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‎[REVUE] Antoine Adam, Jean Aicard, Marc Alyn, Jean Babelon, Yvette Barre-Barteaux, Camille Barthélémy, Jacques Baudou, Pierre Béarn, Camille Belliard, Louise Bellocq, Luc Bérimont, Charles Bertin, Jeannette Besançon-Flot, Paul Bialais, Jean Biès, Maurice Blin, Françoise Blond, Georges Bouillon, Maurice Bourg, Charles Braibant, Benoit Braun, Thomas Braun, André Breton, Suzanne Briet, Carlo Bronne, Roger Brucher, Charles Bruneau, Jean-Paul Brunet, Pierre Brunon, Roger Caminade, Albert Caquot, Jules Carrez, Carzou, Jean Cazenobe, Robert Cecconello, Elise Champagne, J. Charlet, Suzette Clément-Bodart, (Colette), Hubert Collin, Colonel Compagnon, Pierre Congar, Yves Congar, René Constant, Roger Cordier, Raymond Creuze, (Vera Cuningham), André Danjon, (Dante), Marcel Dardoise, Paul Dauchy, René Daumal, L.R. Dauven, Gabriel Delattre, Marie Delcourt, Bernard Delmas-Payer, Paul Denis, Victor Demanet, Patrick Demouy, Marcel Derwa, André Dhôtel, Marie-Thérèse Donnay, Gustave Doré, Michel Doury, Paul Dresse, Blaise Druart, Henri Druart, René Druart, Jean Ducasse, (Charles Duits), André Dulière, René Dumesnil, René Dürrbach, M. Failly, Lionello Fiumi, (Flaubert), Yves Florennes, Jean Follain, Paul Fort, Maud Frère, Raymond Gailly, André Galland, Yves Gandon, Jean-Pierre Gehin, Maurice Genevoix, Pierre Gentil, Gabriel Germain, Giacomelli, Yves Gibeau, R. Gillard, Michel Gillet, Willy Gilson, (Godefroy de Bouillon), Robert Goffin, E. Golfouse, Armand Got, Grandville, (Grévisse), Henri Guillemin, Guillevic, Paul Guth, François Héber-Suffrin, Jean Héber-Suffrin, Maurice Henry, (François de Herain), Jean Héraux, Dominique Hoizey, Robert Hossein, Houdon, Marie Howet, Lucien Hubert, Georges Jacquemin, Adrien Jans, Raymond Jubert, Hubert Juin, Anne-Marie Kegels, Frédéric Kiesel, Françoise Korganov, Maurice Kunel, Elisabeth de La Mauvinière, Henry de La Tour, Denise Laborde, Marcel Lallemand, Armand Lanoux, Georges Laurent, Jean L'Herbault, France Lambert, Armand Lanoux, Georges Laurent, Paul Leclers, Camille Lecrique, Suzette Lefèvre, Jean Leflon, Fernand Léger, Jeannine Lelièvre, Jules Leroux, Jean Levy, Jacques-Gérard Linze, J.K. Longuet, Gérard Macé, (André Malraux), Pierre Manil, Jean Marchal, Maugis, André Maurois, Jean Mazeraud, Mehul, P. Michel, (Albert Mockel), Arsène Muzerelle, (Agnès Nanquette), Général Nerot, Alphonse de Neuville, Etienne Noiret, Général Noiret, (Marcel Noppeney), Pierre Nothomb, Christine Orbey, Michel Pakenham, (Paul Palgen) (Georges Paulet), Jean Paulhan, Joséphin Péladan, Louis Pergaud, Patrick Perin, Régine Pernoud, Pierre Petitfils, Pierre-Luc Petitjean, André Pézard, Jean Piaubert, Gaston Picard, Michel Picard, Marie-Pierre Pinard, Maurice Piron, Charles Plisnier, Henri Pourrat, J.-M. Poussart, Michel Prince, Jean Renac, Paul Renaudin, Patrick Reumaux, Graham Reynolds, Pierre Richard, Arthur Rimbaud, René Robinet, Jeanne Roge, Jean Rogissart, Pierre Rogissart, Elyane Ronnet, Félicien Rops, Elisabeth Rouy, Noël Ruet, Christophe Ryelandt, Saint-Pol-Roux, Jacques Saunier, Michel-Paul Sécheret, Pierre Seghers, Jean Servais, Arsène Soreil, Michel Taillandier, Roger Taillardant, Stéphane Taute, André Theuriet, Marcel Thiry, Charles Thomas, Jacques Thomas, Eva Thomé, Gaston Titaux, Suzanne Tourte, Marc-Edo Tralbaut, Noël Tuot, Jacques Vadon, (Roger Vailland), Jean-Paul Vaillant, Philippe Vaillant, Edmond Vandercammen, Jacques Vaucherot, (Verlaine), Max Vilain, Y. Vineuil, René Violaines, Robert Vivier, Patrick Vloebergh, Jean-Claude Vuaroqueaux, Louise Weiss, Elie Willaime.‎

Reference : 5194

‎LA GRIVE, 1958-1972. 33 fascicules in-8, agrafés ou brochés.‎


‎Manquent les numéros 101-106, 108, 127, 130, 133-137, 139, 143, 146, 154. [5194]‎

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‎[MANUSCRIT]. GROSDIDIER (André).‎

Reference : 225695

‎[Correspondance active]..‎

‎12 janvier 1938 - 13 mai 1940 54 pièces in-4 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Important et émouvant dossier qui réunit les lettres, généralement longues, envoyées avant et pendant la "drôle de guerre" par André-Henri Grosdidier, dans le civil boucher chez un dénommé Mussard à Viroflay, mais à l'armée caporal-chef, puis sergent dans la 3e Compagnie du 8e Régiment de Zouaves. Cette unité devait, avec la 12e division d'infanterie motorisée, être détruite lors de la bataille de Dunkerque. Né à Boynes le 28 juillet 1918, André mourut d'ailleurs au combat lors du repli de son régiment sur Dunkerque le 27 mai 1940 à Péronne-en-Mélantois (Nord). Il est inhumé au cimetière de Péronne (à gauche, allée centrale).Les destinataires sont ses deux parents, qui vivent à Versailles, à l'exception d'une missive adressée à sa cousine Marie (cf. n° 33). La séquence temporelle couverte par cette correspondance correspond aux débuts de son service militaire (peloton effectué à Mourmelon, déjà à l'époque grand camp d'exercices), bientôt transformé en service d'active par suite des mobilisations (partielle le 23 septembre 1938, générale le 1er septembre 1939), puis de la déclaration de guerre. L'essentiel tourne, on ne s'en étonnera pas, autour des soucis du quotidien, et les colis envoyés par la famille tiennent une place d'autant plus importante qu'ils sont bien garnis et très copieux. C'est dans ce genre de petits détails que l'on peut reconstituer au plus près l'étonnante période d'inactivité et d'incroyable ennui, d'indiscipline et de combines aussi, qui a précédé l'offensive de mai 1940.[Avant la guerre :] 1. De Mourmelon [Marne], le 12 janvier 1938 : André, intégré au "peloton" (équivalent des "classes" ultérieures) pour devenir caporal, change de chambrée. - 2. De Mourmelon, le 15 mars 1939 : sur la proximité d'un examen, sur les exercices de tir. - 3. De Mourmelon, le 8 avril 1939 : André s'habitue à sa nouvelle compagnie. Reçu dix-huitième du régiment à l'examen, il effectue sa première garde. - 4. De Mourmelon, le 12 avril 1939 : André touche un nouveau paquetage, et se prépare à un déplacement imminent. - 5. De Mourmelon, le 6 mai 1939 : sur le retour du capitaine de la compagnie ("Notre capitaine est revenu, il aurait mieux fait de rester où il était. Pourtant, il ne faut pas que je me plaigne, car depuis qu'il est revenu, je l'ai pas apperçu une fois"). - 6. De Mourmelon, le 16 mai 1939 : sur les manoeuvres à venir. - 7. De Mourmelon, le 22 mai 1939 : sur un gros rhume et sa prochaine permission. - 8. De Mourmelon, le 7 juillet 1939 : sur le défilé du 14 juillet auquel le régiment participera (mais pas la compagnie d'André). - 9. De Mourmelon, le 11 juillet 1939 : sur une escapade à Reims du dimanche précédent, pour aller voir une course automobile, et sur les prochaines manoeuvres à Sissonne. - 10. De Mourmelon, le 15 juillet 1939 : ennui majeur au camp à cause de l'absence de la plupart des compagnies du régiment (qui se trouve à Paris pour le 14 juillet). - 11. De Sissonne [Aisne], le 25 juillet 1939 : sur le trajet à pieds de Mourmelon au camp de Sissonne ("Nous sommes partis de Mourmelon mardi matin à pieds. Nous avons fait 85 ks en 3 étapes, nous avons cantonné deux nuits. La marche n'était pas des plus faciles ; j'en ai bavé comme un Russe"). - 12. [De Mourmelon], le 23 août 1939 : lettre de retour de permission.[Une fois la guerre déclarée :] 13. Du 14 septembre 1939 [vers Siercq-les-Bains, Moselle] : les opérations de guerre ont commencé ("Depuis quatre jours, nous sommes en première ligne, nous sommes comme les lapins dans des trous. Le secteur est assez calme. Ce matin, nous avons progressé de 1 km sans aucun coup de fusil. Les Boches ont déménagé hier soir sous l'avance du 3e bataillon. Jusqu'ici il n'y a pas eu de casse chez nous"). - 14. Du 15 octobre 1939 : billet sur l'ordinaire en campagne. - 15. De Soupir [Aisne], le 19 octobre 1939 : sur l'amélioration du service du courrier, et l'interdiction faite désormais aux familles de venir visiter les zouaves dans la zone des armées. - 16. De Soupir, le 21 octobre 1939 : l'ennui s'installe ("Avec leur coup de ne pas donner de perm, il commence à y avoir pas mal de cafareux et pas mal de types qui se cuitent"). - 17. De Soupir, le 27 octobre 1939 : réception d'un généreux colis. - 18. De Braye-en-Laonnois [Aisne], le 1er novembre 1939 : sur le déménagement depuis Soupir (Braye se situe à seulement six kilomètres). André a quartier libre en ce jour de la Toussaint, et il fait connaissance avec d'autres camarades. - 19. De Braye-en-Laonnois, le 6 novembre 1939 : "On se croirait presque en temps de paix". - 20. De Braye, le 19 novembre 1939 : porte essentiellement sur les travaux de la maison de campagne de ses parents (à Reverseaux, dans l'Yonne). "Par moments, je voudrais avoir dix ans de plus pour savoir si un jour j'arriverai à quelque chose. Tu me dis qu'il y aura une pièce pour ma femme et mes gosses, je suis bien content en ce moment de ne pas être marié comme certains, et même de n'avoir aucune attache". - 21. D'Obréchies [Nord], le 20 novembre 1939 : le nouveau séjour d'André,à dix kms de la frontière belge, ne le réjouit guère, comme on peut le lire : "Nous sommes maintenant dans la région du Nord, et dans un vrai trou. Nous sommes dans un pays de deux cents habitants (...) et je crois même que les habitants sont ravitaillés par les corbeaux en hiver". - 22. D'Obréchies, le 26 novembre 1939 : installation dans une grange glaciale, colis (dont un très généreux de Mme Mussard, patronne d'André) et projets de permission. - 23. D'Obréchies, le 28 novembre 1939 : envisage l'invasion de la Belgique (mais "nous n'en sommes pas encore là"). - 24. D'Obréchies, le 1er décembre 1939 : "Nous faisons des travaux à 4 kms de la frontière belge, tout baigne dans l'eau, c'est très intéressant, nous suivons les traces du Zouave de l'Alma. De la façon dont nous sommes placés, si la Belgique se trouvait envahie, nous nous trouverions en première ligne pour changer ..." - 25. D'Obréchies, le 4 décembre 1939 : sur un dimanche passé au cinéma de Ferrières-la-Grande. - 26. D'Obréchies, le 8 décembre 1939 : sur une prime de 105 francs versée pour le séjour sur la ligne. - 27. Du 12 décembre 1939 : sur l'installation d'une cantine de compagnie, dont André assure la tenue. - 28. Du 17 décembre 1939 : sur la poursuite de ses activités de cantinier ("Je ne suis pas guerrier pour deux sous"). - 29. De Sars-Poteries [Nord], le 23 décembre 1939 : sur le nouveau déménagement et le cantonnement dans une ancienne verrerie en démolition, endroit lugubre et en partie effondré. - 30. De Sars-Poteries, le 27 décembre 1939 : voeux de bonne année et repas de Noël ("Le 24 soir et 25 qu'est-ce qu'il y a eu comme viande saoûle .."). - 31. De Sars-Poteries, le 1er janvier 1940 : sur un prochain changement de cantonnement. - 32. De Sars-Poterie, le 3 janvier 1940 : réception de colis ; tristesse du jour de l'an. - 33. De Sars-Poterie, le 4 janvier 1940 [à sa cousine Marie] : voeux et nouvelles du cantonnement (lettre transmise par la destinataire à la mère d'André, désormais "Madame veuve Grosdidier" en juillet 1962). - 34. De Sars-Poteries, le 8 janvier 1940 : André repasse chef de groupe et s'ennuie de plus en plus ("Malgré que le pays soit mieux que les autres, il me dégoûte de plus en plus. L'on ne peut pas sortir sans se retrouver dans un bistro, c'est tout ce qu'il y a dans le pays comme distraction. Il y a cinq ou six épiceries, l'on n'y trouve que ce que nous n'avons pas besoin, ils manquent de tout"). Multiplication des punitions et consignes. - 35. De Sars-Poteries, le 9 janvier 1939 : sur la prochaine remontée en ligne. - 36. De Sars-Poteries, le 11 janvier 1940 : sur une prise d'armes au QG anglais d'Arras où le 8e Zouaves est intervenu. - 37. [De Sars-Poteries], le 15 janvier 1940 : "Je ne sais pas trop quoi vous raconter aujourd'hui tellement c'est toujours pareil". - 38. De Levergies [Aisne], le 22 janvier 1940 : nouveaux déplacements et cantonnements, le groupe s'occupe à faire des crêpes. - 39. [De Levergies], le 24 janvier 1940 : froid, neige et colis ("C'est tout de même révoltant de voir des embusqués se plaindre. Je serais Daladier, je les mettrais à la gamelle et quinze sous par jour comme les copains, et j'estime qu'ils n'auraient même pas le droit de se plaindre, car ils auraient encore l'avantage de coucher et d'être chez eux pendant leurs heures de loisir"). - 40. Du 25 janvier 1940 : réception de colis. - 41. Du 29 janvier 1940 : réception de nouveaux uniformes. - 42. Du 1er février 1940 : "Je ne vois rien d'extraordinaire à vous dire, notre vie est toujours calme et uniforme". - 43. Du 4 février 1940 : détail du repas du dimanche (sardines, asperges, civet de lapin, purée et deux tartes). - 44. Du 29 février 1940 : reprise de la correspondance après une permission de dix jours. - 45. Du 15 mars 1940 : chute de neige et rhume. - 46. Du 18 mars 1940 : André réagit avec étonnement à la nouvelle que son père, ancien de 1914 (et né en 1894) pourrait de nouveau être mobilisable. - 47. Du 21 mars 1940 : sur une manoeuvre de nuit. - 48. Du 26 mars 1940 : colis et marches. - 49. Du 4 avril 1940 : sur une permission très proche. - 50. Du 20 avril 1940 : sur un supplément de solde de 2.50 francs par jour. - 51. Du 1er mai 1940 : sur sa nomination comme sergent, et son premier repas au mess.[Une fois commencée l'offensive des Ardennes :] 52. Du 10 mai 1940 : sur la suppression de toutes les permissions (la percée allemande est de ce jour). - 53. Du 11 mai 1940 : "Nous sommes tranquilles en ce moment. Le temps passe assez vite, nous jouons à la belote, au jaquet, un peu à tout quoi". - 54. Du 13 mai 1940 : "Nous sommes toujours dans le même pays pour le moment. Je ne sais pas si nous y moisirons encore longtemps. Nous sommes pénards : plus d'exercices, rien, c'est du vrai repos, boire, manger, dormir, nous allons engraisser".Cette missive au contenu incroyablement insouciant semble bien être la dernière de l'infortuné sergent auquel ne restaient que 15 jours de vie. Une phrase surlignée d'encre violette a beau préciser : "Sommes en état d'alerte depuis jeudi". Ses parents ne devaient plus avoir de nouvelles. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[André-Pierre Arnal] - ‎ ‎Bernard Teulon-Nouailles & André-Pierre Arnal‎

Reference : DMI-1196

(1994)

‎ Éphémérides. Édition originale. Livre-objet unique avec 2 peintures originales ou arrachements d'André-Pierre Arnal. ‎

‎MAGNIFIQUE LIVRE D'ARTISTE DE BERNARD TEULON-NOUAILLES ET ANDRÉ-PIERRE ARNAL COMPOSÉ D'UN ÉPHÉMÉRIDE POÉTIQUE ET DE DEUX PEINTURES ORIGINALES OU ARRACHEMENTS DE L'ARTISTE Bernard Teulon-Nouailles & André-Pierre Arnal, Éphémérides, Montpellier, Éditions Luis Casinada, 1994, 28x12 cm. Édition originale. Exemplaire absolument unique. Un livre d'artiste-objet composée d'une boîte cartonnée noire, orné sur le "couvercle" d'une peinture originale ou arrachement par André-Pierre Arnal, sous lequel on trouve un feuillet de papier contrecollé imprimé avec le nom de l'auteur, le titre, le nom de l'artiste, le nom de l'éditeur et la date de publication. Une fois la boîte ouverte, un éphéméride poétique de 137 feuillet imprimés vissés sur un support en carton entièrement peint par André-Pierre Arnal dans lequel l'auteur a joué avec habileté poétique sur la forme et le fond de l'éphéméride et son principe d'arrachement quotidien d'une feuille et la manière même de l'art d'André-Pierre Arnal fait lui aussi d'arrachement. Il a été tiré de cet ouvrage 40 exemplaires. Tous sont numérotés et signés par l'artiste et l'écrivain. Le nôtre est justifié à la mine de plomb 26 et signé par André-Pierre Arnal et BTN au colophon. * ** Né en 1939, à Nîmes, André-Pierre Arnal vit et travaille à Paris. Son travail est reconnu dès les années 1966-1968 alors qu'il joue un rôle fondateur au sein du groupe Supports/Surfaces. Novateurs, les artistes de ce groupe s'inscrivent en rupture avec l'art figuratif ainsi que son utilisation trompe-l'oeil de la perspective qu'ils qualifient de trompe-l'esprit. Ils affirment la fonction non représentative de la peinture et orientent leurs recherches sur les deux éléments constituants de l'œuvre : le support et l'inscription de la couleur. Ainsi, dès ses débuts l'artiste André-Pierre Arnal s'engage dans le domaine du signifiant en art. Depuis les années 1980, son œuvre s'est complexifiée grâce à des recherches et expérimentations toujours inventives où parti pris matérialiste, empreinte de l'aléatoire et curiosité tiennent une place majeure. Féru de musique et de littérature, André-Pierre Arnal considère la peinture comme une sorte d'écriture - où le support est abstrait qu'une feuille blanche pour l'écrivain et la page de livre pour le lecteur. Son œuvre se veut une série de variations picturales, violente et subtile, autour de la réflexion de Victor Hugo : "Les mots sont les passants mystérieux de l'âme". Après son exposition remarquée au musée Fabre de Montpellier en 2021, puis tout récemment sa présence aux côtés de Simon Hantaï dans l'exposition "Au coeur de l'abstraction", à la fondation Maeght en 2022, les contributions de André Pierre ARNAL au monde du livre d'artiste se font nombreuses, notamment aux Éditions du Bourdaric. Les Éphémérides, parues en 1994, sous forme de livre-objet publié par les Editions Luis Casinada, déclinent toutes les acceptions du mot « arracher »dans le sillage de l'art d'André-Pierre Arnal. Elles doivent également beaucoup à l'influence d'Henri Michaux. Les abstractions d'André-Pierre Arnal sont tout sauf le fruit du hasard. Selon l’esthéticienne Carole Talon-Hugon, Arnal produit des arrachements avec justesse, avec méthode ; il obéit à des rites qu’il choisit ; il dispose huit seaux de peinture acrylique de différentes couleurs et, il se donne des règles : "la répétitivité de l’ordre des actes accomplis n’est pas une pratique rodée, mais une cérémonie” ; les couleurs mêlées décident les formes. Matrice et toile sèchent l’une à l’autre. (...) Lentement, le peintre va, avec précaution, soulever un coin de la toile (un bruit, quelques graciles craquements), puis les deux et, d’un coup, tirer, extraire, séparer. Sec, le son éclate ; le son se déploie, déchirure, écorchement des peaux l’un à l’autre. (...) Séparée, mais désormais empreinte, la toile est travaillée. C’est-à-dire grattée, nettoyée des lambeaux de peau colorée qui ont intégralement adhéré ou de ceux que le hasard, quoique contrôlé, a non moins bellement guidés, peinte encore, recouverte, pochée dans les interstices (...)". Et Marie- Domitille Porcheron note : "Le peintre relève la toile, la tend sur un châssis et retrouve sa planéité : une autre dimension. J’ai vu alors surgir des pays entiers, des montagnes formidables, des fissures qui ouvraient des vallées colorées". Ces Arrachements seraient alors des illuminations". * ** Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue) , critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin « pour » les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en signé héritier des ekphrasis ou transposition d'art. Magnifique exemplaire en parfaite condition, absolument unique, fort désirable. État de fraicheur irréprochable. Envoi soigné, assuré. Livraison en main propre possible sous condition.‎


Librairie À la Demi-Lune - Aigues-Vives

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EUR200.00 (€200.00 )

‎T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.‎

Reference : 79375

(1888)

‎Anthologie des poètes français du XIXème siècle. 1762-1817 / 1818-1841 / 1842-1851 / 1852 à nos jours. En 4 tomes. Complet. ‎

‎Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud. ‎


Phone number : (+32) 470 87 87 88

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‎[Jean PIcart le Doux.Aizpiri Mariano Andreu Berthommé-Saint-André Yves Brayer Bernard Buffet Christian Caillard Chapelain-Midy Michel Ciry Lucien Coutaud Dignimont Fontanarossade Gallard GoergGruau Sala André Hambourg Jansem Mac'avoy André MInaux Clément ServeauTerechkovitch Louis Touchagues Pierre-Yves Trémois] - ‎ ‎LYAUTEY Pierre, COGNIAT Raymond & CALVET henri (Sous la direction de)Illustrations originales de Aizpiri, Mariano Andreu, Berthommé-Saint-André, Yves Brayer, Bernard Buffet, Christian Caillard, Chapelain-Midy, Michel Ciry, Lucien Coutaud, Dignimont, Fontanarossa, de Gallard, Goerg, Gruau Sala, André Hambourg, Jansem Mac'avoy, André MInaux, Clément Serveau, Terechkovitch, Louis Touchagues, Pierre-Yves Trémois & Jean PIcart le Doux.Textes originaux de Henri Amouroux, le Pasteur Boegner, Edouard Bonnefous, le duc de Castries, Jacques Chastenet, Adrien Dansette, Marcel Dunan, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Jacques Fauvet, Jean-Paul Garnier, Jean-Jacques Hatt, Louis Hautecoeur, le Maréchal Huin, Le duc de la Force, Paul Lescourd, Le duc de Lévis Mirepoix, Pierre Lyauthey, Louis Martin-Chauffier, Charles-Edmond Perrin, Marcel Reinhard, Edouard Salin, Le Général Weygand. ‎

Reference : 7932

‎HISTOIRE DE LA FRANCE.‎

‎ PARIS, Club du livre - Sans date, 1962 - 4 volumes. grand in-4 reliés éditeur, plein chagrin rouge, illustré d'une francisque or et noir incrustée, tête dorée, sous emboîtages bordés & illustrés - MIse en page, ornements typographiques de Loius Ferrand, reliure, gardes et étuis de Jean PIcart le Doux - 270 pages env chaque volume - PARFAIT ETATIllustrations originales de Aizpiri, Mariano Andreu, Berthommé-Saint-André, Yves Brayer, Bernard Buffet, Christian Caillard, Chapelain-Midy, Michel Ciry, Lucien Coutaud, Dignimont, Fontanarossa, de Gallard, Goerg, Gruau Sala, André Hambourg, Jansem Mac'avoy, André MInaux, Clément Serveau, Terechkovitch, Louis Touchagues, Pierre-Yves Trémois. Textes originaux de Henri Amouroux, le Pasteur Boegner, Edouard Bonnefous, le duc de Castries, Jacques Chastenet, Adrien Dansette, Marcel Dunan, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Jacques Fauvet, Jean-Paul Garnier, Jean-Jacques Hatt, Louis Hautecoeur, le Maréchal Huin, Le duc de la Force, Paul Lescourd, Le duc de Lévis Mirepoix, Pierre Lyauthey, Louis Martin-Chauffier, Charles-Edmond Perrin, Marcel Reinhard, Edouard Salin, Le Général Weygand. ‎


‎ Ouvrage paru à l'occasion de l'exposition "Histoire de la France et Ecole de Paris" inaugurée le 3 décembre 1962 à la galerie Drouant. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

A l's.p.rance - Brest

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‎Prétexte - Cahier André Gide‎

Reference : 69324

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EUR12.00 (€12.00 )

‎RIPERT-MONCLAR (André Victor Amédée, marquis de), L'OMNIUM‎

Reference : 38526

‎Recueil de 19 pièces autour de l'OmniumAndré Victor Amédée Ripert-Monclar (1807-1871).Page de titre calligraphiée à l'époque:" Association de l'Omnium, Banque à Fonds Unis".1- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Association de l'Omnium. Banque à fonds unis. Raison sociale: A. de Ripert-Monclar et Cie (). S.l.n.d. [Paris, 1838]. In-4, 4 p. Présentation de l'Omnium, liste des membres de l'Administration provisoire et du Conseil judiciaire. Souscription. 2- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Document calligraphié à l'époque décrivant l'Omnium. S.l.n.d. [Paris, 1838]. In-4, 8 feuillets manuscrits au recto."L'Omnium est une vaste association instituée sur les bases suivantes:"3- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Association de l'Omnium. Banque à fonds unis. Exposé sommaire. [Paris], Imprimerie d'A. Everat et Cie, s.d. [1838]. In-8, 6 p. imprimés sur 2 colonnes et (1) f. blanc. Timbre royal tamponné sur la p. 2.4- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Association de l'Omnium. Banque à fonds unis. Acte de Société. Paris, Bureaux de l'Administration place de la Bourse, n°12, 1838. In-4, 12 p. sur 2 colonnes, imprimé sur papier fort, couvertures beiges imprimées conservées. Les actes juridiques officiels de formation de l'association de l'Omnium, en 12 chapitres et 72 articles, imprimés sur papier fort crème sur 2 colonnes et suivis d'une table. "Reçu par Mes Berceon et Lehon notaire à Paris, les 17 janvier et 24 avril 1838". En fin: "La présente copie certifiée conforme: A. de Ripert-Monclar".5- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium. [Paris], Imprimerie d'A. Everat et Cie, s.d. [1838]. In-4, 18 p. imprimées sur 2 colonnes sur papier fort, couvertures beiges imprimées conservées, timbre royal p. 4.Exposé. Développement du système: I- Des effets du crédit de l'Omnium. II- Des opérations relatives aux effets de l'Omnium. III- Estimation du taux des opérations de l'Omnium. IV- Du capital social et du revenu. V- Principes généraux de l'organisation de l'association de l'Omnium. VI- Organisation actuelle de l'association de l'Omnium. Tarif. 6- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium (Epreuve). [Paris], Imprimerie d'A. Everat et Cie, s.d. In-4, (1) f. blanc, 25 et (1) p. imprimées sur 2 colonnes sur papier fort.Exemplaire d'épreuve du document précédent, nouvel état de celui-ci comportant des changements et développements. La mention "Epreuve" est imprimée en tête de la page de titre.7- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Association de l'Omnium. Banque à fonds unis. Acte de Société. Paris, Bureaux de l'Administration place de la Bourse, n°12, 1838. In-4, 12 p. sur 2 colonnes, couvertures beiges imprimées conservées. Nouveau tirage du document n°4, reprenant le même texte, mais après enregistrement par les notaires Berceon et Lehon.8- L'Actionnaire. Revue industrielle (). Edition hebdomadaire. Paris, Au Bureau de l'Actionnaire, 11 février 1838. In-8, [-177], 206 et (2) p. couvertures couleur pêche conservées, timbre royal sur la première page.Tiré-à-part de ce périodique hebdomadaire industriel et financier de la période, n°6, volume 3. Les pages 190 à 198 annoncent et présentent: "L'Association de l'Omnium, Banque à fonds unis".9- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Exposé sommaire [de l'Association de l'Omnium]. S.l.n.d. [Paris, 1838]. In-4, [-3], 22 p., texte sur 2 colonnes, corrections manuscrites au crayon dans les marges et dans le texte. Exemplaire comportant des corrections au crayon en marge, sans doute pour préparer une nouvelle édition corrigée.10- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Exposé sommaire [de l'Association de l'Omnium]. S.l.n.d. In-4, -3], 21 p, (13) p. blanches dont la première annotée, texte imprimé sur 2 colonnes.Nouveau tirage du précédent document comportant de très importants changements par rapport à celui-ci et de très nombreuses corrections à la plume, dans les marges, dans le texte et sur une page vierge. Des chapitres entiers sont cancellés ou remplacés.11- [Association de l'Omnium]. (Contient) Introduction Extrait des statuts Titre premier : Objet et opérations de l'Association. Titre deuxième : Organisation. Titre troisième : Capital social et Actions - Titre quatrième : Comptabilité et distribution des bénéfices Extrait des délibérations : Assemblée de 1834 Assemblée de 1835 Réponse aux principales observations faites sur l'établissement de l'association de l'Omnium Résumé Calcul probable de la situation d'une maison correspondante associée, à l'époque où toutes les parts et actions auront été émises. [Paris], Imprimerie de Félix Locquin, s.d. [1835]. In-4, 32 p.12- Délibération de 1835. Extrait de la délibération de l'administration provisoire de l'Omnium, du 28 septembre 1835. S.l.n.d. [Paris, 1835]. In-4, 10 et (1) p., couverture orange muette conservée.Exposition d'une nouvelle application de crédit. Exposé de 1834. Développement du système de l'Omnium. Tarifs des droits et primes. 13- Résumé. S.l.n.d. [Paris, 1835?]. In-4, (2) p. "L'effet de l'Omnium réunit les deux fonctions d'un Mode de transport de valeurs et d'un billet de circulation ou monnaie de Banque" (p. 1). 14- "Tarif (pour tous les comptoirs) / Des Droits et Remboursement d'Intérêt à prélever pour le compte du Revenu Social et des Commissions & Remises au profit des Comptoirs". S.l.n.d. [Paris, 1835 ?]. Document manuscrit in-4 de 2 pages. Chiffré en "pour Mille".15- Tableau des opérations de l'Omnium. [Paris], Imprimerie de Firmin Didot Frères, s.d. [1835?]. In-4, 10 p. Tableau et résumé des opérations de l'Omnium.16- Tarif des droits et primes. Prélevés aux opérations de l'Omnium, et répartis entre le revenu social et les comptoirs. S.l.n.d. [1835?]. In-4, (1) p. Tableau chiffré en colonnes.17- Notice sur l'établissement des comptoirs de circulation de Paris. [Paris], Administration provisoire de l'Omnium, rue Louis le Grand, 27, s.d. [1835?]. In-4, (1) f. blanc, 5 p., texte sur 2 colonnes."Le développement du système de l'Omnium a fait juger qu'il était opportun d'organiser les Comptoirs de Circulation de Paris. On a résumé ici à cet effet:" (p. 1).18- [RIPERT-MONCLAR (André)]. Statuts de l'association de l'Omnium (de Mars 1834 à Mars 1838). S.l.n.d. [Paris, 1838]. In-4, 7 p., texte sur 2 colonnes.En quatre titres. "Articles transitoires" en fin. "Délibéré à Paris, le 14 mars 1836". 19- [RIPERT-MONCLAR (André)]. L'Omnium, association de crédit général. [Paris], Imprimerie d'A. Everat et Cie, s.d. [1838]. In-4, 4 p. Prospectus séparé de l'ensemble comportant une correction manuscrite. En fin: "Pour copie conforme, l'administrateur-Gérant: A. de Ripert-Monclar".‎

‎ 19 pièces reliées en un volume in-4 (269 x 170 mm), cartonnage vert (reliure du XIXe siècle). Paris, 1838-1839.‎


‎Recueil unique, constitué au XIXe siècle, des principaux documents concernant la formation et le développement de "l'Omnium" institution financière de crédit pionnière inspiré du Crédit Mobilier, fondée par André Victor Amédée Ripert-Monclar (1807-1871).Manuscrits et imprimés. Page de titre calligraphiée à l'époque: "Association de l'Omnium, Banque à Fonds Unis", Prospectus de présentation, "Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium", par Ripert de Monclar, Liste des membres, Rapports manuscrits, Actes juridiques officiels de formation certifiés conformes par Ripert de Monclar, "Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium" officiel certifié conforme, Annonces de presse (épreuves), Statuts, Délibérations du conseil d'administration, "Exposition d'une nouvelle application du crédit", Tarifs des droits et primes, Tableaux des opérations, Notice sur l'établissement des comptoirs à Paris, etc. etc. Plusieurs pièces comportent des corrections et ajouts de l'époque à la plume.Très bon exemplaire, très frais, parfaitement conservé. Détails sur demande. ‎

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‎[REVUE] Albert Acrement, Alphonse Allais, Guillaume Apollinaire, Paul Alexis, Paul Ardot, Calixte Armel, G. Arnould, Timon d'Asnières, Jean d'Astorg, Régina Badet, Balérus, A. Barrère, Maurice Barrès, Jean Bastia, Charles Baudelaire, René Benjamin, Karl Benoit, Louis Béraud, Emile Bergerat, Tristan Bernard, José de Bérys, Albert Besnard, André Beury, Bing, Numa Blès, Ch. Bleunard, Louis Bonnafont, D. Bonnaud, Bousquet, Frédéric Boutet, Jacques Brindejont-Offenbach, Gustave Brisgand, André Brulé, Brunelleschi, Léonce Burret, Cami, Alfred Capus, Marcel Capy, Clément Carel, Albert Carré, Roland Catenoy, Cham, Henry Champly, André Charpentier, Chéri-Bibi, Jules Claretie, Georges Courteline, Gabriel D'Annunzio, Jane Danjou, J. Darsenne, De Losques, Maurice Dekobra, Georges Delaquys, Paul Deschanel, André Devambez, Deveria, Léon Devy, Henri Dispan, Maurice Donnay, Jean Droit, Odette Dulac, Henri Duvernois, Jacques Dyssord, Henri Enthoven, Raymond Escholier, Etcheverry, Fabiano, Delphi Fabrice, Emile Faguet, Abel Faivre, Henri Falk, Ricardo Florès, Régine Flory, Georges Fourest, Franc-Nohain, Henry Friedberg, Pierre Frondaie, Léon Galand, Ernest Gaubert, Paul Géraldy, Henri Géroule, Gervex, Gervèze, P.B. Gheusi, Giafar, André Gill, Glatigny, Urbain Gohier, Albert Guillaume, Sacha Guitry, Anna Held, J. Hénard, Jean Hervez, M.A. Hullet, Alfred Jarry, Pierre Jobbé-Duval, D. Kavé, Raphaël Kirchner, Koïster, J. Kuhn-Régnier, Gaston La Touche, Paul Lacour, Jeanne Landre, Juliette Landry, Hugues Lapaire, Ernest Laut, Henri Le Riche, Legrogenux, Lepape, Jean Lorrain, Robert Macaire, Robert Macker, Maurice Magre, René Maizeroy, Malatier, F.T. Marinetti, J. Marni, Achille Mélandri, Jacques Mercier, Lucien Métivet, A. Metzvil, Yves Mirande, Mistinguett, Montjauze, Montozon, Jules Moy, Charles Muller, Ludovic Naudeau, Nollat, Nozière, René Péan, Henri Pellier, Louis Pergaud, Jane Pierly, Raymond Poincaré, Marcel Prévost, Ray, Paul Reboux, Jacques Redelsperger, Henri de Régnier, André Reuze, Jean Richepin, Rip, Maurice Rostand, Georges Rozet, Ida Rubinstein, Marcel Saint-Jaurès, André Salmon, Aurélien Scholl, Seignac, Bernard Shaw, Emmanuel Sheridan, Louis Sonolet, Rabindranath Tagore, François de Tessan, Henri Thomas, Ed Touraine, Jacques Tournebroche, Harry Tremont, Vallée, Jean Veber, Verlhac, Raoul Vèze, Villiers de l'Isle-Adam, René Vincent, Gabriel Volland, Weyman, Gerda Wigener, Willette, Pierre Wolff, Xaudaro.‎

Reference : 5934

‎FANTASIO. Année 1912 (N° 131-154). Paris, Félix Juven éditeur, 1912. Fort in-4, demi-reliure toile, à coins.‎


‎Année complète. [5934]‎

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‎Daumas (Maurice), ed. - André Leroi-Gourhan - Daniel Faucher - André Haudricourt - Georges Contenau - Georges Goyon - Jean Deshayes - Paul-Marie Duval - Huard, Schrimpf, Durand, Destombes - Jean Filliozat - Gaston Wiet - Jean Théodoridès - Mlle Chita de la Calle - Bertrand Gille - Bertrand Gille - Daniel Faucher - Marguerite Dubuisson, Jacques Payen et Jean Pilisi - André Garanger - Pierre Mesnage - Armand Machabey - Paul Gille - Hubert Landais - Maurice Audin - André Garanger - Jean-Baptiste Ache - Daniel Faucher - Arthur Birembaut - Walter Eudier - Paul-R. Schwartz - S.W. Shukhardin - Philip W. Bishop - Alexandre Herléa - Jules Guéron - Robert Moïse‎

Reference : 101366

(1962)

‎Histoire Générale des Techniques - 4 premiers volumes de cette série - Tome 1 - Les origines de la civilisation technique - Tome 2 - Les premières étapes du machinisme - Tome 3 - L'expansion du machinisme - Tome 4 - Techniques de la civilisation industrielle - Energie et matériaux , (1. Apparition et premier développement des techniques - Antiquité méditerranéenne - Asie du sud et Extrême-orientale - Islam et Byzance - Amérique précolombienne - Moyen Age en Occident, Ve siècle- 1350 - 2. Les XVe et XVIe siècles en Occident - Exploitation des produits naturels - Arts mécaniques - Transports et voies de communication - Production de l'énergie - Techniques militaires - Construction et bâtiment - Techniques d'expression - 3. Moyen de production et d'énergie - Les Industries mécaniques - Transports et communications - Techniques militaires - Construction et aménagement de l'habitation urbaine - Extraction et transformation - Les industries du textile - Techniques d'expression - Diffusion du progrès technique - 4. La production d'énergie - Electricité industrielle - Grande industrie chimique)‎

‎Presses Universitaires de France - P.U.F. , Histoire Générale des Techniques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1962 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur, pleine toile imprimée crème, pièce de titres bleue, sans la jaquette Petit et fort In-4 4 vol. - 3127 pages‎


‎168 planches et de très nombreuses figures en noir et blanc (complet de toutes les planches, 48, 48, 48 et 24) 1ere édition, 1962 Contents, Chapitres : 1. Préface générale par Maurice Daumas, xvi, Texte, 652 pages, 48 planches - 2. Introduction de Maurice Daumas, xix, Texte, 750 pages, 48 planches - 3. Introduction de Maurice Daumas, xxiv, Texte, 884 pages, 48 planches - 4. Introduction de Maurice Daumas, xxviii, Texte, 754 pages, 24 planches - TOME 1. - 1. Apparition et premier développement des techniques : André Leroi-Gourhan : Introduction - Sociétés primitives - Premières sociétés agricoles - Complexe technique du Néolithique - Daniel Faucher : Origine et premiers développements de l'agriculture - André Haudricourt et M. Daumas : Les premières étapes de l'utilisation de l'énergie naturelle - 2. Antiquité méditerranéenne : Georges Contenau : Mésopotamie et pays voisins - Georges Goyon : Antiquité égyptienne - Jean Deshayes : Les techniques des grecs - Paul-Marie Duval : L'apport technique des romains - 3. Asie du sud et Extrême-orientale : Huard, Schrimpf, Durand, Destombes : Les techniques de l'Extrême-Orient ancien - Jean Filliozat : La technologie en Inde - 4. Islam et Byzance : Gaston Wiet : Le Monde musulman, VIIe-XIIIe - Jean Théodoridès : L'Empire byzantin , Vie-Xve - 5. Amérique précolombienne : Mlle Chita de la Calle : Techniques précolombiennes - 6. Moyen Age en Occident, Ve siècle- 1350 par Bertrand Gille : Conditions et premiers pas d'une évolution des techniques - Le problème des transports - Energie et machinisme - Les techniques de transformation des matières - Les techniques d'assemblage - Les techniques d'organisation de l'espace - Techniques et civilisation de l'Occident médiéval - Bibliographie générale (nb : chaque partie est suivie d'une bibliographie thématique) - Index des noms, des matières, des figures et tableaux, tables - TOME 2. - 1. Les XVe et XVIe siècles en Occident - Bertrand Gille : Ingénieurs et techniciens - Le problème des transports - Essor du machinisme - Les techniques d'acquisition - Techniques de transformation des matières - Techniques d'assemblage - Les techniques militaires - Les techniques d'organisation de l'espace - L'évolution de la civilisation technique - 2. Grandes étapes de transition : 2.1. Exploitation des produits naturels : Daniel Faucher : Techniques agricoles - Maurice Daumas : Extraction des produits chimiques - Marguerite Dubuisson, Jacques Payen et Jean Pilisi : Industrie textile - 2.2. Arts mécaniques : Maurice Daumas et André Garanger : Le machinisme industriel - Pierre Mesnage : La construction horlogère - Armand Machabey : Les techniques de mesure - 2.3. Transports et voies de communication, par Paul Gille : Transports terrestres - Transports maritimes et fluviaux - 2.4. Production de l'énergie - 2.5. Techniques militaires - 2.6. Construction et bâtiment - 2.7. Techniques d'expression : Hubert Landais : Les techniques des métiers d'art - Maurice Audin : Imprimerie - Bibliographie générale (nb : chaque partie est suivie d'une bibliographie thématique) - Index des noms, des matières, des figures et tableaux, tables - TOME 3. - 1. Moyen de production et d'énergie - Maurice Daumas et Bertrand Gille : Les sources traditionnelles d'énergie - La machine à vapeur - La puissance mécanique et sa mesure - 2. Les Industries mécaniques : Maurice Daumas : Les facteurs mécaniques du progrès industriel - André Garanger : Le machinisme industriel - Maurice Daumas : La petite mécanique et les origines de l'automatisme - Pierre Mesnage : La Chronométrie - M. Daumas et André Machabey : L'unification du système des mesures et les débuts de la mécanique de précision - 3. Transports et communications : M. Daumas et Paul Gille : Les routes, les ponts et les véhicules routiers - Rivières, canaux et ports - Navires et navigation - Chemins de fer - Premières étapes de l'Aérostation - Naissance du télégraphe - 4. Techniques militaires, par Paul Gille - 5. Construction et aménagement de l'habitation urbaine, par Jean-Baptiste Ache et M. Daumas - 6. Extraction et transformation : Daniel Faucher : L'évolution des techniques agricoles - Arthur Birembaut : L'industrie minière - Bertrand Gille : L'évolution de la métallurgie - M. Daumas : La montée de la grande industrie chimique - 7. Les industries du textile : Walter Eudier et Jacques Payen : La filature des fibres textiles - Jacques Payen et Jean Pilisi : Le tissage et l'apprêt mécanique - Marguerite Dubuisson : La bonneterie - Paul-R. Schwartz : La coloration partielle des étoffes - 8. Techniques d'expression - Maurice Audin : L'mprimerie - 9. Diffusion du progrès technique : S.W. Shukhardin : Développement des techniques en Russie, 1700-1830 - Philip W. Bishop : L'introduction des techniques modernes sur le nouveau continent - Bibliographie générale (nb : chaque partie est suivie d'une bibliographie thématique) - Index des noms, des matières, des figures et tableaux, tables - TOME 4. - 1. La production d'énergie : Jacques Payen : Machines et turbines à vapeur - Alexandre Herléa : Moteurs à air chaud - Les moteurs à combustion interne - Jules Guéron : Energie nucléaire - 2. Electricité industrielle : Robert Moïse et Maurice Daumas : Période d'approche - Invention du courant industriel - Courant alternatif - Utilisations immédiates du courant électrique - Grande expansion du Xxe siècle - 3. Grande industrie chimique - Maurice Daumas : Evolution des procédés classiques - Matières organiques naturelles - Science et technique chimiques - Moyens physiques - nouvelle industrie de l'azote - Des matériaux artificiels aux produits de synthèse - Chaque partie est suivie d'une bibliographie thématique - Index des noms, des matières, des figures et tableaux, tables Bon ensemble des 4 premiers volumes de cette séries éditée sous la direction de Maurice Daumas, dans leurs premières éditions, sans la jaquette, sinon bon état, cartonnages propres, intérieur sinon très frais et propre, papier à peine jauni, 4 volumes homogènes, complet des 168 planches hors-texte, cela reste un bel exemplaire de cette série devenue peu courante avec de très nombreuses figures en noir sur l'histoire des techniques - NB : manque le tome 5 édité postérieurement - Maurice Daumas (Béziers, le 19 décembre 1910 Paris, le 18 mars 1984) est un chimiste et historien français, l'un des pionniers de l'histoire des techniques en France. Il consacra une partie essentielle de son travail à l'archéologie des techniques et au patrimoine industriel français. (source : Wikipedia)‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR90.00 (€90.00 )

‎"André Suarès André Germain André Salmon Max Jacob Paul Valéry André Billy Alexandre Arnoux Jean-Richard Bloch"‎

Reference : 10712

(1920)

‎"Les Ecrits Nouveaux - 3ème année n°12"‎

‎"1920. Paris Éditions Emile-Paul décembre 1920 - Broché 16 cm x 24 cm 74 pages - Textes et poèmes de André Billy André Germain Max Jacob André Suarès Alexandre Arnoux Jean-Richard Bloch André Salmon Paul Valéry- Dos restauré sinon bon état" ‎


Librairie Sedon - Rochefort

Phone number : 06 19 22 96 97

EUR30.00 (€30.00 )

‎( Surréalisme ) - André Breton - Jean Paulhan - Julien Gracq - André Pieyre de Mandiargues - Raymond Queneau - Octavio Paz - Georges Perros - Fernando Arrabal - Alain Jouffroy - Philippe Soupault - Roger Caillois - Maurice Blanchot - Michel Butor - Philippe Jacottet - André Masson - Matta - Georges Ribemont-Dessaignes - Man Ray - Pablo Picasso - Collectif.‎

Reference : 7139

(1721)

‎André Breton ( 1896-1966 ) et le mouvement Surréaliste. Hommages - Témoignages - LŒuvre - Le Mouvement Surréaliste.‎

‎ Editions Gallimard / La Nouvelle Revue Française n° spécial 172 du 1er avril 1967. Fort in-8 broché de 395 pages au format 22,5 x 14 cm. Couverture avec titre imprimé. Dos très, très légèrement creusé. Plats et intérieur frais, malgré de rares passages soulignés au crayon. Hommages et témoignages sur l'œuvre et le mouvement surréaliste avec 16 planches de photographies et documents en hors texte. Numéro publié à l'occasion de la mort d'André Breton avec des textes et des illustrations de André Breton, Jean Paulhan, Julien Gracq, André Pieyre de Mandiargues, Raymond Queneau, Octavio Paz, Georges Perros, Fernando Arrabal, Alain Jouffroy, Philippe Soupault, Roger Caillois, Maurice Blanchot, Michel Butor, Philippe Jacottet, André Masson, Matta, Georges Ribemont-Dessaignes, Man Ray, Pablo Picasso, etc... Edition originale en très bel état général.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR20.00 (€20.00 )

‎André MASSON‎

Reference : 81675

(1924)

Phone number : (+32) 470 87 87 88

EUR140.00 (€140.00 )

‎BRETON André‎

Reference : 64265

(1917)

‎"André Derain" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "André Derain", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection,composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). A la suite de ce poème que lui adresse Breton, Derain entre en correspondance avec le jeune poète. Cette première manifestation poétique du goût de Breton pour sa peinture marque le début d'une série d'écrits sur le peintre, ainsi qu'une collaboration sur le recueilMont de piété, illustré par Derain de deux dessins inédits.Une lettre à Apollinaire nous apprend que le poème fut achevé en mars 1917, alors que Breton prépare son diplôme de médecin auxiliaire au Val-de-Grâce.Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry, alors à l'hôpital, qui déclare "Je renais donc avec un poème". Le poème sera par la suite publié dans la revueNord-Sud,n°12, en février 1918. L'auteur se nourrit de recherches anciennes sur l'alexandrin, le démantèle et déplace sa rime en la confondant dans une série d'homophonies:« Allons ! Tant qu'un neigeux Olympe déjeunait / En voulut-il à son éclat ? - Pommiers - Songeuse / mystique aux mains ces langes bleus comme un glaçon / L'humain frémisse et toi : le premier-né c'est l'ange !». La destruction de l'appareil poétique s'accompagne de la vision spectaculaire d'un des tableaux de Derain que Breton avait pu admirer un an plus tôt chez le galeriste Paul Guillaume. C'est en effet le souvenir deSamedi, peint en 1913, qui semble nourrir le poème de Breton. Le "dressoir et pots crus", puis les "genêts" que l'on aperçoit à l'arrière plan du tableau, les "langes bleus comme un glaçon" des femmes ainsi que leur "coiffe empesée" surgissent de la toile. Le lien tissé par cette oeuvre entre la poésie et la peinture sert de préfiguration au goût des surréalistes pour l'association - et la confusion - des genres artistiques. Prolongement poétique de la peinture de Derain, ce rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste d'André Breton marque le premier hommage du poète au peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎[FAVORY André, LHOTE André, DUNOYER DE SEGONZAC André] - ‎ ‎SUPERVIELLE Jule. FAVORY André, LHOTE André, DUNOYER DE SEGONZAC André‎

Reference : Ilex-44

‎Les poèmes de l'humour triste.‎

‎Paris, A La Belle Édition [François Bernouard], 1919. Grand in-8° broché, couverture beige imprimée, non coupé. Édition originale. Illustrée de 6 dessins originaux d'André Favory, André Lhote et André Dunoyer de Segonzac, reproduits. Tirage à 300 exemplaires, celui-ci le numéro 150 sur vergé d'Arches. ‎


‎Très bon état.‎

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Phone number : + 41 22 310 32 10

CHF170.00 (€173.99 )

‎[Editions Rombaldi] - ‎ ‎Collectif ; Pierre Gascar - Claire Sainte-Soline - Alfred Kern - Henri Bosco - Henri Queffélec - Henri Béraud - José Cabanis - Louis Pergaud - Alphonse de Chateaubriant - La Varende - André Stil - René Fallet - G.E. Clancier - André Dhôtel - Henri Vincenot - Marc Blancpain - Maurice Genevoix - Pierre Fritsch - André Chamson - Henri Pourrat‎

Reference : 59659

(1979)

‎Collection "Les Provinces" (20 Tomes - Complet) Pierre Gascar : La Graine (Aquitaine) - Claire Sainte-Soline : Journée (Poitou) - Alfred Kern : Le Jardin perdu (Alsace) - Henri Bosco : Le Trestoulas (Provence) - Henri Queffélec : Tempête sur Douarnenez (Bretagne) - Henri Béraud : Le Bois du Templier pendu (Dauphiné) - José Cabanis : Les Jardins de la Nuit (Gascogne) - Louis Pergaud : Le Roman de Miraut (Franche-Comté) - Alphonse de Chateaubriant : La Brière (Pays-de-Loire) - La Varende : Pays d'Ouche (Normandie) - André Stil : Beau comme un Homme (Flandres) - Henri Pourrat : Gaspard des Montagnes (Auvergne) - René Fallet : Banlieue Sud-Est (Ile-de-France) - G.E. Clancier : Quadrille sur la Tour (Limousin) - André Dhôtel : Les Mystères de Charlieu sur Bar (Champagne) - Henri Vincenot : Le Pape des Escargots (Bourgogne) - Marc Blancpain : Les Peupliers de la Prétantaine (Picardie) - Maurice genevoix : Raboliot (Berry) - Pierre Fritsch : Une Enfance Lorraine (Lorraine) - André Chamson : Les Hommes de la Route (Languedoc)‎

‎20 vol. in-12 cartonnage éditeur illustré, Editions Rombaldi, 1979, Contient : Pierre Gascar : La Graine (Aquitaine) - Claire Sainte-Soline : Journée (Poitou) - Alfred Kern : Le Jardin perdu (Alsace) - Henri Bosco : Le Trestoulas (Provence) - Henri Queffélec : Tempête sur Douarnenez (Bretagne) - Henri Béraud : Le Bois du Templier pendu (Dauphiné) - José Cabanis : Les Jardins de la Nuit (Gascogne) - Louis Pergaud : Le Roman de Miraut (Franche-Comté) - Alphonse de Chateaubriant : La Brière (Pays-de-Loire) - La Varende : Pays d'Ouche (Normandie) - André Stil : Beau comme un Homme (Flandres) - Gaspard des Montagnes (Auvergne) - René Fallet : Banlieue Sud-Est (Ile-de-France) - G.E. Clancier : Quadrille sur la Tour (Limousin) - André Dhôtel : Les Mystères de Charlieu sur Bar (Champagne) - Henri Vincenot : Le Pape des Escargots (Bourgogne) - Marc Blancpain : Les Peupliers de la Prétantaine (Picardie) - Maurice genevoix : Raboliot (Berry) - Pierre Fritsch : Une Enfance Lorraine (Lorraine) - André Chamson : Les Hommes de la Route (Languedoc)‎


‎Bel ensemble en parfait état, bien complet, réunissant 20 romans "régionalistes" de grande qualité., qui proposent une plongée au coeur de la France d'autrefois.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR175.00 (€175.00 )

‎"Jean Follain Maurice Carême Marcel Lobet André Gascht Joseph Delmelle Franz Hellens André Miguel André Pieyre de Mandiargues Josep Carner Jacques-André Saintonge Roger Brucher Andrée Sodenkamp Frédéric Kiesel Anne-Marie Kegels Lucien Christophe Jacinto-Luis Guerena Jean-Louis Vanham Claire Lejeune Marcel Clémeur François van Canteren Georges van Wetter Armand Eggermont"‎

Reference : 6336

(1961)

‎"Le Thyrse - revue d'art et de littérature - n° 3"‎

‎"1961. Uccle (Belgique) éditions Le Thyrse IVe série 1 mars 1961 - Broché 16 cm x 24 cm 52 pages - Direction : Léopold Rosy ; Textes et poèmes de Josep Carner André Pieyre de Mandiargues Franz Hellens Jean Follain Marcel Lobet André Miguel Jacques-André Saintonge Roger Brucher Andrée Sodenkamp Frédéric Kiesel Anne-Marie Kegels Lucien Christophe Jacinto-Luis Guerena Jean-Louis Vanham Claire Lejeune Marcel Clémeur Maurice Carême François van Canteren Joseph Delmelle Georges van Wetter André Gascht Armand Eggermont - Bon état" ‎


Librairie Sedon - Rochefort

Phone number : 06 19 22 96 97

EUR20.00 (€20.00 )

‎BRETON André‎

Reference : 64229

(1917)

‎"Façon" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Façon", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème «Facon» en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). C'est à la suite de ce poème et des mots «batiste: A jamais!» (v. 17) qu'Aragon créa, par le procédé du vers holorime si cher aux futurs surréalistes, le personnage et alter ego de Breton «Baptiste Ajamais» pour son ouvrage Anicetou le panorama. Le poème fut composé à Nantes au début de juin 1916, l'année des vingt ans de l'auteur, qui est alors affecté avec la classe 16 depuis juillet 1915. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry(«ayez, Monsieur, le soin de châtier ce poème», lettre du 9 juin, uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1070), qui décèle immédiatement la nouvelle «Façon» de son auteur et le couvre d'éloges. Breton impose à l'alexandrin l'apparence du vers libre, brisant son rythme austère sans pour autant abandonner tout à fait le vers classique : «L'attachement vous sème en taffetas broché projets, sauf où le chatoiement d'ors se complut. que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut!» Eprouvant la forme rigide de l'alexandrin dans la première strophe, il démantèle dans la deuxième le vers de onze syllabes, et dans la troisième celui de treize. Breton s'affranchit des règles poétiques de ces prédécesseurs, et placera par la suite le poème comme une enseigne en tête et en italique de son premier recueil. Les allusions abondent, marquées par la vogue des «Façons» - les élégantes toilettes des dames, distraction bourgeoise des affres de la Première Guerre mondiale. Il évoque ce soudain engouement dans son épigraphe «Chéruit», prestigieuse maison de couture de la place Vendôme, et dans «l'éclatante Cour Batave», magasin de mode qu'il a vu exploser sous l'obus de la grosse Bertha. Ce poème fit l'objet d'une publication ultérieure dans Les Trois Roses, n°3-4, août septembre 1918. Audacieux et rarissime manuscrit de la jeunesse d'André Breton offrant une préfiguration du renouveau surréaliste qu'il imposera à sa poésie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎BRETON André‎

Reference : 64267

(1917)

‎"Coqs de Bruyère" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Coqs de Bruyère", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème champêtre fut composé «sur une belle route un dimanche» (note de Breton, 1930) durant le séjour de l'auteur à Chaumont avant son affectation au centre neuropsychiatrique de Saint Dizier. Il est publié pour la première fois dans la revue Nord-Sud, n°3, du 15 mai 1917. A l'instar de "Façon", écrit quelques mois auparavant, "Coqs de Bruyère" fait partie d'une série que Valéry considère comme des "brouillages des règles du jeu" - des exercices de savante destruction de l'ancien appareil poétique. Breton impose ici à l'alexandrin rimé l'apparence du vers libre et lui ajoute une force sonore par des jeux d'allitérations. En voici la deuxième strophe reconstituée : «Au Tyrol, quand les bois se foncent, de tout l'être abdiquant un destin digne, au plus, de chromos savoureux mon remords: sa rudesse, des maux, je dégage les capucines de sa lettre.» Le poème se double d'une subtile évocation de sonaventure amoureuse avec une certaine Alice, rencontrée peu auparavant à Nantes.Au mois de juin, il confesse à André Paris : «J'aime quasi une jeune fille délicieuse nommée Alice, inquiétante et fine, qui conduit un très beau chien, est brune, mystérieuse et tendre. Elle ne sait rien de moi ni moi rien d'elle, hors des formes que nous avons prises pour nous plaire et du goût des baisers, du vertige d'être ensemble. Je la trouve magnifique. Espagnole à l'évidence. Je l'aime depuis quelques jours pour, sans doute, encore quelques jours...».Elle figurera à nouveau dans le chapitre "Saisons" desChamps magnétiques, écrits trois ans plus tard. Rarissime manuscrit datant la jeunesse d'André Breton, qui mêle le souvenir de sa mystérieuse bien-aimée Alice à la guerre qui vient de débuter. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎THERIVE André / RIVIERE Jacques / AYME Marcel / BERRY André / BEUCLER André / CHAMSON André / COIPLET Robert / DABIT Eugène / LOT Fernand / MILLET Raymond / POULAIN Gaston / PREVOST Jean / LEBRETON Constant‎

Reference : 4512

‎PREMIER RECUEIL DE L'ASSOCIATION FLORENCE BLUMENTHAL.‎

‎ Editions Librairie de Paris , Firmin-Didot et Cie, 1935, format 220x168mm, broché, couverture rempliée, 137 pages, non coupé, exemplaire sur papier Lafuma non justifié, dos légèrement insolé sinon bel exemplaire, il est joint à l'ouvrage un bulletin de souscription de l'Association, la liste des sociétaires et un carton d'invitation pour le vernissage de l'expostion à l'Esplanade des Invalides .‎


‎Sommaire : La Fondation Américaine pour la Pensée et l'Art Français par André Thérive, Histoire de Noë Sarambuca par Jacques Rivière, Quinault par Marcel Aymé, La Bague de Jessica par André Berry, Tola ou la Nouvelle Pologne par André Beucler, Identité par André Chamson, Les lavandières de nuit par Robert Coiplet, Poèmes d'un été par Eugène Dabit, Poèmes par Fernand Lot, Poèmes par Raymond Millet, Introduction au dernier colloque avec Nostradamus par Gaston Poulain, Vieillesse d'Alcibiade par Jean Prévost, les lettrines et gravures sur bois sont dues à Constant Lebreton... ‎

Phone number : 07 70 79 25 54

EUR28.00 (€28.00 )

‎REVUE LE CENTAURE. [GIDE (André), HENRI ALBERT, A.-Ferdinand HEROLD, Pierre LOUYS, André LEBEY, Pierre Louys, Henri de REGNIER, Jean de TINAN, P. V.‎

Reference : 30648

‎LE CENTAURE. Recueil trimestriel de litterature et d'art. Redigé par MM. Henri Albert, Andre Gide, A.-Ferdinand Herold, André Lebey, Pierre Louys, Henri de Regnier, Jean de Tinan, P. V. (Paul Valery). Volumes. I - II.‎

‎ Paris, Librairie illustrée, 9, rue des Beaux-Arts 1896. 2 volumes petits in-4 (20 x 24,6 cm) ; Volume 1- 130 pp- 2ff (table des matières, achevé d'impr.)- VII ff de catalogue sur papier vert-[2] n.ch, plus un feuillet bulletin d'abonnement. Volume II-156 pp.-2 ff (table des matières, achev. d'imp)- XVI sur papier beige (catalogue Le Centaure). Pleine percaline verte de l'editeur, titree et tomaison en lettres dorées sur les premiers plats, dos lisse, couvertures illustrées conservées. ‎


‎COLLECTION COMPLETE DE CETTE SUPERBE REVUE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE; Elle ne connut que deux livraisons suivies chacune d'un supplément imprimé sur papier vert ou beige. Complet des 14 gravures originales hors texte, (avec serpentes légendées),dont 6 lithographies de Jacques-Emile Blanche, Charles Léandre, Maxime Dethomas, Armand Point, Henri Héran et Paul Ranson, un vernis mou de Félicien Rops, deux eaux-fortes de Gustave Leheutre et d'Albert Besnard. Collection complète en deux numéros de cette luxueuse revue symboliste fondée par André Gide, Pierre Louys et Paul Valéry. Edition pré-originale des textes de Paul Valéry (La Soirée avec M. Teste), Pierre Louys (Byblis Les Hamadryades et La Vie de Marie Dupin), André Gide (La Ronde de la grenade et El Hadj), Henri de REGNIER (Confession mythologique), Pierre LOUYS (Byblis - Les Hamdryades, poèmes - Vie de Marie Dupin, maitresse de Ronsard), André LEBEY (Ennoïa), J. de TiINAN, André GIDE (La Ronde de la grenade - El Hadj, conte), A.-F. Herold, P. V. Paul VALERY (La Soirée avec M. Teste, nouvelle). Avec la collaboration artistique pour le premier volume de MM. L. ANQUETIN, Jacques-Emile BLANCHE, A. CHARPENTIER, Charles CONDER, Maurice DELCOURT, Maxime DETHOMAS, FANTIN-LATOUR, Charles LEANDRE, Gustave LEHEUTRE, Felicien ROPS. Volume I. - Dessin de la couverture du recueil : L. ANQUETIN (le Centaure d'après une peinture antique de Pompeï) - Illustrations hors-texte avec serpentes légendées. 1. Petite-fille, lithographie en trois couleurs par Jacques-E. BLANCHE pour le texte de Pierre Louys : Byblis ou L'Enchantement des larmes. 2. Frontispice Aux Automnales par Charles CONDER pour le texte d'André Lebey : Automnales. 3. Touchez L'Amour ! lithographie par Charles LEANDRE pour le texte de Jean de Tinan : Touchez L'Amour! (en marge d'une lithographie de C. Léandre). 4. Rue du Cloitre a Troyes, eau-forte par Gustave LEHEUTRE pour Deux poèmes par V - En passant par Henri de Régnier. 5. Le Flirt, vernis-mou par Félicien ROPS, pour le texte de Jean de Tinan : Lettre longue a la Bien-aimée pour lui expliquer que cela n'a pas d'importance. 6. Croquis Lithographie par Maurice Dethomas pour le texte d'Henri Albert : Chronique. Ornements par G. BOTTINI, Maurice DELCOURT et Alphonse HEROLD.Volume II. Avec la collaboration artistique de MM Albert BESNARD, Henri HERAN, CHARLES-LEANDRE, CHARLES MAURIN, Armand POINT, Paul RANSON et un autographe de M. José-Maria de Hérédia. Couverture de E. Delacroix. Lithographies sous serpentes légendées. 1- Salut à l'Empereur Fac-similé autographique de l'Ode à LL. MM. L'Empereur et L'Impératrice de Russie par José-Maria de Hérédia. 2- Frontispice, Ariane Eau-forte par Albert BESNARD pour le texte d'Henri de Régnier : Confession Mythologique. 3- Le Centaure Chiron Lithographie par Armand Point pour le texte de Paul Valéry : La soirée avec Monsieur Teste.. 4- Nymphe effrayée Estampe en trois couleurs par Henri Heran pour le texte d'André Gide : El Hadj. 5- Tristesse Lithographie en trois couleurs par Paul RANSON pour le texte de Henri Albert : Les dangers du moralisme. 6- Education sentimentale pointe-sèche par Charles MAURIN. 7- Education sentimentale pointe-sèche par Charles Maurin pour le texte de Jean de Tinan : Chronique du règne de Félix-Faure." Le Centaure est né de vibrantes réunions hebdomadaires qui se déroulaient au Café d'Harcourt, à l'initiative de Jean de Tinan, Pierre Louÿs et André Lebey, sous l'égide d'Henri Albert. ". Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR1,300.00 (€1,300.00 )

‎JACOB (max). BILLY (André). SALMON (André). VALERY (Paul). SUARES (André). GERMAIN (André). ARNOUX (Alexandre). ‎

Reference : 45028

‎Les Ecrits nouveaux. Troisième année, n°12, décembre 1920.‎

‎ Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,8x25,5cm broché de 72 pages. Bon état. ‎


‎Bonne revue littéraire fondée par l’éditeur et critique Paul Budry et soutenue par le mécène André Germain, Les Ecrits nouveaux comptent 60 livraisons jusqu’en décembre 1922 avant de devenir la Revue Européenne.«Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada.»(Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207). ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR20.00 (€20.00 )

‎[Marie Laurencin] - ‎ ‎Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON. ‎

Reference : AMO-4511

(1922)

‎EVENTAIL, dix gravures de Marie Laurencin accompagnées de poésies nouvelles de Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.‎

‎Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).‎


‎Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR5,800.00 (€5,800.00 )

‎BRETON (André).‎

Reference : 54159

(1953)

‎La Clé des champs. 37 documents réunis, corrigés et enrichis par André Breton pour composer le recueil La Clé des champs.‎

‎Paris Editions du Sagittai 1953 Ensemble monté sur onglets dans une reliure in-4 à encadrement, maroquin noir, plats de daim noir, nom de l'auteur et titre de l'ouvrage en grandes capitales mosaïquées en maroquin noir sur le premier plat, et repris en lettres poussées or sur le dos sans nerfs; doublures et gardes de papier kromekote uni noir, tête dorée, portrait photographique de Breton collé sur la première doublure. Chemise, étui (Pierre-Lucien Martin, 1957).Exceptionnelle réunion complète des 37 textes choisis et corrigés par André Breton pour composer le recueil La Clé des champs qui paraîtra aux Editions du Sagittaire en 1953. Le texte Hommage à Antonin Artaud est manuscrit, sur papier de cahier d'écolier; les autres textes sont repris de dactylographies ou de versions imprimées. L'ensemble comporte une cinquantaine de corrections, quelques lignes ajoutées, une dizaine de passages supprimés et de très nombreuses annotations, marques et biffures apposées par un typographe aux crayons noir, bleu et rouge. L'ouvrage débute avec une page imprimée portant André Breton / La Clé des champs / manuscrit. Le recueil se compose ainsi:1 - Le Merveilleux contre le mystère. A propos du symbolisme. 7 pages in-12 imprimées.2 - Limites non frontières du surréalisme. 16 pages in-8 imprimées.3 - Gradiva. 1937. 4 pages in-4 imprimées. Texte de présentation de la galerie Gradiva, rue de Seine, dont la direction avait été confiée à Breton. La porte dentrée de la galerie était un décor taillé dans le verre imaginé par Duchamp.4 - Souvenir du Mexique. 10 pages in-4 dactylographiées. André Breton a supprimé un long passage sur Diego Rivera avec lequel il s'était brouillé, ainsi quun passage sur la visite à la caserne militaire de Monterrey.5 - Pour un art révolutionnaire indépendant. 4 pages in-4 imprimées avec 4 lignes autographes.6 - Visite à Léon Trotsky. 6 pages in-4 imprimées.7 - Le Jeu de Marseille. Une page et demie in-4 imprimée.8 - Situation du surréalisme entre les deux guerres. 18 feuillets in-8 imprimés (jeu d'épreuves de la plaquette publiée par la Revue Fontaine en 1945). Quelques lignes supprimées par rapport à la première version dactylographiée, celles qui annonçaient la lecture par Breton de cinq poèmes à la fin de sa conférence à l'université de Yale.9 - Déclaration VVV. 2 pages in-4 dactylographiées.10 - Silence dor. 8 pages in-16 carré imprimées, tirées du volume consacré à Breton dans la collection Poètes daujourdhui chez Seghers. Interrogé sur la musique, Breton parle de la musique intérieure. Le texte avait d'abord été publié en 1944 à New York, en anglais, dans la revue Modern music.11 - Profanation. Décembre 1944. 2 pages dactylographiées en bleu, datées et signées. Le refrain à boire y figure, mais il est biffé.12 - Hommage à Antonin Artaud. 6 pages autographes signées, in-8 sur papier d'écolier. L'en-tête allocution liminaire prononcée le 7 juin 1946 au théâtre Sarah Bernhardt a été supprimé.13 - Devant le rideau. 7 pages in-4 imprimées. Préface au catalogue de lexposition Le Surréalisme en 1947 à la galerie Maeght. L'artiste américain Frederick Kiesler en fut le maître d'œuvre et Duchamp y apporta sa contribution. L'exposition fut violemment attaquée par nombre d'écrivains appartenant, ou proches, du parti communiste : Aragon, Roger Vailland, Tzara, Sartre.14 - Comète surréaliste. 1947. 12 pages in-12 imprimées. Présentation de lexposition Le Surréalisme en 1947 à Paris. Le texte provient de la publication dans un recueil dhommages à André Breton (éditions la Baconnière, pages 13-24).15 - Seconde arche. 5 pages in-8 imprimées. Préface au catalogue de l'exposition surréaliste de Prague, fin 1947, juste avant le coup de Prague. Cette préface fut également publiée dans la Revue Fontaine de novembre 1947.16 - Magloire-Saint-Aude. Une page in-8 imprimée contrecollée (coupure de presse). Article paru en première page du Figaro littéraire du 13 septembre 1947. André Breton avait découvert le grand poète et romancier haïtien Magloire Saint-Aude en 1945, lors de son séjour en Haïti.17 - Signe ascendant. 4 pages in-4 provenant de la revue Néon (janvier 1948), qui avait publié le texte d'André Breton en fac-similé.18 - La Lampe dans lhorloge. 20 pages in-4 dactylographiées sur papier bleu. Le texte était paru pour la première fois dans la collection LAge d'or. Il comporte un vif éloge du poète Malcolm de Chazal.19 - Trente ans après. 4 pages in-4 dactylographiées. Texte paru en préoriginale dans la revue Néon (n° 4, novembre 1948), puis en 1949 dans la réédition des Lettres de Guerre de Jacques Vaché, chez K éditeur.20 - Flagrant délit. Titre et 55 pages petit in-4 de l'édition Thésée de 1949. Texte inchangé, mais sans trois pièces jointes, de ce pamphlet au vitriol, écrit en défense de Rimbaud.21 - Océanie. 3 pages in-8 imprimées. Avant-propos comportant des poèmes inédits pour le catalogue de F. H. Lem, Andrée Olive (Paris, juin 1948).22 - Fronton virage. 17 pages imprimées petit in-4. Texte d'introduction au livre de Jean Ferry sur Raymond Roussel, la Chaîne de "Poussière de soleils". Le texte de Breton, ainsi quune partie de celui de Ferry, parut sous les auspices de Jean Paulhan dans les Cahiers de la pléiade (n° 5, été 1948, p. 115-139). La préface d'André Breton parut ensuite en 1953 aux Editions Arcane.23 - La Nuit du Rose-hôtel. Titre et 7 pages petit in-4. Préface pour le livre de Maurice Fourré, premier titre publié dans la collection Révélation dirigée par Breton.24 - Présignalement. 2 pages dactylographiées in-4. Texte jamais publié auparavant. Notice pour accompagner son portrait par Lapoujade à l'exposition 50 dessins de Lapoujade (galerie Jean Chardin, avril-mai 1949).25 - Le Mécanicien. 19 pages dactylographiées in-4. Texte pour une préface d'un recueil de contes de Jean Ferry, publié en avril 1950, par les Cinéastes bibliophiles. Le titre est celui du 2e conte. Proche des surréalistes depuis les années 30, Jean Ferry, neveu de José Corti, était un fervent connaisseur de l'œuvre de Raymond Roussel : il fut aussi scénariste de Clouzot pour Manon et Quai des Orfèvres.26 - LArt des fous, la clé des champs. 3 pages imprimées petit in-4. Article publié par les Cahiers de la pléiade (1948-1949) dans un dossier consacré à lart brut, après une notice de Jean Dubuffet. L'article de Breton fut repris en 1965 dans Le Surréalisme et la peinture. Important texte dont une partie du titre a été retenue par André Breton pour le titre général de son ouvrage.27 - Pont-Neuf. 12 pages dactylographiées in-4. Texte pour I'Almanach du demi-siècle sous la rubrique Le Beau Temps.28 - Lettre ouverte à Paul Eluard. 3 pages dactylographiées in-4 avec 7 corrections autographes à l'encre verte. Pathétique appel à l'ancien ami qu'il tutoie encore pour ladjurer d'intervenir en faveur de Závis Kalandra, qui venait d'être condamné à mort à Prague. Kalandra avait accueilli très amicalement Breton et Eluard en 1935, dans cette même ville de Prague où il fut exécuté treize jours après la publication de ce texte dans Combat du 14 juin 1950. La réponse d'Eluard est restée tristement célèbre.29 - Le Donateur. 2 pages imprimées petit in-4. Superbe hommage à Saint-John Perse, publié dans les Cahiers de la pléiade, été-automne 1951.30 - Comme dans un bois. 6 pages in-8 oblong imprimées. Texte sur le cinéma publié dans la revue LAge du cinéma, créée par Robert Benayoun, Ado Kyrou, Georges Goldfayn (numéro spécial Surréalisme, août-novembre 1952).31 - Avant-propos à lexposition Germain Nouveau. 3 pages in-8 imprimées, avec titre en partie autographe. L'exposition eut lieu à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, sous la direction de Marie Dormoy, inaugurée le 26 octobre 1951. Ce texte fut aussi imprimé dans Arts du 26 octobre 1951.32 - Sucre jaune. Montage d'un article de presse sur une page in-4. Réponse polémique dans Arts, du 12 octobre 1951, à un article d'Albert Camus intitulé Lautréamont et la banalité, dans les Cahiers du Sud. Camus devait à son tour intervenir dans Arts à ce sujet.33 - Alfred Jarry initiateur et éclaireur. Montage d'un article de presse sur 3 pages in-4. Publié dans Arts du 2 novembre 1951, Breton y étudie un aspect de Jarry moins connu, celui entre autres de la revue LYmagier.34 - Pourquoi nous cache-t-on la peinture russe contemporaine ? Montage dun article de presse sur 2 pages in-4. Article publié dans Arts du 11 janvier 1952, avec ce sous-titre Ecraser l'art pour toujours. Faisant suite à de pesants articles parus dans la presse communiste sur lart soviétique sans illustration, Adré Breton se sentit obligé de publier en réponse un article illustré.35 - La Claire Tour. Montage d'un article de presse sur une page in-4.Billet surréaliste paru dans le Libertaire du 11 janvier 1952. Titre inspiré d'un poème de Laurent Tailhade, La Ballade de Solness, en hommage à Henrik Ibsen.36 - Lettre à une petite fille dAmérique. Montage d'un article de presse sur 2 pages in-4. Article paru dans le numéro d'Arts du 15 février 1952.37 - Du "réalisme socialiste" comme moyen dextermination morale. Montage d'un article de presse sur 2 pages in-4. Publié dans Arts du 1er mai 1952. Réponse à une série d'articles d'Aragon sur lart soviétique, alignés sur les théories jdanoviennes.Table des matières, 2 pages dactylographiées.Lensemble est enrichi dune superbe photographie de Breton par Lipnitzki, le montrant chez lui en train d'écrire.Des bibliothèques Daniel Filipacchi (Christie's, Paris, 29 avril 2004, première partie, n°57) et Paul Destribats (Artcurial, Paris, 5 juillet 2019, n°473).‎


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‎BRETON André (APOLLINAIRE Guillaume)‎

Reference : 64269

(1917)

‎"Décembre" : poème autographe de jeunesse dédié à Guillaume Apollinaire « J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé "Décembre", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de «Décembre» témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe: «Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà! Nous taire» Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: «Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même». Le poème se situe un25 décembre, étrange Noël peuplé de «missels en fleurs», de «Mages» et de «cloches gâles». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle («le bouchon de gui»), rappelant le surnom d'Apollinaire «Gui», qui figure dans ses poèmes et ses lettres. «Décembre» est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide: «Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre.» Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'uvre du poète, peu après la publication de «Décembre» dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BRETON André‎

Reference : 64262

(1917)

‎Poème autographe de jeunesse signé et dédié à Léon-Paul Fargue : « Aube adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les / routes, croix torrides »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎


‎Remarquable poème de jeunesse autographe signé d'André Breton, titré "Poème" et dédié à Léon-Paul Fargue, 21 vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur du 19 février 1916 et probablement composé dix jours plus tôt. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, le présent manuscrit est une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue. Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Breton multiplie avec les dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de ce poème, dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895).Ce poème fut publié pour la première fois après la rédaction du présent manuscrit dans la revue Les trois roses, n°2, juillet 1918, dans laquelle il change de titre et devient «Age» après avoir été originellement baptisé « Poème». Notre manuscrit autographe est une épreuve antérieure, telle qu'elle a été adressée par Breton à Valéry et Apollinaire en février 1916. Il y glisse à la quatrième strophe un vers supplémentaire qu'il retrancha de la publication finale : «O bras si pleins qui m'ont déçu de flexions troubles, anses lilas que rudoyait le nud tors!». L'influence de Rimbaud y est éclatante - un hommage au maître que l'on peut facilement déceler dans les vers "Aube adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les / routes, croix torrides" (v. 1-2), s'inspirant de la fin du poème de Rimbaud "L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi." Valéry, après réception du poème, pardonne au jeune Breton sa fièvre rimbaldienne : «Je vois maintenant que l'illumination vous gagne. La noble maladie suit son cours. Il faut l'avoir eue, guérir, et en garder certaines traces ». Rarissime manuscrit de jeunesse, révérence rimbaldienne d'André Breton alors «au point intellectuel de fusion [...] quand le Rimbaud, le Mallarmé, inconciliables, se tâtent dans un poète» (Paul Valéry, lettre de janvier 1916). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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