Paul Adam (1862-1920), écrivain. L.A.S., sd [mai 1908], 4p in-8 (les 2 pages centrales écrites comme une seule). A André Chaumeix (1874-1955) : « Cher Ami, Votre affectueuse lettre m'a rempli de joie, en même temps qu'elle me contristait puisque nous perdons l'espoir de passer ici avec vous quelques heures qui seraient exquises. J'aurais tant voulu vous dire de vive voix ma reconnaissance pour la façon dont Le Journal des Débats et notre cher ami Albert Petit a traité La morale de l'éducation ! Je suis au comble de mes voeux. Veuillez présenter mes respectueux hommages à madame André Chaumeix et ne pas oublier que je suis à votre dévotion. Paul Adam. Puisque Henri de Régnier est des vôtres maintenant, l'étude que je vous ai remise, l'an passé, sur son oeuvre, ne peut être publiée certainement dans le Journal des débats. Auriez-vous la bonté de me la faire renvoyer ? Merci ». La morale de l'éducation est un livre d'Adam publié en 1908. Henri de Régnier entre au Journal des Débats en mai 1908. Amusante volteface de Paul Adam. [361]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., lundi soir [15 octobre 1855], 2p in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, quoique l'opéra que je donne après demain à l'op com. ne soit qu'en deux actes, j'y attache assez d'importance pou vous demander de venir à ma dernière rep.gle. qui aura lieu demain mardi à 1h. - est-ce trop présumer de votre amitié, de vous imposer cette corvée ? Bien à vous, Ad. Adam ». Adolphe Adam invite donc son ami à la représentation général de Le Houzard de Berchini, opéra-comique en deux actes qui ne semble pas avoir laissé de traces impérissables. Très belle lettre. [109-2]
Chérie Couraud (1817-1880), cantatrice, épouse du compositeur Adolphe Adam (1803-1856).
Reference : 013994
Chérie Couraud (1817-1880), cantatrice, épouse du compositeur Adolphe Adam (1803-1856). L.A.S., mercredi 20, 2p in-12. Elle demande pour « Mr Adam » deux places pour une loge le soir. Adolphe Adam souhaiterait emmené une « dame âgée de sa famille ». [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [probablement après 1850], 2p in-12. « Monsieur, depuis l'examen où vous vous êtes fait entendre, il y en a eu deux ou trois autres, avec pareil nombre de candidats : vous devez comprendre qu'il me serait impossible d'avoir gardé le moindre souvenir de votre voix et de vous donner les conseils que vous me demandez. Il faudrait vous présenter au prochain examen qui a lieu, je crois, en 8bre ou 9bre et alors il me sera possible de me prononcer avec connaissance de [mot illisible]. Je suis, monsieur, votre dévoué, Ad. Adam ». Sympathique lettre à un chanteur. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [9 août 1838], 1p in-8. A un ami Richard : « mon cher ami, je vous ai attendu hier jusqu'à 1h 1/2 et la pluie m'a chassé jusque chez [?] à qui j'ai parlé de vous et qui est tout à votre service. Allez donc le voir un de ces matins entre 8 et 9 rue Saint Georges 2bis. - J'ai aussi parlé à [François-Louis] Crosnier de Md Del. : il est très disposé en sa faveur et il peut être sur de son début. Adieu, mon cher Richard : quand vous aurez une minute le main, venez me dire un petit bonjour. A vous de coeur. A Adam ». [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [1851], 2p in-12. « Monsieur, Mgr l'archevêque a été parfait pour nous : il viendra à notre messe et donnera la bénédiction, c'est tout ce que nous désirions. Le comité est enchanté de l'offre de Mme la Duchesse de Narbonne de quêter à une des portes de sortie, surtout si vous voulez bien l'assister dans cette oeuvre pieuse. Faites-moi le plaisir de me donner l'adresse de Mme la Dsse de Narbonne pour que Mr Taylor et moi puissions aller la remercier. Je vous dois aussi bien des remerciements pour l'utile [?] que vous nous avez prêté, je vous les réitérerai après notre grande affaire. Votre bien sincèrement dévoué, Ad. Adam ». Très intéressante lettre autour de la préparation de la messe de Sainte Cécile organisée par l'association des artistes musiciens. On trouve, dans les comptes-rendus de l'époque, que la duchesse fit effectivement la quête et que le comte de Champtenay avait soutenu ses pas (la duchesse était octogénaire). Notre lettre lui est probablement adressée. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [17 décembre 1854], 3p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, vous me recommandiez, il y a quelques jours ce que vous appeliez votre petite sainteté et ce que je trouve moi une fort grande et belle chose. Permettez-moi à mon tour, de vous recommander mon Opéra joué hier soir. Je veux(?) Que vous disiez de Mme [Marie] Cabel ce qu'on en doit dire, mieux je voudrais bien que vous pussiez glisser un mot pour une personne à laquelle je m'intéresse et qui joue un petit bout de rôle à côté d'elle. Je vous serai infiniment reconnaissant, si vous pouvez donner un tout petit encouragement à Mlle [Marie] Garnier qui, m'a-t-elle dit, est de vos amies et, en tous cas, une de vos grandes admiratrices. Mes deux feuilletons paraîtront le même jour, c.à d. mardi et je voudrais que vous pensiez autant de bien de mon muletier que j'en pense de votre trilogie, pour m'être aussi favorable que je veux l'être pour vous. Mille amitiés, Ad. Adam ». Cette lettre intervient quelques jours après la première de la trilogie sacrée de Berlioz, L'Enfance du Christ, et au lendemain de la création de Le muletier de Tolède. Marie Cabel y joue le rôle féminin principal (Elvire) et Marie Garnier un des deux autres rôles féminins, Carmen. Très belle lettre. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., jeudi 3 avril [1856], 2p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, je n'ai guère l'habitude de remercier mes confrères en critiques, bien qu'ils veulent bien m'être favorables. Mais au milieu de cette réprobation générale, contre un homme à qui l'on ne reproche cependant que de trop travailler, je suis heureux d'entendre une voix s'élever en ma faveur. On reconnait alors ceux qui se disent vos amis et ceux qui le sont réellement : je vous compte dans cette dernière catégorie et je vous prie de compte sur moi en tout tems et pour toute chose et de me regarder comme un de vos plus sincèrement dévoués. Ad. Adam ». La lettre ne porte pas d'année mais l'écriture et la mention « jeudi 3 avril » nous permettent de la daté précisément. Belle lettre amicale, après une critique de Berlioz sur Mam'zelle Geneviève (créé le 24 mars 1856). [109-2]
Paris, Paul Ollendorff, 1897. In-12, [8]-320p. Edition originale remise en vente de cet ouvrage. Publié chez Ernest Kolb en 1893, il est ici remis en vente avec les feuillets préliminaires réimprimés. Cet ouvrage, qui critique la morale publique, jugée fausse, est à l'origine d'une chronique de Paul Adam dans la Revue Blanche dès 1894. L'anarchiste Adam veut ici renverser l'ordre moral et bourgeois. Reliure demi-chagrin à coins, tête dorée, couvertures conservées. Dos un peu insolé, papier jauni. Ex-libris gravé François Pringault. Bon exemplaire.
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. P.A.S., sd, 1p in-12. Carton d'invitation à une représentation au petit théâtre, imprimé, avec une note autographe signée de Juliette Adam. Le document a été partiellement mouillé et abîmé. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., Paris, 28 mars [1890], 1p in-8 oblong. A Louis Schneider (1861-1934), écrivain, journaliste. « Vous êtes juré dans l'affaire Mermeix le 12 avril. Soutenez les droits des journalistes dans cette affaire. Que deviendrions nous si nous ne pouvions publier des documents soustraits dans les chancelleries ou ailleurs quand nous voulons convaincre nos ennemis de duplicité ». Elle fait référence ici au livre de Mermeix, Les coulisses du boulangisme, publié peu avant, à propos de l'affaire Boulanger qui fut jugée par la Haute Cour en 1889. Il y montrait la collusion des républicains de gauche avec la droite monarchiste. Mermeix sera acquitté le 12 avril. Il est toutefois amusant de voir comment Adam tente d'influencer un juré dans un procès ! Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., 2 février 1929 [?], 2p in-8 oblong. A Aurore Sand (1866-1961), écrivain, petite-fille de son amie George Sand. « Chère Aurore, Quand j(ai su que tu habitais Antibes, j'ai eu un vrai chagrin de ton absence. Je t'en prie ! Quand tu reviendras à Paris, préviens moi pour que je t'ai à déjeuner. J'aimerais tant parler de toi avec toi, car je t'aime m'a aimé ta grand-mère. Je t'embrasse bien fort. Juliette Adam. P.S. : C'est si bien que notre chère Caro soit à Antibes. Sa grand-mère et Flaubert en sont contents avec moi ». Sympathique lettre évoquant George Sand. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., 2 décembre 1915, 2p in-8. A Aurore Sand (1866-1961), écrivain, petite-fille de son amie George Sand. « ma chère Aurore, Tu sais que je n'ai rien à te refuser. Je te donne mon nom pour ton comité d'honneur de ton oeuvre Aide-Art-Travail. Mais les oeuvres apportent de bien grandes responsabilités. Tu n'ignores pas les ennuis que ton mari a eus avec l'une des siennes. Il faut se garder de la tourbe d'exploiteurs qui assaillent les oeuvres. Fais par toi-même le plus possible. Ta vieille amie qui t'aime. Juliette Adam ». Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., 1er juillet [1879], 2p in-8. A Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936), écrivain et traducteur. « Cher Monsieur, ai-je tenu ma promesse ? Avez-vous trouvé Flaubert content en retour ? A chacun sa supplique ! Maintenant voici la mienne. Je fonde une Revue. Aurai-je l'honneur et la joie d'avoir Ivan Tourguénieff pour collaborateur ? Vous me voyez les mains jointes. Croyez à mon affectueuse admiration. Juliette Adam. Juliette Lambert ». Très sympathique lettre pour obtenir la participation du grand écrivain russe. On peut supposer qu'Halpérine aura fait le nécessaire puisque Tourguénieff fut un des collaborateurs importantes de La Nouvelle Revue, fondée en octobre 1879. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., abbaye de Gif, 6 septembre 1923, 2p in-12. A Aurore Sand (1866-1961), écrivain, petite-fille de son amie George Sand. « Ma très chère Aurore, je t'avais écrite : "Si tu viens me voir, préviens moi" J'y suis toujours le dimanche, les autres jours je travaille à mort car je suis tellement vieille qu'il faut que je me dépêche. Jamais je ne vais à Paris mais ce jour-là où tu es venue, j'étais allée voir le musée de mon cher Her. et la maquette de mon monument des infirmières de Puech. Tu sais à quel point je vous ai aimés tous, et je n'ai plus que toi. Viens un jour déjeuner avec moi mais préviens moi. Je t'embrasse. Juliette Adam ». Belle lettre autour du monument pour lequel elle avait lancé une souscription. L'oeuvre, présentée ici comme étant de Puech est en réalité une collaboration du sculpteur Denys Puech avec l'architecte Charles Girault. La ville de Reims vote en 1922 le lieu de sa future érection et le monument est inauguré le 11 novembre 1924. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., Nice, 1er février 1914, 1p in-8. A Aurore Sand (1866-1961), écrivain, petite-fille de son amie George Sand. « Ma bien chère Aurore, Je te dois une grande joie, tu as défendu ta grand-mère comme elle devait l'être. Je t'embrasse avec tout mon coeur. Juliette Adam ». Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., sd [vendredi], 1p in-8 oblong. A Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936), écrivain et traducteur. « Hélas, monsieur, j'ai vint et une nouvelles reçues et quatre romans en dehors du roulement annuel. Mille regret sympathiques. Juliette Adam ». Elle lui refuse donc la publication d'un texte. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., 17 janvier 1885, 1p in-8 oblong. A Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936), écrivain et traducteur. Elle lui refuse un article sur Montgolfier : « Monsieur, nous avons publié, à propose de Montgolfier, un article par M. de Fontvielle qui interdit à la revue, de longtemps, de publier un article sur le même sujet. Mes regrets. Juliette Adam. Veuillez, je vous prie, faire reprendre votre manuscrit à l'administration de la nouvelle revue ». Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., sd [septembre 1923], 1p in-8. A Aurore Sand (1866-1961), écrivain, petite-fille de son amie George Sand. J'en pleurerais ! Il y a 2 ans que je ne suis allée à Paris. J'y suis allée parce qu'il fallait que je vois la maquette de Denys Puech avant de la livrer à la pierre. Et toi que je désirais voir enfin car j'ai plus de 87 ans et vivrai-je pour t'entendre une autre fois ? J'ai du chagrin. Ta vieillissime amie Juliette Adam. P.S. : Maquette du monument des infirmières mortes victimes de leurs devoirs pour Reims où 12 ont été tuées. Oeuvre que j'ai avec tant de quêtes pénibles menée à bien ». Belle lettre autour du monument pour lequel elle avait lancé une souscription. L'oeuvre, présentée ici comme étant de Puech est en réalité une collaboration du sculpteur Denys Puech avec l'architecte Charles Girault. La ville de Reims vote en 1922 le lieu de sa future érection et le monument est inauguré le 11 novembre 1924. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., Abbaye de Gif, 17 février 1916, 1p in-8 oblong. A Aurore Sand (1866-1961), écrivain, petite-fille de son amie George Sand. Ma bien chère Aurore, je t'approuve entièrement de n'avoir pas continué une oeuvre que je craignais devoir s'apporter beaucoup de responsabilités et peu de résultats. Il y a à cette heure tant d'oeuvres fondées et qui s'affirment heureusement que tu trouveras toujours à utiliser ton louable dévouement. Ta vieille ami qui t'aime bien. Juliette Adam ». Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
Paul Adam (1862-1920), écrivain, critique d'art, C.A., sd [avril 1902], 2p in-16 (10 lignes). Paul Adam « retenu à la chambre par ordre du médecin n'a pu, à son très vif regret venir vous dire combien il partage votre douleur, et combien est cruelle pour lui la perte d'un maître et d'un ami si cher ». Il écrit donc ici à la veuve d'Aurélien Scholl. [109]
1867 LILLE, 1867, librairie de J. LEFORT, 2 ouvrages en 1 volume in-4 relié pleine pleine percaline verte ornée de motifs noirs et ors de l'éditeur, 160 et 138 pages, tranches dorées . Nombreuses illustration in texte . Excellent état .
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. Partition A.S., mai 1853, 1p in-4 oblong. Extrait autographe de son opéra Le Roi des halles, créé peu de temps avant, le 11 avril 1853. Trois portées et sept mesures. Tache angulaire (mouillure ?) qui n'a pas fait baver l'encre néanmoins. Peu commun. [109-2]
Ferdinand Langlé (1798-1867), écrivain, journaliste, librettiste de Le Sourd ou l'Auberge pleine d'Adolphe Adam (1803-1856).
Reference : 013999
Ferdinand Langlé (1798-1867), écrivain, journaliste, librettiste de Le Sourd ou l'Auberge pleine d'Adolphe Adam (1803-1856). L.A.S., Paris, 15 octobre 186., 1p in-8. A Jean-Louis-Auguste Commerson (1803-1879), écrivain, journaliste. Entête du Tintamarre dont Commerson était rédacteur en chef. Il lui annonce son retour d'un « voyage à la mer » et mentionne un rendez-vous aux Bouffes, une pièce en trois actes, et demande un rendez-vous. Traces de scotch. [109-2]
Paul Adam (1862-1920), écrivain. C.A., sd [1902], 5 lignes. à Lucien Paté (1845-1939), journaliste, poète. Félicitations, vraisemblablement pour le mariage de la fille de Paté. [306]