Paris, Chez Plancher, 1818, in-8, lxiv p, 334 pp., relié demi veau époque, frottements, accrocs au dos, mouillure.
Envoyé à Constantinople comme ambassadeur, le 26 mai 1812, il occupa ce poste avec succès jusqu'à la chute de l'empire, réussissant à écarter la Turquie de la coalition, et il ne fut remplacé que le 13 août 1814 par le marquis de Rivière. Il profita de son séjour dans cette capitale pour y recueillir des renseignements sur la géographie, le gouvernement, les antiquités. "J'étudie, je médite, écrivait-il, et je pense que si l'on avait le temps, on pourrait écrire sur ce pays d'une manière plus exacte qu'on ne l'a fait jusqu'à ce jour". Et, donnant l'exemple, il rédigea d'intéressants mémoires, notamment sur l'irruption des eaux du Pont-Euxin dans la Méditerranée, sur la distribution des eaux en Turquie, et sur le système des eaux qui alimentent Constantinople, mémoires qui donnèrent lieu à des communications à l'Institut et à cet ouvrage. Antoine François, comte d'Andréossy, né le 6 mars 1761 à Castelnaudary (Aude), mort le 10 septembre 1828 à Montauban (Tarn-et-Garonne), est un général, hydrographe, et diplomate français de la Révolution et de l’Empire. M3-Et3