de l'Imprimerie de Delance, Paris 1801, 10,5x18,5cm, 124 pp., relié.
Très rare édition originale de ce texte du XVIème siècle, traduit et commenté par Roétitg, pseudonyme de François Peyrard. Reliure postérieure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs orné de filets dorés, plats de papier à la colle, garde et contreplats de papier à la cuve. Quelques frottements et mors légèrement fendus en tête, sinon agréable exemplaire. Provenance : de la bibliothèque d'Armand Cigongne etI. Fernandez avec leurs ex-libris encollés au premier contreplat. "Le grand Agrippa a démontré, dans le commencement du quinzième siècle, que la femme est infiniment au dessus de l'homme. Lorsque le traité de ce philosophe fut mis en lumière, les hommes, craignant de perdre la suprématie injuste qu'ils s'étoient arrogée sur vous, se liguèrent pour faire supprimer cet écrit. Ils seroient venus à bout d'anéantir cet immortel ouvrage, et de faire brûler Agrippa, comme athée et magicien, sans la protection puissante de Marguerite d'Autriche. Heureusement, nous ne sommes plus dans ces temps où l'on faisoit rôtir sans pitié quiconque s'avisoit de faire connoître une vérité utile au genre humain. Aujourd'hui, il est permis de proclamer votre prééminence, sans avoir rien à craindre de la méchanceté des hommes. Les ingrats ! ils oublient que, sans vous, la vie seroit un fardeau insupportable. Ils jouissent de vos faveurs enivrantes, et ils vous outragent ! Ô Agrippa ! de tous les hommes, nous sommes les seuls, toi et moi, que l'amour propre n'ait point rendus aveugles. [...] Mais, ô Femmes ! il ne suffit pas qu'il vous soit démontré que vous valez mieux que nous ; il faut encore que l'univers reconnoisse cette vérité. Il est un moyen sûr de faire triompher votre cause. Jurez toutes, de n'accorder désormais vos bonnes grâces qu'à ceux qui révéreront les grandes vérités exposées dans le sublime traité d'Agrippa, et dans mon modeste commentaire." (préface) Un indispensable ! - Photos sur www.Edition-originale.com -
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