Nouvelle édition ornée de vingt gravures sur bois par M. Porret, et de 20 têtes d'expression lithographiées, dessins de Madame Ancelot, 4 tomes en 2 vol. in-8 reliure de l'époque demi-veau vert, Beck, Paris, 1848, 2 ff., 328 pp., 1 f., 313 pp., et 1 f. ; 2 ff., 327 pp., 1 f., 2 ff., 387 pp. et 1 f.
Agréable exemplaire de cette édition peu commune, illustrée de 20 planches par Porret et de 20 lithographies d'expressions féminines, dessinées par Madame Ancelot elles-mêmes (qq. rouss.). Peintre et femme de lettres, Virginie Ancelot (1795-1875) accueillit dans son salon les écrivains célèbres du temps : Hugo, Stendhal, Musset, Lamartine, Chateaubriand, Vigny, Mérimée furent ses hôtes dans son salon de l'Hôtel de la rue La Rochefoucauld-Liancourt
s.d. et 14 février 1859. 1 p. 1/2 in 8°.
– «Je trouve en rentrant l’ouvrage de monsieur Didier et je ne veux pas perdre un moment pour le remercier d’un si aimable souvenir et du plaisir qu’il va me procurer. Je me réjouis de la lecture de ce livre remarquable dont s’occupe déjà le monde littéraire… Qu’il n’oublie donc pas les mardis et samedis.» – Vous avez raison de prendre un peu d’intérêt à ce qui me regarde. Car moi je prends du fond du cœur intérêt à vous; plus je vis et plus je trouve que ce qu’il y a au monde de meilleur et de plus rare c’est une bonne affection… pouvoir aimer deux qu’on estime et trouver autant de sécurité dans leur caractère que d’agrément dans leur esprit, est le premier et le plus grand bonheur.Virginie Ancelot (1792-1875) tint salon sous quatre régimes successifs, de la Restauration au Second Empire. Qui reçut-elle? Tout le monde. Les avis sont partagés sur cette femme discrète, mais chacun s’accorde à la trouver, bonne, aimable et indulgente, excellente maîtresse de maison. Elle en retraça l’hisoire dans Un salon de Paris, 1824 à 1864.
Allardin, Paris 1835, In-8 (13,5x21cm), 390pp., relié.
Edition originale. Reliure en demi basane vert sapin d'époque. Dos lisse orné de doubles filets. Filets d'encadrement sur les plats de papier glacé vert. Traces de frottements. Bon exemplaire, frais. Édition originale de ce recueil de 3 nouvelles (Francesca - La jeune femme - Le marquis de Lancry) composées par Virginie Ancelot mais publiées sous le nom de son mari. La thèse sur laquelle repose les trois récits compose les pages liminaires : les maladies qui affectent le corps sont les conséquences des chagrins de la vie. Romancière et dramaturge, sonsalon de l'hôtel de La Rochefoucauld-Liancourta été l'un des derniers grands salons littéraires de Paris. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
ANCELOT (Virginie) romancière aux multiples talents, dont celui de peintre (1792-1875).
Reference : 2C26
Belle lettre. Elle lui indique qu’elle et son mari seraient charmés « de faire partie de la galerie de la presse dont les portraits sont charmants et parfaitement ressemblants ». Elle lui demande d’envoyer un des dessinateurs, afin qu’il puisse exécuter son portrait ainsi que celui de son mari, le dramaturge et écrivain français, Jacques-François Ancelot. « Mr Gigoux devait déjà faire une lithographie de moi, je vois son nom parmi vos dessinateurs et si cela pouvait vous convenir que ce fut lui, j’en serai charmée… ». On connaît une lithographie publiée dans la Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts, exécutée en 1839, par le peintre Jean Gigoux (1806-1894).
5 pp. in 8°, 1 p. in 12.
De la difficulté d'êytre publiée quand on est une femme : – 24 février 1869. « Voici l’article en question, je désire qu’il vous plaise et je m’en rapporte à vous pour tout le reste. Les épreuves auront besoin d’être corrigées avec soin à cause des noms propres. – 14 mars 1869. « Voulez-vous que je revoie mon article sur le livre de M. Bertrand, que j’ôte mon nom et tout ce qui peut désigner une femme en le remplaçant par des choses plus savantes afin que vous puissiez l’insérer ? J’ai lu cet article à deux membres de l’Institut, dont l’un est ami de M. Bertrand et ils en étaient très contents, le livre est une œuvre littéraire qui parle de savants et non un livre de science [...] J’essaierais bien de faire quelque chose dans le genre où l’on doit que vous accepteriez des articles où je mettrais un pseudonyme homme. Mais cependant j’aurais encore la crainte que mon travail n’eut pas le même sort que celui sur M. Bertrand s’il avait d’autres juges que vous." – 27 juillet 1869. " [...] la politique a été si vive que je ne suis pas étonnée qu’elle seule remplit le journal. On est plus calme et pour assez longtemps. Voulez-vous donner suite à ce projet ? Je ferais un article tous les quinze jours (Comédie sans théâtre) et je signerais un nom d’invention Pierre ou Paul. » – 26 décembre 1869. « Lorsque j’ai eu l’honneur de vous voir et qu’ensuite Mlle Benoit vint me parler d’articles dans le Moniteur il ne fut question que de souvenirs du premier Empire, époque que je connaissais peu et je n’aurais pas refusé si l’on m’eut proposé ce que fait M. Léo Lespès. Je n’aurais sans doute pas sa verve puissante et sa fécondité ; mais j’aurais eu quelques mérites féminins qui auraient pu être sympathiques au public. Or une revue de ce genre était très vivement désirée par moi [...] M. Léo Lespès fait les Souvenirs d’une vieille femme, est-ce qu’on ne pourrait pas parallèlement faire des articles intitulés Espérances d’un jeune homme ou bien une petite revue des livres, toujours avec pseudonyme." – On joint : Victorine BENOIT. L.A.S. à Paul Dalloz. 14 mars 1869. 4 pp. in 8°. Sur l'acharnement que met Virginie Ancelot à faire passer ses articles... " [...] J’ai répété souvent : Mr Dalloz pense que pour un article de ce genre il faudrait la plume virile et érudite d’un savant. Je trouvais cette idée-là superbe. Elle m’avait l’air de ces flèches de scythe qui déterinent les fuites à toute vapeur. — Eh bien ! Pas même l’ombre d’un découragement ce qui me fait craindre plus que jamais : trop de pation ( ?) en tout ceci. J’ai fortement appuyé comme tu me l’avais recommandé sur ton conseil si sage de s’en tenir aux salons, aux souvenirs, à une revue des pièces qui ont le mieux assuré la réputation littéraire tant de Mme que de Mr Ancelot. En joignant à cette analyse des particularités sur les artistes dramatiques de ce temps (artistes qu’on a tant vus, tant connus, tant reçus), il me semble qu’on intéresserait facilement le lecteur. [...] Elle flotte, elle hésite. Est-ce prudence ? est-ce bienveillance ? Ça n’est guère supposable. D’ailleurs se réfugiant dans un nom de guerre, la difficulté n’est-elle pas toute tranchée sous le premier rapport ? Et pour l’autre, qui pensera à se formaliser de ce que tels ou tels ne reçoive pas le coup d’encensoir sur toute la ligne ? Mais pas même eux."
19 octobre 1859. 1 p. in 12.
«Après un déménagement, un voyage et une indisposition, je suis enfin arrivée et je loge au n° 35 de la rue de Grenelle St Germain. [...] Voulez-vous y envoyer un de ces prochains jours vers midi pour régler le petit compte des billets de Marie. [...]»
29 octobre 1858. 2 pp. in 12.
«[...] Je donnerais volontiers l’autorisation que vous me demandez d’imprimer mon roman intitulé Le Nœud de Ruban si mes engagements avec la Société des gens de Lettres dont je fais partie depuis des années, ne m’interdisaient pas la possibilité de faire des traités indépendants avec les journaux de province. La société se chargeant de toucher les droits, a son avantage dans cette affaire et regarderait comme une infraction aux traités que j’ai signés. Tout arrangement particulier qui la frustrerait du droit qu’elle prélève pour elle-même, je ne puis donc autoriser que la publication dans les conditions ordinaires de la société des gens de lettres, sans risquer un procès avec cette société. [...]”
s.d. 1/2 in 8°.
“ [...] que je viens vous solliciter comme si je me croyais du crédit, et que je vous demande votre bienveillance la plus aimable pour un excellent ami à moi le vicomte d’Arlincourt dont on joue demain un ouvrage important, la Peste noire. Soyez-lui favorable, je vous en prie. J’en serai aussi reconnaissante au moins que si c’était pour moi. [...]
Hippolyte Souverain, Paris 1843, 13,5x22,5cm, 2 volumes brochés.
Edition originale. Petits manques angulaires sans gravité sur les dos et les plats, quelques petites rousseurs sans gravité. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Virginie ANCELOT - Marguerite-Louise Virginie Ancelot, née Chardon à Dijon le 15 mars 1792 et morte à Paris le 20 mars 1875, est une romancière, auteur dramatique, mémorialiste et peintre française.
Reference : 27130
(1848)
BECK, Paris 1848. 4 tomes réunis en 2 volumes in-8 reliés (22 x 13,3 cm), reliure demi-basane vert, titre et encadrements dorés sur le dos. Illustrés de nombreuses planches gravées hors-texte, dessinées par Virginie Ancelot. Les oeuvres réunies dans ces volumes : Dédicace, Marie ou trois époques, Isabelle ou deux jours d'expérience, Clémence ou la fille de l'avocat, Le chateau de ma nièce, Un mariage raisonnable (t.1).- Les deux impératrices ou une petite guerre, L'hotel de Rambouillet, Hermance ou un an trop tard, Marguerite -t.2).- Georges ou le même homme, Madame Roland, Pierre le millionnaire, Deux jours ou la nouvelle mariée, Loïsa (t.3).- Reine, cardinal et Page, Un jour de liberté, Une année à Paris, Le père Marcel, Juana, Un divorce (t.4).-1650g.C. -*** Ayant commencé sa carrière en tant que peintre, Virginie Ancelot expose lune de ses uvres au Salon de 1827. Entrée en littérature, elle écrit une vingtaine de pièces pour la scène parisienne, ainsi qu'une quinzaine de romans et deux ouvrages sur les salons de peinture.-Il n'existe que peu d'éditions de ses oeuvres.- Petites rousseurs, une mouillure dans la marge de quelques pages du T.II. Plats frottés, les dos sont en très bon état. Rare.
RARE LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE DE LA ROMANCIERE, AUTEURE DRAMATIQUE, MEMORIALISTE, SALONNIERE, PEINTRE, ELLE RECUT LE TOUT PARIS ROMANTIQUE DANS SON HOTEL DE LA ROCHEFOUCAULD DONT STENDHAL, DE MUSSET, DE LAMARTINE, HUGO, CHATEAUBRIAND, MERIMEE, DELACROIX... VIRGINIE ANCELOT (1792-1875) Marguerite-Louise Virginie Ancelot, née Chardon à Dijon le 15 mars 1792 et morte à Paris le 20 mars 1875, est une romancière, auteur dramatique, mémorialiste et peintre française.Ayant commencé sa carrière en tant que peintre, Virginie Ancelot expose l’une de ses œuvres au Salon de 1827. Entrée en littérature, elle écrit une vingtaine de pièces pour la scène parisienne, ainsi qu'une quinzaine de romans et deux ouvrages sur les salons de peinture. Le salon de l’hôtel de La Rochefoucauld, où elle a accueilli, de 1824 à sa mort, Pierre-Édouard Lémontey, Lacretelle, Alphonse Daudet, Baour-Lormian, Victor Hugo, Sophie Gay et sa fille Delphine de Girardin, Henri de Rochefort-Luçay, Mélanie Waldor, la comédienne Rachel, Jacques Babinet, Juliette Récamier, Anaïs Ségalas, François Guizot, Saint-Simon; Alfred de Musset, Stendhal, Chateaubriand, Alphonse de Lamartine, Alfred de Vigny, Prosper Mérimée, Eugène Delacroix, et qui était presque un passage obligé pour l’Académie française, dont fut son mari Jacques-François Ancelot en 1841, a été l'un des derniers grands salons littéraires de Paris. LETTRE A SES INITIALES A FROID NON DATEE (VERS 1840) " je regrette Monsieur de ne pas avoir eu le plaisir de vous voir, lorsque vous avez apris la poésie de (?) chez moi, quand vous voulez être sur de me trouver il faut venir le mercredi soir je reçois quelques amis on me trouve aussi tous les jours entre quatre et six heure lorsqu'on veut me faire une visite. Vous voyez Monsieur, tout le désir que j'ai de continuer une connaissance faite sous les auspices bruyants d'une fête mais qui chez moi ne peut avoir que les plaisirs modestes et paisibles de l'intimité " Virginie Ancelot " Très bon état, format 160x100
Allardin 1835 in8. 1835. Relié. 3 nouvelles (Francesca - La jeune femme - Le marquis de Lancry) composées par Virginie Ancelot mais publiées sous le nom de son mari. La thèse sur laquelle repose les trois récits compose les pages liminaires : les maladies qui affectent le corps sont les conséquences des chagrins de la vie. Romancière et dramaturge son salon de l'hôtel de La Rochefoucauld-Liancourt a été l'un des derniers grands salons littéraires de Paris
Etat correct coins émoussés bords frottés couverture défraîchie reliure fonctionnelle rousseurs à l'intérieur
ALBERDINGK-THIJM J.-A. / ANCELOT Madame ( Marguerite Louise Virginie )
Reference : 27896
Paris - Lille Jules Tardieu, Editeur - L. Quarré, Libraire-Editeur 1859 in 16 (15,5x10) 1 volume reliure demi chagrin marron de l'époque, dos à nerfs orné de caissons à froid avec fleurons dorés, tranches dorées, faux-titre, titre, XVI et 108 pages [2], rares rousseurs éparses. Relié à la suite: LES SALONS DE PARIS. Foyers éteints, par Madame Ancelot (Jules Tardieu, Editeur 1858, 245 pages [1]), mention de deuxième édition. Marguerite Louise Virginie Ancelot. Bel exemplaire, bien relié ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
ParisEdité par E. Dentu, (Impr. Simon Raçon et comp.) 1866, in-4to, Frontispice-photogr. de Mme Ancelot (avec cachet sec du photographe “FRANCK” + lettre ms. de l’auteur + fXXIV + 391 + 5 photogr- originales (d’après les Tableaux - avec les ff. serpentines avec numéros et noms des personnes -) cachet à sec “Photographie Franck 18 rue Vivienne Paris” - Ex. non rogné, rousseurs, non relié une petite lettre de 15 lignes autographié de l'auteur:- Mme. Ancelot - reliure en d.-chagrin rouge (XXè), dos avec titre et filets dorés, couverture de la brochure bleu/grise orig. cons.
Le 5e tableaux de 1864 avec une notice sur une enveloppe du Docteur Arthur Vogt à Genève - Auguste De la Porte est le 3è à gauche - (le n° 4 sur la photgr.). Des tableaux, faits par moi à differentes époques, me représentent les personnes qui fréquentaient habituellement ma maison au moment ou je les ai peintes (Introduction d’Ancelot). Ed. orig. illustrée de 5 photographies originales hors-texte signées de FRANCK, 18 rue Vivienne, d’après ls peintures sous serpentes légendées. image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1866 Paris, E. Dentu, 1866, in 8 de XXIV-391-(2) pp., rel. d'ép. demi-percaline vert olive à la Bradel, pièce de titre de chagrin marron, fleuron doré central, date en pied, couvert. bleue impr. cons., bel exemplaire à grandes marges, juste ébarbé en tête, peu de rousseurs.
Ed. orig. illustrée de 5 photographies originales hors-texte signées de FRANCK, 18 rue Vivienne, d'après des peintures de l'époque, sous serpentes légendées. Envoi autographe de l'auteur au journaliste Hippolyte de VILLEMESSANT, qui fut directeur du Figaro.
Paris, Jules Tardieu, 1858 In-12, br., 245 pp.
Deuxième édition. Dos un peu frotté, sinon bonne condition. -