Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois reliés en maroquin de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant. Paris, Jean Richer et François Gueffier, 1618. Fort in-8 de (24) ff., 970 pp. mal chiffrées 968, (15) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, roulette dorées encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisse orné de la même roulette, titre doré frappé sur le dos, tranches dorées. Reliure de l’époque. 174 x 107 mm.
Superbe et rare édition illustrée des Emblèmes d’Alciat ornée de 211 jolies gravures sur bois (55 x 55 mm) placées dans de gracieux encadrements. La présente édition est augmentée de commentaires nouveaux donnés par Fédéric Morel qui paraissent ici pour la première fois. « André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé en 1521 professeur de droit à l’université d’Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès que l’on compta jusqu’à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d’exactitude qu’on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l’étude de l’histoire est indispensable pour ne pas commettre d’erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n’est pas moins nécessaire à l’étude de la jurisprudence ». « Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l’aveugle fureur des compatriotes d’Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l’année suivante. Alciat était avare, et l’urgent fut toujours le meilleur moyen de se l’attirer. François Sforza, duc de Milan, le réclama : et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s’il ne revenait pas. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d’offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l’université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d’Este. » Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. Cette édition recherchée est ornée de 211 fines gravures sur bois de toute beauté. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant en Poitou, et de Changy et Chantois, en Forez. « Il fut conseiller du Roi, président en l’élection de Roanne, premier président en 1614, et mourut en 1637. Il avait épousé à Roanne, le 15 mars 1609, Jeanne Gayardon de Grezolles, dont il eut dix enfants. » (Olivier, Pl. 611). Provenance : François de la Mure (armes) et de la bibliothèque de l’Ambassadeur de France et de la Vicomtesse de Fontenay (ex libris gravé).
L'un des recueils de pièces en vers du XVIe siècle, œuvres d'Andrea Alciati illustre milanais, orné de 180 fines gravures sur bois insérées dans des encadrements à arabesques, grotesques ou motifs d’architecture. Lyon, Mathias Bonhomme, 1551.In-8 de 191 pp. comprenant 169 emblèmes et 11 gravures d’arbres. Plusieurs ex-libris sur le f. de titre, pte. déchirure dans la marge extérieure de la p.3 avec légère atteinte à l’encadrement de la gravure. Vélin souple de l’époque, roulette dorée encadrant les plats, coupe droite légèrement rognée, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 182 x 114 mm.
Une édition rare de ce livre d’emblèmes illustré qui connut un succès foudroyant tout au long du XVIe siècle. Graesse, I, p.62; Baudrier, Bibliographie lyonnaise, IX, p. 187; Fairfax Murray, French, 10. Les emblèmes sont ici dédiés à Francesco Donato, Doge de Venise, par Giovanni Marquale, le traducteur du texte. André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé, en 1521, professeur de droit à l'université d'Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès, que l'on compta jusqu'à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d'exactitude qu'on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l'étude de l'histoire est indispensable pour ne pas commettre d'erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n'est pas moins nécessaire à l'étude de la jurisprudence. "Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l'aveugle fureur des compatriotes d'Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l'année suivante. Alciat était avare, et l'argent fut toujours le meilleur moyen de se l'attirer. François Sforce, duc de Milan, le réclama ; et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s'il ne revenait. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d'offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l'université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d'Est". Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. L’illustration se compose de 180 fines gravures sur bois (61 x 65 mm) qui évoquent le style de Bernard Salomon dit Le Petit Bernard auquel certains bibliographes les attribuent. Les dessins semblent en fait avoir été exécutés par ce graveur de Fribourg Pierre Vase qui arriva à Lyon vers 1548 et y séjourna quelques années avant d’aller résider à Genève. Celui-ci développa les thèmes utilisés par Bernard Salomon et y ajouta maints motifs très personnels. Chacune des 169 premières figures est une évocation très précise de l’emblème explicité en caractères italiques sous la gravure. Les 11 dernières figures gravées au trait représentent diverses essences d’arbres. L’édition contient un nombre de gravures très nettement supérieur à celui de l’édition de 1548 qui ne contenait que 127 bois et à celui de l’édition de 1549 qui comportait 165 figures. Outre le titre orné d’un portique soutenu par deux enfants, Pierre Vase a spécialement dessiné pour ces emblèmes 35 types différents d’encadrements, lesquels, alternés, encadrent à pleine page chacune des 180 gravures. Arabesques, grotesques, motifs d’architecture, enfants et animaux, paysages, nefs et monstres marins, fleurs et fruits se mêlent harmonieusement en une évocation de style Renaissance. Bel exemplaire d’une grande pureté, de l’un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Provenance: Henry Colborne, ex dono Fookes (inscription à l’encre dans le bas du f. de titre et au verso du dernier f.).
Anvers, Christophe Plantin, 1573 In-16 (115 x 74 mm) de 559, (1) pp., (14) ff. d'index et (1) f. d'errata, maroquin aubergine, double filet doré en encadrement sur les plats, armes et chiffres dorés respectivement au centre et aux angles, dos à nerfs plats orné de filets dorés, titre doré, double filet doré sur les bordures intérieures, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
"Première édition avec le commentaire de Claude Mignault. Depuis leur première publication à Augsbourg en 1531 sans l'assentiment de l'auteur et avec des gravures ajoutées à l'initiative du libraire Steyner, les Emblemata du jurisconsulte lombard André Alciat ont constitué une des références de la culture humaniste. ""Christophe Plantin s'est intéressé aux Emblèmes d'Alciat dès 1565 et, à partir de cette date, en a publié régulièrement plusieurs éditions jusqu'à la fin de son exercice. […] En 1573 paraît sur les presses de Plantin la première édition accompagnée des commentaires du juriste d'origine dijonnaise Claude Mignault […]. De tous les commentaires d'Alciat, celui de Mignault est le plus important."" (J.-M. Chatelain, Livres d'emblèmes et de devises une anthologie 1531-1735, Paris, 1993, p. 74). Professeur de droit canon, doyen de la faculté de droit de Paris en 1597, Mignault (1536-1606) a signé ses travaux savants du nom de plume Minos ; son commentaire d'Alciat rencontra un vif succès dont témoignent de nombreuses éditions. Celle-ci, la première en date et donnée par Plantin (1520-1589) comprend 169 vignettes sur bois, dont une répétée deux fois - un satyre illustrant la Luxure puis la Nature. La plupart reprennent celles élaborées par les graveurs Arnold Nicolai (1550-1596) et Gerard Janssen van Kampen (actif 1562-1594) - utilisées précédemment par l'imprimeur pour les trois premières éditions d'Alciat qu'il publia à partir de 1565 assorties des commentaires de Sebastian Stockhammer -, mais aussi 33 nouvelles. Très bel exemplaire en reliure aux armes de Joaquim Gomez de La Cortina (1808-1868), avec ex-libris du même possesseur, tombé - du haut de son échelle - au champ d'honneur de la bibliophilie. Défaut de papier page 403-404 (petit trou de 4 mm). J. Landwehr, Emblem and Fable Books printed in the Low Countries, Utrecht, 1988, 15. - C. Sorgeloos, Labore et Constantia A Collection of 510 Editions issued by Christopher Plantin from 1555 till 1589, Bruxelles, 1990, n° 4."
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1577 Anvers, Christophe Plantin, 1577. Fort volume in-12 (110 X 164 mm) cartonnage papier vert gazon, dos lisse muet (Reliure ancienne) ; 732 pages (dont titre), (1) f. d'achevé d'imprimer. Traces de frottements à la reliure, dos foncé, début de fente aux mors, mouillure très claire aux derniers feuillets de l'ouvrage, mentions et ex-libris manuscrits anciens biffés sur la page de titre.
SECONDE ÉDITION PLANTINIENNE de ce FAMEUX LIVRE D'EMBLÈMES et la première au format in-octavo contenant une NOUVELLE VERSION, sensiblement remaniée et augmentée, des commentaires de Claude MIGNAULT (1536-1606), professeur de droit canonique à Paris : elle constitue par conséquent l'édition originale de la version la plus complète du commentaire de Claude Mignault. L'éditeur Christophe PLANTIN s'est intéressé aux "Emblèmes" d'Alciat dès 1565, mais de tous les commentaires de l'ouvrage d'Alciat, celui de Mignault est LE PLUS IMPORTANT. La première édition avec les commentaires de Mignault a été publiée au format in-16 en 1573 avec seulement 169 bois gravés. Celle de 1577 insère de nouveaux jeux de gravures, dessinées parPierre Van de Borcht, imitant souvent celles des éditions lyonnaises de M. Bonhomme et G. Rouille : elle contient une page de titre à encadrement et 211 BOIS GRAVÉS dans le texte, dont 197 EMBLÈMES à mi-page et 14 EMBLÈMES DE PLANTES à pleine page. Texte en latin et grec. (J.-M. Chatelain, "Livres d'emblèmes et de devises. Une anthologie (1531-1735)", n°13 - Landwehr, "Emblem and Fable Books printed in the Low Countries", 17 - Andenmatten, "Les emblèmes d'André Alciat", p. 37, note 144). BON EXEMPLAIRE, au corps d'ouvrage frais, conservé dans une modeste reliure muette datant de la fin du XVIIIe ou du tout début XIXe siècle. GOOD COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Basel, apud Thomam Guarinum, 1582.Grand INFOLIO reliure estampée; plein velin, texte a 2 colonnes,[24] p., 1822, [2] kol., [140] p. bon etat.
texte frais,bonne impression,reliure bon etat
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Lugd., Lugd., apud. Math. Bonhomme 1551 In-12, pleine basane, dos lisse, filets et fleurons, roulettes sur les plats rel. post, 226- 6 pp. 211 brois gravés. Restauration du titre, marges rognées avec lég. atteinte du texte. Infime accroc en coupe au 8 derniers ff. Quelques brunissures éparses.
Surnommé Justinopolitanus, Andrea Alciato (1492-1550) fut un des premiers représentants du courant dit de l'humanisme juridique. Son œuvre la plus connue sont ces Emblèmes (Emblemata), recueil d'allégories en vers latins sur des sujets moraux, inspirées de l'Antiquité, qui eut beaucoup de succès en Europe. La première édition proposée avec l'autorisation de l'auteur parut en France en 1534. Il existe des éditions non illustrées, mais le modèle qui s'impose est celui d'une page tripartite : chaque emblème consiste en un titre, une image, et un texte latin en vers. Les éditeurs successifs ont toujours maintenu cette formule, qui est devenue une caractéristique du genre. Le recueil d’Alciat lança la mode des recueils d’emblèmes, qui allaient devenir l’un des genres les plus féconds de la Renaissance européenne. Bon état d’occasion
ALCIAT - ANDRÉ. JURIS CONSULTE. ALCIATI - ANDREAE. IVRIS CONSULTI.
Reference : YRG-197
(1529)
In-8, demi cuir - brun, dos 0 nerfs, nom de l'auteur doré, tranches jaspées (Reliure moderne). Mouillures claires sur la marge inférieure. Quelques manques et petites restaurations. 120 pages. Lettrine de Griphe, lettre terminée en pyramide inversée, majuscule bâloise et minuscules romaines. Sébastien Gryphius. LYON.
Alciat André. Célèbre jurisconsulte Italien de la renaissance, fils D'Ambroise Alciati qui remplit à Milan l'office de Décurion c.a.d magistrat municipal. La publication de deux traités de droit romain mit le sceau à sa réputation. En 1518 il enseignât le droit civil à Avignon où il reçu le titre honorifique de comte du palais de Latran. En 1560 on remarque ses commentaires sur le digeste. Sébastien. Gryphius ou Gryphe. Célèbre imprimeur né vers 1491 mort à Lyon en 1556 dont le colophon porte la date de 1530. Il est orné de sa belle marque typographique sur le titre, répété au dernier feuillet blanc.
A Lugduni, Gulielmi Rouillij, 1614. Fort in-12 (17 x 11 cm) reliure plein velin du temps, titre manuscrit sur le dos, Lyon, Apud Hæredes Gulielmi Rouillii, 1614. Lyon, Apud Hæredes Gulielmi Rouillii, 1614. In-8, plein vélin du temps (un mors int. dét.), 20 f. non ch., 818 p., 11 f. (index). Illustré de 213 d'emblèmes gravées in-texte
Andrea Alciato (ou Alciati), connu sous le nom d'André Alciat en français et d'Andreas Alciatus en latin, (1492 - 1550) jurisconsulte et écrivain italien de langue latine, émule d'Ulrich Zasius et de Guillaume Budé. Il fut l'un des premiers représentants du courant dit de l'humanisme juridique. Il était un correspondant d'Érasme. Ses Emblemata s’inspirent des Adages d'Érasme pour leur composition en forme de collection et pour leur constante référence à l’antiquité. Les deux recueils connurent un vif succès dès leur parution et fournirent aux hommes de la Renaissance des modèles et des clés qu'ils allaient utiliser dans leur vie intellectuelle et sociale. Son œuvre la plus connue sont les Emblèmes (Emblemata), recueil d'allégories en vers latins sur des sujets moraux, qui eut beaucoup de succès en Europe.
Paris, Jean Richer, 1601 ; in-8, 24 ff. + 968 pp. + 15 ff, reliure plein velin d'epoque, pièce de titre orange (dos état moyen). André Alciat, écrivain et humaniste italien du XVIème siècle de langue latine, connaît aussi bien l'histoire que le droit. Il a correspondu avec Erasme et a enseigné en Italie (Pavie, Bologne et Ferrare) et en France (Paris et Bourges). Son livre Emblemta est inspiré des Adages d'Erasme, il est illustré de 210 vignettes, et mesure 55 x 53 mm. Ce livre est un des premiers livres d'emblèmes paru. Une question se pose : chaque page possède son image, un titre et quelques vers, L'Emblème est-elle le titre l'image ou les vers ? La question peut se poser, car presque tous les livres d'emblèmes utilisent la même structure. Bon état.
Paris, Jérôme de Marnef & Ve Cavellat, 1583 In-8 de (8) ff., 717 pp., au verso, marque de l'imprimeur, demi-basane noire, tranches rouges (reliure vers 1820).
"Edition parisienne pirate copiée sur celle publiée par Christophe Plantin en 1581 à Anvers. Elle renferme notamment les commentaires du juriste dijonnais Claude Mignault, professeur de droit canonique à Paris. ""De tous les commentaires d'Alciat, celui de Mignault est le plus important (Jean-Marc Chatelain, Livres d'emblèmes et de devises, n° 13). L'illustration comprend un bel encadrement de titre et 211 figures gravées sur bois. Ces figures sont semblables à celles de l'édition de 1573 déjà donnée par Marnef et Cavellat. Ce sont pour la plupart des copies des planches exécutées par Bernard Salomon pour l'édition Jean de Tournes de 1547. Elles sont ici entourées de jolies bordures. Les 14 derniers emblèmes, attribués à Jean Cousin, représentent diverses essences d'arbres. De la bibliothèque A. Beaucousin avec ex-libris. Adams, Rawles & Saunders, French Emblem Books, F.057. - Landwehr, French, Italian, Spanish and Portuguese Books of Devices and Emblems 1534-1827, n° 82. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 108. - Renouard, Imprimeurs et Libraires parisens du XVIe siècle, fasc. Cavellat, n° 408."
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Lille, aux amateurs de livres, 1989. In-8°, 8 ff.-276 pp.-4 ff.-191 pp., intérieur frais. Reliure pleine percaline bleu, étiquette de titre contre-collée au plat sup., étiquette d'auteur contre-collée au dos (qqs. traits blancs au plat inf.). Bel exemplaire sinon.
Lyon, Guillaume Rouillé, 1564.
Le premier livre d'emblèmes publié. Juriste et poète italien, Andrea Alciati envoya à Augsburg, une série d'épigrammes afin d'être publiée. Son éditeur eut alors l'idée de les illustrer. Un succès immédiat et durable, et le titre d'Emblemata a donné son nom à ce genre de livres. Edition illlustrée par un titre gravé et 211 bois gravés par Pierre Vase dans de très beaux encadrements. La traduction est de Barthelemy Aneau, avec ses commentaires. Le papier est bruni. Bon exemplaire. /// In-8 de 226, (4) pp. Vélin. (Reliure de l'époque //// First book of emblems published. Italian jurist and poet, Andrea Alciati sent to Augsburg, a series of epigrams to be published. His publisher then had the idea to illustrate them. An immediate and lasting success, and the title of Emblemata gave its name to this kind of books. Title-page within Renaissance woodcut border and 211 woodcuts of emblems all within splendid borders of varying design : some bear the monogram P. V.(ase). The translation is by Barthelemy Aneau, with his commentaries. The paper is browned. A good copy. Landwer, Romanic emblem books 68. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
[Petri Pernae Froben Nicolas Episcopius] - ROSINUS, Johann [ ROSZFLED, Johann ] ; WALDKIRCH, Conradum ; RHENANUS, Beatus ; GELENIUS, Sigismundus ; ALCIAT, André
Reference : 26569
(1552)
Romanarum Antiquitatum Libri Decem Exvariis Scriptoribus Summa fide singularique diligentia collecti, a Ioanne Rosino Bartholomaei F., cum indicibus locupletissimis, [suivi de : ] Notitia Utraque cum Orientis tum Orientis ultra arcadii honoriique Caesarum tempora, illustre vetustatis monumentum, ensemble en 1 vol. in-folio reliure de l'époque anciennement restaurée demi-basane marron, dos à 6 nerfs, Ex Officina Haeredum Petri Pernae, Basileae, 1583 , 12 ff. n. ch., 491 pp. et 32 ff. n. ch. (tables), collation : ()6, ()()6, a8, b-z6, A-O6, P4, Q-Y6, Z8 et Apud Hieronymum Frobenium et Nicolaum Episcopium, Basileae, 1552, 108 ff. n. ch. collation : *8, a-o6, p4, q-r6 avec plus de 100 bois gravés
Edition originale pour chacun des deux titres. Le premier ouvrage propose notamment plusieurs illustrations de Rome, dont un plan en double page, une vue des thermes de Dioclétien ou le plan d'un camp romain en double page. Très richement illustré, le second ouvrage propose, en édition originale, un répertoire illustré du personnel de l'administration impériale d'orient et d'occident. With the "Notitia Utraque", in the first complete and illustrated edition of the Notitia dignitatum, a list of high officials of the Roman empire in about 400 A.D. Etat satisfaisant (sans pages de garde, le dernier feuillet débroché, exemplaires collationnés et bien complets, dos abîmé, coupes frottées, travail de vers en marge intérieure sur 3 cahiers, affectant notamment le plan de Rome). Brunet, IV, 1398 ; Adams N 354