Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, relié.
Ensemble de huit estampes originales en couleur, tirées sur papier vergé. Les planches sont introduites par un texte signé L. R. F. Les croquis L, LII, LIII, LV, sont signés David, respectivement en bas à droite et à gauche des planches. Reliure à la bradel en plein papier à motif décoratif, dos lisse, tête dorée. Gravures originalesréalisées pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[Imprimerie de A. Wittersheim] - Anonyme ; [ DAVID, Charles-Marie ]
Reference : 61582
(1855)
1 vol. grand in-8 reliure bradel demi-percaline moutarde, couvertures conservées, Imprimerie de A. Wittersheim, Paris, 1855, 78 pp. Rappel du Titre : Adam, Représentation de la Chute du Premier Homme. Imitation libre de la première partie du Drame Anglo-Normand du XIIe siècle que M. Victor Luzarche a publié pour la première fois en 1854 d'après un manuscrit de la Bibliothèque de Tours [ Edition originale ]
Edition originale de cette adaptation. Bon exemplaire.
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, relié.
Ensemble de huit estampes originales en couleur, tirées sur papier vergé. Les croquis XXXIII et XXXVI sont signés en bas à gauche et à droite des planches. Les planches sont introduites par un texte de Jeanne Ramon-Fernandez. Reliure à la bradel en plein papier à motif décoratif, dos lisse, tête dorée. Gravures originalesréalisées pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Anonyme [Head James (Sir Walter)], (traduites de l'anglais par M. D. D. S. G.) [David de Saint George (Jean Joseph Alexis)]
Reference : 2845
(1787)
1787 1787 A Londres, Chez Royez, à Paris, 1787. In-8 demi veau brun, dos à nerfs orné, 120 + 135 + 64 pages. 2 frontispices, 2 bandeaux. Manque à la coiffe supérieure, mors légerement fendus, plats frottés, quelques rousseurs.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane mouchetée, Apud Jacobum Lucas [ Jacques Lucas ], Rothomagi [ Rouen ], 1674, 156 pp., 2 ff., pp. 158-239
Rare exemplaire de l'édition originale, en bon état dans sa reliure d'origine. Dans son "Manuel du Bibliographe Normand", Edouard Frère cite Floquet qui raconte que "David de Caux, habile médecine religionnaire, fut repoussé du Collège médical, et qu'un arrêt du Parlement, rendu en 1663, défendit qu'il y eut dans Rouen plus de deux médecins religionnaires. Ce médecin était sans doute parent de David de Caux, originaire et pasteur de la ville de Dieppe en 1613, puis pasteur de Pont-Audemer où il termina sa carrière" (Frère, I, 203). Bon état (reliure lég. frottée avec petits mq. en coiffes, très bon état par ailleurs).
( Roman Policier ) - Anonyme sous le pseudonyme de Marilyn Grahame - Jean David.
Reference : 30680
(1952)
Editions E.D.I.C.A / Collection Audacieuse sans date ( 1952 ). In-12 broché de 157 pages au format 18 x 11 cm. Superbe couverture illustrée par Jean David. Dos carré. Plats avec de minuscules brunissures. Intérieur resté frais, malgré une petite déchirure en haut d'une page. Exemplaire non coupé. Cette collection ne connut que 6 titres, dont un roman de André Héléna. Ce livre est peut-être un autre des pseudonymes féminins que André Héléna aimait tant utiliser. Je n'ai trouvé aucune autre trace de Marilyn Grahame. Rare édition originale en bel état général.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
A Paris, chez Theodore Leclerc, non date (tout debut XIXeme). Format 9x14 cm, cartonnage muet d'epoque, 20+279 pages. Texte en latin. Le livre est usage, rousseurs et plis, cartonnage use, mais bien lisible. Etat acceptable.
[Chez Martinet] - Anonyme ; [ LEMAZURIER, Pierre-David ; PILLET, Fabien ]
Reference : 66778
(1810)
1 vol. in-18 reliure de l'époque pleine basane racinée, dos lisse orné, toutes tranches marbrées, Chez Martinet, Paris, 1810, 357 pp.
Bon exemplaire de cette intéressante petite revue, qui permet une vision précise de la vie des spectacles en plein milieu du Premier Empire. Bon exemplaire (coins lég. frottés, ex-libris en garde).