, 1823-1832, in-8, 3 pièces en un vol, 1 pl. depl, 3 pl, Demi-basane tabac de l'époque, dos lisse et fileté, tranches marbrées, Éditions originales. Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : ? De Lisfranc : - Des rétrécissements de l'urètre. Paris, Béchet, 1824. XVI-148 pp. Thèse présentée le 24 février 1824 au concours de l'agrégation (section chirurgie) de la Faculté de médecine de Paris. Traduite du latin par le Dr Vésignié. - Mémoire sur une nouvelle méthode de pratiquer l'opération de la taille chez la femme. [Et] Mémoire sur un nouveau procédé pour l'amputation dans les articulations des phalanges. (Paris, 1823). 23 pp. Une grande planche en lithographie illustre l'opération de la taille chez la femme. Jacques Lisfranc de Saint Martin (1790-1847), chirurgien et gynécologue, fut l'élève de Dupuytren. Il fut nommé à la Pitié en 1826. ? D'Amussat : Leçons d'Amussat, sur les rétentions d'urine (...); publiées sous ses yeux par A. Petit. Paris, Germer-Baillière, 1832. VI-229 pp, 3 pl. Les planches, gravées sur cuivre, représentent les instruments d'urologie conçus par l'auteur. Jean Zuléma Amussat (1796-1856), chirurgien urologue réputé et écrivain prolifique, publia sur divers sujets, principalement dans des revues médicales. Il donnait également des conférences chirurgicales hebdomadaires au cours desquelles des médecins étaient invités à partager ses résultats et ses observations. Il est le père d'Alphonse Auguste Amussat. Couverture rigide
Bon 3 pièces en un vol., 1 pl.
Paris, Gazette médicale, 1846, in-8, 50 pp, Demi-chagrin vert de l'époque, dos fileté, Tiré à part, extrait de la Gazette chirurgicale de Paris. Important mémoire de Jean Zulema Amussat (1796-1856) sur la chirurgie des hémorroïdes internes et sur leur destruction au moyen du caustique de Filhos, méthode infiniment moins dangereux que celles usitées jusqu'alors : le procédé consistait en la cautérisation circulaire du pédicule, au moyen de pinces à cuvettes remplies de caustique de potasse de chaux ; le chirurgien injectait de l'eau fraiche et vidait l'hémorroïde de son sang. Amussat, élève de Troussel à Paris, est resté dans les mémoires comme l'un des inventeurs de la lithotripsie et comme le premier chirurgien à pratiquer la colostomie lombaire, c'est-à-dire l'anus artificiel. Ce chirurgien urologue réputé ne fut pourtant membre d'aucune faculté et n'exerça jamais à l'hôpital. En effet, une infection dont il fut victime l'empêcha de passer les concours qui auraient dû le mener au professorat ou à un poste de médecin hospitalier. Il s'installa dans un cabinet privé et son talent lui permit d'être nommé membre de l'Académie en 1824, avant même d'avoir été nommé docteur. Écrivain prolifique, il soutint sa thèse en 1826, avant d'entreprendre des recherches sur hémorragies traumatiques et les méthodes pour les soulager. En 1829, il livra ses travaux sur la torsion des artères, procédé ingénieux permettant d'arrêter une hémorragie artérielle, auquel son nom reste encore attaché. Il ne cessa de publier sur divers sujets, principalement dans des revues médicales, jusqu'en 1854, date à laquelle il donne un traité sur les possibilités de traitement du cancer (Quelques réflexions sur la curabilité du cancer) ; il donnait également des conférences chirurgicales hebdomadaires au cours desquelles des médecins étaient invités à partager ses résultats et ses observations. Exemplaire entièrement interfolié, mais dépourvu d'annotations. Ex-libris de Jean Rouché. Dos passé. Couverture rigide
Bon 50 pp.
[Epernay, Impr. de Warin-Thierry], 1835, in-8, 32 pp, Demi-basane prune à coins potérieure, Observation lue à l'Institut dans la séance du 2 novembre 1835 ; l'auteur y relate le cas d'une jeune allemande de 15 ans, mademoiselle S.., qu'il eut en consultations en 1832, pour accumulation de règles dans l'utérus en raison d'absence de vagin, et sur qui il pratiqua une opération de vagin artificiel. Jean Zulema Amussat (1796-1856) , élève de Troussel à Paris, est resté dans les mémoires comme l'un des inventeurs de la lithotripsie et comme le premier chirurgien à pratiquer la colostomie lombaire, c'est-à-dire l'anus artificiel. Ce chirurgien urologue réputé ne fut pourtant membre d'aucune faculté et n'exerça jamais à l'hôpital. En effet, une infection dont il fut victime l'empêcha de passer les concours qui auraient dû le mener au professorat ou à un poste de médecin hospitalier. Il s'installa dans un cabinet privé et son talent lui permit d'être nommé membre de l'Académie en 1824, avant même d'avoir été nommé docteur. Écrivain prolifique, il soutint sa thèse en 1826, avant d'entreprendre des recherches sur les hémorragies traumatiques et les méthodes pour les soulager. En 1829, il livra ses travaux sur la torsion des artères, procédé ingénieux permettant d'arrêter une hémorragie artérielle, auquel son nom reste encore attaché. Il ne cessa de publier sur divers sujets, principalement dans des revues médicales, jusqu'en 1854, date à laquelle il donne un traité sur les possibilités de traitement du cancer (Quelques réflexions sur la curabilité du cancer) ; il donnait également des conférences chirurgicales hebdomadaires au cours desquelles des médecins étaient invités à partager ses résultats et ses observations. Une quarantaine de feuillets vierges sont reliés à la fin du volume. Cachet de la Sociedade das Ciências Médicas de Lisboa. Couverture rigide
Bon 32 pp.
(Paris S.n. 1835) in-8 de 15 pp., une figure gravée dans le texte dérelié
Garrison & Morton 3442 pour son Mémoire sur la possibilité d'établir un anus artificiel dans la région lombaire sans pénétrer dans le péritoine (Paris, Baillère, 1839).Tiré à part de la Gazette médicale de Paris dans lequel J.-Z. Amussat (1796-1856), célèbre chirurgien français, donne le compte rendu lu à l'Académie de médecine le 2 novembre 1835 de l'opération qu'il effectua le 9 septembre précédent. Il y avait appliqué le procédé inventé par lui pour créer un anus artificiel par colostomie