P., Javal et Bourdeaux, 1933, in-4°, (6)-iv-294 pp, un frontispice en couleur par Auguste Leroux et 14 planches en couleurs sous serpentes légendées, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, index, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs guillochés et soulignés à froid, titre doré, signet, couv. conservée (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état. Edition originale, un des 2000 ex. numérotés sur vélin du Marais
« Objet de vanité » ou « hochet de la République », les médailles et les décorations présentent déjà pour le Premier Consul en mai 1802, lors de la création de la Légion d’honneur, deux finalités qu’il va s’efforcer de combiner à l’usage. En associant l’insigne à un « objet de vanité », son histoire s’écrit tout d’abord sous les traits de la futilité et de l’ironie. Ainsi, l’étude des décorations a gardé un caractère confidentiel, réservé depuis la fin du XIXe siècle aux spécialistes de « phaléristique ». Cette « science » de l’érudition qui a trouvé sa place dans les rayons de bibliothèque entre la numismatique et l’héraldique, dont ce livre est un des grands classiques. (Bruno Dumons)