André de Richaud (1907-1968), poète, écrivain. L.A., sd, 1p in-12 (carte postale). Au peintre surréaliste Frédéric Delanglade (1907-1970) qui illustra un ouvrage de Richaud. « Penses à demander les conditions peinture pour le Blumenthal. Je le fais pour la littérature. On a jusqu'au 31 mars, je crois. A toi. Depuis mardi. Tu trouveras adresse sans doute l'annuaire des téléphones. Vérification faite pas de fondation Bl. sur l'annuaire. Envoie adresse si tu la trouve. Je pense que c'est 15 Bd de Montmorency ». Cette curieuse lettre a-t-elle un lien avec l'ouvrage de Richaud illustré par Delanglade ? Le droit d'asile fut publié en 1937. [179]
André de Richaud (1907-1968), poète, écrivain. L.A.S., Cannes, 24 août 1942(?), 1p in-12. Au peintre surréaliste Frédéric Delanglade (1907-1970) qui illustra un ouvrage de Richaud. « Cher Frédéric, merci du dessin. Je l'enverrai le moment venu. Morin vient ici le premier pour quelques jours. Je penses que tu ne tarderas pas aussi. Jeanne [Léger, épouse de Fernand] toujours à Paris mais je me débrouille au point de vue fric et je suis bien. J'écrit le mauvais tambour battant. Je fais du fric. Espérons qu'on pourra rigoler un peu pour Carmen. Je t'embrasse encore et te remercie. André. Je suis de plus en plus amoureux !! ». Belle lettre amicale pendant la guerre. [179]
André de Richaud (1907-1968), poète, écrivain. L.A.S., 9 décembre 1933, 1p in-12. Au peintre surréaliste Frédéric Delanglade (1907-1970) qui illustra un ouvrage de Richaud. Carte ne portant que l'adresse et « A toi. André ». [179]
André de Richaud (1907-1968), poète, écrivain. L.A.S., 7 octobre 1942, 1p in-12. Au peintre surréaliste Frédéric Delanglade (1907-1970) qui illustra un ouvrage de Richaud. « Cher Frédéric, je t'envoie par le même courrier un très beau portrait de moi. Tu n'en as pas. Utilise le au mieux mais je serais très désireux de le voir quelquepart. Je laisse rien (?). Surtout ne le perds pas. Tu sais que je te crois très sérieux pour ces choses. Je dine ce soir avec William Aguet [acteur]. J'embrasse tous les contrebandiers et même toi qui est contrebandier amorale. .ettre de Paul qui est un canari. A vous. Amitiés. André ». Beau courrier amical. [179]
André de Richaud (1907-1968) pièce autographe non signée 1 f., 1 p., 13,2x4cm. Pièce autographe intéressante dans laquelle le poète se montre assez piquant quant au génie de Picasso : "La chose ridicule : du moment qu'il est reconnu — par qui ? — que Picasso est un génie, il a le droit de tout faire. On pourrait ajouter : il a aussi le droit de bien faire" [on pourrait aussi bien lire "rien faire" au lieu de "bien faire" mais la syntaxe de la phrase serait assez douteuse sous la plume de Richaud : il écrirait "de ne rien faire" au lieu de "de rien faire".] Bel autographe
RICHAUD (André de) écrivain, poète et dramaturge français (1907-1968)
Reference : 38BC22
Correspondance amicale avec toutefois dans une de ces trois lettres, une surprenant confession très probablement liée à un évènement précédent, pour lequel le poète éprouve le besoin d’exprimer ses regrets et excuses à Céleste, se définissant de « Confesseur Publique ». Il lui avoue et qu’il y a « des choses qui font mal à l’âme », et qu’il souffre beaucoup, « d’avoir une fois avec vous, été fourbe et menteur. Je vous demande très humblement, et si vous avez la gentillesse de me le permettre, très gentiment pardon ». Dans une seconde lettre il lui apprend qu’il est à Saujon en Charente Maritime, à la pension Quies, « Excusez moi de ne pas vous avoir écrit plus tôt mais on m’a fait un traitement à mourir. Ça va mieux… ». Enfin, la dernière lettre, fait référence au voyage qu’il vient de faire, « un voyage horrible à cause de la chaleur », et c’est en hâte, qu’il lui adresse cette lettre de Fontaines Si Martin, où il se trouve. « Hier, j’ai été un peu bousculé par l’atmosphère d’ailleurs charmante de cette maison. Le papa et la maman sont délicieux mais cinq garçons de 22 à 17 ans, ça fait quand même un peu plus de bruit que Mr Albaret !... A table, c’est le collège, la nuit c'est la caserne !... ». Il souligne qu’il est fatigué. « Cette détende de mes nerfs m’oblige à rester étendu toute la journée au bord de la Saône… ».