<meta charset="utf-8"><div class="description expandable" data-mce-fragment="1"><div data-mce-fragment="1">«J’ai vu ses yeux de fougère s’ouvrir le matin sur un monde où les battements d’ailes de l’espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n’avais vu encore que des yeux se fermer.»<br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">En cet été 1927, au manoir d’Ango en Normandie, André Breton travaille à un court livre autobiographique évoquant sa rencontre avec une jeune femme, Léona Delcourt, que la postérité littéraire retiendra sous le nom de Nadja. De cette brève et intense attraction réciproque, le poète tire un texte parsemé d’images qui met en scène les hasards, les pérégrinations, les coïncidences, comme déterminants de l’aventure amoureuse, de l’écriture et des arts.<br data-mce-fragment="1">Au gré du récit, cet ouvrage propose une déambulation à travers l’univers unique de Nadja, du surréalisme alors à son acmé, et lève le voile sur celle qui en fut l’héroïne.</div></div><div class="info" data-mce-fragment="1"></div> Paris, 2022 Gallimard / Réunion des musées métropolitains 272 p., 48 p. hors texte, illustré, broché. 19 x 26
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