(Genève), Jean Durand, 1582.
Première édition française, très rare, de cette oeuvre capitale de la Renaissance. Médecin, mage et alchimiste, Agrippa, en dissertant sur la vanité de toutes les connaissances humaines, traite de sujets les plus variés : de l'Art de Lull, de la géomantie, du fort pythagorien, de la musique, de l'astrologie, des divinations, de la physionomie, de la chiromantie, de la magie, de la Caballe, du Monde, de sa pluralité et de sa durée, des putains, du maquerelage, de la pêche et de la chasse, de la médecine, de l'alchimie, de l'Inquisition, des Maîtres des Sciences... Traduction de Louis Turquet de Mayerne. "Il n'y a chose à la vérité plus répugnante à la foy & à la religion chrétienne que la science." Exemplaire un peu court de marges. La reliure, dont le dos est muet a été restaurée. Exemplaire de Maurice Garçon, avec sa carte de visite collée au contre-plat. Pas dans Adams, Caillet, Dorbon, Guaita. Brunet, suppl. 16 : "Cette traduction est entière, tandis que celle de Gueudeville (1726) a été faite sur une édition incomplète." /// In-8 de (16), 551, (1) pp. Veau, dos muet à nerfs, tranches mouchetées rouges. (Reliure du XVIIe.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET