Tapuscrit original inédit, en feuilles, (21 x 30 cm) sous chemise à rabats. 6 parties présentées chacune sous chemise de papier bleu avec le titre manuscrit : 1f.-3pp. - 30pp. - 2ff.-20pp. - 1f.-91pp. - 1f.100pp. - 1f.-15pp. Tâche angulaire sur les 4 premiers feuillets. Quelques corrections manuscrites. Bel état.
Jacques Bereilh -Liégaux (Castre 1895 - Paris 1977) était membre de l'Institut français de Bucarest, c'est sans doute là-bas qu'il rencontra la peintre Stéfania Manuoliu, élève et amie du peintre Nicolae Tonitza, qui deviendra son épouse. Il s'adonna lui-même, avec réussite, à la peinture. Son étude approfondie sur Alain-Fournier et Le Grand Meaulne a sans doute été établie dans les années 1940 (il cite abondamment Isabelle Rivière "Images d'Alain-Fournier", (1938) et Fernand Desonay "Le grand Meaulne d'Alain Fourbier", (1941) ; ainsi que la correspondance Alain-Fournier - Henri Rivière (1926). Il s'intéresse d'abord à "Alain-Fournier et les siens", puis au "Grand Meaulne" et aux personnages du roman, et s'attache ensuite à dresser un portrait psychologique de l'écrivain, et ses rapports amoureux.
( ALAIN FOURNIER) - ASSOCIATION DES AMIS DE JACQUES RIVIÈRE ET D'ALAIN-FOURNIER.
Reference : 8341
(1979)
1979 Virofaly, 1979 ; in-8°, broché, couverture verte illustrée et imprimée en noir , dos muet; 96pp. Illustrations dans le texte;
Fascicule 15/16 de la 5ème année ( 2e et 3e trimestre 1979) : Portrait d'Alain-Fournier par lui-même, Lettre inédite d'Alain-Fournier à Jacques Rivière, Photographies de tableaux préraphaélites, Alain-Fournier et Thomas Hardy par Robert Giannoni, Ecrire des romans comme on les conçoit en Angleterre par Adeine Lesot... ( CH1)
Viroflay, Association des Amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier, 1979. In-12 broché, photos d'Alain-Fournier et de ses proches. Alain-Fournier et son pays.
Édition originale. Exemplaire du premier tirage. Envoi signé : « à Madame Révelin, en affectueux hommage H. Alain-Fournier. 13 novembre 1913 ». Rare avec envoi. Paris, Émile-Paul frères, (septembre) 1913. 1 vol. (115 x 180 mm) de 366 p. et 1 f. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, date en pied, couverture et dos conservés (reliure signée d'Alix). Édition originale. Exemplaire du premier tirage [15822-9-13], imprimé sur alfa satiné, avec la couverture en premier état [15824-10-13]. Il porte le numéro 247, au composteur. Il comporte bien la faute p. 133 au chapitre II, ici [chapitre I] ; la faute sera corrigée en cours du premier tirage du premier mille. Envoi signé : « à Madame Révelin, en affectueux hommage H. Alain-Fournier. 13 novembre 1913 ».
Noémi Révelin recevait place du Panthéon, dans son salon littéraire dont Paul Valéry était un habitué ; grand-mère maternelle de Roland Barthes, elle avait intercédé auprès de Valéry pour lui procurer une bourse auprès de son mari, le professeur de philosophie Paul Révelin, qui décède en 1922. L'ouvrage paraît pendant la pré-publication en revue, dans La Nouvelle Revue française, n° 55 à 59 (du 1er juillet au 1er novembre 1913), soit cinq livraisons. S'agissant du roman d'Alain-Fournier, ces cinq livraisons totalisent 260 pages de texte. Le contrat d'édition sera signé le 15 septembre 1913, pour parution aux Éditions Émile-Paul, 100 rue du Faubourg Saint-Honoré, en octobre. Le livre est présenté aux jurés du Goncourt, qui décerneront finalement leur prix a Marc Elder pour Le Peuple de la mer. Le Grand Meaulnes (qu'il faut prononcer « Mône ») ne prendra véritablement son envol qu'en fin d'année, notamment après un magnifique article de Rachilde publié le 16 décembre dans le Mercure de France. L'éloge suscite une lettre de remerciements chaleureux d'Alain-Fournier se terminant par ces mots : « Il n'est pas une phrase qui ne précise de la façon la plus délicate et la plus tendre et la plus rigoureuse non pas hélas ! ce que j'ai fait mais ce que je pensais faire. Si le rustique Grand Meaulnes osait, il vous demanderait la permission de vous embrasser. » Exemplaire du premier tirage, avec un envoi strictement contemporain de la parution du volume. Rappelons que Le Grand Meaulnes fut imprimé à 1 000 exemplaires sur vélin satiné (une partie sont fautifs à la p. 133), avec 10 [6] exemplaires sur papier vert comme tirage de tête. 30 exemplaires supplémentaires (10 japon et 20 hollande) seront imprimés en février 1914. Le Grand Meaulnes sera adapté, après plusieurs tentatives, par Jean-Gabriel Albicocco, en 1967. Le film est très fidèlement adapté du roman : c'était une condition sine qua non imposée par la soeur d'Alain-Fournier, Isabelle Rivière, alors détentrice des droits. Elle avait auparavant décliné plusieurs propositions d'adaptation. Le film lui est par ailleurs dédié. Rare avec envoi. Couverture et dos usés, sinon bon exemplaire.
Paris, Le Cherche Midi, (1991). Un vol. au format in-8 (242 x 157 mm) de 344 pp., broché.
''Alain-Fournier n’est pas seulement le romancier que nous connaissons. Il est aussi l’auteur de notes critiques et de chroniques, certaines parues quotidiennement de 1910 à 1912 dans Paris-Journal. Ces textes n’avaient pas encore été réunis en volume et il a fallu plusieurs années de recherches à André Guyon, professeur à la Faculté des Lettres de Brest et spécialiste d’Alain-Fournier, pour les rassembler. L’intérêt ou le charme de tel écho avait bien été signalé par Brasillach – dans un article qu’on trouvera ici – mais rien n’y avait fait : chroniques et critiques d’Alain-Fournier étaient restées quasi inconnues et inaccessibles. Peut-être leur morcellement donnait-il à l’ensemble l’aspect peu significatif et peu attrayant d’un puzzle en vrac. En rapprochant les textes et les échos qui se répondent, André Guyon révèle une pensée, une action. Voici le véritable Alain-Fournier, tel que, de son vivant, il était apparu à ses lecteurs, appliqué à transformer la presse, mêlé aux tensions et aux combats de la société française, répercutant les interrogations et les inquiétudes des jeunes écrivains d’alors – Apollinaire, Giraudoux, Mauriac, Pergaud, Romains… Dans ces années cruciales où s’élabore Le Grand Meaulnes, tandis que se cherche un art nouveau et que se jouent les destinées du XXe siècle, Alain-Fournier se trouve associé à l’effort d’une génération pour définir un goût neuf, fonder une autre littérature. Et toujours, dans ces chroniques, sautent aux yeux une vivacité, un charme, une émotion, une énergie, un humour qu’on ne soupçonnait pas et qui sont ici la marque du créateur.'' Très belle condition.
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste.
Reference : 015421
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste. 20 L.A.S. (+ quelques enveloppes), 24 août 1907 au 30 juin 1909 (une sd), 45p in-8 & in-12. [on joint une L.A.S de Camille Martin à Chesneau & 2 L.A.S. de Gabriel Chesneau, oncle de Jean, à Camille Martin après la mort de Jean] Importante correspondance amicale et littéraire de Chesneau à Camille Martin, condisciple d'Alain-Fournier et Chesneau au lycée Lakanal. Jean Chesneau, « épris de poésie » fut un ami important d'Alain-Fournier. C'est, par exemple, par son entremise que le futur auteur du Grand Meaulnes rencontra Jean Moréas, Adolphe Retté et Paul Fort. Quand Chesneau est malade pendant l'hiver 1906, Fournier vient lui réciter ses poèmes. Ils avaient un excellent ami commun, Jacques Rivière, bordelais comme Chesneau. Chesneau fait partie des convives du banquet Gauguin organisé par Charles Morice en 1906. De ses années à Lakanal, il a gardé plusieurs amis : Camille Martin, Georges Le Cardonnel, Jean Giraudoux et Martial Piéchaud. Il devient ensuite le précepteur du jeune Jean de Vogüé (1898-1972), suivant la famille. Chesneau souffrit beaucoup. Son père, avocat, André Chesneau meurt en 1888 à 33 ans. Sa mère le rendra orphelin en 1906. Après plusieurs périodes de maladie, notamment l'hiver 1906, il meurt à l'hôpital le 10 juillet 1909. Martin avec prévenu Giraudoux, ce dernier avait prévu de rendre visite à Chesneau le dimanche, 11 juillet. Il arriva donc trop tard. L'essentiel de nos informations sont tirées du livre de Jean Loize, Alain-Fournier, sa vie et Le Grand Meaules (Paris, Hachette, 1968. P.100, 149, 203, 204). Loize était alors propriétaire des lettres de Chesneau à Martin. Il les vendit au collectionneur auprès de qui nous avons pu les acquérir. Dans une très longue lettre (12p), écrite entre le 24 et le 28 août 1907, il parle de sa rencontre au Luxembourg avec « le verdâtre Cottard, solitaire et bien gentil » qui était accompagné du poète Albert de Bersaucourt (1883-1937). Il retrouve ce dernier au café d'Harcourt où les rejoint l'écrivain José de Bérys (1883-1957) « qui ne s'appelle hébraïquement que Joseph Bloch », « poète [.] de quelque talent ». Il copie ensuite plusieurs poèmes de Bérys. Ses deux comparses veulent créer et reprendre des revues. Il a vu Jean Moréas qui a demandé des nouvelles de Martin, etc. Le 22 octobre 1907, il lui fait part d'une invitation chez le poète Maurice de Noisay (1886-1942). La plupart des lettres ont un ton plus amical, mentionnent quelques amis (comme Le Cardonnel). La dernière lettre dit simplement : « Mon vieux, Suis à l'Hôpital Cochin. Crise d'albuminurie aiguë. Amitiés. Jean ». Il s'agit certainement de sa dernière lettre. Plusieurs autres lettres parlaient déjà de ses problèmes de santé. Après sa mort, son oncle gère les affaires de son neveu, livres et sommes prêtées, comme le montre les deux lettres qu'il écrit à Camille Martin. Bel ensemble. [353-2]
... Je vais vous faire envoyer un exemplaire des Miracles dAlain- Fournier, pour qui votre sollicitude, au moment où vous vous occupiez de la collection Larousse, mavait tellement touché...Fils d'un grand médecin bordelais, Jacques Rivière se lie d'amitié avec Alain-Fournier (1886-1914) sur les bancs du lycée Lakanal, à Sceaux, où tous deux préparent le concours d'entrée à l'École normale supérieure. Le 24 août 1908, il épouse la jeune soeur d'Alain-Fournier, Isabelle (1889-1971), dont il aura deux enfants. D'abord collaborateur à L'Occident, il devient secrétaire de rédaction de la Nouvelle Revue française en 1911. Mobilisé en 1914 au 220' régiment d'infanterie, il est fait prisonnier le 24 août, dès les premières échauffourées. Gravement malade, il est transféré en Suisse en 1917 et interné jusqu'à la fin de la guerre. Au lendemain du conflit, il songe à relancer la NRF dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît en juin 1919. Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant Marcel Proust, François Mauriac, Paul Valéry, Louis Aragon. En 1919, il reçoit le Prix Blumenthal. Il n'écrira qu'un court roman psychologique, Aimée, paru en 1922. Après sa mort, son épouse Isabelle se consacre à la publication de ses ?uvres, en même temps que de celles de son frère Alain-Fournier. Louis Artus (1870-1960) est un écrivain français.
Bordeaux William Blake and Co 1986 2 volumes in-8, brochés, couvertures illustrées.Edition originale de cette passionnante correspondance qui témoigne de la grande amitié qui liait André Lhote, Alain-Fournier et Jacques Rivière. A travers ces 210 lettres écrites entre le 28 octobre 1907 et le 3 octobre 1924, on découvre les joies, les déceptions, les projets et les tracas de chacun. On remarquera en particulier parmi les 10 lettres d'Alain-Fournier écrites en 1909, celle adressée à André Lhote le 20 janvier 1909 dans laquelle l'écrivain esquisse déjà avec émotion ce que sera son Grand Meaulnes : ... Dans mon livre il y aura bien d'autres fêtes! dans les campagnes, les fermes et les jardins; bien d'autres promenades merveilleuses sous les pommiers de Pâques; bien d'autres noces qui s'en iront en voiture, quand souffle le premier vent tiède du printemps, gonflant la blouse des paysans et que midi sonne dans les villages...Le ton de la correspondance évolue au fil des années car la jeunesse insouciante disparaît avec les préoccupations professionnelles. Dans la dernière lettre adressée à André Lhote le 26 juin 1914, Alain-Fournier écrit: ... il faut nous résigner maintenant que le temps est venu de réaliser sans relâche, à ne nous écrire que de brèves lettres d'affaires amicales. Cela ne veut pas dire que rien soit changé dans l'affection très fidèle, très dévouée, très pleine de foi que je n'ai pas cessé de vous porter... L'échange épistolaire sera même brisé dès le début de la guerre: mobilisé en 1914, Jacques Rivière est fait prisonnier le 24 août, et Alain-Fournier disparaît quelques semaines plus tard, le 22 septembre 1914. La correspondance s'interrompt le 18 juillet 1914, et il faut attendre le 13 août 1917 pour qu'elle renaisse. 34 lettres sont alors échangées, bien que les deux amis habitent le même immeuble de la rue Boulard.Un des 100 premiers exemplaires sur papier Ingres d'Arches. Neufs, non coupés.
Édition originale. Exemplaire de première émission. Exemplaire enrichi d'une importante lettre d'Alain-Fournier. Parfaite et rare reliure d'Huser en maroquin ivoire. Paris, Émile-Paul frères, (septembre) 1913. 1 vol. (115 x 185 mm) de 366 p. et 1 f. Maroquin ivoire doublé, dos à nerfs, titre doré, date en pied, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, gardes moirées, couvertures et dos conservés, étui-cigare (reliure signée de Huser). Édition originale. Exemplaire de première émission avec les dates de septembre pour l’impression du texte « 15822-9-13 » p. 366 et d’octobre pour la couverture « 15824-10-13 », et avec la mention au dos du prix 3F.50. Un des 1 000 exemplaires sur vélin satiné (n° 555), seul papier 10 exemplaires sur papier vert et 30 exemplaires supplémentaires (10 sur japon et 20 sur hollande) imprimés en février 1914 (cf. Deprechins, Le Livre et l’Estampe, 1970, n°63-4, p. 177-8).
Précieux exemplaire, enrichi d'une importante lettre d'Alain-Fournier, écrite quelques mois avant la parution du Grand Meaulnes, au printemps 1913 : « L'Opinion [...], a trouvé, je crois, très sincèrement, mon livre bien [...] mais il n'a pas paru assez Jeune France, assez ‘roman de l'Opinion', assez ‘enquête d'Agathon' [...] Je ne regrette qu'une chose, c'est que cette aventure ait retardé la publication de ce livre depuis longtemps terminé. Désormais, je résisterai à toutes les tentatives de séduction. Et il paraîtra en juillet soit à La NRF, soit à La Grande Revue (à mon choix), et en octobre, en volume, soit à la NRF, soit chez Émile-Paul (à mon choix également) ». En tête, copie dactylographiée de la réponse envoyée par Émile-Paul à Raoul Simonson, lequel s'était enquis du tirage, indiquant que six exemplaires avaient été tirés sur papier vert, et non 10 (vente du 28-11-1990, n° 103). L'exemplaire Gaffé-Hayoit contenait la même copie dactylographiée, l'exemplaire Jacques Guérin détient, lui, la lette originale. Dans l'exemplaire Gaffé figurait une autre lettre à Georges Le Cardonnel, datée du 24 juin 1913, dans laquelle Alain-Fournier lui annonçait la parution du Grand Meaulnes dans La Nouvelle Revue française. Le Cardonnel faisait partie de la rédaction de Paris-Journal, où une sincère amitié s'établit entre lui et Alain-Fournier. Notons enfin que ce magnifique exemplaire a figuré à l'exposition Reflets de la Bibliophilie en Belgique (Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1969) sous le n° 103. Provenance : Bibliothèque Egide Bouchez (ex-libris) ; Jean E. Leclerq (ex-libris).
Christian Pirot, Corrêa, Editions de la Nouvelle Revue Française, Editions Emile-Paul Frères, Editions J. Duculot, Gallimard Témoignages chrétiens, Maison d'écrivain Broché "Lot de 6 livres,2 in-8 et 4 in-12 (de 19 x 25,5 à 12,5 x 19 cm), brochés, 1. ""Itinéraire spirituel d'Alain-Fournier"" (1946 - 167 pages) / 2. Miracles (1948 - 217 pages) / 3. Lettres au petit B., précédées de La fin de la jeunesse par Claude Aveline (1949 192 pages) / 4. Correspondance 1905 - 1914 (1926 - 396 pages - non-coupé) / 5. Alain-Fournier (1991 - 93 pages, photographies noir et blanc in-texte) / 6. Le rêve d'Alain-Fournier (1965 - 162 pages - cahier de photographies noir et blanc in-fine - jaquette illustrée) ; 6: manques à la jaquette défraîchie et dos incurvé, 5: coiffes et bords blanchis, quelques traces aux plats, 1 à 4: couvertures brunies/piquées, coiffes frottées, non-rognés, assez bon état d'ensemble pour cette série de 6 livres. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
[RÉMON Jean-Pierre] - ALAIN-FOURNIER. [Préf.] RIVIÈRE Alain. RÉMON Jean-Pierre
Reference : EXE-591
Paris, cher l'artiste, 1986. In-folio, couverture titrée à la gouache, rempliée, chemise et étui de l'édition. Edition originale. Illustrée de 12 gouaches originales de Jean-Pierre Rémon, toutes signées, enluminant tout le texte. Tirage à 185 exemplaires, celui-ci marqué "EXEMPLAIRE UNIQUE", signé par Rémon et Alain Rivière. Envoi de Jean-Pierre Rémon à un bibliophile. Exemplaire exceptionnel comprenant: les épreuves corrigées de tout le texte; lettre tapuscrite signée de Jacques Rivière, qui était le beau frère de Alain-Fournier; lettre manuscrite de 5 pages d'Edmond Pillon à François Porche, concernant l'auteur Alain-Fournier et son oeuvre majeur du Grand Meaulnes, écrite 3 ans après la mort de ce dernier; photocopie tapuscrit largement corrigée de l'avant-propos par Alain Rivière, accompagnée de photocopies de tout le manuscrit d'Alain-Fournier.
Somptueux exemplaire, le plus beau.
Paris-Auction. Vente du 4 juillet 1990. In-8° agrafé. Livres, manuscrits et documents. Experts : MM. Bodin et Galantaris. Exemplaire truffé de documents (publicité pour le Musée Alain-Fournier de la Chapelle d'Angillon, programme du Centenaire Alain-Fournier).
Très propre.
Paris, NRF, Gallimard, 1937; 4 volumes petit in-8°, brochés, couverture blanche imprimée en noir et rouge; 351pp.; 396pp.; 380pp.; 388pp.Complet des 4 volumes que recouvrent cette correspondance échangée entre 1905 et 1914.
Jacques Rivière ( 1886 - 1925), collabora à la Nouvelle Revue Française ( NRF), très tot. Il en devint secrétaire en 1911 et y publia des critiques, au retour de la guerre, en 1919 , il en devient le directeur. Très proche ami d' Alain-Fournier, qu'il avait cotoyé au Lycée de Sceaux, et avec qui il échangea une abondante correspondante, objet de la présente publication, Jacques Rivière épousa en 1909, la soeur d'Alain -Fournier, Isabelle.Alain-Fournier ( Henri-Alban Fournier), né à La Chapelle - d'Angillon ( Cher) en 1886 est mort le 22 septembre 1914. Disparu à l'age de 27 ans, il ne laissera, à part quelques poèmes et essais ( " Miracles" ), et sa correspondance avec Rivière, Bichet, Madame Simone, sa famille, que le roman qui le rendit célèbre " Le Grand Meaulnes" , qui, paru en 1913, peu avant sa mort et avant que l'on découvre ses autres textes, dont l'ébauche d' un second roman, contribua à créer une légende autour de Fournier. ( GrF)
07/01/1910 Fournier prévient Jean-Gustave Tronche (administrateur des éditions de la NRF) de sa visite pour le lendemain : ...Si vous ne deviez pas être chez vous dimanche matin entre 10 h 1/2 et 11 h 1/2, ou si cela vous dérangeait que je passe chez vous à cette heure - avec un ami qui désire voir La Grappe, voulez-vous être assez aimable pour mavertir dun mot... Fils dinstituteurs, élève de la classe de son père, Henri-Alban Fournier vit une enfance berrichonne à La Chapelle dAngillon. En 1910, on le retrouve chroniqueur littéraire à Paris-Journal. Il commence à publier quelques poèmes, essais, ou contes, qui connaissent quelque succès. Mais surtout il élabore lentement l'?uvre qui le rendra célèbre : Le Grand Meaulnes, paru en novembre 1913 chez Émile-Paul. Ce roman manque de peu le prix Goncourt, mais est salué presque unanimement par la critique de l'époque. Mobilisé en tant que lieutenant de réserve, Fournier fut tué dès les premiers combats. Le tableau La Grappe, ou autour de la chanteuse, est une toile dAndré Lhote, datée de 1908, qui appartenait à Jean-Gustave Tronche dont la s?ur, Lucie, était une amie de jeunesse du peintre. Cest à Bordeaux en 1906 que Jacques Rivière fait la connaissance dAndré Lhote. Commence alors une importante correspondance à laquelle s'associera dès 1909, Henri Alain-Fournier, ami et beau-frère de Jacques Rivière. La correspondance des trois jeunes artistes Lhote, Fournier et Rivière donne un aperçu de la mutation artistique de lépoque.
Paris, Émile-Pauyl frères, 1913. In-12, 366 pp., broché, couverture originale imprimée (minuscules déchirures en tête et queue du dos, quelques taches de poussière à la couverture).
Édition originale de l'unique roman d'Alain-Fournier paru de son vivant. Le texte avait auparavant paru dans 5 numéros La Nouvelle Revue française entre le 1er juillet et le 1er novembre 1913. Notre exemplaire comporte la couverture datée d'octobre 1913 et numérotée 15824; la page 133 présente le chapitre I (au lieu de II) et, en fin de volume, après la mention de l'imprimeur se trouve la mention 22406-12-13. Un des 1000 exemplaires sur alfa satiné, sans mention de tirage. Ce roman est l'un des titres français le plus traduit et lu à l'étranger. Il rencontre un grand succès dès sa sortie et manque de peu le Goncourt. L'auteur ne profitera que peu de sa célébrité car il est tué par les Allemands le 26 septembre 1914 à proximité de la tranchée de Calonne. Association Alain-Fournier, "Le grand Meaulnes, Bibliographie de l'édition originale" [en ligne]. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., Gallimard, 1966, in-8°, 441 p. / 459 p., brochures originales.
Joint : Le Grand Meaulnes. Dessins de René Creux. Préface de Pierre Fauchery. (Mermod).
Phone number : 41 (0)26 3223808
PlonParis, 1930, in-12 br, 317pp., coll. Le roseau d'or oeuvres et chroniques, ex. non coupé, ex. n 1353 sur 3620 ex sur papier d'alfa après 112 ex sur papier pur fil des papeteries Lafuma, bon état.
P., Le Cherche midi, 1994, gr. in-8, cart. ill. éd., gardes ill., 127 pp., illustrations, cartes en noir et en deux tons. (S2B77)
Guide biographique illustré. Préface de Jean-François Deniau.Envoi de l'auteur : "pour Pascal Mercier and family Alain-Fournier, les chemins d'une vie à lire avec indulgence... amicalement..."Collection Amor Fati.
[Trie-Château (Oise)], 8 juillet 1914. 1 page in-8, adresse autographe au verso « Monsieur André de Fresnois. 17, rue Rousselet. Paris ». Important et émouvant document, mentionnant les deux derniers lieux de résidence d’Alain-Fournier avant sa mobilisation et sa mort.
« Je ne sais si l'on vous a transmis de La Revue critique ce que j'avais fait dire pour vous, au téléphone, en réponse à votre lettre. Je vous proposais, pour le cas où vous auriez eu besoin de causer avec moi, de venir jusqu'à Trie et d'y passer une demi-journée. Je vous donnais aussi mon adresse jusqu'à mercredi : Teleph. 3 - à Trie- Château - Oise Poste. / chez M. Casimir Périer Au château de Triela- Ville / par Trie-Château - Oise Après le 15 juillet : Villa Souberbielle / À Cambo / Basses-Pyrénées Je serai à Paris mercredi matin et, si vous le désirez, nous pouvons nous voir... » En mai 1912, Alain-Fournier devient le secrétaire de Claude Casimir-Perier, fils de l'ancien président de la République, à qui Charles Péguy l'avait présenté. Il devient également l'amant de son épouse, Pauline Benda-Perier, comédienne célèbre connue sous le nom de Madame Simone. Il est ainsi régulièrement accueilli dans leur propriété de Trie-la-Ville (près de Gisors, dans le Vexin normand) ou dans la villa Souberbielle à Cambo-les-Bains, près d'Espelette au pays Basque, louée chaque été par les Perier. C'est dans ces deux lieux qu'il commencera l'écriture de son second roman, Colombe Blanchet, qui demeurera inachevé. L'écrivain séjourne donc dans le Vexin jusqu'au 15 juillet, avant de partir avec les Perier vers les Pyrénées, où il ne restera que quinze jours : mobilisé le 1er août 1914, il rejoindra sa garnison de Mirande sans repasser par Paris. Il tombera à Verdun dans l'après-midi du 22 septembre. Très émouvant document, puisque son destinataire, André du Fresnois, connaîtra le même destin tragique : la mobilisation conduit le jeune homme, écrivain et critique littéraire à la Revue critique, sur le front de Lorraine, dès les premier jours du conflit. Il tombe le 22 août lors des combats à Courbesseaux, lors des batailles du Grand-Couronné pour protéger Nancy.
Paris, Emile-Paul, 1913. In-12 de (4)ff., 366 pp. Parfait état intérieur. Broché, étui-boîte à recouvrement en maroquin brun, dos à 5 nerfs (passé), titre et date en pied (Devauchelle).
Edition originale du premier tirage tirée à 1340 ex. environ (10 Japon, 20 Hollande, 6 à 10 sur papier vert réservés à l'auteur, 300 ou 400 tirés spécialement pour l'auteur, 1000 sur papier d'édition Alfa satiné). Ex. de première émission avec la mention "15822-9-13" soit septembre 1913 pour le texte (p. 366) et "15824-10-13" soit octobre 1913 pour la couverture (plat inf.) et la faute "Chapitre I" p. 133. Un des 1000 ex. num. sur Alfa satiné (N° 383). Très bel exemplaire broché de la première émission à l'état neuf, parfaitement protégé dans son étui-boîte réalisé par Devauchelle. Desprechins in "Le livre et l'estampe", 1970, n. 63-64, pp. 177-183. Dr. Hermans, ibid., 1972, n. 69-70, pp. 9-18.
Viroflay, Bulletin des Amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier, n° 95-96, 2ème trimestre 2000, in-8, br., 64 pp., photo, illustration, fac-similés en couleurs. (SC15D)
Alain-Fournier, (Fournier, Henri-Alban). - (Rivière), Isabelle:
Reference : 54199BB
(1938)
Paris, Emile-Paul, frères 1938. In-8°. 341 p. Broché couverture imprimée rose.
Edition originale. - 1/20 numérotés sur papier de Hollande van Gelder (arpès 5 sur japon impérial d'un total de 500 expl. num. sur différents papiers). - Couverture insolite, dos avec petits manques de papier et accrocs, faut bien la restauration ou une reliure. En toutes marges.
P., Librairie Coulet-Faure, Septembre 1964, In-4, br., couv. à rabats, non rogné, 56 pp., photographies en noir. (DD13)
- Henri Alain-Fournier 3 octobre 1886 - 22 septembre 1914 - Charles Péguy 7 janvier 1873 - 5 septembre 1914 - Ernest Psichari 29 septembre 1883 - 22 août 1914.
Emile-Paul frères, Paris 1913, 12x19cm, relié.
Edition originale comportant bien les caractéristiques du premier tirage, un des 300 exemplaires de première émissionsur alfa satinénumérotés à lapresse et réservés à l'auteur. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée de Devauchelle. Rare et précieux envoi autographe signé d'Alain-Fournier à l'écrivain et journaliste Jean de Pierrefeu : "A Jean de Pierrefeu avec mon admiration et ma sympathie. H. Alain-Fournier." - Photos sur www.Edition-originale.com -
1913 ÉDITION ORIGINALE, de première émission. Paris, Émile-Paul Frères, 1913. 1 volume, 12.5 x 19 cm, [4] + 366 pages. Belle reliure en demi-maroquin à coins turquoise, avec un beau papier marbré sur les contre-plats, deuxième et troisième de couverture. Dos à 5 nerfs avec auteur, titre et date en lettres dorées. Un des exemplaires numérotés à la presse sur papier vélin satiné (n° 898), comportant bien toutes les caractéristiques du PREMIER TIRAGE en première émission, dont les dates de limpression du texte en septembre 1913, et de la couverture en octobre 1913, qui est conservée à lintérieur. En très bon état.
Premier et seul roman écrit par Alain-Fournier, mort en guerre le 26 septembre 1914, à seulement à 27 ans, tué par lennemi allemand près de Vaux-les-Palameix.Premier et seul roman écrit par Alain-Fournier, mort en guerre le 26 septembre 1914, à seulement à 27 ans, tué par lennemi allemand près de Vaux-les-Palameix.