Amsterdam, Schneider, 1760. 1 vol. in-12, (17 x 10,5 cm) ; [2] ff., CXXVIII pp., [4] pp., 199 pp. Reliure en plein veau d'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Un coin frotté. Taches aux pages 99 et 189.
"Avec un Discours préliminaire Et des Réflexions sur le Goût par M. Formey."Principal ouvrage du Père André (Châteaulin, 1675 – Caen, 1764), jésuite ; il se vit retirer sa chaire de philosophie à Caen et Amiens car jugé trop sensible aux doctrines de Descartes.(Poids = 300 g.)
A Paris, du fonds de Ganeau: chez Crapart, 1770. In-12 de VII-[5]-501 pages, pleine basane beige, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre rouge. Coins frottés, épidermures.
Il s'agit là du premier traité d'esthétique paru en France. On note la présence de l'étiquette du libraire G. J. Manget au haut de la Cité à Genève donc pas très loin de chez nous aujourd'hui, qui vendait, outre des livres, des journaux, gazettes, et partitions de musique, des vins de Bordeaux de première qualités!
Paris, Crapart, Paris, Crapart1770 ; in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs et ornements dorés, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) VII pp., 2 ff. n. ch., 501 pp.L’Essai sur le Beau est l’ouvrage le plus important du Père André, un jésuite né à Châteaulin en 1764 mort à Caen en 1764. Il examine ici en quoi consiste précisément le beau dans le physique, dans le moral, dans les ouvrages d’esprit et dans la musique.La première édition avait paru, sans nom d’auteur, en 1741 et fut republiée sans l’autorisation de l’auteur à Amsterdam en 1759. Une nouvelle édition en 2 volumes, augmentée de six traités fut publiée à Paris en 1763 par l’abbé G. G. Guyot. Cette nouvelle édition posthume est conforme à celle de 1763 “nous avons cru faire plaisir au public de réunir les deux volumes en un, pour en faciliter l’acquisition. La perte que nous avons faite du respectable auteur, mort à Caen le 26 février 1764, nous a mis dans la nécessité de ne rien changer de la précédente édition...” (avis au lecteur). Le livre du Père André a été loué par Diderot, par Fréron et plus tard par Victor Cousin qui l’a réimprimé en 1843. Sommervogel I, 334. Pour la biographie détaillée du Père André et les tracasseries que lui valurent son cartésianisme et son admiration pour Malebranche, voir la longue notice de P. J. Levot dans Biographie bretonne I, 23-25. Bel exemplaire très frais.
A Amsterdam, chez J.H. Schneider, 1759. Un volume in-12 plein veau brun, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, plat supérieur portant la mention "Ex Dono D.D. A. Lechevalier", tranches rouges, [1f.], [1f.]faux-titre, [1f.]titre en rouge et noir, [3ff.], cxxxi pp. de discours préliminaire, 3 pp. d'avertissement, 192 pp. Ex-libris manuscrit en page de titre. Coiffe supérieure arasée, léger travail de vers en tête, néanmoins bon exemplaire.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Amsterdam.J.H.Schneider.1759.Avec un Discours Préliminaire et des Réflexions sur le Goût par Mr. Formey. Discours Préliminaire CXXXI pages. Avertissement de l'Auteur. Essai sur le Beau et Analyse de la Notion du Goût 192 pages. Catalogue des Livres Nouveaux . In-12 en veau raciné au dos à nerfs orné avec pièce de titre. Tranches rouges.Bon état. Coiffe supérieure manquante. Coins légèrement frottés.
Amsterdam chez J.H. Schneider 1759, in-12 (4)CXXXI-(1)192 pages. Modeste demi basane brune époque, papier des plats frottée; bon état intérieur. 240 gr.
Philosophe, disciple de Descartes, théologien et jésuite, le père André, par cet Essai sur le Beau, s'est acquis une réputation durable. Il est un des premiers, avec Hutcheson et Baumgarten, qui aient soulevé dans l'Europe moderne la question du Beau". (Vinet). La première édition est de 1741.