1 volume in-8° carré broché, sous jaquette illustrée, 311 p. - Illustrations. Très bel état.
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Toulouse, Le Pérégrinateur, 1996, gr. in-8 br. (23 x 22), 311 p., traduction, introduction et notes de Edmond Albe, introduction et complètement de notes par Jean Rocacher, préface de Régine Pernoud, 10 pages d'ill. en coul., couverture à rabats, jaquette, très bon état.
Pendant les XIIe et XIIIe siècles, on assiste à la plus intense vénération de la Mater Misericordiae, la Mère de Miséricorde. Cette dévotion favorise la création artistique dans différents domaines, les collections de miracles prolifèrent en relation avec les nouveaux centres de culte, tels celui de Rocamadour. On cherche à renforcer la foi en Dieu et la dévotion à la Vierge comme la meilleure médiatrice. Dans ces récits, Marie est évoquée comme un symbole de miséricorde, de pardon et d’espoir : c’est la mère de Dieu et aussi la mère spirituelle de tous les hommes pouvant les secourir à tout moment. Les faits se présentent comme des merveilles uniques ayant lieu grâce à l’intervention de Marie et à la volonté de Dieu. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn. Voir le sommaire sur photos jointes.