Ll. dd., 1844-1872 27 pièces in-4, en feuilles, cousues.
Très important ensemble de documents épiscopaux (lettres, circulaires, mandements) de la fin de la Monarchie de Juillet et du Second Empire, très variés dans leurs objets, mais illustrant, dans l'inimitable style épiscopal, les difficiles relations du monde catholique avec le pouvoir.Nous les présentons, classés par ordre d'auteur :BONALD (Louis-Jacques-Maurice de). / Lyon. Fils du théoricien contre-révolutionnaire Louis-Gabriel-Ambroise, Louis-Jacques-Maurice de Bonald (1787-1870), archevêque de Lyon de 1839 à sa mort, forme un peu le pendant religieux des doctrines absolutistes de son père, en sus d'un ultramontanisme déclaré qui le fit recommander à la délicate succession du cardinal Fesch. 1. Mandement (...) portant condamnation d'un livre intitulé : L'Avenir prochain de la France, etc., par M. l'abbé Nicod, curé de la Croix-Rousse. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, 1851, 35 pp. Pièce très rare et des plus intéressantes pour l'histoire de l'influence du mouvement survivantisme dans le diocèse de Lyon. L'abbé Claude-François Nicod, curé de la Croix-Rousse de 1830 à 1853, avait effectivement commis en 1850 un petit écrit ("L'Avenir prochain de la France entrevu dans les vrais principes de la société, de la liberté, de la souveraineté, soit populaire, soit nationale, et dans la révolution de 1789"). Dans une prose confuse et obscure, l'auteur annonçait la venue d'un "réparateur" des maux que la révolution de 1789 avait diffusés à profusion, et ce réparateur, troisième libérateur après Moïse et Jésus, n'était autre que le baron de Richemont, à savoir un des plus remarquables imposteurs ayant réussi à se faire passer pour Louis XVII, décrit comme semblable au Christ. Le cardinal de Bonald était, comme toute sa famille, un bon légitimiste, mais là, le bouchon a dû lui sembler être poussé un peu loin ... Tout le reste de l'ouvrage baigne dans les fumées de l'eschatologisme politique et religieux propre au survivantisme depuis Martin de Gallardon, et la mode en était vraiment passée, même chez les âmes naïves, en ces années 1850 (Richemont est au demeurant mort dans l'archidiocèse de Lyon, à Gleizé, au château de Vaurenard, en août 1853).2. Lettre circulaire de S. Em. Mgr le Cardinal de Bonald, archevêque de Lyon et de Vienne, adressée au clergé de son diocèse. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, s.d. [1851], 2 pp. Très brève missive du 12 février 1851 qui a pour objet de faire connaître au clergé lyonnais la soumission obtenue de Claude-François Nicod, curé de la Croix-Rousse de 1830 à 1853 (cf. pièce précedente). 3. Lettre pastorale (...) à l'occasion du Carême de 1855. Ce qui allume la colère de Dieu. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, 1855, 18 pp. Quels sont donc les actes qui provoquent le courroux divin, lequel s'exprime par les épidémies et les mauvaises récoltes ? Eh bien, le travail du dimanche ("la profanation du dimanche"), la lecture de fictions et les divertissements (pardon, "la corruption des moeurs"), les danses ("corruptrices" elles aussi). Il ne manque que la sodomie, mais ce doit être un oubli, et puis à Lyon, ça n'existe pas.4. Lettre adressée à S. Exc. M. le ministre de l'Instruction publique et des cultes, à l'occasion de la circulaire de M. le ministre de l'Intérieur sur la publication des mandements et lettres pastorales. Lyon, Imprimerie de Jean-Baptiste Pélagaud, s.d. [1860], 6 pp. Le contexte est celui de la multiplication des mandements et lettres épiscopaux protestant contre l'envahissement des possessions temporelles de la Papauté. Le ton menaçant adopté par maints épiscopes rendit nerveux le ministère de l'Intérieur, et il dut rappeler à l'ordre les contrevenants. La mercuriale ne fut évidemment pas du goût de Leurs Grandeurs.DONEY (Jean-Marie). / Montauban. Issu de l'institution si particulière du grand séminaire de Besançon, Jean-Marie Doney (1794-1871) fut évêque de Montauban de 1843 à sa mort. Il ne sortit pas de la commune médiocrité des prélats français du XIXe siècle, en dépit de ses convictions mennaisiennes, déjà dépassées quand il fut nommé au siège de Montauban à la suite d'une opportune intervention de Montalembert.5. Mandement (...) à l'occasion du retour du Souverain Pontife dans la ville de Rome. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1850], 11 pp. Sur le retour à Rome de Pie IX, le 12 avril 1850, après un exil de presque deux ans à Gaète.6. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1852. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1852], 15 pp. Après une exhortation de base à la sauce pieuse, renferme essentiellement les dispositions prises pour les dispenses du jeûne du Carême et celles préparatoires au Jubilé.7. [Lettre à ses confrères dans l'épiscopat]. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1852], 20 pp. Du 31 juillet 1852. Critique, sous forme d'"observations confidentielles" (mais livrées à la publication), l'initiative de modération prise par Mgr Dupanloup dans l'affaire des classiques "païens", et sa demande d'une déclaration commune de l'épiscopat français, pour éviter de mettre l'Eglise catholique en porte-à-faux dans la ridicule querelle éducative soulevée par Gaume. Doney fut en effet l'un des rares évêques à approuver sans réserve la position si délirante de l'abbé Gaume dans son Ver rongeur (1851). Il faut dire que Jean-Joseph Gaume avait été l'élève de l'abbé Doney au grand séminaire de Besançon. DONNET (Ferdinand-François-Auguste). / Bordeaux.8. Lettre de M. l'archevêque de Bordeaux à M. Odilon-Barrot, président de la Commission de la Chambre des députés chargée d'examiner le projet de loi sur la liberté d'enseignement. S.l.n.d. [1844], 28 pp. Suivi de missives où le prélat réitère ses inquiétudes auprès du roi Louis-Philippe, du Garde des Sceaux, de l'archevêque de Paris, et au ministre des Affaires étrangères. Récemment promu à l'archevêché de Bordeaux (1839), le futur cardinal Donnet (1795-1882) inaugura son interminable épiscopat par une opposition aussi bruyante que possible au projet de loi de 1844 sur la liberté de l'enseignement secondaire.9. [comme président] Lettre des évêques de la province de Bordeaux à l'occasion du Concile tenu à Agen au mois de septembre 1859. Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou, s.d. [1861], 17 pp. A ne pas confondre avec la Lettre synodale des mêmes évêques publiée à Agen à la fin du concile. Notre missive, datée du 19 décembre 1860 est destinée aux fidèles, et énumère, en 18 points, des banalités pieuses. A noter cependant que l'un des points principaux de ce concile provincial concerna (déjà) la séparation des trois évêchés "coloniaux" (Basse-Terre, Saint-Pierre et Saint-Denis de la Réunion) de la province ecclésiastique de Bordeaux, à laquelle ils avaient été rattachés à leur création en 1850 pour des raisons liées aux communications ; mais cette séparation attendit 1905 pour se réaliser. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, La Rochelle et Périgueux.DUPANLOUP (Félix). / Orléans.10. Lettre de Mgr l'évêque d'Orléans à son clergé relative à la collation des grades théologiques dans le diocèse d'Orléans. Paris, Charles Douniol, 1872, 15 pp. in-8. De tout temps préoccupé des questions d'éducation, Félix Dupanloup veniat d'obtenir de Pie IX le renouvellement par bref du privilège accordé en 1855 au diocèse d'Orléans de conférer au clergé diocésain les grades canoniques.GINOUILHIAC (Jacques-Marie-Achille). / Grenoble et Lyon.11. Lettre circulaire (...) sur les accusations portées dans la presse contre l'encyclique de N.S.P. le Pape et le Syllabus. Grenoble, Typographie Baratier, 1865, 54 pp. C'est peu dire que la promulgation de l'encyclique Quanta cura (8 décembre 1864) avec sa théorie de condamnations de presque tous les types de modernité idéologique, sociale et politique, fit grand bruit dans la presse française indépendante ; il y eut un véritable tollé, pas toujours de bonne foi au demeurant. La position épiscopale fut, à chaque fois singulière (il n'existait aucun organe commun, canonique ou légal, d'expression de l'épiscopat en tant que corps) et délicate (en fonction de ses tendances théologiques personnelles). Ce fut le cas de Jacques Ginouilhiac (1806-1875), qui fut évêque de Grenoble de 1853 à 1870, avant d'être élevé au siège primatial de Lyon en remplacement du cardinal de Bonald. Il avait la réputation d'un modéré et se devait d'ailleurs se ranger parmi les opposants à l'infaillibilité lors du Concile du Vatican (la fameuse "minorité"), ce qui lui coûta le chapeau de cardinal, et il demeura un des rares archevêques de Lyon à ne pas le recevoir.LADOUE (Thomas-Casimir de). / Auch et Nevers.12. Lettre-circulaire adressée au clergé et aux fidèles du diocèse d'Auch par le vicaire capitulaire, le siège vacant, à l'occasion de la mort de Monseigneur Antoine de Salinis. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1861], 12 pp. Du 2 février 1861. C'est le 30 janvier de la même année que mourut Louis-Antoine de Salinis, après un bref épiscopat de quatre années à Auch. Vicaire général de l'archidiocèse, Thomas-Casimir de Ladoue (1817-1877) sera ultérieurement préconisé évêque de Nevers (1873).LANDRIOT (Jean-François). / Reims. Jean-Baptiste-François Landriot (1816-1874) fut archevêque de Reims de 1866 à sa mort, transféré de La Rochelle. Il ne gouverna que peu de temps le diocèse dont les travaux du Concile du Vatican et la maladie l'éloignèrent successivement. A noter qu'il fut, à Vatican I, l'un des rares pères de la minorité. 13. Instruction pastorale et mandement de Mgr l'archevêque de Reims, pour le saint temps de Carême 1869. Reims, P. Dubois, 1869, 34 pp., [2] ff. n. ch. Essentiellement une exhortation spirituelle des plus classiques en ce temps quadragésimal : la faute, le péché, la rédemption, etc.PARISIS (Pierre-Louis). / Langres et Arras.14. Instruction pastorale et mandement de Monseigneur l'évêque de Langres, sur le chant de l'Eglise, suivis de l'ordonnance pour le saint temps de Carême de l'an de grâce 186. Langres, Laurent fils, 1846, 42 pp. Evêque de Langres de 1834 à 1851, Pierre-Louis Parisis (1795-1866) figura parmi les prélats français dont le zèle ultramontain fut constamment le plus exalté : à ce titre, il introduisit dans le diocèse de Langres le rit romain et imposa le chant grégorien pour la célébration de tous les offices. Cette instruction pastorale tourne essentiellement autour de la règlementation de la musique et du chant dans la liturgie du diocèse.15. Instruction pastorale de Monseigneur l'évêque de Langres, sur le droit divin dans l'Eglise. Paris, A. Sirou et Desquers, 1846, 29 pp. Commençant par un exposé ecclésiologique assez classique à l'époque, cette instruction du très ultramontain Parisis (1795-1866) se termine par des consignes regardant la surveillance des écoles primaires, qui était en partie dévolue au clergé paroissial.16. Mandement (...) pour la publication de l'encyclique du 19 janvier 1860. Arras, Alphonse Brissy, s.d. [1860], 11 pp. Sur l'encyclique Nullis certe, remerciant les catholiques du monde entier pour leur soutien pendant la Guerre de 1859. Devenu évêque d'Arras en août 1851, Pierre-Louis Parisis intensifia encore, si possible, ses tendances ultramontaines.SALINIS (Louis-Antoine de). / Amiens et Auch.17. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1851 et pour la publciation de l'indulgence plénière en forme de jubilé accordée par N. S. P. le Pape Pie IX. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1851], 29 pp.18. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1854. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1854], 19 pp.19. Mandement (...) qui prescrit des prières à l'occasion de la Guerre d'Orient. Amiens, Lenoel-Herouart, s.d. [avril 1854], 23 pp. A l'occasion des débuts de la guerre contre la Russie, on notera tout un développement de théologie historique des plus archaïques sur la nature de l'Empire des Tsars, qui serait ontologiquement ennemi de l'Eglise catholique.20. Instruction pastorale de Mgr l'évêque d'Amiens, pour le Carême de l'an de grâce 1856, sur la paix. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1856], 16 pp. Ce devait être le dernier Carême présidé à Amiens par Louis-Antoine de Salinis, évêque de cette ville depuis 1849, puisqu'il fut élévé le 16 juin 1856 à l'archevêché d'Auch.21. Lettre pastorale de Monseigneur l'archevêque d'Auch, à l'occasion de son installation. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1856], 8 pp. C'est en 1856 que Louis-Antoine de Salinis (1798-1861) fut transféré du siège d'Amiens qu'il occupait depuis 1849 à celui d'Auch. Cette promotion récompensa l'adhésion de l'ancien mennaisien au régime impérial autoritaire.22. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1857], 23 pp.23. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1858], 31 pp.24. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 6 pp.25. Lettre circulaire de Monseigneur l'archevêque d'Auch au clergé de son diocèse, et mandement pour le saint temps de Carême de l'an de grâce 1860. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1860], 20 pp. 26. Circulaire de Monseigneur l'archevêque d'Auch à l'occasion de la Guerre d'Italie. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 8 pp. Admirable exemple de la position épiscopale située quelque part entre le marteau et l'enclume en ce début d'année 1859 où fut décidée l'intervention italienne : citant tour à tour la circulaire du ministre de l'Instruction publique et des cultes demandant des prières publiques spéciales pour le succès des armes de la France et l'encyclique Cum sancta Mater de Pie IX (27 avril 1859), l'archevêque jongle avec ses devoirs de sujet de Napoléon III et son attachement à la papauté menacée, sans le dire, par les événements.27. Lettre (...) à l'occasion de l'encyclique du pape Pie IX et de la paix. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 7 pp. Sur la brève lettre Qui nuper du 18 juin 1859, par laquelle Pie IX clamait sur la "persécution" infligée aux catholiques en Italie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Bernard Salomon ] - Joachim Camerarius l'Ancien (Joachim Kammermeister), Bamberg, 12 avril 1500, Leipzig, 17 avril 1574 - Erudit allemand - Issu d'une famille dont le premier nom était Liebhard, et qui avait reçu le surnom de Camerarius, parce que plusieurs de ses membres avaient été chambellans. Il se fit de bonne heure connaître par des ouvrages érudits, enseigna le grec et le latin à Nuremberg (1526), et réorganisa les universités de Tubingue (1550) et de Leipsick (1552). Il joua aussi un grand rôle dans les affaires politiques et religieuses, embrassa un des premiers la réforme, se lia étroitement avec Philippe Melanchthon, l'aida à rédiger la Confession d'Augsbourg, fut chargé par le sénat de Nuremberg de plusieurs missions importantes, et jouit d'un grand crédit auprès des empereurs Charles Quint et Maximilien d'Autriche, ainsi que des ducs de Saxe Henri et Maurice.Bernard Salomon (v. 1506-1561 ?) Graveur lyonnais
Reference : 48627
(1571)
1571 (Lyon) Lugduni, Apud Ioan. Tornaesivm (Jean de Tournes), Typogr. Regium (Typographe royal). MDLXXI - 1571 - In-16, 12 x 8,5 x 3,8 cm - Edition Originale - Reliure vélin de récupération avec manque -Collationné complet des 110 gravures sur bois- 637 pagers + Index (3) manque pages d'index- fortes mouillures - Envoi rapide et soigné - Réf. 48627
Cette édition qui contient 7 gravures nouvelles à l'Esope, dont 5 n'ayant jamais parut auparavant, sera à nouveau publiée en 1579 (Cartier 592 BNF). Fletus et risus figure dans l'Alciat de 1547 et Inimici dans la Métamorphose de 1557. Dans Vulpes et Ciconia (N° 208, page 247), non pas la version de 1547 où l'on voit la cigogne insérer son bec dans le vase, mais celle où elle cherche maladroitement à boire dans une flaque d'eau, la forme du renard est bien de Salomon, et d'autres détails, comme le bec ouvert de l'oiseau font penser à lui. L'attribution de certaines autres gravures est moins sûre, par exemple De Avecula et messe (N° 488, page 470) qui figure un homme avec un rateau pourrait être de lui, mais un autre personnage assis qui est trop trapu, et, bien que l'arbre soit plutôt convainquant, le ciel et le paysage ne lui appartiennent pasSALOMON : Bernard Salomon (v. 1506-1561 ?) - Dit aussi le Petit Bernard, B. Gallus ou Gallo, Peintre, dessinateur et graveur . Sa vie est à ce jour bien mystérieuse. De récentes études (Peter Sharratt, 2005) ont démontré toute l'importance qu'a eu cet « artiste complet auprès de la communauté humaniste lyonnaise », alors en pleine effervescence du côté des arts du livre.Antoine du Verdier, en 1585, le signale comme étant un « très excellent tailleur dhistoires ».Il travailla en étroite collaboration avec l'imprimeur Jean 1er de Tournes.Les catégories douvrages quil illustra sont : les livres demblèmes, les uvres scientifiques et documentaires, les uvres littéraires, les livres de fête et deux chefs-duvre, à savoir, la Bible et les Métamorphoses dOvide - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148