Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860), peintre et graveur français.
Reference : 013598
Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860), peintre et graveur français. L.A.S., Fontainebleau, 18 février 1860. Belle lettre, quelques mois avant sa mort, à Pitre-Chevalier (1812-1863). « Monsieur, Je désire que cette lettre vous serve d'autorisation et vous donne droit de reproduite dans l'intéressante publication que vous dirigez avec talent tel de mes ouvrages qu'il vous sera possible de vous procurer. S'il vous parveniez à obtenir du propriétaire le Berger qui doit être rendu ces jours-ci, m'a-t-on dit par Mr Dubois (hôtel Drouot), cela serait préférable au truffeur d'esquisse peu intéressante et d'ailleurs déjà reproduite. Votre tout dévoué serviteur Decamps ». Sympathique autorisation pour reproduire ses oeuvres, certainement dans le Musée des familles dont Pitre-Chevalier était le directeur. [159]
DECAMPS (Alexandre-Gabriel) célèbre peintre et graveur français (1803-1860)
Reference : 10C22
Belle et intéressante correspondance relative à des demandes particulières d’œuvres que le peintre Decamps avaient réalisées, et acquises par le danseur Albert, afin d’en obtenir le prêt, pour les faire figurer dans plusieurs expositions et salons. Avril 1835. « Vous serait-il agréable que les deux tableaux que vous voulez bien me prêter pour l’exposition, soient emballés aujourd’hui. Demain matin Mr Jadin et moi partons pour Paris, nous ne les quitterons que dans la salle où ils doivent être exposés, l’administration me presse tout est disposé pour le recevoir… ». En décembre de cette même année, il l’informe qu’il vient d’apprendre par un sculpteur, « récemment arrivé d’Italie, que le navire porteur du marbre et tableaux parmi lesquels sont les miens, devois se trouver maintenant tout au plus à Marseille, ce qui porte à un mois encore l’arrivée de mes effets en reste. Vous pouvez compter sur la promesse que je vous fais de vous prévenir aussitôt que j’aurai quelque chose de digne de vous être présenté… ». Il lui recommandera plusieurs amateurs d’art afin de venir visiter ses collections de tableaux. Février 1839, il l’informe de son grand désir, « de pouvoir mettre au salon votre petit tableau du Mendiant … ». Toujours en février 1839, il prévient Mme Himm, sa belle mère, qu’il à écrit à son gendre qui se trouvait à Bruxelles de bien vouloir remettre au porteur un tableau, « qu’il a dans sa possession et que j’aurai le plus grand désir d’exposer, c’est le petit pauvre... ». Celle-ci lui répondra en retour, qu’elle a bien été prévenu par son cher gendre « de remettre le tableau le petit pauvre […] A présent moi-même, je suis dans le doute pour connaître ce tableau car celui que je crois être est un vieillard, ainsi Monsieur pardonnez à ma faible connaissance… ».