P., Guillaume de Luyne, 1663 ; petit in-12. 23ff.-528pp.-3ff. (erreur de pagniation). Veau brun de l'époque, dos à nerfs, filets dorés, pièces de titre en papier manuscrite (XIXe s. ?). Coiffes arassées, coins frottés, cuir craquelé, page de titre montée sur onglet. Note manuscrite ancienne sur le contreplat inf. vantant les mérites de la poésie de Me Adam.
Edition originale précédant celle en 295pp. publiée la même année. Elle présente la particularité d'avoir une numérotation erronnée après la page 240, la pagination reprend au numéro 351. Le texte est cependant parfaitement complet comme viennent le confirmer l'enchainement des vers, les signatures des cahiers (qui se suivent) et la réclame de fin de page qui renvoie bien au premier mot de la page suivante. Cette édition du second recueil de poésies d'Adam Billaut (après Les Chevilles, en 1644) a été établie par son ami Augustin François Berthier, prieur de Saincaize (Nièvre) qui aprend la mort du poète en 1662 au moment ou il rédige la préface du volume. Il préparait aussi la publication du "Rabot" qui ne sera finalement pas imprimée. Berthier a également laissé une oeuvre inédite qui ne sera publiée qu'au XIXe siècle. Celui qu'on surnoma ironiquement le "Virgile du rabot" était né à Nevers en 1602. De modeste extraction, il eut à lutter contre les préjuger de sa condition, même s'il fut loué de son vivant par de nombreux auteurs (Ménard, Scudéry, De Thou... et même Corneille), et parfois aidé financièrement par le Prince de Gonzague, Richelieu, ou l'abbé de Marolles, il dut retourner à son état de menuisier à Nevers après avoir tenté sa chance à Paris. Ce n'était pas, en effet, un poète de cour, et ses vers sont emprunt de simplicité, d'humour et d'une modernité qui les rendent si agréablement lisibles aujourd'hui.
Le Passeur, 1989. In-8 broché (21 x 13 cm), 107 pages. Très bon état.
A Paris, chez H. Agasse, 1802. 5 vol. in-8, veau raciné glacé, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin brun, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale de la traduction de Germain Garnier considérée comme la meilleure. La préface contient un exposé sommaire des doctrines d'Adam Smith.Germain Garnier fut ancien secrétaire de Mme Adélaïde ; préfet de Seine-et-Oise, ministre d'État et membre du conseil privé du roi Louis XVIII, il expose dans ses notes (rassemblées dans le cinquième volume) sa théorie des richesses immatérielles, vulgarisée par la suite par Say et Destutt de Tracy ; ces notes ont été à leur tour traduites en anglais et incorporées dans l'édition anglaise de 1805. Portrait d'Adam Smith gravé par B.L. Prévost.Bel exemplaire. Infimes petits défauts à trois coiffes.Kress, B 4604 ; Goldsmiths, 18412 ; Einaudi ,5340 ; PMM, 211.
S.l.n.d., , (vers 1893). Manuscrit in-4 à 25 lignes sur belle page de 132 ff. (16 x 20 cm) montés en 1 album, demi-vélin ivoire à coins, titre enluminé sur le dos (reliure de l'époque).
Manuscrit autographe non daté signé Paul Adam (1862-1920).Roman historique fin-de-siècle qui emprunte à l’instar d’Aphrodite de Pierre Louys ou des Contes de la décadence romaine de Jean Richepin son sujet à l’Antiquité tardive : la princesse byzantine Anne Comnène (1083 - v. 1153), premier enfant de l’empereur Alexis Ier et de l’impératrice Irène Doukas, qui laissa un long poème épique l’Alexiade l'une des principales sources d’information sur l’histoire politique de Byzance de la fin du XIe au début du XIIe siècle.Manuscrit abondamment biffé et corrigé, d'une grande lisibilité, dont le texte intégral est conforme à l'édition originale (Firmin-Didot, 1893) qui joignait l'histoire de l'impératrice d'Orient Irène (752-803) sous le titre Princesses byzantines, par Paul Adam. La très pieuse Irène. Anne Comnène.
Paris, Armand Robin, 1838. 2 vol. grand in-8 de (4)-VIII-224 pp., 36 planches lithographiées coloriées hors texte ; (4)-227-(2) pp., XVI pp. (supplément), 36 planches lithographiées coloriées hors-texte, demi-chagrin brun à coins, dos muet à quatre nerfs, non rogné (reliure moderne).
Édition originale peu commune de cet album du peintre et lithographe Victor Adam (1801-1886) illustré de 72 planches lithographiées et coloriées, en quatre séries numérotées : pour le tome I, "Gibier de plume" n°1 à 20 et "Gibier de poil" n°1 à 16 ; pour le tome II, "Oiseaux de rivage" n°1 à 20 et "Oiseaux d'eau" n°1 à 16. Exemplaire complet du feuillet d'explication des "bois de cerfs" (relié par erreur en fin du tome II) et du supplément paginé I-XVI à la suite de la page 124 (tome II). Erreurs de pagination sans manque : au tome I, la pagination 137-156 n'existe pas tandis que la pagination 97 à 104 est répétée.Ex-libris manuscrit "Louis Béraud" à l'encre du temps. Rousseurs, quelques pâles mouillures.Thiébaud, 6 : « Ce bel ouvrage devient de plus en plus rare » ; Souhart, 1 ; Nissen ZBI 18 ; Ronsil 14 ; Schwerdt I, p.3.
Paris, Bichebois & cie, Chaillou-Potrelle, Rittner ; London, Tilt, 1830. 7 lithographies (19 x 13 cm) en feuilles, sous couverture verte illustrée.
Suite complète de 7 lithographies en noir du peintre et lithographe Victor Adam (1801-1886), et de Sabatier et Bichebois.La planche 7 et dernière n'a pas d'encadrement. La couverture porte une vignette lithographiée d'après Adam intitulée Costumes parisiens.Belle suite lithographiée de scènes de Paris enneigé : Thermomètre de l'ingénieur Chevallier, Château d'eau, Chauffoir public, La Seine au pont de la grève, Champs Élysées, Pont Neuf, Chantier de bois à brûler.Petites rousseurs ; marge supérieure de la couverture brunie. Timbre sec « Bichebois aîné Paris » sur chaque planche.
P., Gebethner et Wolff, 1929 ; in-8, br. -83pp.-2ff. Bon état.
EDITION ORIGINALE. Tirage limité à 600 ex. Envoi de lauteur. Avec des textes de George SAND, SAINTE-BEUVE, Jules MICHELET, Victor HUGO, etc. On joint un article de presse, signé Paul Lorquet, sur l'érection d'un monument à Mickiewicz sur la place de l'Alma à Paris.
Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Paris, 1685-1686. Grand in-folio de 34 grandes planches. Petites déchirures aux pliures des vues 8, 9 et 13, restaurations sans manques aux vues 1, 6, 11,19 et 28. Maroquin rouge, double cadre de triple filet doré avec chiffre royal couronné aux angles, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné du chiffre royal couronné, répété 7 fois, au sein de fleurs-de-lys et roulette fleurdelysée, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 560 x 420 mm.
Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Superbe recueil de 34 très belles estampes évocatrices du règne de Louis XIV. La plupart doubles ou plusieurs fois repliées, elles évoquent la vie de la Cour à Vincennes, Versailles et Fontainebleau, puis les campagnes de Flandre. Toutes présentent une réelle qualité artistique et sont animées sur fond architectural de groupes de personnages et cavaliers campés avec un bon sens du mouvement. Les 34 estampes dessinées par Van der Meulen, le peintre des conquêtes de louis XIV, sont gravées par R. Bonnart, Baudoin, Van Huchtenburg et Simoneau. Superbe recueil de vues de taille monumentale, somptueux panoramas du peintre bruxellois Adam Van der Meulen (1632-1690), appelé par Le Brun à Paris, nommé Premier peintre du Roi et directeur de la Manufacture des Gobelins. Il réalise plus de 150 planches pour le Cabinet du Roi. Van der Meulen accompagnait le roi dans tous ses déplacements et s'attachait à le portraiturer dans ses victoires et ses conquêtes, tout en représentant les villes conquises avec un réalisme de géographe. « Elève de Peter Snayers Van de Meulen apprit de celui-ci à dessiner les chevaux et la technique légère et transparente de l’école de Rubens. Il fut chargé de faire les modèles des tapisseries représentant les hauts faits de Louis XIV et accompagna le Roi dans tous ses voyages et toutes ses guerres. Ses tableaux reproduisent avec fidélité les compositions des troupes et jusqu’aux costumes de certains personnages et sont à ce titre des documents précieux. Quand il accompagna le roi dans les campagnes de Flandre en 1667, de Franche-Comté en 1668 et de Hollande en 1672, il prenait chaque jour les ordres du Roi, sur les épisodes que celui-ci désirait voir représenter. Il dessinait ainsi sur les lieux les campements, disposition des armées et sièges. Il peignait à la perfection les armées en campagne ». Benezit, VII, 366-367. Le recueil est ainsi réparti : - 11 Planches doubles : Vue du château de Vincennes, Vue du château de Versailles, La Reine allant à Fontainebleau, Vue de la ville et de la Citadelle de Cambray, Saint-Omer vu du costé du fort de Bournonuille, L’armée du Prince d’Orange, Vue de St Laurent de la Roche (x 2), Vue du chasteau Ste Anne (x 2), Vue du chasteau de Joux. - 10 Planches triples : Marche du Roi sur le Pont-neuf à Paris, Le Roi et sa calèche dans le bois de Vincennes, Vue du château de Versailles, Vue de la ville d’Ardrès, Entrée de la Reine dans Arras, Arrivée du Roy devant Douai, Arrivée du Roy au camp devant Mastrick, Valenciennes prise d’assaut, Le Roy s’étant rendu maitre de la ville de Cambray, Vue de Leuve. - 13 Planches quadruples : Vue du château de Fontainebleau, Vue de la ville de Béthune en Artois, Vue de la ville et du Port de Calais, Entrée du Roi dans Dunkerque, Vue de Tournay, Vue de la ville de L’Isle, Vue de Courtray, Vue de la ville et du siège d’Oudenarde, Vue de la Ville de Besançon, Dole prise dans la première conqueste que le Roy a faite, Vue de la Ville et faubourg de Salins, Vue de la Ville de Gray, Vue de l’Armée du Roy. Somptueux recueil de premier tirage. L’un des exemplaires de présent offerts par le Roi Louis XIV, conservé dans sa superbe reliure de présent en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du Roi Louis XIV. Les exemplaires du Cabinet du Roi peuvent être composés de vues différentes et comporter un nombre de gravures différent. Celui-ci est complet tel que paru avec ses 34 gravures. Provenance: Château de Vaux le Vicomte.
Helen Adam, Laurie Anderson, Robert Ashley, Jim Brodey, Otis Brown, William S. Burroughs, Jackie Curtis, Mona DaVinci, Kenward Elmslie, The Fugs, John Giorno, Philip Glass, Anthony J. Gnazzo, Ted Greenwald, Steve Hamilton, Bernard Heidsieck, Joe Johnson, Michael Lally, Denise Levertov, Robert Lowell, Meredith Monk, Eileen, Myles, Frank O'Hara, Claes Oldenburg, Joel Oppenheimer, Ron Padget, Ishmael Reed, Ed Sanders, Harris Schift, Patti Smith, Lorenzo Thomas, Steve & Gloria Tropp, Anne Waldman, Larry Wendt, Robert Wolson & Christopher Knowles
Reference : 103164
(1978)
1978 disque Etats Uis, 1978, Giorno Poetry System GPS 012-013, 2 disques 33trs, 30cm, sous pochette ouvrante, conception et photographies de Les Levine.The Dial-a-Poem poets Big Ego.Avec, Helen Adam, Laurie Anderson, Robert Ashley, Jim Brodey, Otis Brown, William S. Burroughs, Jackie Curtis, Mona DaVinci, Kenward Elmslie, The Fugs, John Giorno, Philip Glass, Anthony J. Gnazzo, Ted Greenwald, Steve Hamilton, Bernard Heidsieck, Joe Johnson, Michael Lally, Denise Levertov, Robert Lowell, Meredith Monk, Eileen, Myles, Frank O'Hara, Claes Oldenburg, Joel Oppenheimer, Ron Padget, Ishmael Reed, Ed Sanders, Harris Schift, Patti Smith, Lorenzo Thomas, Steve & Gloria Tropp, Anne Waldman, Larry Wendt, Robert Wolson & Christopher Knowles. (103164)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
2007 Kolkata, India, Laurens & Co Press, 2007, 430x340mm, 34 photographies en couleurs pleine page d’après les daguerréotypes de l’auteur, colophon sur une feuille séparée, plein cuir noir de l’éditeur, boîte en carton recouvert de toile noire, étiquette en couverture.Tirage total de 333 exemplaires numérotés au colophon, signé de l’empreinte du pouce du photographe.Conception graphique d’Andrew Roth et Adam Fuss. Bel exemplaire. (103049)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Maurice Raynal, Paul Herbé, Brancusi, Picasso, Laurens, Lipchitz, Manès, Dominguez, Brauner, Giacometti, Adam Savina, Prinner, Pierre Gueguen, Le Corbusier, Trezzini, Marcel Jean, R. Le Ricolais, Jacques Couelles et Paul Arzens, Picasso, Léger, Le Corbusier, Magnelli, Gris, Braque, Dufy, Kandinsky
Reference : 102641
(1946)
1946 Boulogne sur Seine, l’Architecture d’Aujourd’hui, avril 1946, 310x244mm, (14), 122, (2) pages, agrafé sous couverture originale lithographique de Le Corbusier imprimée en couleurs par Mourlot.Numéro spécial consacré aux arts contemporains:Architecture: Pierre Gueguen, Le Corbusier, Trezzini, Marcel Jean, R. Le Ricolais, Jacques Couelles et Paul Arzens.Sculpture: Maurice Raynal, Paul Herbé, Brancusi, Picasso, Laurens, Lipchitz, Manès, Dominguez, Brauner, Giacometti, Adam Savina, Prinner, entre autres.Peinture: Picasso, Léger, Le Corbusier, Magnelli, Gris, Braque, Dufy, Kandinsky.Outre de nombreuses reproductions dont quelques unes en couleurs l'illustration comporte également une gravure originale en couleurs de Louis Fernandez.Petits défauts au dos, couverture assez fraîche. (102641)
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Paris, A. Picard - Bar-le-Duc, Contant-Laguerre, 1926. In-8 broché, 124 pp., fig., dos un peu abimé. Tirage à 100 exemplaires.
Etude sur la juridiction souveraine qui fonctionna en Barrois jusqu'en 1635. Dos jauni et un peu usagé. Intérieur propre, non coupé. Ex-dono de Mme Paul Adam, veuve de l'auteur. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
1961 Mexico, Publicación De La Revista Arquitectura México, 1961, 350x285mm, (8) p., 25 planches imprimées recto seul, 1f. blanc, pleine toile brune de l'éditeur, gardes photographiques, jaquette illustrée. 25 photographies pleine page imprimées en noir, sépia, bleu ou rouge. Pátzcuaro, qui signifie "le lieu des pierres" en langue Purépucha, est une ville de l'État du Michoacán, au Mexique. "Adam Rubalcava a photographié en noir et blanc ces moments d’architecture ou le silence et l’absence deviennent présences peut-être pour mieux faire accepter aujourd’hui sa propre absence. » (Ronan LeGrand, commissaire et conférencier Centre Georges PompidouPetite mouillure en bas du dos de la jaquette sinon bel exemplaire.(101901)
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P., Hubert et Cie, 1806 ; in-12. XLI-1f.-324pp. Basane racinée, dos lisse orné de fleurons, résilles et filets dorés, pièce de titrre de maroquin rouge, tranches marbrées. Deux coins émoussés, rousseurs sur le titre. Bon exemplaire.
"Edition soigneusement revue d'après celle originale de 1644, orné d'un portrait de l'auteur par Bovinet, augmentée de quelques notes ; et précédée d'une notice historique sur cet homme extraordinaire, par N. L. Pissot". Il manque à cette édition plusieurs pièces mineures. Il faudra attendre 1842 pour qu'apparaisse une édition complète (chez pinet à Nevers) accompagnée de notes et d'une biographie par Denis et Wagnien. (Brunet 1, 46). (Provenance, Bibliothèque de l'écrivain Jules Leconte, vendu sous le N° 161 de la vente de mai 1864 - Bibliothèque de Théogène Chavaillon (Saint-Amand-Montrond - Bibliothèque de Jean Chavaillon, archéologue préhistorien).
P., Hubert et Compagnie, 1806 ; in-12. Portrait en frontispice-XLI-1f.-324pp. Demi-veau blon, dos à nerfs, pièce de titre brune, filets et caissons dorés. Non rogné. Inversion de feuillets entre les pages xxvii à xxxiv. Quelques rousseurs. Bon exemplaire.
Cette édition réunit les pièces qui composent le recueil "Les chevilles". Elle est suivie de "L'approbation du Parnasse", qui sont des pièces dédiéses à Billaut par ses contemporains et qui se trouvaient au début du volume de l'édition de 1644. La biographie et les quelques notes sont de Noël-Laurent Pissot. Sont également reproduits la préface de Michel de Marolle et l'avant propos de M. de Saint-Laurent. (Brunet I, 46).
Librairie José Corti, 1954. In-12 broché, couverture bleue à rabats, 99 pages. EDITION ORIGINALE, premier tirage limité à 690 exemplaires, le nôtre est un des 410 numéroté sur papier Lafuma. Bel exemplaire, très frais.
Leipzig, Weidmann, 1776-78. 8vo. Bound in two nice uniform contemporary half calf bindings with five raised bands, black title-label and gilt lettering to spine. Small paper-label to upper compartment (Catalogue-number from an estate-library). Light wear to extremities, otherwise a very nice set. VIII, 632 pp" XII, 740 pp.
First German edition, also being the very first overall translation, of Adam Smith's ground-breaking main work, the ""Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations"". This seminal first translation of the work was undertaken by J.F. Schiller, who finished the first part of the translation in time for it to appear as soon as 1776, the same year as the original English edition. The second part appeared in 1778, the same year as the exceedingly scarce first French translation. This first German translation has been of the utmost importance to the spreading of Smith's ideas throughout Europe, and, after the true first, this must count as the most important edition of the work.""The influence of the Wealth of Nations [...] in Germany [...] was so great that 'the whole of political economy might be divided into two parts - before and since Adam Smith"" the first part being a prelude, and the second a sequel."" (Backhouse, Roger E., The Methodology of Economics: Nineteenth-Century British Contributions, Routledge, 1997.)""The first review of the translation, which appeared in the Göttingische gelehrte Anzeigen for March 10, 1777, by J. G. H. Feder, professor of Philosophy at the University of Göttingen, was very favorable. In the words of the reviewer: ""It is a classic"" very estimable both for its thorough, not too limited, often far-sighted political philosophy, and for the numerous, frequently discursive historical notes,"" but the exposition suffers from too much repetition."" (Lai, Cheng-chung. Adam Smith Across Nations: Translations and Receptions of The Wealth of Nations, Clarendon Press, UK, 2000).Until 1797, [...], the work of Adam Smith received scant attention in Germany. While Frederick II was living, Cameralism held undisputed sway in Prussia, and the economic change which began with the outbreak of the French Revolution had still not gained sufficient momentum to awake the economic theorists from their dogmatic slumber."" (Lai, Cheng-chung. Adam Smith Across Nations: Translations and Receptions of The Wealth of Nations, Clarendon Press, UK, 2000).Various German economist read the german translations and was inspired by it.""Christian Garve, [...], must be considered as among the important contributors to the spread of Smith's views. Himself a popularizer of philosophical doctrines, he was early attracted by the Scotch writers and became one of their foremost exponents in Germany."" In 1791 Garve began a second translation of the Smith's work and in the introduction to the the translation he wrote: ""It (Smith's work) attracted me as only few books have in the course of my studies through the number of new views which it gave me not only concerning the actual abject of his investigations, but concerning all related material from the philosophy of civil and social life"". Georg Sartorius, August Ferdinand Lueder and, perhaps the most important economist of the period, Christian Jacob Kraus, were all important figures in the spread of Smith's thought. ""The most significant of Kraus' works and that also which shows his conception of economic science most clearly is the five-volume work entitled State Economy. The first four volumes of this work are little more than a free paraphrase of the Wealth of Nations"". Kraus was: ""to a large extent responsible for the economic changes which took place in Prussia after 1807, in so far as they can be ascribed to Smithan influence."" (Lai, Cheng-chung. Adam Smith Across Nations: Translations and Receptions of The Wealth of Nations, Clarendon Press, UK, 2000).Kraus wrote of the present volume: ""[T]he world has seen no more important book than that of Adam Smith.... [C]ertainly since the times of the New Testament no writing has had more beneficial results than this will have.... [Smith's doctrines form] the only true, great, beautiful, just and beneficial system."" (Fleischacker, Samuel , A Third Concept of Liberty, Princeton University Press, 1999.)_____________Hailed as the ""first and greatest classic of modern thought"" (PMM 221), Adam Smith's tremendously influential main work has had a profound impact on thought and politics, and is considered the main foundation of the era of liberal free trade that dominated the nineteenth century. Adam Smith (1723-1790) is considered the founder of Political Economy in Britain, mainly due to his groundbreaking work, the ""Wealth of Nations"" from 1776. The work took him 12 years to write and was probably in contemplation 12 years before that. It was originally published in two volumes in 4to, and was published later the same year in Dublin in three volumes in 8vo. The book sold well, and the first edition, the number of which is unknown, sold out within six months, which came as a surprise to the publisher, and probably also to Smith himself, partly because the work ""requires much thought and reflection (qualities that do not abound among modern readers) to peruse to any purpose."" (Letter from David Hume, In: Rae, Life of Adam Smith, 1895, p. 286), partly because it was hardly reviewed or noticed by magazines or annuals. In spite of this, it did evoke immense interest in the learned and the political world, and Buckle's words that the work is ""in its ultimate results probably the most important book that has ever been written"", and that it has ""done more towards the happiness of man than has been effected by the united abilities of all the statesmen and legislators of whom history has preserved an authentic account"" (History of Civilisation, 1869, I:214) well describes the opinion of a great part of important thinkers then as well as now. Kress S. 2567Goldsmith 11394Menger 521Not in Einaudi
Kiøbenhavn [Copenhagen], 1779-80. 8vo. Two very nice contemporary brown half calf bindings with raised bands, gilt ornamentations and gilt leather title- and tome-labels. Volume two with a bit of wear to upper capital. Corners slightly bumped. Pencil annotations to verso of title-page in volume one" title-page in volume two mounted to cover up a small hole caused by the removal of an old owner's name. Internally very clean and bright. All in all a very nice, clean, fresh, and tight copy. Engraved (by Weise, 1784) armorial book plate to inside of front boards (Gregorius Christianus Comes ab Haxthausen). (12), 575" (8), 775, (3, - errata) pp.
The extremely scarce first Danish edition of Adam Smith's seminal main work, ""the first and greatest classic of modern economic thought"" (PMM 221), the main foundational work of the era of liberal free trade. This publication constitutes the first Danish work worth mentioning in the history of economic thought - in spite of the great interest in political economy that dominated Danish political thought in the last quarter of the 18th century. The value of Smith's work was not immediately recognized in Denmark at the time of its appearance and a quarter of a century had to go by for its importance to be acknowledged and for Danish political economy to adapt the revolutionizing theories of Adam Smith. Few copies of the translation were published and sold, and the book is now a great scarcity. As opposed to for instance the German translation of the work, Smith concerned himself a great deal with this Danish translation. As is evident from preserved correspondence about it, he reacted passionately to it and was deeply concerned with the reaction to his work in Scandinavia (see ""Correspondence of Adam Smith"", Oxford University Press, 1977).- As an example, Smith writes in a letter to Andreas Holt on Oct. 26th, 1780: ""It gives me the greatest pleasure to hear that Mr. Dreby has done me the distinguished honour of translating my Book into the Danish language. I beg you will present to him my most sincere thanks and most respectful Compliments. I am much concerned that I cannot have the pleasure of reading it in his translation, as I am so unfortunate as not to understand the Danish language."" The translation was made by Frants Dræby (1740-1814), the son a whiskey distiller in Copenhagen, who mastered as a theologian and was then hired by the great Norwegian merchant James Collett as tutor to his son. There can be no doubt that Dræbye's relation to the Collett house had a great impact upon his interest in economics. In the middle of the 1770'ies, Dræbye accompanied Collett's son on travels throughout Europe, which took them to England in the year 1776, the same year that the ""Wealth of Nations"" was published for the first time. Through the Colletts, Dræbye was introduced to the mercantile environment in England and here became thoroughly acquainted with English economics and politics at the time. It is presumably here that he gets acquainted with Adam Smith's freshly published revolutionary work. When Dræbye returned to Denmark at the end of 1776, he was appointed chief of the Norwegian secretariat of the Board of Economics and Trade. He began the translation of the ""Wealth of Nations"" that he brought back with him from England immediately after his return.""WN [i.e. Wealth of Nations] was translated into Danish by Frants Dræbye and published in 1779 (three years after the first English edition). The translation was initiated by Andreas Holt and Peter Anker, who were acquainted with Smith. Dræbye was a Dane who lived mainly in Norway, reflecting the fact that Norway was much more British-oriented than Denmark proper (Denmark and Norway were united until 1814, when Sweden took Norway away from the Danes"" in 1905 Norway became an independent state). Norwegian merchants lived from exporting timber to Britain and tended on the whole to be adherents of a liberal economic policy, whereas the absolutist government in Copenhagen was more German-oriented and had economic views similar to those in contemporary Prussia."" (Cheng-chung Lai (edt.): ""Adam Smith Across Nations"", p. (37)). The last quarter of the eighteenth century in Denmark was dominated by a lively discussion of monetary policy and the institutional framework best suited to realize that policy. There was a vital interest in questions of economic concern, and contemporary Danish sources refer to the period as ""this economic age"" and state things such as ""never was the world more economically minded"" (both from ""Denmark and Norway's Economic Magazine""). During this period, Smith's revolutionary ideas did not play a major role, however, and only at the beginning of the 19th century did Danish politicians and economists come to realize the meaning of Smith's views. ""Without exaggeration it can essentially be said that a quarter of a century was to pass from the time of the publication of the book in Denmark before Danish political economy fully made Adam Smith's theories and points of view its own. It took so long a time because the economic conditions as a whole in the years from 1780-1800 did not make desirable or necessary the changing of their concepts. That glorious commercial period had to pass before it was understood that we had altogether too little help in our own natural resources and that a different course was, therefore, necessary. Only when one had come so far could the new thinking find a nourishing soil so that it could develop strength with which to push aside the old ideas.""(Hans Degen: ""On the Danish Translation of Adam Smith and Contemporary Opinion Concerning It."" Translated by Henrietta M. Larson. In: Adam Smith Across Nations, p. 51). This first Danish translation is one of the very earliest translations of ""Wealth of Nations"""" it is only preceded by the German (1776-78) and the extremely scarce French (1778-79). As a comparison, the Italian translation does not appear until 1790-91, the Spanish 1792, the Swedish 1800-1804, the Russian 1802, etc.Adam Smith Across Nations: A4 - nr. 1. ""All five books were translated"" appears to be a complete translation. The long letter from Governor Pownall to Adam Smith (25 Sept. 1776) is added as the Appendix (vol. 2, pp. 683 ff.).""(PMM 221 - first edition)
Kiøbenhavn [Copenhagen], 1779-80. 8vo. Two nice contemporary half calf bindings with four raised bands and gilt leather title label to spines. Volume one lacking one cm of upper part of spine. Volume two with a small tear to lower part of spine. Both volumes with light brown spotting throughout, however, mainly affecting first and last five leaves of both volumes. A fine set. (12), 575"" (8), 775, (3, - errata) pp.
The extremely scarce first Danish edition of Adam Smith's seminal main work, ""the first and greatest classic of modern economic thought"" (PMM 221), the main foundational work of the era of liberal free trade. This publication constitutes the first Danish work worth mentioning in the history of economic thought - in spite of the great interest in political economy that dominated Danish political thought in the last quarter of the 18th century. The value of Smith's work was not immediately recognized in Denmark at the time of its appearance and a quarter of a century had to go by for its importance to be acknowledged and for Danish political economy to adapt the revolutionizing theories of Adam Smith. Few copies of the translation were published and sold, and the book is now a great scarcity. As opposed to for instance the German translation of the work, Smith concerned himself a great deal with this Danish translation. As is evident from preserved correspondence about it, he reacted passionately to it and was deeply concerned with the reaction to his work in Scandinavia (see ""Correspondence of Adam Smith"", Oxford University Press, 1977).- As an example, Smith writes in a letter to Andreas Holt on Oct. 26th, 1780: ""It gives me the greatest pleasure to hear that Mr. Dreby has done me the distinguished honour of translating my Book into the Danish language. I beg you will present to him my most sincere thanks and most respectful Compliments. I am much concerned that I cannot have the pleasure of reading it in his translation, as I am so unfortunate as not to understand the Danish language."" The translation was made by Frants Dræby (1740-1814), the son a whiskey distiller in Copenhagen, who mastered as a theologian and was then hired by the great Norwegian merchant James Collett as tutor to his son. There can be no doubt that Dræbye's relation to the Collett house had a great impact upon his interest in economics. In the middle of the 1770'ies, Dræbye accompanied Collett's son on travels throughout Europe, which took them to England in the year 1776, the same year that the ""Wealth of Nations"" was published for the first time. Through the Colletts, Dræbye was introduced to the mercantile environment in England and here became thoroughly acquainted with English economics and politics at the time. It is presumably here that he gets acquainted with Adam Smith's freshly published revolutionary work. When Dræbye returned to Denmark at the end of 1776, he was appointed chief of the Norwegian secretariat of the Board of Economics and Trade. He began the translation of the ""Wealth of Nations"" that he brought back with him from England immediately after his return.""WN [i.e. Wealth of Nations] was translated into Danish by Frants Dræbye and published in 1779 (three years after the first English edition). The translation was initiated by Andreas Holt and Peter Anker, who were acquainted with Smith. Dræbye was a Dane who lived mainly in Norway, reflecting the fact that Norway was much more British-oriented than Denmark proper (Denmark and Norway were united until 1814, when Sweden took Norway away from the Danes"" in 1905 Norway became an independent state). Norwegian merchants lived from exporting timber to Britain and tended on the whole to be adherents of a liberal economic policy, whereas the absolutist government in Copenhagen was more German-oriented and had economic views similar to those in contemporary Prussia."" (Cheng-chung Lai (edt.): ""Adam Smith Across Nations"", p. (37)). The last quarter of the eighteenth century in Denmark was dominated by a lively discussion of monetary policy and the institutional framework best suited to realize that policy. There was a vital interest in questions of economic concern, and contemporary Danish sources refer to the period as ""this economic age"" and state things such as ""never was the world more economically minded"" (both from ""Denmark and Norway's Economic Magazine""). During this period, Smith's revolutionary ideas did not play a major role, however, and only at the beginning of the 19th century did Danish politicians and economists come to realize the meaning of Smith's views. ""Without exaggeration it can essentially be said that a quarter of a century was to pass from the time of the publication of the book in Denmark before Danish political economy fully made Adam Smith's theories and points of view its own. It took so long a time because the economic conditions as a whole in the years from 1780-1800 did not make desirable or necessary the changing of their concepts. That glorious commercial period had to pass before it was understood that we had altogether too little help in our own natural resources and that a different course was, therefore, necessary. Only when one had come so far could the new thinking find a nourishing soil so that it could develop strength with which to push aside the old ideas.""(Hans Degen: ""On the Danish Translation of Adam Smith and Contemporary Opinion Concerning It."" Translated by Henrietta M. Larson. In: Adam Smith Across Nations, p. 51). This first Danish translation is one of the very earliest translations of ""Wealth of Nations"""" it is only preceded by the German (1776-78) and the extremely scarce French (1778-79). As a comparison, the Italian translation does not appear until 1790-91, the Spanish 1792, the Swedish 1800-1804, the Russian 1802, etc.Adam Smith Across Nations: A4 - nr. 1. ""All five books were translated"" appears to be a complete translation. The long letter from Governor Pownall to Adam Smith (25 Sept. 1776) is added as the Appendix (vol. 2, pp. 683 ff.).""
[ADAM, Juliette] – ADDE (Brigitte), François Beautier, Georges Boneville, Pierre Cayla... [et al.].
Reference : 110335
(1988)
ISBN : 2-9502628-0-5
Gif-sur-Yvette, SAGA (Société des amis de Gif et d'alentour), 1988 pt in-4° à l'italienne (24 x 16), 160 pp, 68 gravures et portraits en noir, 16 pl. en couleurs hors texte, liste des œuvres de Juliette Adam in-fine, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale numérotée sur beau papier (non justifiée)
Sur la célèbre femme de lettres, polémiste, salonnière féministe et républicaine Juliette Adam, née Lambert (1836-1936). — Juliette Adam veuve de Alexis La Messine en 1867, épouse l'avocat Edmond Adam, député de la gauche républicaine, fondateur du Crédit foncier, préfet de police en 1870, puis sénateur. Juliette Adam qui, toute jeune, prend la succession de Marie d'Agoult à la tête du plus célèbre salon républicain, et qui garde jusqu'aux années 1930 une influence prépondérante grâce à son génie d'hôtesse. Elle fit et défit des carrières, promut Gambetta, soigna Guizot, protégea Henri Rochefort. Femme d'influence, Juliette Adam se veut l'incarnation de la Grande Française, déterminée à rendre à la France abaissée son rang en Europe. Amie de George Sand, de Julie-Victoire Daubié et de Marie-Anne de Bovet, elle se détache de Gambetta lorsqu'il accède à la présidence de la Chambre, et elle se tourne vers la littérature. En 1879, elle fonde La Nouvelle Revue, qu'elle anime pendant vingt ans. Elle y publie notamment les premiers romans de Paul Bourget ou Le Calvaire d'Octave Mirbeau. Elle encourage également les débuts littéraires de Pierre Loti, d'Alexandre Dumas fils et de Léon Daudet. Conduite par une santé prétendument chancelante, qui ne l'empêchera pas de vivre presque centenaire, elle découvre Golfe-Juan où elle achète en 1858 un terrain pour y construire une villa lançant la vogue de cette station balnéaire. Le 5 août 1882, elle achète à Gif-sur-Yvette (Essonne) le domaine de l'Abbaye où elle vit de 1904 jusqu'à sa mort en 1936. Elle se convertit au catholicisme en 1905 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.
Stockholm, Henrik A. Nordström, 1797-1801. 8vo. Uncut, partly unopened in the original wrappers. In 22 volumes as issued. Last volume name written on title-page, otherwise an exceptionally fine, clean and untouched set rarely seen in this condition. (4),102 pp." (2),182 pp. (2),107 pp. (2),157,(1) pp. (2),176,(4) pp. (4),138,(2) pp. (2),205,(1) pp. + 1 folded table (2),188 pp (2),190 pp. (2),89,(4) pp. (4),135,(1) pp. (2),116,(1) pp. (2),157 pp. (2),120 pp. (2),151,(1 blank,10) pp. + 1 folded map (2),215 pp. + 1 folded table (2),131,(5) pp. (4),207 pp. (2),183,(1) pp. + 1 folded table (2),218 pp. (2),144,(4) pp." (6),449,(1) pp. + 5 folded plates.""Om Beskatning"", Part: 36, 37, 38:Pp. 145-177""Om Jordbrukets förfall i Europa, efter Romerska Väldets undergäng"", Part: 27, 28. Pp. 93-120""Om Handelsbalancen"", Part: 25,26. Pp. 92-114""Om Jordbruks-systemet I en Rikshushållning, samt om Economisterne I Frankrike"", Part: 25-26. Pp. 43-92""Om Pappers-myntet I Norr-Amerika Kolonierne, före Revolutionen"". Part: 27-28. Pp.57-62""Om Krono-jord"". Part: 29,30,31. Pp 139-146.""Theorien för statsskulder"". Part: 44, 45, 46, 47, 48, 49 & 50. Pp. 151-161.
First, however partial, translation of Adam Smith's Wealth of Nations in Swedish rarely seen in this condition, thus making it the very first opportunity for Swedish speakers to study Adam Smith. A more lengthy translation was made in 1909 - 1911 but to this day a full Swedish translation has not been made.""Von Schulzenheim [nobleman, physician, country squire and politician] also published shorter articles in the review 'Läsning I blandade ämnen', an organ of the opposition to the absolutist and obscurantist regime of Gustavus IV Adolphus. The editor of the review was count Georg Adlersparre, an army officer and a political writer who in 1809 was to become one of the prime-movers behind the dethronement of the king. Adlersparre to was an admirer of Adam Smith. In 1799-1800 he published in the 'Läsning' his own Swedish translation of several selections from Wealth of Nations. In some cases Adlersparre added footnotes, making it easier for the readers to apply Smith's ideas to Swedish conditions. Those translations, to the best of my knowledge, were the first ones of Wealth of Nations in Sweden. They were followed by translations of other parts of Wealth of Nations, published in 1800 amd 1808. This time the translator was Erik Erland Bodell, an official of the Swedish Customs and thus, if you like, a colleague of Adam Smith."" ( Cheng-chung, Adam Smith Across Nations). Despite the comparatively late translation into Swedish, it still had a profound influence, not on economists since they were well aware of the original work in English, but upon politics and public opinion in general: ""There are few things more striking to the modem student of the history of ideas in Sweden than the negative phenomenon that Sweden was almost entirely uninfluenced by this fact and thus remained almost unaffected by English economic thought during a period when its superiority was most evident. As far as I am acquainted with the Swedish economic discussion and our popular economic literature of the 1860's and 1870's, there is almost no trace of any influence from English writers. [...]Of Adam Smith we have still only one abbreviated translation of his famous work and that was published as late as during this century"" and, as far as I know, nothing of Ricardo's or Malthus' exists in Swedish, nor do any of the major economic works of J.S. Mill."" (Heckscher, A survey of economic thought in Sweden, 1875-1950).The journal was preceded by Adlersparre's ""Läsning för landtmän"" 1795-96. The content is a mixture of literature, agriculture, law, philosophy and politics. Apart from the many contributions by Swedish authors, ""Läsning i blandade ämnen"" also contains texts by Kant, Gibbon and De Lolme OCLC lists copies at Yale, Minnesota, and Texas.
Londres, Pierre J. Duplain, 1788. 8vo, Two nice uniform contemporary full calf bindings with gilt spines. Some loss of leather to back hinge and lower capital of volume one and minor loos of leather to spine of volume two, all due to worming. Worming is not bad and does not affect anything but outer layer of small parts of the bindings. Apart from the worming a very nice, fresh and clean copy indeed. (8), IV, 503" (4), 496 pp. With both half-titles, the advertisment, both prefaces and the table of contents.
Rare early French translation of Adam Smith's political and economic classic, the ""Wealth of Nations"". Translated by Blavet. The present edition constitutes the third reprint of the second French translation. The second French translation was done by Blavet and is the first translation into French of which the translator and publisher are known. ""The reprint of Blavet's version appeared at Yverdon in 1781 in 6 volumes 12mo, and at Paris in the same year in 3 volumes 12mo, and again at London and Paris in 1788 in 2 volumes 8vo [the present edition], and revised and corrected, with Blavet's name as translator, at Paris An, ix (1800-01) in 4 volumes 8vo.He [Blavet] had no intention of publishing it until his friend M. Ameilhon happened to complain of scarcity of interesting articles for his Journal de l'Agriculture, du Commerce, des Arts et des Finances, which had just come under the control of the Mercantilist. It struck him that he might offer it to him which he did, with the explanation that it was far from perfect. It was accepted, and appeared in the issues of the Journal between January, 1779, and December 1780. He did not anticipate that it would go further. The edition of 1788 likewise appeared without his knowledge or consent, and was still more marred by errors than that of Yverdon"". (Lai, Cheng-chung. Adam Smith Across Nations: Translations and Receptions of The Wealth of Nations, Clarendon Press, UK, 2000). Hailed as the ""first and greatest classic of modern thought"" (PMM 221), Adam Smith's tremendously influential main work has had a profound impact on thought and politics, and is considered the main foundation of the era of liberal free trade that dominated the nineteenth century. Adam Smith (1723-1790) is considered the founder of Political Economy in Britain, mainly due to his groundbreaking work, the ""Wealth of Nations"" from 1776. The work took him 12 years to write and was probably in contemplation 12 years before that. It was originally published in two volumes in 4to, and was published later the same year in Dublin in three volumes in 8vo. The book sold well, and the first edition, the number of which is unknown, sold out within six months, which came as a surprise to the publisher, and probably also to Smith himself, partly because the work ""requires much thought and reflection (qualities that do not abound among modern readers) to peruse to any purpose."" (Letter from David Hume, In: Rae, Life of Adam Smith, 1895, p. 286), partly because it was hardly reviewed or noticed by magazines or annuals. In spite of this, it did evoke immense interest in the learned and the political world, and Buckle's words that the work is ""in its ultimate results probably the most important book that has ever been written"", and that it has ""done more towards the happiness of man than has been effected by the united abilities of all the statesmen and legislators of whom history has preserved an authentic account"" (History of Civilisation, 1869, I:214) well describes the opinion of a great part of important thinkers then as well as now. Considering the groundbreaking views presented in ""Wealth of Nations"", it comes as no surprise that the work was considered part of the revolutionary cultural development in France. As Adam Smith's friend, the Marquis of Lansdowne, said after quoting Smith's work: ""With respect to French principles, as they had been denominated, those principles had been exported from us to France, and could not be said to have originated among the population of the latter country."" (Quoted in: Rae, p. 291). The ideas of Adam Smith were often considered so dangerously closely connected with French ideas at the time that the term ""political economy"" almost became synonymous with questions concerning the constitution of governments. ""The French Revolution seems to have checked for a time the growing vogue of Smith's book and the advance of his principles in this country, just as it checked the progress of parliamentary and social reform, because it filled men's mind with a fear of change, with a suspicion of all novelty, with an unreasoning dislike of anything in the nature of general principle."" (Rae, p. 293). There can be no question that this seminal work greatly influenced French opinion at the time.
Adam-Fitx-Adam ou Fitz-Adam - [Edward Moore dit] - [1712 - 1757] - Journaliste et écrivain anglais
Reference : 34436
(1761)
1761 La Haye - Cuissard - 1761 - 1 volume in12 de 12 - 216 pages - Reliure pleine basane d'époque - dos cinq nerfs ornés de fleurons - tranches rouges - petits accrocs à la coiffe supérieure - coins un peu émoussés - Bon exemplaire -
Rare ouvrage -
[Félicien Rops] - Villiers de l'Isle-Adam / Félicien Rops
Reference : DMI-1172
(1890)
Comte de Villiers de l'Isle-Adam, Chez les passants (Fantaisies, Pamphlets et Souvenirs), couverture et frontispice de Félicien Rops, Paris, Comptoir d'Édition, Librairie de l'Art Indépendant, 1890, 320 p., relié, 11,8 x 18,5 cm. Édition originale sur papier d'édition après 15 exemplaires sur papier Japon. Charmante reliure de l'époque en demi-percaline chinée bleue, pièce de titre brune avec nom de l'auteur et titre dorés, dos lisse avec fleuron et date de publication en queue dorés, relié à la Bradel. Couvertures et dos bien conservés. Couverture bien conservée avec le médaillon ovale du graveur belge Félicien Rops, répété sur le catalogue de la librairie de l'art indépendant en fin d'ouvrage (p. 307), encadrant la figure d'une sirène avec la devise : Non hic piscis omnium (ce n'est pas le poisson de tous). Il s'agit du cartouche intitulé Poisson rare (Exsteens 422). Selon Hélène Védrine : "La réussite de cette devise [...] tient sans doute à la singularité de la figure qui prend à contre-pied le précepte horacien de la monstruosité d'une imagination incontrôlée. [...] Poisson rare propose la représentation d'une muse étrange, bigarrée, inutile et nuisible, incarnant le principe de l'hétérogénéité, où se mêle l'inspiration débridée du peintre et du scripteur. En elle se combinent sous un mode logogriphique les espèces inattendues de la sirène, du vampire et de la sphinge féline, que le texte du motto ne vient en rien élucider en la désignant sous le terme de "piscis". Ce texte ajoute au dévoiement, faisant allusion à l'interprétation idéogrammatique du terme désignant le poisson, ἰχθύς, dans se liraient les différents noms du Christ. Là se réalise le principe de confuse complémentarité de la sentence et de la figure, de l'âme et du corps de la devise. [...] En ce sens, le Poisson rare de Rops constitue une impresa artistique et restitue, conformément à la dimension héroïque de la devise, le projet élitiste, intime et esthétique du graveur." Extrait de l'ouvrage Anamorphoses décadentes / L'Art de la défiguration (1880-1914), Études offertes à Jean de Palacio, sous la direction d'Isabelle Krzykowski et de Sylvie Thorel-Cailleteau, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2002, p. 96-97. Le frontispice de Félicien Rops représente un personnage squelettique déposant la tête coupée de Villiers de l'Isle-Adam au tombeau sur lequel est inscrit "Tribulat Bonhomet RIP" en référence au personnage du docteur du recueil de nouvelles éponyme de Villiers paru en 1887. Il représente les armes du comte Villiers de l'Isle-Adam et reprend l'inscription du tombeau de l'ancêtre du comte Philippe Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mort à Malte en 1534 : Hic jacet virtus victrix fortunae. Selon Félicien Rops, le frontispice de Chez les passants est sa pire réalisation en la matière. Sa correspondance révèle toutes les difficultés et empressements qu'il a eu à réaliser cette illustration à la demande de la veuve de Villiers de l'Isle-Adam pour que paraisse cette édition posthume préparée par Stéphane Mallarmé et Joris-Karl Huysmans. Dans une lettre à Armand Rassenfosse du 17 novembre 1889, Félicien Rops évoque d'abord de nombreux problèmes liés au vernis utilisé et au manque de temps : "Je devais faire au galop & même au triple galop, pour venir en aide à la veuve de Villiers de l’Isle-Adam, un bout de frontispice pour son livre : Chez les Passants et j’ai voulu le faire avec notre nouveau vernis. J’ai décalqué mon croquis avec un crayon dur, puis j’ai fait mordre le trait. J’ai reverni à nouveau après la morsure, qui était d’ailleurs un peu trop forte, pour un simple trait, et j’ai ensuite ajouté au crayon tous les travaux. À la remorsure tous les travaux premiers ; le trait, se sont mis à remordre partout, même sur la pierre tombale o[ù] vous pourrez lire : Tribulat Bonhomet, car je vous envoie une épreuve du 2e État et une épreuve du 3e état. Dans ce troisième état, la planche a été a peu prèssauvée à l’aide de la pointe sèche et de la roulette." Puis, dans une lettre du 24 décembre au même, ce jugement sévère sur son oeuvre sur l'impression réalisée par Nys qui a fini d'achever le mauvais traitement accordé au fronstipice : "Je vous envoie le frontispice du livre : Chez les Passants de Villiers. C’est fort mauvais, et même l’un des plus mauvais frontispices de mon œuvre. Ce malheureux cuivre a éprouvé tous les accidents possibles, et pour comble, Nys, pressé, l’a fort mal tiré. Mais enfin, puisque vous en désirez une épreuve, je vous l’expédie. Remarquez que la tête qui se trouve dans la main du fantôme est presqu’illisible. C’est encore un accident de la dernière heure. En coupant les marges, l’ouvrier avait enlevé d’un coup de burin le nez et un des verres des lunettes du Bonhomet ! C’etait complet !!" Jugement sévère que l'on retrouve dans une lettre adressée à Eugène Demolder le 4 février 1890 : "– Mon opinion sur mon Bonhomet ? frontispice de chez les Passants ? – Très mauvais ce frontispice : voilà. C’est lourd, veule & l’idée est quelconque. Un mauvais Rops !!" L'ouvrage a paru sous la direction de Stéphane Mallarmé et J.-K. Huysmans au Comptoir d'Édition dont on confie au poète Henri de Régnier l'évocation : "Il y avait en 1890, au numéro 9 de la Chaussée d'Antin, une étroite boutique dont la devanture offrait au passant un étalage de livres, accompagnés de tableaux et de gravures d'un symbolisme qui ne laissait aucun doute sur les tendances de la maison. Cette boutique avait d'ailleurs déjà un passé littéraire. Edouard Dujardin y avait installé les bureaux de la Revue Indépendante, et ces bureaux avaient reçu plus d'une fois la visite de Stéphane Mallarmé, de Villiers de l'Isle-Adam, de Paul Verlaine, de Jules Laforgue. Cette brillante collaboration n'avait pas cependant suffi à assurer la durée de la publication d'Edouard Dujardin qui, passée aux mains de François de Nion, avait abandonné la Chaussé natale où l'éditeur Edmond Bailly avait établi son « Comptoir d'édition » devenu bientôt la « Librairie de l'Art Indépendant », d'où sortirent plusieurs volumes maintenant non sans rareté et qui portent pour marque un médaillon ovale encadrant la figure d'une sirène dessinée par Félicien Rops, avec la devise : Non hic piscis omnium. Cette boutique de la Chaussée d'Antin n'était pas un lieu ordinaire. La porte poussée, on se trouvait en présence d'une forte dame à cheveux blancs, d'un petit homme à lunettes d'or, Edmond Bailly lui-même. Or Edmond Bailly, personnage singulier, n'était pas seulement éditeur, il était occultiste et musicien. Il composait des mélodies et rédigeait une revue de science ésotérique. J'ajoute qu'il était poète et qu'on le disait ancien artilleur de la Commune, mais il n'était resté révolutionnaire qu'en poésie et en musique et c'était pour satisfaire ce goût qu'il publiait des ouvrages de symbolistes. Aussi fus-je un de ses auteurs, et les auteurs d'Edmond Bailly entretenaient avec lui d'excellentes relations, de même qu'il en avait de fort bonnes avec l'au-delà ! La boutique de la Chaussée d'Antin servait souvent de point de réunion et de lieu de rencontre à un petit groupe d'écrivains au nombre desquels je me trouvais. On allait chez Bailly causer de littérature. Parfois on y interrogeait les esprits au moyen d'une sorte de trépied en bois auquel les mains imposaient des soubresauts alphabétiques. Edmond Bailly dirigeait les expériences tout en caressant la chatte Aziza. Parfois, il se dérangeait pour satisfaire un client qui s'en allait en emportant sous son bras l'Upanishad du grand Aranyaka, traduit du sanscrit par Ferdinand Hérold, soit l'Antre des Nymphes, de Porphyre, traduit du grec par Pierre Quillard, soit les Chansons de Bilitis, de Pierre Louys, soit la Damoiselle élue, de Claude-Achille Debussy, que Bailly avait luxueusement éditée." Magnifique exemplaire, parfaitement conservé.
Dans la 1ère lettre, elle juge son ...article inte?ressant. Les rapprochements entre le?tat ancien des lettres et lactuel e?taient ne?cessaires [...]. Le second article pourra venir tre?s vite apre?s celui-ci... elle lassure de les faire parai?tre au plus to?t dans la Nouvelle Revue... et dans la seconde, elle annonce : ...Je?cris au Pre?sident du Conseil afin dessayer de mon influence sur son esprit. Au ministe?re de lInstruction publique tout est bien pre?pare?, mais si M. Brisson a une ide?e pour Bourges jai bien peur de ne pouvoir rien dans ce cas. Votre « Gens de lettres » est encore retarde?...Juliette Adam a ve?cu presque centenaire. Grande dame des lettres franc?aises, elle fre?quenta Hugo et Flaubert, ainsi que des personnalite?s politiques, parmi lesquelles Gambetta. Elle e?pousa en secondes noces Edmond Adam, se?nateur, conseiller de Thiers. Juliette Adam publia une cinquantaine d'ouvrages, des romans, des me?moires et des re?flexions politiques, ainsi que des centaines d'articles. En 1879, elle fonde et dirige la Nouvelle Revue, consacre?e a? la litte?rature et a? la politique. Cette publication re?ve?la des e?crivains comme Guy de Maupassant ou Paul Bourget.