ANISSON-DUPERON (Hippolyte). 1776-1852. Député du Puy-de-Dôme, Directeur de l'Imprimerie Nationale, ami de Montlosier, époux de Sophie de Barante fille de Claude Ignace.
Reference : 13187
Le comte Alexandre-Jacques-Laurent Anisson, dit "Anisson-Dupéron" fut inspecteur de l'Imprimerie impériale en 1809 avant de devenir directeur général de l'Imprimerie royale. Il avait épousé la soeur de Prospère de Barante dont il fait régulièrement mention dans ses lettres. Au moment où il rédige celles-ci, il est député du Puy-de-Dome pour l'arrondissement de Thiers et le restera juqu'en mais 1831. Dans une lettre datée du 14 février 1832 il dit avoir renoncé à la Pairie, mais après avoir été député de la Seine-Maritime de 1833 à 1842, il sera nommé Pair de france en 1845. Dans sa première lettre il évoque une séance de l'Assemblée où "M; Guzot s'est fait grand homme" ... La vérité est le premier besoin des hommes après le pain et l'eau et nous étion s afamés et altérés. Il évoque dans d'autre courriers des affaires diplomatiques ou judiciares, les personnes d'Odilon Barrot et du Marquis de La Fayette, du Duc de Brolglie et de Ryer-Collard qui combattent "contre Raspail, Frelat et Cie"... il se plaint de ne pouvoir encotre son correspondant : " C'est pourtant avec peine que nous renoncerons à ces douces causeries dont le coeur bet l'esprit s'accomodent si bien et où l'on aime à tremper ses idées au moyen de votre bon et solide jugement". A propos de Casimir Perier, alors premier ministre il écrit que ce dernier "soutient vaillament la lutte dont l'ordre & la paix sont le prix ; la réaction couve contre l'opinion anarchique, mais nous n'en finirons pas sans en venir au combat fondamental, sans regarder tout en face, sans appeler hommes et femmes par leur nom, et sansentrer ouvertement en campagne contre la désorganisation. Il faut que les gens qui prétendent nous représenter achèvent de se manifester aux yeux les moins clairevoyans ; il faut que tous le monde puisse juger s'il s'agit pour eux de patriotisme, d'économies ou bien de la seule satisfaction de cet esprit révolutionnaire qui veut tout applatir..."Le comte de Montlosier est revnu en politique à la faveur de la Monarchie de Juillet, il est élu conseiller général du Puy-de-Dôme en 1830 et devient membre de la chambre des pairs en 1832. Il était un ami de Claude Ignace Brugière de Barante et proche de son fils Prospère.