[anonyme] - [MIRABEAU Victor RIQUETTI, Comte de) & QUESNAY (François)].
Reference : 30466
(1760)
A Hambourg, chez Chrétien Hérold, 1760 - S.l., s.é., 1761. 8 parties reliées en 7 vol. au format in-12 (168 x 102 mm) de 2 ff. n.fol., 308 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 426 pp. et 1 f. n.fol. ; 422 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol. et 336 pp. ; 2 ff. n.fol., vi - 281 pp., 2 ff. n.fol. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 205 pp. ; 2 ff. n.fol., 192 pp. et 2 ff. n.fol. ; 2 ff. n.fol. et 104 pp. ; viii - 422 pp. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée blonde, filet gras vertical à froid porté sur chacun des plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, important décor fleuronné doré, pièces de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, jeu de petits filets obliques dorés sur les coupes, tranches saumon.
Ensemble complet de ses 8 parties ; ici reliées en 7 volumes. A la fin du dernier, a été relié - sans page de titre - La Théorie de l'impôt de Mirabeau. Ouvrage en outre complet de ses 6 tableaux dépliants. Primitivement paru en un volume à Avignon en 1759, les dernières cinq autres parties qui composent cet ensemble parurent de 1758 à 1760. En effet, lorsque Mirabeau publia le présent ouvrage, il ne connaissait pas encore Quesnay. Ce dernier fut vivement impressionné par L'Ami des hommes, et très rapidement, de leur rencontre naquit l'école Physiocratique, et les trois autres parties de l'Ami des Hommes seront le résultat de la collaboration des deux hommes. Principal propagateur des doctrines économiques en France, Riquetti propose ici un traité fondamental pour la physiocratie alors naissante, en partie inspiré de François Quesnay. On y trouve ici énoncés des principes comme le primat de l’agriculture, et la condamnation de la finance, du luxe et de la « cupidité », dans un monde sous la conduite de propriétaires et d’un «roi pasteur». Aussi, d'après l'auteur, ''la vraie richesse ne consiste que dans la population. Or la population dépend de sa subsistance, et la subsistance ne se tire que de l'agriculture. Ainsi pour ce physiocrate convaincu, tout dépend de l'agriculture : elle reste le premier des arts. Mirabeau se rangera derrière l'idée que « Plus vous faites rapporter à la terre et plus vous la peuplez »''. Riquetti comprit avec quelques autres la véritable nature du paysan français, sa dévotion à la terre, et sa persévérance à endurer un travail dur et éreintant pour en obtenir une parcelle. Le paysan n’était pas pauvre par paresse mais parce que le découragement de ne jamais rien obtenir le conduisait à baisser les bras au milieu de beaucoup de contraintes. Il travaillerait toujours dur pour son propre intérêt. Il fallait donc lui faciliter l’accès à la propriété rurale en supprimant les causes de son découragement. En outre, Mirabeau souligna le besoin d’un traitement rural de l’assistance publique, convaincu qu’il était de la supériorité de l’agriculture sur toutes les autres formes de richesse. Les villes lui paraissaient comme des excroissances économiques, sources de luxe qui répandait son pouvoir de corruption sur les campagnes environnantes. Barbier I, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 133 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1739 - Cioranescu II, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 45626 - Tchémerzine VIII, Bibliographie d'éditions d'auteurs français, 283 - Quérard VI, La France littéraire, p. 154. Angles élimés. Quelques abrasions ou petits manques superficiels affectant les plats. Quelques coiffes arasées. Dos présentant un éclat légèrement altéré. Quelques rousseurs et feuillets parfois oxydés. Petite déchirure en marge d'une page de titre. Du reste, bonne condition.
A Paris Hotel d'Aiguillon 1791. / sans lieu 1828. 1 ouvrage et 1 plaquette en 1vol in-8 1f n ch 122pp / 7pp. Demi basane verte à petits coins de vélin, dos lisse orné de filets à froid, fleurettes et grecques dorées, relié vers 1830. Portrait de Mirabeau en frontispice.
Monglond II, col 30. L'auteur de cet ouvrage, demeuré anonyme, offre aux "Amis de la Constitution Monarchique" une biographie venimeuse de Mirabeau (qu'il nomme seulement "Riquetti"), décrit sous les traits d'un débauché cupide, fourbe, lâche, prêt à toutes les vilenies pour satisfaire ses appétits et ses ambitions.
Hambourg, s.e., 1782 ; in-8, XIV-368-238 pp., reliure demi-cuir brun, dos lisse (mors fendu, état moyen). Édition originale, complète des deux parties qui la composent. Ce texte est attribué au comte de Mirabeau par Barbier. En effet, le contenu très sévère pour Richelieu et Louis XIV, dont Mirabeau niait l'autorité absolue, nécessita de publier ce texte sous l'anonymat. A cette date, l'auteur sortait à peine de Vincennes, où il avait rédigé les Lettres à Sophie. Néanmoins le titre «Ouvrage posthume» montre une volonté de brouiller les pistes. On peut aussi considérer que ce texte fut publié dans la lignée de son essai sur le despotisme et mérite donc qu'on s'y attarde. État moyen.
Hambourg anonyme 1782 2 8° plein veau 366 & 237 Publication anonyme sans mention d'éditeur. Deux volumes in 8° reliés plein veau blond. Coiffes et coins frottés mais bon état intérieur. Envoi colissimo R2, 15
Virulent libelle contre larbitraire de la justice de son temps ce texte fut écrit pendant sa détention, sur lettre de cachet (à la demande de son père), au Donjon de Vincennes. Coiffes et coins frottés mais bon état intérieur Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
1789 2 Sans lieu, Sans éditeur, 1789. Relié, 12.3 x 19.2 cm, 2 vol. T1: XVII-318p. T2: 376p. Reliures en demi-basane, tranches délicatement mouchetées. Ex libris de "Charcot". Etat général bon: intérieur frais, reliures fatiguées (coins émoussés et mors du t1 fendus). Envoi de photographies sur demande.
Paris, Hotel d'Aiguillon, 1791. Pt. in-8°, [4]-95-11p. Cartonnage d'attente muet.
Première édition fort rare (la seconde augmentée se trouve bien plus souvent). Avec en frontispice un portrait gravé de Mirabeau. Bon exemplaire.L'auteur de cet ouvrage, demeuré anonyme, offre aux "Amis de la Constitution Monarchique" une biographie venimeuse de Mirabeau (qu'il nomme seulement "Riquetti"), décrit sous les traits d'un débauché cupide, fourbe, lâche, prêt à toutes les vilenies pour satisfaire ses appétits et ses ambitions.