3 lettres autographes signées [ Détail : ] 1 L.A.S. de 2 pp. datée de Chateau-Thierry le 12 août 1931 : "Chère amie, c'est aujourd'huy seulement que je commence à croire que je vais mieux, mais j'ai été bien malade. J'ai repris goût à la lecture mais pas encore à la peinture. Moi qui ai tant aimé les chemins, j'ai des jambes qui se dérobent ne voulant plus me porter [ ... ] Le Colonel a dû vous dire qu'il m'avait vu effondré sur un banc du Luxembourg. Je suis un peu moins décrépit mais pas encore beaucoup. Vous devez voir à mon écriture tremblottante l'aveu d'une faiblesse [... ] Où sont les environs du bel âge où on frisait la quarantaine ! Le portrait de Suzanne, les [... ]de l'Affaire Dreyfus : que de disparus avec les années ! L'amitié reste et c'est le principal. [... ] dites à May et à Bob le cordial souvenir de nos bonnes séances de pose et de causerie. J'ai été enchanté du résultat moral du portrait de May, du moins de ce que l'on m'en a dit. Dès mon retour le tableau sera chez eux [ ...]". - 1 L.A.S. de 3 pp. [ non datée, il prie la Baronne de continuer à être "soeur de Charité" auprès de Thadée, malade ] - 1 L.A.S. d'une page, non datée : "Chère Madame, Je ne m'étais plus souvenu en vous priant de venir ce matin que je devais aller voir les tableaux de Mme Samarine. [ il évoque ensuite une Mme Michout et Mme Desgranges ]".
Ces trois lettres autographes signées sont très vraisemblablement adressées par le peintre Edmond Aman-Jean (1858-1936) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. Thadée Caroline Jacquet était la femme de l'artiste.
s.l. 1933, 10,4x16,2cm, 2 pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée d' Edmond Aman-Jean ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet au chiffre du peintre. Pliure inhérente à l'envoi. "N'ayant plus l'appartement d'en dessous de mon atelier, je ne suis pas bien sûr que mon téléphone fonctionne bien. On peut toujours me téléphoner par le concierge. J'ai le désir de voir la toile dont vous me parlez..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Janvier 1898), sujet : 27x35cm, planche : 40,8x55cm, une feuille et une serpente.
Rare lithographie originale en couleurs, exécutée par Edmond Aman-Jean pour L'Estampe Moderne, série numéro 9 publiée en janvier 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre et d'une présentation de l'artiste ; serpente vierge. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style symboliste. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Janvier 1898), sujet : 27x35cm, planche : 40,8x55cm, une feuille.
Rare lithographie originale, exécutée par Edmond Aman-Jean pour L'Estampe Moderne, série numéro 9 publiée en janvier 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style symboliste. - Photos sur www.Edition-originale.com -
AMAN-JEAN Edmond François (engraver) - Jules COMTE (founding editor) - André DEZARROIS (editor) :
Reference : 32202
Paris, La Revue de L'Art Ancien et Moderne, 1926, in-4°, broché, couverture originale imprimée. Gravure originale de Edmond François Aman-Jean, publiée dans le numéro 272, Tome XLIX, 30e année, janvier 1926. Ici le fascicule complet est offert..
AMAN-JEAN (Edmond) peintre français de tendance symboliste (1858-1936).
Reference : 2C19
AMAN-JEAN (Edmond) peintre français de tendance symboliste (1858-1936). Deux lettres autographes signées adressées à sa « chère amie ». 5 Avril 1960 et « Mercredi soir ». 2 p. in-8chaque. Intéressantes lettres à sa correspondante concernant le placement de ses tableaux dont seulement un seul a été sélectionné, celui « des Raisins ». Il lui précise qu’il ne fait malheureusement pas partie de ce jury. « Je ne suis pas de ce jury d’art décoratif. ».
Belle épreuve parue dans le numéro 9 (janvier 1898) de l’Estampe Moderne. Notre épreuve porte le timbre sec de l’Estampe Moderne en bas à droite. L’Estampe Moderne a paru de mai 1897 à avril 1899. en feuille Très bon Paris L’Estampe Moderne. 1898 35 x 27 cm.
Edmond Aman-Jean, Velazquez, Paris, Librairie Félix Alcan, coll. Art et Esthétique, 1913. XXIV planches hors-texte en noir et blanc. 148 p., relié, 21,5x15 cm. Édition originale. envoi autographe signé + poème autographe monogrammé. Exemplaire unique de cet essai du peintre symboliste Edmond Aman-Jean (1858-1936), portraitiste de Verlaine, consacré au peintre baroque espagnol Diego Vélasquez (1599-1660), avec un envoi autographe signé "à mon beau-frère / Claudius / bien cordialement / Aman Jean" et un poème autographe manuscrit de jeunesse monogrammé A. J. [Aman Jean] : Le grand portrait noire dans son cadre doré Est seul au château solitaire ; Les feuilles ont jauni, et les fleurs du parterre s'ennuient et se languissent au par délaissé. Les fleurs aiment à mourir sur de naissants corsages. Toute leur gloire a ce doux champ d'honneur, Est d'entendre en mourant plus vite battre le coeur, Et la jupe craintive hésiter aux ombrages. Sur la longue pelouse le regain s'est fané, Les quinconces pleurent de la première pluie Les oranges ont froid et au château s'ennuie Le grand portrait noir dans son cadre doré. Reliure demi-basane fauve, plats papier marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, nom de l'auteur et titre dorés, couvertures conservées. Reliure au chiffre C. J. [Claudius Jacquet], dédicataire de l'envoi du peintre et beau-frère de ce dernier. Bibliophile aguerri, Claudius Jacquet a fait relier de nombreux ouvrages à son chiffre, notamment quelques-uns des livres de la bibliothèque du peintre Aman-Jean dont il semble s'être occupé après sa mort. La soeur de Claudius Jacquet, Thadée, était l'épouse du peintre Aman-Jean. Claudius Jacquet avait, quant à lui, épousé la fille du félibre Félix Gras, Angèle Gras. Belle provenance ! Ce bel essai d'Aman-Jean sur Vélasquez est la seule publication connue du peintre en tant que critique d'art. Il s'intéresse ici aux racines de son art, sa vie et ses oeuvres. L'ouvrage est illustré de 24 planches hors-texte en noir et blanc. Cependant, nous ne connaissions pas au peintre des qualités de poète ! La feuille autographe manuscrite de ces trois quatrains de jeunesse monogrammés A. J. a probablement été contrecollée par Claudius Jacquet a posteriori, rendant cet exemplaire doublement unique et désirable. In-fine, Claudius Jacquet a relié un portrait photographique d'Aman-Jean provenant de la revue de la fondation "Carnegie Institute" (Pittsburg, USA) dont Aman-Jean fut membre du jury à partir de 1902, ainsi qu'un article d'Aman-Jean dans cette revue daté du 3 novembre 1904 à l'occasion de sa venue à Pittsburg.
Edmond AMAN-JEAN - [Chevry-Cossigny 1858 - Paris 1936] - Peintre français
Reference : GF28841
1 page in14 -
"Navrant, mon cher Maurel, horriblement navrant" - Il ne supposait pas pareille détresse - Il sera tout à l'heure chez Besnard et "si vous y étes, tant mieux" -
Edmond AMAN-JEAN - [Chevry-Cossigny 1858 - Paris 1936] - Peintre français
Reference : GF28842
2 page in16 - (deuil) -
Il le remercie pour son appréciation - "Elle est rare. Je crois que trés peu de personne ont vos yeux" - Il le regrette pour son égoisme d'artiste qui a besoin de se "sentir appuyé" - Il est surpris de sa pénétration - "Au fond, rien n'échappe de ce qui est sincère" -