Adolphe Dumas (1805-1861), poète, écrivain. L.A.S., île Lacroix [Rouen], 30 septembre 1850, 3p in-4. A l'écrivain Jules Janin (1804-1874). Très belle et longue lettre amicale de Dumas qui dans son île pour deux mois et qui, en rentrant dans sa chambre, se dit : « et mes amours, et mes vers, et Janin. Mes amours sont encore là, avec leurs beaux vingt ans, et dans deux mois elle rentrent au couvent, comme si j'étais Louis XIV. Mes vers, n'entrent pas chez l'éditeur, qui édite tant de pourparlers sans rien dire. Janin laisse entrer chez lui toutes les Judith[?], Brohan, Nathalie et les nouvelles depuis mon départ et tous les amours là sont si plaisants à voir que Janin oublie mes beaux yeux ». Il parle ensuite de divers sujets : la loi sur la presse du 16 juillet 1850, Armand Bertin, Frédérick [Lemaître], etc. Puis il termine par : « voyez comme je bavarde avec vous, on n'est pas plus Sévigné. j'allais dire Balzac, - ma foi, je dis tous les deux car je n'aime ni l'un ni l'autre - lui n'écrivait qu'un corset, et elle. répandait en public son lait de nourrice ». Superbe document [306-2]