Tübingen, J. C. B. Mohr, 1974, fort vol. in-8, XXXII pp., 1076 pp., [2] ff. n. ch., toile grise (reliure de l'éditeur).
Édition originale. Aussi important que son célèbre Theresienstadt 1941-1945 : das Antlitz einer Zwangsgemeinschaft (1955), l'ouvrage forme l'une des contributions à la déportation massive des Juifs en Europe, par l'écrivain pragois Hans Günther Adler (1910-1988), lui-même survivant de la Shoah : après l’instauration du protectorat de Bohême-Moravie et les lois de Nuremberg, il fut en effet envoyé en 1941 avec sa famille dans le camp de travail juif de Leitmeritz, puis à Theresienstadt en 1942. Sa femme Gertrud, médecin, travaillait au camp. En octobre de la même année, ils furent déportés à Auschwitz, sa femme et sa belle-mère ayant été gazées à leur arrivée. Adler perdit en tout seize membres de sa famille dans les camps. Il est libéré à Langenstein-Zwieberge en avril 1945. Après la guerre, réfugié en Grande-Bretagne, il consacra son temps à l'enseignement et à l'écriture sur la Shoah. Il demeure assez étonnant que ses ouvrages historiques, qui connurent un écho retentissant en Allemagne et marquèrent une étape importante dans la perception des camps de concentration, n'aient jusque lors fait l'objet d'aucune traduction française. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT