Paris, Imprimerie de F. Dufart, an VIII (1800) in-8, xl pp., un f. n. ch., pp. 41-414, un f. n. ch. d'errata, avec 6 planches hors texte (5 tableaux et une grande carte dépliante), basane fauve racinée, dos lisse orné de hachurés, guirlandes et losanges dorés, pièce de titre cerise, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, tranches citron mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Plats en partie frottés, avec dorure effacée.
Édition originale de cet ouvrage "orienté", où le général Andréossy (1761-1828), arrière-petit-fils de François Andréossy (1633-1688), collaborateur de Riquet, s'efforce de démontrer d'après les papiers de famille que l'on doit la conception et la mise en oeuvre de ce grand ouvrage d'art aux travaux et à l'ingéniosité de son ancêtre. Naturellement, la sortie du livre ouvrit une polémique avec les Caraman, descendants de Riquet, qui firent éditer en 1805 une Histoire du Canal, où leur version était développée.En réalité, François Andréossy avait été au départ simplement adjoint comme expert au groupe de géomètres et d'arpenteurs chargé d'étudier le projet de Riquet pour joindre les deux mers. Il effectua le levé du terrain, édita une carte du tracé à l'insu de son patron, et devint directeur des ouvrages du district de Castelnaudary ; il continua sa tâche après la mort de Riquet, et vécut assez longtemps pour assister à l'ouverture du canal en 1681. Son rôle est resté constamment subalterne, et sa participation perpétuellement ignorée jusqu'aux travaux du général d'artillerie. Ces derniers ne convainquirent aucun érudit de la justesse de ses vues, et les travaux récents ont confirmé que Riquet fut à la fois l'entrepreneur et l'inventeur du Canal.Quérard I, 60. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez Plancher, 1818, in-8, lxiv p, 334 pp., relié demi veau époque, frottements, accrocs au dos, mouillure.
Envoyé à Constantinople comme ambassadeur, le 26 mai 1812, il occupa ce poste avec succès jusqu'à la chute de l'empire, réussissant à écarter la Turquie de la coalition, et il ne fut remplacé que le 13 août 1814 par le marquis de Rivière. Il profita de son séjour dans cette capitale pour y recueillir des renseignements sur la géographie, le gouvernement, les antiquités. "J'étudie, je médite, écrivait-il, et je pense que si l'on avait le temps, on pourrait écrire sur ce pays d'une manière plus exacte qu'on ne l'a fait jusqu'à ce jour". Et, donnant l'exemple, il rédigea d'intéressants mémoires, notamment sur l'irruption des eaux du Pont-Euxin dans la Méditerranée, sur la distribution des eaux en Turquie, et sur le système des eaux qui alimentent Constantinople, mémoires qui donnèrent lieu à des communications à l'Institut et à cet ouvrage. Antoine François, comte d'Andréossy, né le 6 mars 1761 à Castelnaudary (Aude), mort le 10 septembre 1828 à Montauban (Tarn-et-Garonne), est un général, hydrographe, et diplomate français de la Révolution et de l’Empire. M3-Et3
Barrois L'aîné, Et Fils Paris An X (1802) In-8 ( 205 X 130 mm ) de 4-144 pages, demi-basane fauve, dos lisse orné de filets et caissons dorés. Grande carte dépliante hors-texte. Coiffe supérieure absente, mors usés. Bon exemplaire dans une solide reliure, de la bibliothèque du Baron Charles d'HUART ( ex-libris ).