Lyon, Imprimerie Alf. Louis Perrin et Marinet, 1877. 1 vol. in-12, (20,5 x 13,5 cm) ; 113 pp. et [1] p. d'errata. Reliure en pleine toile moirée de motifs de feuilles à la Bradel, pièce de titre de cuir brun, fleuron doré au milieu du dos, date dorée en pied. Non rogné. Dos insolé (bruni).
"Il est fort regrettable que presque tous les grands peintres se soient abstenus, par insouciance ou d'autres motifs, de laisser après eux des traces écrites de leurs idées ou façons de peindre. Leurs œuvres sont là, il est vrai, mais de quels secours seraient aujourd'hui pour les artistes, quelques pages, même incorrectes, de Rembrandt, Cl. de Lorain, Ruysdaël, nous faisant entrer dans leur atelier, parlant de leur manière de sentir, voir, ainsi que des procédés qui ont produit ces merveilles de l'art. Hélas ! ils se sont tus. Tout ce que l'on a pu dire depuis ne prouve pas grand chose. En ces dernières années, nous avons perdu en France des artistes de grande valeur, les traditions que laisseront ceux qui ont été leurs contemporains, ne seront pas suffisantes pour les peintres, les secrets du métier n'étant pas dévoilés." (Extrait de la préface). Chapitres : Préface de l'auteur. – 1. De l'importance du dessin. – 2. Du ciel dans le paysage. – 3. De la figure dans le paysage. – 4. Des divers modes d'exécution. – 5. De l'étude mentale. – Conclusion et Notes. Hector Allemand (1809-1886) était un peintre lyonnais issu d'une famille aisée de rentiers ; sa mère était miniaturiste et son père amateur d'art et collectionneur de gravures. Il a beaucoup voyagé en Europe, a peint dès 1826 et a exposé au Salon de Lyon en 1846 et au Salon de Paris en 1848. Il était également graveur à l'eau-forte, essentiellement de paysages. Cf. Bénézit, I, 111.