Cherche Midi 2000 265 pages 2000. 265 pages. Dans un contexte où les médias se font l'écho de revendications et de violences en Corse l'image de cette île devient trouble. On s'interroge. Qui sont les Corses ? Que veulent-ils ? Déjà en 1795 sir Gilbert Elliot vice-roi de Corse avait écrit : Je crois que ce peuple est une énigme dont personne ne peut être sûr de connaître la clef. Des livres d'historiens de sociologues de politiques de mémorialistes apportent des réponses. Mais une approche plus intime profonde et terrienne à travers les villages et le maquis corse ne permet-elle pas de mieux comprendre la mystérieuse âme insulaire ? André Giovanni avec la magie d'un style simple et poétique nous livre dans Les chemins de l'âme corse ses dialogues avec Sauveur le muletier de son village. Ce personnage habitué à cheminer seul avec ses bêtes par les chemins rocailleux de l'île nous révèle avec humour sa sagesse de vieil homme. C'est une sorte de Sancho Pança corse qui réagit face à la modernité qui envahit son île bouscule les traditions change les repères. Avec lui on perçoit mieux les contrastes de l'âme corse creuset où se fondent non sans soubresauts rites et appels à l'ouverture christianisme et paganisme. Des récits font intervenir d'autres personnages typiques : Tiburce Dorothée Jean Mathieu etc. Sans passéisme Les chemins de l'âme corse permet d'entrevoir dans quel sens cette île fascinante sanctuaire naturel encore préservé peut jouer le rôle d'une médiatrice pour lier l'ancien temps et le nouveau et ramasser tout ce qu'il faut de nostalgie pour porter plus loin un message d'espérance
EDITIONS DU ROCHER. 1993. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 323 pages. Envoi de l'auteur sur la page de faux titre: A monsieur Jean B... en témoignage d'admiration pour son oeuvre en son combat, André Giovanni.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Préface de Paul Guth. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Le Cherche-midi Editeur 2004 188 pages 21x15x1cm. 2004. Broché. 188 pages.
Très bon état couverture un peu défraîchie intérieur propre avec hommage de l'auteur
Cherche midi 2000 265 pages 14x21x2cm. 2000. Broché. 265 pages.
Très bon état intérieur propre bonne tenue
Editions du Rocher 1994 248 pages 23x14x2cm. 1994. Broché. 248 pages.
Bon Etat
Albatros, Paris, 1985. 2e édition. In-8, broché, 184 pages, couverture à rabats. Ex-libris manuscrit sur page de garde. Ex-libris manuscrit. Couverture partiellement jaunie. Bon exemplaire
ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Franco Cardini André Vauchez Bronislaw Geremek Giovanni Miccoli Jacques Rossiaud Christiane Klapisch-Zuber Enrico Castelnuovo Aron J. Gourevitch Collectif
Reference : CLA66SD
ISBN : 9782020102575
HACHETTE. 1964. In-4. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 91 pages illustrées en couleur - coins frottés. . . . Classification Dewey : 620-Art de l'ingénieur et activités connexes
DEVAUX PIERRE- GIANNINI GIOVANNI- VIREL ANDRE- FLACH LOUIS- FAVEREAU JACQUES Classification Dewey : 620-Art de l'ingénieur et activités connexes
CHERCHE MIDI ÉDITEUR. 1989. In-8. Broché. Etat d'usage, Coins frottés, Dos frotté, Pliures. 187 pages - 1er plat illustré d'un dessin en couleurs.. . . . Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
"Selon Alfred de Musset, "" Les chants désespérés sont les chants les plus beaux "". Les poètes ne sauraient-ils chanter le bonheur ? André Giovanni relève le défi et répond par cette belle anthologie qui donne envie de vivre. Oui, la vie est merveilleuse, surtout pour ceux dont les yeux de poète ont su garder intact l'éblouissement premier. Dès lors, tout s'éclaire et délivre des secrets d'amour : l'herbe et la mousse, la veillée sous la lampe, la route et l'aventure, la main tendue vers l'ami, le sein de l'aimée, le pain, le vin, les fleurs et même la fuite du temps dont la nostalgie restitue la beauté. D'Apollinaire à Verlaine, c'est un tour de France qui franchit les siècles et les paysages : Baïf, Louise Labé, Malherbe, Chénier, Vigny, Baudelaire. Dans cette ronde menée par les poètes, chacun vient chanter sa cantilène du bonheur. La muse française les inspire. Tendre, joyeuse ou gaillarde, ses accents sont multiples et contrastés. Le sens de la mesure, le goût de la belle cadence, la musicalité de notre langue y sont toujours présents. Cette anthologie a été composée à la façon d'un sourcier en quête de sources oubliées : les faire jaillir auprès des fleuves renommés et des fontaines reconnues, c'est la joie de la découverte. On voudrait être toujours altéré pour boire cette eau fraîche du bonheur si ondoyante et si fugace. Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils"
ROCHEFORT (Christiane) - GIOVANNI (José) - LEGUEBE (Eric) - ENDREBE (Maurice-Bernard) - STERNBERG (Jacques) - DOUCHET (Jean) - DAMASE (Jacques) - FELS (Florent) - CHRIST (Yvan) - LAURENT (Jacques) - PARINAUD (André) - collectif - ARTS (revue) -
Reference : 34430
Paris : Arts, 1959 - journal grand format en feuilles (42,8x69,5 cm), 12 pages abondamment illustrées - exemplaire plié en deux sans atteinte au texte - bon état général -
Au sommaire de ce numéro, Christiane Rochefort (Le tour de Paris en touriste), José Giovanni (Le policier un mauvais genre qui n'existe pas), Eric Leguebe (Le vrai visage de Don Quichotte est celui d'Ignace de Loyola), Maurice-Bernard Endrèbe (La bourse et la vie des romans policiers), la caricature en 8 leçons (II: les véhicules), Jean Douchet (une année de cinéma et une nouvelle vague), Florent Fels (Monticelli), Yvan Christ, Jacques Sternberg, etc.Fondée en 1952, animée par Louis Pauwels, André Parinaud et Jacques Laurent, la revue Arts a notamment ouvert ses pages à une large diversité d'écrivains. Arts est sans doute l'hebdomadaire qui rend le mieux compte de la vie intellectuelle française des années 1950 et 1960 (Arts a cessé de paraître en 1966).
Albatros, 1985, 1 volume de 190x235 mm environ, 195 pages, broché. Frontispice de Henri Landier. Légers plis de lecture sur le dos, sinon bon état.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Le Cherche Midi éditeur, 1991. Grand in-8 broché carré, couverture à rabats, 195 pages, illustré d'un frontispice par Henri Landier. edition originale, bon exemplaire.
Couverture souple. Format de poche. 188 pages.
Livre. Couverture de Giovanni Benvenuti. Editions Ditis (Collection : La chouette), 1961.
Apulée, Thérèse Aubray, [Jacques] Audiberti, Gustavo Adolfo Bécquer, André Bellivier, Georges Bernanos, William Blake, Alain Borne, Jean de Boschère, Joë Bousquet, Jacques Bibes, Emily Brontë, Bernard Champigneulle, Paul Claudel, Henri Daniel-Rops, Ruben Dario, Yanette Delétang-Tardif, John Donne, Laurent Drelincourt, Philippe Dumaine, Guy Dumur, Thomas Stearns Eliot, Louis Emié, José de Espronceda, Federico Garcia Lorca, Julien Green, Pierre Guéguen, Ralph Hodgson, Hugo von Hofmannsthal, Armand Hoog, Francis Jammes, Patrice de La Tour du Pin, Assia Lassaigne, Dom Leclercq, Jacques Madaule, Robert Mallet, Michel Manoll, Fernand Marc, Gabriel Marcel, George Meredith, Thomas Moore, Robert Morel, Marie Noël, Giovanni Papini, Gabriel de Retz, Rainer Maria Rilke, Robert Rochefort, Jean Rousselot, Albert-Marie Schmidt, Maurice Scève, Robert Speaight, Gertrude Stein, André Suarès, Miguel de Unamuno, Ilarie Voronca, William Butler Yeats, Paul Zumthor, [anonymes], …
Reference : 92308-C1944
(1945)
Paris (8, rue Garancière, 75006). Éditions Plon, coll. « Carte du Ciel ». In-8 (255x165), br. [138 / 178 p.] Dir. : Daniel Rops (fondateur) et Georges Braun 4 numéros en 4 livraisons du n° 1 (janvier 1946) au n° 4 (octobre 1947)
Collection complète en 4 numéros de cette revue à tirage limité. - Carte du Ciel, n° 1, 1er trim. 1946 [178 p.] / « Les Pléïades » Paul Claudel, Le Livre de Job, Daniel-Rops, Orphiques, Georges Bernanos, Ce que dit le Curé de Fenouille, Giovanni Papini, Seconde prière au Christ, Laurent Drelincourt, Inde Fervente. Sonnets Chrétiens, Robert Morel, Histoire de la Troisième personne, [anonymes mystiques], Paraboles Persanes, Armand Hoog, La Poésie et la grâce humaine, Patrice de la Tour du Pin, Offices. Note(s) :André Suarès, Saturne et le poète, [Poètes anglais de la nuit] Thomas Stearns Eliot, Thomas Moore, Emily Brontë, William Blake, George Meredith, Ralph Hodgson, Ilarie Voronca, En présence témoin, Louis Emié, Perséphone, Gabriel Marcel, Sous une autre lumière, [Poètes espagnols de la mort] Miguel de Unamuno, Federico Garcia Lorca, José de Espronceda, Gustavo Adofo Becquer, Ruben Dario, Yanette Delétang-Tardif, Suite dans le goût du funèbre, [Petit florilège saturnien] Thérèse Aubray, André Bellivier, Jacques Bibes, Jean de Boschère, Guy Dumur, Assia Lassaigne, Fernand Marc, Gabriel de Retz, Jean Rousselot, Paul Zumthor, John Donne, Mort de la mort. Ill. : Rodolphe Bresdin. Note(s) : [1550 ex.] Carte du Ciel, n° 3, [21] mars 1947 [148 p.] / « Clair de terre » Georges Braun, Présentation, Pierre Guéguen, Planète Terre, Robert Speaight, Pietas Telluris, Francis Jammes, Deux poèmes inédits, Robert Mallet, Francis Jammes, poète géorgique, Michel Manoll, Les Saisons de la Terre : Printemps, Alain Borne, Été, Philippe Dumaine, Automne, Louis Emié, Hiver, [Jacques] Audiberti, Véronique - Terre, cruelle image, Bernard Champigneulle, Le sens de la terre dans la peinture contemporaine, Hugo von Hofmannsthal, Heures de la Terre, Jacques Madaule, Les Mythes géographiques dans l’œuvre de Paul Claudel, Robert Rochefort, Les fruits de la Terre, Dom Bernardet, Liturgie de la Terre (textes choisis), T.S. Eliot, Deux poèmes d’Ariel. Ill. : Chapelain-Midy, Brianchon, Fontanier, Roland Oudot, Dries, … Note(s) : [1550 ex.]- Carte du Ciel, n° 4, octobre 1947 [12-156 p.] / « Lunaires » Julien Green, Le mannequin (récit), Marie Noël, Jugement (poème), Apulée, Prière à Isis-Lune, W.B. Yeats (prix Nobel), Chants d’Irlande, Gertrude Stein, Tendres boutons, Maurice Scève, Aspects de Délie-Lune, Rainer Maria Rilke, Lettres à Elya, Albert-Marie Schmidt, Lunaire Laforgue, Joë Bousquet, L’ombre de lune, Dom Leclercq, Symbolique chrétienne de la Lune (textes recueillis). Trad. : Alliette Audra (W.B. Yeats), Jean de Montlyard (Apulée [trad. de 1602]), Marcel Pobé (R.M. Rilke). Ill. : Georges Braun, …
Frédérica,Borel Christian - Koger Géo,D'Anzi Giovanni - Koger Géo,Chanu André
Reference : 20981
(1954)
P., Éd. de Marly / Albatros, 1985, gr. in-8, br., couv. à rabats, 190 pp., portrait-frontispice de Henri Landier, index. (L.)
Édition originale.Ex. sur vélin Sirène.Préface de Gustave Thibon.
JEAN DE RIPA [GIOVANNI DA RIPA, JEAN DE LA MARCHE] (& COMBES Andre, ed.)
Reference : F80724
(1961)
Paris, Vrin 1961 xxxv + 433pp., signé avec dédicace par A.Combes au savant augustinien Eelcko Ypma, 25cm., pour la plupart non coupé, dans la série "Textes philosophiques du moyen age" volume 8, br.orig. (manque de papier au dos en tête) protogé par papier de cristal, texte et intérieur en bel état, introduction en français & texte de Jean de Ripa en latin, F80724
Cherche midi 2004 172 pages 14x20x1cm. 2004. Broché. 172 pages.
Très bon état couverture un peu ternie avec hommage de l'auteur
Editions du Rocher 2002 381 pages 14x22x3cm. 2002. Broché. 381 pages.
Bon Etat cependant couverture ternie intérieur propre
Paris, Albatros, 1985, in-8, 195pp, broché, Exemplaire en parfait état de l'édition originale sur papier d'édition. Très bel envoi manuscrit de l'auteur! 195pp
Paris Le Cherche Midi / 1989 Grand In-8 Collection " Espaces " Oui la vie est merveilleuse , surtout pour ceux dont les yeux de poète ont su garder intact l'éblouissement premier . - 190 p. , 450 gr.
Couverture rigide Comme neuf 1ère Édition
LE CHERCHE MIDI.. 2000.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 177 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Anthologie. Collection espaces. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
LE CHERCHE MIDI ÉDITEUR. 1995. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. partiel. décollorée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 188 pages - 1er plat illustré d'un dessin en couleurs.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Le lecteur retrouvera dans ce livre tout ce que la femme inspire à l'homme : aveux, espoirs insensés, soupirs, regrets, enthousiasmes, confessions déchirantes, délires passionnels, dépits, colères, caprices érotiques, cris de passion. Eve ! Obsédante et fatale, cruelle, tendre, amoureuse ou allumeuse, perverse ou consolatrice. Eve, émouvante dès les premiers instants, possessive, conquérante... Mais aussi, épouse fidèle, aimante et fondatrice. Cette anthologie reflète un choix subjectif, c'est le risque pris et assumé par l'auteur qui souhaite faire partager ses émotions. Il vaudrait que chaque poème ravive la flamme d'amour pour la beauté. Après deux anthologies de poésie dont l'une sur le bonheur et l'autre sur l'amour, voici le dernier volet d'un triptyque voué à celle sans qui rien ne serait. Classification Dewey : 841-Poésie