollinaire «Gui», qui figure dans ses poèmes et ses lettres. «Décembre» est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide: «Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre.» Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'uvre du poète, peu après la publication de «Décembre» dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[APOLLINAIRE Guillaume]. QUE VLO-VE ? « Bulletin de lAssociation internationale des amis de Guillaume Apollinaire » puis « Bulletin international des études sur Apollinaire ».
Reference : 10260
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
Rare numéro initial.
[APOLLINAIRE Guillaume]. QUE VLO-VE ? « Bulletin de lAssociation internationale des amis de Guillaume Apollinaire » puis « Bulletin international des études sur Apollinaire ».
Reference : 10261
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
1/50 réservés aux membres bienfaiteurs.
[APOLLINAIRE Guillaume]. QUE VLO-VE ? « Bulletin de lAssociation internationale des amis de Guillaume Apollinaire » puis « Bulletin international des études sur Apollinaire ».
Reference : 10262
Namur (66, rue de la Pépinière). Direction : Victor Martin-Schmets et Michel Décaudin. In-8° agrafé ou broché. Cette revue a paru de 1973 jusquà la mort de Michel Décaudin, en 2004. Les premiers numéros, ronéotés, sont très rares. « Que vlo-ve ? » veut dire « Que voulez-vous ? » en langue wallonne de lArdenne stavelotaine ; cest le titre dune nouvelle de Guillaume Apollinaire parue dans le recueil " lHérésiarque & Cie ".
1/50 réservés aux membres bienfaiteurs.
Paris, Bibliothèque des Curieux, 1916 1 vol. (115x 185 mm) de 316 p. et [1] f. Demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure signée de Vermorel). Édition originale. Jointe : enveloppe d'expédition adressée à Apollinaire (1 enveloppe 145 x 110 mm, cachet de la Poste « Paris, 28 janvier [19]16 », avec son nom souligné 2 fois en rouge et bleu avec un espace entre les deux traits pour rappeler le drapeau français : elle est adressée à « Guillaume de Kostrowitsky / S=Lieutenant au 96 regt d'infanterie / Secteur Postal 139 ».
L'enveloppe est imprimée à l'en-tête de « Hotel de Castille 37 rue Cambon à Paris » : à cette date, deux personnalités proches d'Apollinaire y résident : Natalia Gontcharova et Mikhaïl Larionov, pour qui le poète avait donné, en 1914, la préface pour le catalogue de l'ouverture de la galerie Paul Guillaume, qui présentait les oeuvres des deux artistes. En mars, il écrit à leur sujet à Max Jacob : " MM. GONTCHAROVALARIONOF [sic] sont je crois toujours hôtel de Castille, rue Cambon, je leur ai envoyé un poème qu'ils voulaient publier à Paris [...] mais je crains qu'ils le publient en Russie sans le publier ici [...] si tu avais du temps tu irais le copier et me ferais plaisir " (lettre à Max Jacob, 14 mars 1916, collection R.B.L., 22 mai 2019, n° 9). Sous-lieutenant d'infanterie depuis le 18 novembre 1915, Apollinaire regagne Paris début janvier, après sa rupture avec Louise de Coligny-Châtillon, à qui il écrit pour la dernière fois le 18 janvier 1916. Son régiment entre en repos en janvier et février et Apollinaire a alors quelque loisir pour écrire et terminer les nouvelles d'un futur recuei de nouvelles, le deuxième après L'Hérésiarque et Cie (publié en 1910) : un ensemble de textes écrits entre 1900 et 1913, mais qu'il est en train, comme l'attestent les manuscrits, de considérablement remanier. Il retire cinq contes et en ajoute un dernier, le « Cas du brigadier masqué c'est-à-dire le poète ressuscité ». Début février, il peut écrire à son éditeur P.V. Stock qu'il a « l''intention de faire paraître un volume de nouvelles si je trouve un éditeur. Je l'intitulerai le poète assassiné (…)", et pour lequel il souhaite contacter les frères Briffaut, fondateurs de la maison d'édition Bibliothèque des Curieux. Apollinaire leur confiera l'édition de son recueil, en octobre. Il repart sur le front début mars, après une ultime permission à Oran chez Madelaine Pagès, avant de monter en ligne avec son unité à quelques kilomètres de Berry-au-Bac. mars : blessé le 17 mars par un éclat d'obus qui l'atteint à la tempe droite, il est transféré à l'hôpital italien du Quai d'Orsay, il est trépané le 9 mai et reçoit la Croix de guerre le 17 juin. Le recueil sera livré en librairie en novembre, avec, en frontispice, un portrait du « sous-lieutenant Guillaume Apollinaire » par André Rouveyre, répondant au dessin de couverture de Leonetto Cappiello : une illustration en couleurs montrant un cavalier au front sanguinolant. Le 9 novembre 1918, presque deux ans jours pour jours après la parution de ce livre, le poète mourrait de la grippe espagnole dans Paris presque libéré. Bon exemplaire, sans rousseurs. Reliure modeste ; couverture légèrement rognée en marge.
Albi. Editions de la Tête Noire. 1946. In-8° broché. 3 planches hors texte. 2 textes inédits d'Apollinaire. 91 pages. E.O. Envoi autographe signé de Marcel Adéma à Robert Valançay. Bon état.
Souvenirs et témoignages inédits de Louis de Gonzague Frick, Roch Grey, Jean-Yves Blanc, Pierre Varenne, Jean Mollet, Pierre Albert-Birot, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Léopold Survage, présentés par Marcel Adéma. Poèmes en hommage à Guillaume Apollinaire de René-Guy Cadou, Luc Decaunes, Jean Digot, Maurice Fombeure, Gaston Puel, Jean Rousselot, Yves Salgues, Georges Vergnes.
APOLLINAIRE, Guillaume (Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky) - RAMONDOT, Jacques.
Reference : 109822
Les Franc-Bibliophiles, 1959, 1 volume in-folio de 320x255 mm environ, 2ff.blancs, 200 pages, en feuillets sous chemise illustrée et emboîtage de l'éditeur, feuillets non rognés. Exemplaire N° 151, un des 160 exemplaires sur Vélin à la cuve de Rives avec une suite complète en noir avec remarques sur Japon vergé des 46 eaux-fortes originales de Jacques Ramondot (y compris la couverture illustrée), accompagnée d'un menu illustré, et de 4 planches non annoncées (2 épreuves de chacune des deux illustrations qui ornent les plats de l'emboîtage). Frottements sur les coins et l'ouverture de l'étui, dos de la chemise-étui légèrement insolé avec début de fente sur les mors, intérieur bon état.
Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, est un poète et écrivain français, critique et théoricien d'art qui serait né sujet polonais de l'Empire russe, le 25 août 1880 à Rome. Il meurt à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, mais est déclaré mort pour la France en raison de son engagement durant la guerre. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1918 Paris, Payot et Cie, 1918. In-12 (123 X 185) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs sertis de filets à froid, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture illustrée conservés (P. GOY & C. VILAINE) ; (1) f. blanc, 335 pages (dont faux-titre et titre), (1) page.
ÉDITION ORIGINALE de cette édition publiée par Guillaume APOLLINAIRE dans la "Nouvelle Bibliothèque Bleue" ; il n'a pas été tiré de grand papier. Les plats de la couverture sont illustrés de la reproduction de bois gravés anciens. Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A madame Paul Dupuy / Hommage très respectueux / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 81, n°16). BEL EXEMPLAIRE, frais, présenté dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Mercure de France, Paris 1918, 14,5x23cm, relié.
Édition originale, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse. Reliure en demi maroquin marron, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats papier bleu-gris, tête dorée sur témoins, couvertures et dos en parfait état conservés, reliure signée T. Boichot. Second recueil majeur du poète-soldat aux innovations graphiques inédites et illustré, en frontispice, d'un portrait de Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso. "Quelques-uns des meilleurs poèmes de guerre, toutes langues confondues, sont réunis dans ce recueil, à côté d'oeuvres expérimentales comme Les Fenêtres (proche du cubisme) et La Jolie Rousse, qui étaient très en avance sur leur temps" (Cyril Connolly, Cent livres-clés de la littérature moderne, nº 32). Bel exemplaire au papier non cassant ce qui est peu fréquent, rare et étonnant envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire?: «?à monsieur le critique littéraire de La Libre Parole, hommage de Guill. Apollinaire.?» Qui pouvait être le destinataire de cette dédicace non nominative mais adressée à un collaborateur du célèbre journal antisémite fondé par édouard Drumont? On connait la position ostensiblement philosémite de Guillaume Apollinaire qui s'enorgueillit dans une lettre de 1899 auprès de Toussaint Luca d'avoir tenté de provoquer Henri Rochefort lisant justement La Libre parole, en déployant devant lui L'Aurore mais sans oser, regrette le jeune dreyfusard, engager la polémique. En 1902, il marque publiquement sa fraternité avec le peuple juif avec une nouvelle parue dans La Revue blanche, Le Passant de Prague?: «?J'aime les juifs car tous les juifs souffrent partout?». Puis dans Alcools, il dédiera un poème à la religion hébraïque?: La Synagogue. Mais c'est sans doute à travers son poème «?Le Juif latin?», paru dans L'Hérésiarque et Cie qu'Apollinaire dévoile, poétiquement, l'essence de son lien particulier avec la judaïté, dont il partage la condition d'éternel étranger, le sentiment de déracinement et la recherche d'identité. Il peut donc paraître très surprenant que ce poète, dont la seule trace d'engagement politique fut en faveur de Dreyfus, dédicace son uvre à un journaliste de La Libre parole, fut-il critique littéraire. Et de fait, La Libre Parole ne contient aucune rubrique littéraire?! A quelques mois de la disparition du poète, ce laconique envoi se révèle ainsi être un formidable et ultime pied de nez de l'impertinence poétique à l'intolérance politique... - Photos sur www.Edition-originale.com -
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In-8° brochés. Volumes d'environ 150 pages. Les 9 numéros proposés ici sont entièrement consacrés à Guillaume Apollinaire et font tous partie de la série " Guillaume Apollinaire ", dirigée par Michel Décaudin, paraissant au rythme d'un volume par an. Ensemble très propre.
N° 1 (Printemps 1962). [N° 69-70 de la R.L.M.]. " LE CUBISME ET L'ESPRIT NOUVEAU ", par Michel Décaudin, L.-C. Breunig, Scott Bates, J.-C. Chevalier, Pär Bergman, R. ShattuckN° 2 (Automne 1963). [N° 85-89 de la R.L.M.]. " LE CINQUANTENAIRE D'ALCOOLS ", par Michel Décaudin, N. Blumenkranz-Onimus, Marguerite Bonnet, Marie-Jeanne Durry, S. I. Lockerbie, M. Pavlovic, M. PironN° 3 (1964). [N° 104-107 de la R.L.M.]. " APOLLINAIRE ET LES SURRÉALISTES ". Lettres d'Apolinaire à Tristan Tzara et à André Breton. Textes de Michel Décaudin, Marguerite Bonnet, J. H. Matthews, Michel SanouilletN° 4 (1965). [N° 123-126 de la R.L.M.]. " LES MAMELLES DE TIRÉSIAS - L'HÉRÉSIARQUE & Cie ". Textes de Michel Décaudin, Louis Ducreux, L. C. Breunig, Jacqueline Bellas, Pierre-Marcel Adéma, Louis LelanN° 5 (1966). [N° 146-149 de la R.L.M.]. " ÉCHOS DE STAVELOT ". Textes de Michel Décaudin, Marc Poupon, Louis Lelan, Jacqueline Bellas, Raymond PoulliardN° 6 (1967). [N° 166-169 de la R.L.M.]. " IMAGES D'UN DESTIN ". Textes de Michel Décaudin, Antoine Fongaro, Marc Poupon, Louis Lelan, M. Pavlovic, Jean RicherN° 7 (1968). [N° 183-188 de la R.L.M.]. " 1918 - 1968 ". Textes de Michel Décaudin, Robert Guiette, Marc Poupon, Antoine Fongaro, René Louis, Louis Lelan, Jean BurgosN° 8 (1969). [N° 217-222 de la R.L.M.]. " LE COLLOQUE DE VARSOVIE ". Textes de Michel Décaudin, Marie-Jeanne Durry, Marciej Zurowski, Pierre-Marcel Adéma, Pascal Pia, Jean Levaillant, Zdzislaw Rylko, Jean BurgosN° 9 (1970). [N° 249-253 de la R.L.M.]. " AUTOUR DE L'INSPIRATION ALLEMANDE ET DU LIED ". Textes de Michel Décaudin, Madeleine Boisson, Pierre-Marcel Adéma, Alex de Jonge, Antoine Fongaro, Viola Cigerova
Genève, Pierre Cailler, (1948).In-8 br., 171pp., [1]f. dos partiellement bruni, intérieur très frais,
Troisième tirage. 171pp., portrait d'Apollinaire par Picasso, quelques reproductions de poemes idéogrammatiques et quelques dessins de Guillaume Apollinaire
Préface de Max-Pol Fouchet. Introduction et notes de Michel Décaudin. Iconographie établie par Marcel Adéma. Paris : André Balland / Jacques Lecat, 1965-1966. 4 volumes 14,5x22,5cm en reliures d'éditeur ornées de calligrammes, tête dorée. 751 + 829 + 946 + 975 pages sur papier vergé, illustrées de reproductions dans et hors texte + 4 emboitages contenant 34 documents en fac-similé, réalisés par Daniel Jacomet. Edition originale collective tirée à 5500 exemplaires ("n°2280"). Bon état.
Tome I : L'Enchanteur pourrissant. L'Hérésiarque et Cie. La Femme assise. Le Poète assassiné. Contes retrouvés. Tome II : Anecdotiques. Le Flâneur des deux Rives. Les Diables amoureux. Chroniques. Préfaces. Tome III : Alcools. Calligrammes. Poésie. Théâtre. Critique. Tome IV : Les Peintres cubistes.Chroniques d'art. Correspondance.
REVERDY (Pierre). APOLLINAIRE (Guillaume). BRETON (André). JACOB (Max). DERMEE (Paul). TZARA (Tristan). HUIDOBRO (Vicente). OETTINGEN (Hélène). SOUPAULT (Philippe). BRAQUE (Georges). LEGER (Fernand). PAULHAN (Jean). ARAGON (Louis).
Reference : 45340
Paris : Jean-Michel Place, 1980 - Un volume grand format (24,5x32,8cm) pleine toile sous jaquette illustrée. 288 pages illustrées. Réimpression en fac-similé de tous les numéros parus de cette revue, dirigée par Pierre Revedy et dont Guillaume Apollinaire fut un des principaux collaborateurs. petit manque de 2x1,5 cm en quatrième de couverture sinon bon état.
Introduction de Pierre-Alain Humbert. Nord-Sud, collection complète. Notes. Index des collaborateurs.
APOLLINAIRE (Guillaume) - PONGE (Francis) - CATESSON (Jean) - ELUARD (Paul) - DE QUINCEY (Thomas) - QUENEAU (Raymond) - SOURIS (André) - LEIRIS (Michel) - TARDIEU (Jean) - LESCURE (Jean) -
Reference : 43702
Paris : Pierre Seghers, janvier 1944. Un volume broché (18,7x24 cm), (80) pages. Au sommaire : Guillaume Apollinaire : La Guirlande de Lou, Francis Ponge : La Lessiveuse, Paul Eluard : Le Monde est nul, Thomas de Quincey : La Sphynge Thébaine, Raymond Queneau : Trains dans la banlieu ouest, Michel Leiris : Bagatelles végétales, Jean Tardieu : Deux mots nuls, etc. Couverture passée et un petit trou de 3mm sinon intérieur en bon état. Joint un article de presse : Le Monde du 21 août 1998, "Pour une commune insoumission" à propos du livre de Jean Lescure, "Poésie et liberté, Histoire de Messages 1939-1946".
Revue dirigée par Jean Lescure qui comprendra 12 fascicules de janvier 1938 à octobre 1946. Dès 1942, soutenue par Jean Paulhan qui a dû bandonner la Nouvelle Revue Française à Drieu La Rochelle, elle devient la principale revue de résistance intellectuelle française en zone occupée. Comité de rédaction : René Char, André Frénaud, Michel Leiris, Jean Lescure et Raymond Queneau.
Monaco, éditions André Sauret, 1983-84. 5 vol. in-4, 377 pp. + 419 pp. + 420 pp. + 438 pp. + 223 pp., cuir maroquiné noir, premier plat mosaïqué de cuir vert, dos à nerfs, tête dorée, étui bordé de même cuir noir (quelques petits frottements).
Édition des oeuvres du poète Guillaume Apollinaire illustrée. Les deux premiers volumes contiennent les oeuvres poétiques, les deux suivants les oeuvres en prose et le dernier Les Onze mille verges. Le premier et le troisième volumes sont illustrés par Milton Glaser, le second et le quatrième par Folon, le dernier volume contient un hors-texte dépliant de Pablo Picasso. Un des 3605 exemplaires sur grand vélin des papeteries Lana. Bel exemplaire. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris : Librairie de France, 1922 - un volume 14x19,2cm broché de 80 pages - bon état -
Numéro spécial sur Alfred Jarry avec un inédit : Conférence pour Ubu-Roi. Guillaume Apollinaire : Feu Alfred Jarry. Jean Saltas : Souvenirs sur Jarry. Fagus : Le Noyé récalcitrant. Alfred Jarry : lettres inédites au docteur Saltas et à Rachilde. Gandilhon Gens-d'Armes : Jarry au lycée Henri IV.
Stock, 1911. In-12 broché, 288 pages. Mention de quatrième édition (la première est de l'année précédente).